Sur le quai les aurevoirs se murmuraient ou se criaient. Les uns s'embrassaient, les autres s'étreignaient. Peu à peu la liste de Miss Montmort clairsemait la voie. Et "Peers" sonnerait le glas. Gryffs hésita, il se pencha imperceptiblement, rongé par une furieuse envie de l'embrasser tendrement, à l'exemple des autres couples. Il hésita. Finalement c'est elle qui se pendit à son cou. Surpris mais pas chagriné, il passa ses mains dans son dos. Enfouissant son visage dans ses doux cheveux blonds. Ça ne dura qu'un instant fugace mais le cœur de Gryffs vibra, diffusant un frisson de plaisir jusqu'à chaque extrémité de son corps.
-"À très vite." Promit le jeune homme comme pour se réconforter lui-même. Elle allait cruellement lui manquer. Sans la perdre des yeux il la regarda s'installer.
Il passa un main nerveuse dans ses cheveux les tira un peu plus vers l'arrière. Les portes se fermèrent et la locomotive ronfla, libérant d'énormes nuages de vapeurs suffocantes. À travers la vitre il la vit discuter avec Aelle. Se permettant un sourire triste, il regarda le train s'éloigner. Même lorsqu'il eu disparu à l'horizon, Gryffs peina à arracher ses pieds du quai de la gare de Pré au Lard. Ce n'était qu'un cours séjour à l'étranger mais c'était surtout la première fois qu'il se retrouvait séparé d'elle depuis qu'ils s'étaient réconciliés. Maintenant qu'il savait ce qu'il avait à perdre, la donne avait changé. Les non-dits et le flou entourant leur relation n'arrangeaient rien. Sur le chemin du château, Gryffs se promit de tirer ça au clair à son retour.

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Lorsqu'Aliosus la salua, elle lui sourit, s'apprêtant à engager la conversation avec. Mais Aelle interpella le Serpentard, alors elle se contenta seulement de sourire et d'entrer dans le wagon, lorsque la voie fut libre. Elle s'assit à un place libre, sans faire particulièrement attention à qui était, ou se mettait, à côté d'elle. Dans ses pensées, elle ne cessait de s'imaginer comment allait être son séjour à Beauxbâtons. Aurait-elle l'occasion d'essayer le labyrinthe enchanté dont lui avait parlé Aimée ? Aurait-elle l'occasion d'essayer l'équitation sur les célèbres chevaux ailées de l'école française ? Serait-elle répartie dans l'une des maisons de Beauxbâtons, comme Aimée lorsqu'elle était venue à Poudlard et que le Choixpeau l'avait envoyé à Serdaigle ? Beaucoup de questions encore sans réponse renforçaient autant sa hâte que son stress.

Lorsque tout le monde fut installé, le train démarra. Le paysage commença à défiler, de plus en plus vite, jusqu'à ne devenir que très flou, transformant les si beaux paysages du Royaume Uni en tâches de couleurs mouvantes. Élicia s'attarda un moment sur ce spectacle, se demandant à quelle vitesse ils roulaient, et la distance qui les séparait déjà du quai de Pré-au-Lard - et de son petit ami -. Elle se reconcentra bien vite, car même sans être sujette au mal des transports, cette vision derrière les vitres commençait à lui donner le tournis.

Puis Miss Montmort prit la parole. La rousse écouta attentivement la directrice, et comprit rapidement que les couchettes dans le second wagon risquait peu de la concerner. Son intuition le confirma lorsque Miss Montmort leur annonça qu'ils arriverait moins d'une heure plus tard. Élicia put difficilement cacher sa surprise. Bien que le Poudlard Express avançait particulièrement vite, elle ne pensait pas arriver aussi vite. Et si, comme l'avait dit la directrice, le train pouvait rouler en dehors des rails... Cela signifiait-il qu'il pouvait rouler sur l'eau ? Ou sous l'eau peut-être ? Elle allait bientôt le savoir, lorsqu'il serait question de traverser la Manche. Et qu'en était-il de la traversée de l'Atlantique, pour rejoindre les écoles américaine et canadienne, par exemple ? Elle était presque déçue de ne pas pouvoir assister à ça.

Élicia rendit son regard à Aliosus lorsque Miss Montmort leur parla de Beauxbâtons, puis acquiesça face à la directrice pour lui montrer qu'elle avait compris le rôle qu'on attendait d'elle, d'eux. Plus qu'un court moment à attendre, et elle arriverait à destination. C'était... excitant.

Élicia monte dans le train après avoir salué @Aliosus Nerrah, et s'installe à une place libre, sans faire attention à qui est - ou s'installe - à côté d'elle. Elle se pose tout un tas de question sur la suite du voyage et ce qu'elle fera durant celui-ci. Lorsque Miss Montmort prend la parole, elle écoute, rend son regard à Aliosus à la mention de leur arrivée proche dans l'école française, et acquiesce pour montrer qu'elle a compris ce qu'on attendait d'elle.

Alors que le train allait partir dans quelques minutes, Bad aperçut enfin sa meilleure amie sur le quai ! Ouf ! L'absence de Sildnir le surprit mais voir la bouille de l'excentrique rousse délivra un véritable bonheur chez le garçon. Ce dernier l'écouta se moquer d'Aelle mais bien rapidement Bad comprit que la vision d'Elowen sur le déroulé des événements était à mille lieux de la réalité. Le Serdaigle hésita à lui laisser cette image dans la tête mais il ne put s'empêcher de rectifier quelques parts de vérité.

« Non, ne t'inquiète pas, je suis tombé tout seul. Mais tu connais Aelle ... Ce n'est pas la personne la plus douce qu'il soit ... »

Après l'appel de la directrice qui les invitait à laisser leurs bagages près de la porte du premier wagon, Bad s'exécuta et s'installa confortablement dans un wagon aux côtés d'Elowen. Tandis que tous les élèves du programme AMICO prenaient eux aussi place dans le célèbre train rouge, le Serdaigle eut l'agréable surprise de voir Irene Gates s'asseoir à ses côtés. La jeune fille lui signala qu'il avait apparemment une tâche sur le col. Comprenant bien rapidement d'où elle pouvait provenir, Bad tira sur le haut de sa chemise pour observer l'ovale pourpre qui n'était pas le bienvenue.

« Heuuuu, non. En fait, je ... heu ... Bad réalisa avec une douce surprise que certains ne l'avaient donc pas vu chuter lamentablement sur les pavés du quai. Je suis tombé et je me suis blessé au nez. Pourtant, je pensais que tout avait été nettoyé. Irene s'approcha en pointant la tâche de son col qui disparue rapidement. Merci. Allez, hop, bye bye petite tâche. »

En relevant les yeux, Bad tomba sur le regard noir d'Orphéa. Sa désapprobation était claire mais le Serdaigle n'y pouvait rien. Il n'avait pas fait exprès de se tâcher ni n'avait demandé à Irene de le nettoyer. Le sixième haussa sourcils et épaules d'un air démuni. Heureusement, le départ du train fut la parfaite distraction.

Le voyage débutait enfin et les élèves eurent l'heureuse surprise de voir Krobley arriver. Pour Bad, l'elfe avait l'image d'un distributeur vivant de friandises gratuites durant les matchs de Quidditch. La gourmandise du Serdaigle ne pouvait qu'apprécier cette petite créature aux longues oreilles.

La première destination était Beauxbâtons. Masquée par une épaisse forêt de pins, il était peu probable que Bad puisse observer l'académie lors de leur arrêt mais le garçon en gardait tout de même l'espoir secret. Ce voyage à la vitesse d'un Éclair de Feu était bien trop rapide pour qu'il puisse laisser ses pensées vagabonder. Surtout que le regard noir d'Orphéa lui restait en mémoire et lui gratouillait les méninges, l'empêchant de fixer ses pensées sur autre chose. Voulant éclaircir ce souci, Bad se leva et s'excusa auprès de ses partenaires de wagon qui devaient ranger leurs jambes sur son passage. Se dirigeant vers Orphéa, il réussit à n'écraser aucun pied jusqu'à celui d'Alyona qui n'eut pas autant de chance.

« Oh pardon, Alyona ! Je ne t'ai pas fait mal ?, s'excusa le sixième année en levant ses paumes de mains dans un geste défensif. »

Gardant ces distances avec sa camarade Serdaigle, Bad évita tout nouvel élément qui jouerait en sa défaveur auprès d'Orphéa.

Bad est soulagé de voir @Elowen Livingstone arriver puis s'installe avec elle dans un wagon. Il donne ensuite des explications à @Irene Gates et croise le regard noir d'@Orphéa Cooper auquel il réagit sous le coup de la surprise. Cette histoire lui prenant la tête, Bad se lève et se dirige vers la Serpentard mais il écrase malheureusement le pied d'@Alyona Farrow au passage.

Maddie était bien entourée. Elle adressa un sourire à Ennis et Orphéa qui s'étaient installées près d'elle à bord du Poudlard Express. Elle écouta la réponse de la Gryffondor et haussa les épaules face à la réflexion de son amie au sujet du nombre de passagers. Elle n'avait pas vraiment fait les comptes, en fait. Par contre, elle ne manqua pas de réagir face au voyage qui les attendait : "Ce serait vraiment génial de pouvoir apercevoir quelques écoles de loin !" jusque-là, elle ne s'était pas rendu compte de cette possibilité. Si elle pouvait en voir au moins une, ce serait à ses yeux déjà fantastique. Rapidement, elle réfléchit au nombre d'arrêts du train avant que ce ne soit son tour d'en descendre. Il y en aurait sûrement une ou deux, peut-être même bien plus selon l'itinéraire choisi ! "Toi, t'auras sûrement plus d'occasions que nous !" dit-elle à Orphéa dont la destination était une des plus lointaines.

Pendant ce temps, le Poudlard Express avait démarré. Maddie put voir le paysage défiler à toute vitesse. Ca avait un côté hypnotique. Cela lui fit directement penser à son trajet en Magicobus, lorsqu'elle était allée à la sortie à Fleury et Bott, mais l'expérience était cette fois-ci, bien plus agréable. Son attention fut détournée par la reprise de parole de la directrice. D'un coup, elle se retourna pour voir l'elfe auquel elle s'adressait. La jeune fille lui fit un sourire et un signe de la tête pour le saluer. Puis, elle se retourna vers Miss Montmort qui leur donnait des informations supplémentaires au sujet de leur voyage.

Lorsqu'elle apprit que les premiers élèves arriveraient à destination dans moins d'une heure et qu'ils faisaient route vers le sud de la France, Maddie ne put s'empêcher de faire un commentaire à ses voisine : "Alors, vous pariez sur quelle destination après Beauxbâtons ?" Depuis le sud de la France, les directions pouvaient être multiples. Ils pourraient directement passer sur le continent africain ou bien remonter vers le nord pour aller vers Durmstrang. Il était aussi possible qu'ils aillent à Albaldah.

Maddie discute avec ses voisines @Ennis O'Belt et @Orphéa Cooper en s'arrêtant le temps de l'intervention de Krobley et Elina Montmort.

Contexte actuel :

❝ « Merci Krobley », remercie la directrice alors que le Poudlard Express se rapproche de la côte. Le temps d'un battement de cil, le bleu-vert sombre de la Manche entoure le compartiment. Si des curieux osaient se coller contre les vitres où perlent des embruns, ils pourraient voir une puissante magie à l'œuvre : les rails se relaient sous les roues dans un mouvement infini, supportant le poids de la machine à vapeur au dessus des flots. Les côtes françaises furent bientôt en vue, et le Poudlard Express retourna sur le réseau ferré, filant à toute allure vers le sud.

« Concernant les étapes de notre voyage », continue la directrice, « Après Beauxbâtons, nous nous dirigerons vers le Bénin, puis l'Ouganda, avant de remonter vers la Jordanie et la Russie ». Miss Montmort agite sa baguette et chaque élève reçoit un parchemin sur ses genoux, comprenant une carte du monde avec le trajet et les écoles, ainsi qu'un tableau indiquant les heures d'arrivée, à l'heure anglaise comme l'heure locale. Krobley reçoit le même parchemin, mais agrémenté du nom des élèves concernés pour chaque étape.

« Le retour se fera dans le même sens, aussi, si le trajet à l'aller est très long pour les écoles sud-américaines, le retour ne comprendra que la traversée de l'Atlantique », ajoute t-elle avant que le train ne commence à gravir la haute chaîne de montagne des Pyrénées, ne ralentissant qu'aux abords d'une épaisse forêt de pins nichée entre les pics acérés. Là, il s'arrête devant un incongru auvent bleu azur sous lequel patiente un homme brun barbu.

« Miss Caldin, Mr Nerrah, c'est à vous », vous appelle la directrice avant de sortir à la rencontre du directeur de l'Académie de Beauxbâtons avec qui elle échange quelques mots avant de vous confier à lui et de remonter dans le Poudlard Express qui repart bien vite, franchissant les montagnes. ❞

Reducio

Attention :

• Les règles des RP s'appliquent ici, respectez bien la limite de 220 mots minimum par post.
• Des posts d'évolution du contexte seront postés régulièrement dans le sujet. Veillez à bien les prendre en compte et à préciser vos actions en quelques mots à la fin de vos posts pour faciliter le travail des MJ.
• Veillez à bien respecter les règles de cohérence élémentaires !
• Ce sujet s'adresse aux correspondants de la seconde année d'échange ainsi qu'à @Krobley.

Prochaine résolution : 24 mai - Arrivée à Sokanmin puis Uagadou

Ses yeux restèrent fixés sur la haute stature aux cheveux sombres dépassant de la foule, puis elle ramena son attention sur Aelle qui venait de lui répondre par une affirmative mesurée qu'elle avait appris depuis longtemps à accepter à sa pleine mesure - et si ça ne suffisait pas, Zikomo avait aussi content qu'un beau visage de renard pouvait le sembler. "Bonjour Zikomo", salua t-elle avec un sourire puisqu'elle ne l'avait pas encore fait. La Septième année ne perd pas un instant et se dirige avec autorité au bout du wagon, où elle s'installe contre la vitre dans le sens de la marche, laissant le fauteuil rembourré qui lui fait face à sa disposition. La petite blonde tergiverse un moment pour savoir s'il vaut mieux laisser sa sacoche magique avec les bagages, ou bien l'amener avec elle... Non, avec elle, il y a des choses pour s'occuper, dedans. Et puis, elle est suffisamment petite pour la caller derrière ses pieds après s'être enfoncée avec un soupir contenté dans le moelleux fauteuil.

"Enfin", comprenant immédiatement à quoi Aelle fait référence, laissant la réponse miroir flotter dans l'air, restant silencieuse en observant les paysages disparaître derrière la queue du train. La voix androgyne et douce du compagnon d'Aelle la tire de sa contemplation, avant qu'un museau malicieux ne bondisse sous la table puis sur ses genoux.

Herminie l'écoute avec l'attention qu'elle réserve à tout un chacun, souriant de l'ivresse qu'il semble ressentir et des confidences qu'il lui fait. Ses petites pattes labourent ses cuisses, font un tour comme pour attendrir son assise à la manière d'un chat. "Tu ne dérange pas du tout", murmure t-elle à voix basse, plaçant par réflexe des mains expertes en soutient pour tirer le renard plus proche de son ventre de manière à ce qu'il ne tombe pas et qu'il soit plus facile de s'y accommoder. Avant qu'elle ne puisse s'interroger sur le possible manque de respect dont elle fait preuve, Miss Montmort commence à parler, accueillant tout d'abord un elfe de Poudlard. La tête tournée vers l'arrière pour pouvoir regarder la directrice, Herminie ne fait pas attention à ses mains qui douées d'une vie propre, commencent à gratouiller l'ancien esprit comme elle l'aurait fait de son chat, courant autour du cou, sous le museau, lissant les moustaches et le front d'une main sûre sans une once de timidité ou de mièvrerie, passant des mains fermes le long de la colonne vertébrale. Son visage tout concentré sur le futur voyage est un peu froncé, se demandant dans combien de temps elle arriverait et à quelle heure, là bas.

Après les recommandations de Miss Montmort, qui s'applique évidemment à chacun d'entre eux, elle cherche les yeux bruns d'Aelle, lui chuchotant d'un air réjouit "La Manche ! Ai-je un petit espoir d'apercevoir chez moi par la vitre si nous passons sur l'eau et pas dans le tunnel ?" - puis se rend compte de ce qu'elle fait depuis tout à l'heure, et baisse un regard affolé vers le bas avant de lever les mains en l'air, coupable. "Oh non pardon je n'ai pas réalisé", gémissant à l'adresse du renard bleu qui allait certainement profiter qu'elle le libère pour retrouver sa dignité.

Herminie s'assoit avec @Aelle Bristyle et accueille le noble Zikomo sur ses genoux, avant de le traiter pas du tout noblement en écoutant Miss Montmort. Je me suis arrêté entre les deux derniers posts MJ.

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Le regard tourné vers la fenêtre, Élicia attendait impatiemment de voir comment le train traverserait la Manche. La côte arriva bien vite, et toute son attention ne se porta plus que sur le paysage qui défilait, et les rails qui... oui, les rails relayaient sous les roues, au dessus de la mer. Le spectacle était grandiose, et la jeune fille eut toutes les peines du monde à garder la bouche fermée. Elle n'avait encore jamais pris le bateau, et après ce qu'elle venait de voir, il lui semblait maintenant extrêmement important de vivre cette expérience un jour. Et le plus tôt serait le mieux.

Mais les meilleures choses ayant toujours une fin, et bien souvent trop vite, la traversée de la Manche fut terminée et bientôt, elle ne vit plus que le sol français à perte de vue. A ce moment là, Miss Montmort repris la parole. Et bien que ce qu'elle disait ne la concernait pas vraiment, elle l'écouta attentivement. Élicia examina avec curiosité la carte qu'elle venait de recevoir, regardant les différentes destinations et essayant de se rappeler qui allait où.

Puis elle reporta de nouveau son attention sur la directrice. Si elle avait bien compris ce qui venait d'être dit, le voyage du retour allait être bien plus long pour Aliosus et elle qu'à l'allée. Mais elle allait pouvoir découvrir - très rapidement certes - les différents pays où séjourneraient ses camarades, et pourrait assister à la traversée de l'Atlantique comme elle l'avait souhaité.

Son regard se porta de nouveau sur le paysage qui défilait derrière les vitres, et son cœur se serra : la montagne. La jeune fille savait ce que cela signifiait. Ils arrivaient.
Lorsque le train s'arrêta dans cette épaisse forêt, son ventre se serra. Elle y était. Le trajet était passé encore plus vite qu'elle ne l'avait pensé.
Élicia se tourna vers Aliosus, cherchant à voir s'il était dans le même état qu'elle, ou s'il était plutôt confiant. Elle hocha la tête lorsque Miss Montmort les appela, et se retourna vers son ami, alors que la directrice descendait.

Prêt ?

Elle attendit sa réponse, puis se dirigea vers la porte. La rousse, plantée devant la porte se tourna vers ses camarades avec un petit sourire timide.

Bon séjour dans vos écoles, profitez-bien.

Puis elle descendit du train, un peu anxieuse. Elle adressa un "Bonjour" hésitant au directeur, avec un accent anglais prononcé, et se prépara pour la suite des évènements.
Élicia salua sa directrice, puis jeta un coup d'œil au Poudlard Express lorsqu'il redémarra et disparut un instant plus tard.

Élicia regarde la traversée de la Manche, et écoute la directrice. Arrivée dans les Pyrénées, elle demande à Aliosus s'il est prêt, puis souhaite un bon voyage aux autres avant de descendre du train, saluer le directeur de Beauxbâtons en français, et dire au revoir à Miss Montmort

D'une oreille, j'écoute les propos de Montmort et de l'autre je me concentre sur les paroles de Peers. Je jette un coup d’œil par la fenêtre, fascinée par la vitesse à laquelle nous allons, par le paysage qui défile derrière les vitres et surtout par la magie qui fait avancer le train. J'observe un regard au parchemin qui est apparu sur mes genoux et me rencogne contre le dossier de mon fauteuil en voyant que j'ai encore quelques heures de trajets devant moi. Et Peers, elle, aura l'occasion de tester les couchettes installées dans un coin et de prendre son mal en patience.

À sa question, je réponds très sérieusement sur un ton concerné en lui rendant un regard semblable au sien : réjouit, bien que ma joie semble plus réservée que la sienne.

« Je ne pense pas qu'on verra l'île de Guernesey, dis-je puisque je me souviens très bien de l'endroit où elle m'a dit vivre il y a plus de deux ans. Et même si on l'apercevait, on va si vite qu'elle disparaîtrait en une seconde. »

Peers ne semble pas le moins du monde être dérangée par la présence du petit Mngwi sur ses genoux. Pas le moins du monde, signifie même qu'elle semble s'en réjouir outrageusement, si j'en crois les longues caresses expertes qu'elle offre au petit être bleu qui s'aplatit sur ses jambes en se laissant faire. Je l'ai souvent vu agir ainsi avec Lianz, son chat, dans la Salle commune ou du côté des dortoirs. Zikomo n'est pas un chat et il n'a certainement jamais été habitué à être caressé de la sorte, mais il ne bronche pas. Je ne peux donc qu'être éberluée en le voyant ainsi coincé dans une position qui ne convient absolument pas à son rang — lui qui a passé de nombreuses années à conseiller les directeurs et directrices d'Uagadou ! qui a côtoyé de grands sorciers africains ! qui a vu l'histoire en marche ! Lui, qui actuellement, se confond avec un gros chat bleu sur les genoux d'une jeune fille qui le caresse avec tout le naturel dont elle est capable.

Évidemment, mon regard croise celui de Zikomo. Évidemment, ses yeux dorés pétillent d'amusement. Évidemment, les miens font de même et un sourire moqueur s'étire longuement sur mes lèvres — je suis bien incapable de le retenir. Surtout lorsque Peers se rend compte de ce qu'elle est en train de faire et qu'elle se répand en excuses.

« Oh, t'en fais pas, lui lancé-je d'une voix amusée, ce n'est que le grand Zikomo, plus intelligent que la plupart des sorciers et âgé d'un bon siècle. Tu dois être la première à le caresser de la sorte. Réjouis-toi, poursuivis-je avec ce qui ressemble fortement à un rire dans la voix : c'est un grand honneur. »

Zikomo dresse le museau pour me lancer un regard amusé, nullement offensé par mes propos.

« C'est vrai que ce n'est pas souvent arrivé, confesse-t-il en levant sa petite tête pour mieux observer la jeune fille qui le surplombe, ce n'est pas pour autant désagréable. »

Je lève les yeux au ciel. Je crois que je le soupçonne de dire cela rien que pour m'embêter. Ce qui ne fonctionne pas puisque pour une fois, et j'avoue en être moi-même étonnée, je ne ressens rien de désagréable de le voir parler à une autre, sur les genoux d'une autre, complice avec une autre. C'est Herminie Peers, après tout.

Malgré la possibilité de s'échapper qui s'offre à lui, Zikomo ne bouge pas des genoux de la Poufsouffle, même s'il retrouve une position plus noble : assis sagement, la queue rangée autour de ses pattes. Mais ses oreilles sont dressées sur sa tête et tournées vers l'avant, preuve que la situation actuelle ne le dérange en rien.

Je retiens une autre réplique moqueuse et l'arrivée à notre première destination m'empêche de toute façon de continuer la conversation. Aussitôt, je me penche vers la vitre pour observer la forêt qui s'offre à nous. Puis je me tourne vers le reste du train pour tenter d'apercevoir Nerrah qui, dans quelques minutes, va retrouver Sangblanc. Si son regard croise le mien, il se voit offrir un hochement de tête associé à un sourire nébuleux — du genre qui pourrait tout aussi bien passer pour un signe respectueux ou une grimace moqueuse, selon le point de vue. Quand donnera-t-il mon présent à sa correspondante ? Comment réagira-t-elle ? Je doute qu'elle m'écrive : elle se contentera peut-être de sourire et de lire mon livre, tout simplement.

Lorsque le train repart, je me concentre de nouveau sur Peers dont la présence a calmé la grande appréhension qui me noue les entrailles depuis quelques jours à l'idée de revoir Erza. Surtout quand j'imagine sa réaction lorsqu'elle comprendra que je n'ai pas détruit la dernière goutte d'Élixir. Je pousse un petit soupir et me cale plus confortablement pour profiter du voyage. Je me tords le cou pour chercher du regard le petit elfe de maison qui est apparu tout à l'heure — n'est-ce pas l'heure pour une tasse de thé ?

Aelle s'amuse allègrement des gestes et de la réaction de @Herminie Peers et se moque de Zikomo. Quand le train s'arrête à Beauxbâtons, si @Aliosus Nerrah croise son regard, il aperçoit une mimique plutôt cryptique sur son visage. Enfin, Aelle se redresse et cherche @Krobley du regard. Parce qu'il ne faut pas déconner, un trajet en train sans thé ça ne vaut pas le coup.

Tomas adressa un sourire au petit-frère de Megan qui lui répondait timidement, mais d'une voix ou perçait un brin d'envie. Il lui glissa qu'il pourrait toujours essayer de participer dans les années à venir, le tout sans quitter une seule seconde le train des yeux, essayant d'apercevoir la jolie châtain au travers d'une vitre pour lui adresser un dernier sourire. Puis le train partit, filant sur les rails pour déposer tous les correspondants britanniques par paires dans les différentes écoles. Il regarda ensuite ses deux compères et leur proposa de remonter vers le château ensemble. Lui avait cours de vol, il les laisserait au beau milieu du parc. Il avait pris soin de prévenir le professeur Mason à la rentrée qu'il serait en retard ce matin, mais autant ne pas trop tirer sur la corde. Le septième année, en se retournant, regarda en direction des trois O'Belt, ils étaient encore tous là, en pleine discussion et seul le plus jeune sembla le remarquer. Il se contenta d'un signe de tête avant de remonter définitivement.


Installée aux côtés de Maddie et rapidement rejointe par Megan et Orphéa, Ennis partageait l'excitation de ses amies, enfin des deux premières notamment puisque la Serpentard semblait surveiller d'un œil attentif Bad qui avançait vers elles non sans manquer d'écraser le pied de sa camarade de maison. L'irlandaise allait lui dire quelque chose, mais la discussion avec les deux Poufsouffle la happa. "C'est vrai que ça serait super de pouvoir voir certaines écoles... Ca va dépendre de ce qu'on pourra voir depuis l'endroit où on s'arrête." La préfète était songeuse, elle imaginait que, comme Poudlard, les écoles bénéficiait de protections et que le Poudlard Express ne pourrait pas aller aussi près que ce qu'elles espéraient.

- "Instinctivement je dirais Durmstrang après." Répondit Ennis sans y réfléchir, preuve que c'était la première réponse qui lui était venue. Mais la distribution de la feuille de route lui donna tort, le prochain arrêt était au Bénin, l'irlandaise leva un visage souriant vers Maddie alors que Megan remarquait l'organisation qu'il allait falloir avoir pour se reposer et se restaurer avant de faire remarquer à leur amie que les retrouvailles avec Hidjatou seraient dans un peu moins de trois heures. En effet, ils venaient de faire le premier stop en France. Elle salua les deux premiers à descendre puis observa ce qu'elle put par les fenêtres... mais il n'y avait pas grand chose à voir.

La Gryffondor resta songeuse un moment puis appela l'elfe qui les accompagnait pour le trajet. "Krobley?" Le temps qu'il arrive, elle questionna ses deux amies. "Vous voulez quelque chose? Je pensais prendre du thé." Les informa-t-elle, demandant un thé aux fruits rouges au cuisinier de l'école dès lors qu'il se présenterait à elle. "Pour manger ça devrait aller, on arrivera en fin d'après midi pour nous et le repas du soir pour eux. Je pense que je prendrais juste quelque chose de léger après qu'on ait déposé Maddie à Sokanmin." En disant ces mots, elle adressa un sourire à son amie avant de se tourner vers Megan. "Toi par contre, tu arriveras ça sera le plein milieu de la nuit et à peine le début de soirée pour nous. Orphéa aussi tu vas avoir un sacré décalage!" Remarqua Ennis qui se trouvait bien chanceuse d'un coup. La plus à plaindre serait certainement Herminie qui arriverait le matin à l'heure japonaise mais serait en plein milieu de la nuit... Enchaîner deux journées de suite ça semblait difficile. Cette constatation faite, l'irlandaise sortit un paquet de carte à jouer et proposa une partie à ses amies. Certes les explosions feraient un peu de bruit, encore que, dans la bataille explosive, le plus sonore était souvent les cris des joueurs.

Sur le quai, Tomas répond à Adam @Megan Arrington et invite Eridan Lowell et le Poufsouffle à remonter avec lui au château. Il se tourne rapidement vers les O'Belt et @Owen Locke et ne croise que le regard de Domhall à qui il adresse un signe de tête.

Dans le train, Ennis remarque les déboires de @Bad Eaven et discute avec @Maddie Joy, Megan et @Orphéa Cooper du fait de voir les écoles, du temps de trajet et des différents décalages horaires. Elle demande du thé à @Krobley puis propose une partie de bataille explosive.