Alors qu'elle tentait de calmer ses sanglots, Aleyna entendit Mavies prendre la parole mais la réponse du professeur lui fit relever la tête avec un gloussement. L'affirmation de Mr Pearce face à leur état l'énervé. Comment pouvait-il affirmer une chose pareil alors qu'il n'était même pas présent ! Pour sur il n'y voyait que des problèmes de gamins. En essuyant d'un revers de main les larmes sur ses joues, elle retrouva un certain aplomb et son regard vint fixer le professeur. Ses yeux était rougies mais dans son regard brillait une certaine animosité. Sa tête légèrement penchait elle soupira et d'une voix lasse lui répondit.

- Non m'sieur vous avez raison, se prendre un coup parce que nos parents n'ont pas de pouvoir c'est normal. En pointant Logan d'un mouvement de tête elle ajouta: Parce que c'est vrai que quand on voit sa tête on se dit pas qu'il vient de se prendre une droite !
La rouge et or était sur que l'adulte avait vu l'hématome de son camarade de maison, pourtant il n'avait rien fait.

- Donc à la place d'avoir envie que le crétin qui a fait ça paye et de m'inquiéter pour Logan je vais prendre ma plume et se parchemin et puis je vais faire votre foutu contrôle parce que les étoiles c'est quand même plus important.

La britannique se saisit de sa plume et replaça son évaluation qui était parsemé de tache humide correctement. Sur le bord de son bureau elle aperçu la silhouette du scroutt à pétard.
- Merci chuchota-t-elle à l'intention de son amie
Puis elle commença à lire les premiers mots de l'évaluation avant de se perdre dans le méandre de ses pensées.

Aleyna voit la question du prof comme une provocation et y répond avant de se saisir de sa plume et de commencer à lire les premiers mots de l'énnoncé

Mr. Pearce autorise ma prise de parole, mais sa réaction n'est pas celle que j'espérais : après m'avoir écoutée, il hausse les sourcils et se met à grimacer comme s'il doutait de la véracité de mon discours. Il a le coeur velu ¹ ou quoi ?

*J'aurais au moins essayé...*

- Vous me semblez tout à fait en état de composer, soutient-t-il avant de se tourner vers la classe à la recherche de quelqu'un qui contredirait son affirmation. L'un ou l'une d'entre vous ne se sent-il pas capable d'effectuer ce contrôle ?

Je sens qu'il vise plus particulièrement Aleyna, alors j'attends sa réponse, les yeux rivés sur elle. Et la réponse fuse : ses larmes séchées d'un revers de main, la tête légèrement penchée, le regard fixé sur le professeur et l'air énervé, la jeune Gryffondor soupire et s'exclame avec ironie que ce dernier a raison, être discriminé par rapport à son statut de sang est quelque chose de banal, puis elle l'accuse en creux d'avoir ignoré l'hématome sur le visage de Logan. Outch, pas sûre que Mr. Pearce apprécie le ton employé...

- Donc à la place d'avoir envie que le crétin qui a fait ça paye et de m'inquiéter pour Logan je vais prendre ma plume et ce parchemin et puis je vais faire votre foutu contrôle parce que les étoiles c'est quand même plus important.

Non, là c'est vraiment trop... Mes yeux s'écarquillent un instant. Aleyna vient de se lancer un Expelliarmus ² et risque de toucher toute la classe par effet rebond... Si je pouvais prendre la poudre de cheminette ³ je le ferais bien mais je suis coincée au premier rang. Mon angoisse remonte en flèche ; j'ose à peine jeter un oeil à Mr. Pearce. Dois-je faire semblant de me concentrer sur mon contrôle ? Dans le doute, j'attrape ma plume, la trempe précipitamment dans mon encrier et fixe ma feuille d'énoncé.

*Ta respiration... Concentre-toi sur ta respiration...*


^{1, 2 et 3} Expressions sorcières trouvables dans ce sujet

Mavies écoute la réponse d'Aleyna et prend peur. Elle fait alors semblant de se concentrer sur son contrôle en attendant la réaction du professeur.

La fillette Aleyna Rankins, qui pleurait encore à chaudes larmes il y a quelques instants, s'insurgea avec tout l'orgueil mal placé et la témérité généralement vaine des Gryffondor. Tout ça pour éviter un contrôle... soupira Neven en levant les yeux au ciel. Ah, s'ils savaient... Ils avaient plutôt intérêt à s'habituer à prendre des coups... Et en l'occurence, ce n'était même pas elle qui avait la pommette rougie. L'intéressé était lui penché sur sa copie sans faire de scandale et ne semblait pas le moins du monde être perturbé pas les récents événements. À en juger par les lignes déjà inscrites sur son parchemin, il était même déjà bien avancé dans les questions. La vie n'est pas tout simplement pas juste, il faudra vous y faire...

Le professeur Pearce n'attendit pas la fin de sa diatribe pour récupérer le parchemin de la petite insolente, d'un simple Accio. Tant et si bien que la première année, lorsqu'elle se décida enfin à s'intéresser à son contrôle, ne trouva plus que sa plume sur son bureau. « Bien, votre camarade avait probablement raison, jeune fille, vous n'êtes pas en état de composer... Maintenant, cessez vos jérémiades et regagnez donc votre dortoir. Et en silence, je vous prie. Vous avez déjà suffisamment perturbé vos camarades qui travaillent, eux... » Le ton était calme, mais ferme. Et si d'aventure la jeune fille persistait à contester, il n'hésiterait à utiliser la magie - il maîtrisait parfaitement le Silencio - et la coller plusieurs semaines de retenue. Pour l'heure, il considérait toutefois qu'un Troll sur sa copie humide était une punition suffisante. Il fixa la première année en attendant qu'elle s'exécute.


Le calme finit par revenir dans l'auditorium. Les premières années se concentraient tous plus ou moins sur leur évaluation. Derrière le gallois, une petite voix s'éleva brièvement dans les airs, à peu près à la moitié du temps écoulé. « Et pourtant, elle tourne ! » Le portrait de Galileo ne s'animait jamais sans véritable raison. L'enseignant fronça les sourcils en reportant son attention sur la classe et repéra assez facilement, au premier rang, ce que le vieil astronome florentin avait voulu lui signifier. Cause différente, mais même conséquence ; Neven attira à lui la copie du blondinet. « Jeune homme... Mister Blacksword, lut-il dans le coin supérieur du parchemin, je vous demanderai de rejoindre votre camarade en salle commune. »

Il me semblait logique que les réactions de Miss Rankins et Miss Clawthorne aient lieu directement après ma précédente intervention. Celle de Mister Blacksword arrive plus tard, dans l'ordre chronologique. (d'où la petite ellipse temporelle avec les )
Miss Rankins, quelque soit la réaction de votre personnage, cela se passe avant les . Après, je considère que vous n'êtes plus dans la salle de classe. Si votre personnage persiste à répondre, considérez qu'elle n'ira pas au-delà de 2-3 mots avant d'être temporairement réduite au silence.
Je ferai le décompte de PR à la fin, mais vous vous doutez bien qu'il y a eu quelques pertes supplémentaires...

Elle baissa les yeux à son bureau, récupéra sa plume mais sa copie, elle avait disparut. Le seul papier était le dessin que lui avait fait sa camarade.
- Mais... prononça Aleyna sous l'effet de la surprise. Elle releva la tête en direction du professeur qui lui ordonna d'un ton calme et ferme de quitter la pièce.

Visiblement dans ce château les adultes aussi pouvaient être méchant et dépourvu d'empathie. Si pour lui, seul le contrôle contait alors soite qu'il le reprenne sont foutu bout de parchemin. L'enseignant pouvait même le jeter par la fenêtre la rouge et or n'en avait que faire. L'astronomie était définitivement sortie de ses priorités et tout ce qui pourrait arriver dans cette matière ne la concernait plus.
La Gryffondor resta immobile à sa place soutenant le regard du professeur d'un air de défi, refusant de se soumettre à son autorité qu'elle considérait comme injuste.

- Vous êtes vraim... le reste de sa phrase resta coincé dans sa gorge. Plus aucun son ne sortait. D'abord se fut de la surprise puis finalement de la frustration et de la colère qui montait.
La britannique ferma la bouche et prit une grande respiration pour calmer ses larmes qui recommençaient à monter sans pour autant quitter le regard de l'astronome. Sa fierté était touchée, pour la première fois elle était victime de la magie et elle détestait ça. L'impossibilité de s'exprimer. Complètement voué au silence. C'était frustrant, tellement frustrant et injuste. Alors l'élève se leva, rangea ses affaires brutalement sauf le dessin qu'elle prit soin de placer pour ne pas l'abimer puis jeta son sac sur une épaule et quitta la pièce.

Il allait écrire ce qu'il avait cru voir sur la copie de ses voisins de derrière lorsque celle-ci s'envola brusquement hors-de-portée. Par Merlin, balancé par un tableau. Quelle honte ! Le jeune Gyrffondor jeta un regard mauvais au rapporteur accroché sur le mur avant de se lever de sa table. C'était vraiment pas juste ! Tout ça ne serait pas arrivé si le professeur était arrivé à l'heure. Oui, c'était bien cela. C'était entièrement sa faute. Le lionceau se fit à l'idée.

Ramassant ses affaires, il eut le temps de passer par plusieurs états. La surprise, le stress d'avoir été viré et enfin la colère. Déjà que le professeur avait muselé Aleyna, maintenant il le virait lui ! Non, mais c'était la dictature ou quoi. Lui ? Puni ? C'était trop inhabituel pour qu'il réussisse à l'interpréter correctement. A la maison, c'était toujours lui l'enfant sage qui n'était jamais puni. La honte lui montait aux joues tandis qu'il était le seul à bouger dans la classe alors que tous ses camarades écrivaient encore sur leur feuille. Finalement, il aurait mieux fait de ne pas venir, sa note aurait probablement été la même. Au moins, il n'était pas retenu... C'était déjà cela.

Ses affaires sous le bras, il avança jusqu'à la porte pour sortir en tapant des pieds de rage. C'était vraiment pas juste. Juste avant de franchir le pas de la porte, le petit se retourna et fixa le professeur dans les yeux.

- Vous êtes vraiment trop méchant ! lança t-il très vite pour ne pas être réduit au silence par un sort lui aussi.

Sur ces mots, il détala aussi vite que ses petites jambes pouvaient permettre. Insolent mais pas téméraire.

J'imagine que c'est la fin pour moi aussi. Je suivrai avec attention la suite de ce RP Bon courage à ceux qui restent.

La jeune fille avait envie de se lever en plein milieu elle aussi, pour dire ce qu’il s’était passé. Mais à moins que plus de la moitié de la classe ne l’imite, le professeur ne perdrait pas son temps, il lancerait un silencio puis, hop, dehors ! Déjà, ce serait inutile, et ensuite ça dérangerait les autres qui n’oseraient ou ne voulaient pas se lever, concentrés sur leurs contrôles.
Acuti prenait donc son mal en patience, tapotant sur sa table, tentant de se concentrer correctement.

Avoir viré la Gryffondor ainsi était… méchant oui, mais aussi… elle ne trouvai pas les mots pour formuler l’impuissance qu’elle avait vue sur le visage de celle qui voulait s’exprimer sans le pouvoir. Reculant légèrement sa chaise sans se préoccuper du bruit, la Serdaigle réfléchissait entre deux lignes d’encre absorbées par le parchemin. Devait elle se lever ou bien attendre ? Attendre lui permettrait peut être d’aller parler au professeur à la fin du cour…

Puis ça avait été à Lance d’être exclu. Mais lui, il avait essayer de copier et il n’avait pas été très utile au débats… la Serdaigle décida que c’était temps pis pour lui. Il fallait réviser au lieu d’insulter les gens. Si elle se levait en clamant la vérité, elle risquait d’attiser le ressentiment de la classe et de tirer une balle à la réputation de son allié.
Elle préféra éviter tout risqué et s’employa à terminer son contrôle.

Acuti trépigne sur place. Elle a envie de se lever pour dire la vérité au prof.
Mais comme elle doute qu’il l’écoute, elle termine son contrôle en contenant son impatience.
Si personne d’autre ne se lève, elle ira voir le professeur à la fin du cours. S’excuser et expliquer.

Le calme était à peu près revenu dans la salle d’Astronomie, et monsieur Pearce surveillait du coin de l’œil le bon déroulé de l’examen. On entendit une fille sangloter, Aleyna, celle-là même qu’Augustin avait insulté.
Lorsque le professeur fit la demande de si des personnes étaient incapables de faire l’examen, la jeune fille invectiva le professeur en lui reprochant de ne pas prendre des mesures cohérentes.

Eh bien, mesures cohérentes il y eut. La jeune fille fut renvoyée dans son dortoir et écopa d’un Troll, ce qui ne manqua pas d’arracher un léger sourire en coin sur le visage d’Augustin. La jeune fille avait essayé de le balancer sans dire son nom, et il était ravi qu’elle ne soit pas arrivé à son but. De toutes manières, ce tableau insupportable qui remarqua que cet imbécile de Lance essayait de tricher sur les copies des autres en avait décidément trop vu, et il ne manquerait pas d’expliquer toute la situation au professeur d’astronomie après le cours.

Lorsque Lance fut également renvoyé, Augustin le regarda avec les sourcils froncés, ses lèvres formant le mot « Abruti.»
Il était déçu que le jeune Gryffondor se soit fait pincer pour quelque chose d’aussi stupide ; il n’était pourtant pas si bête, qu’est-ce qui lui avait pris ?

Augustin arrivait au bout de son examen, il n’avait pas vraiment eu de mal, ayant bien écouté en cours et relu ses notes avant de venir. L’examen arrivait gentiment à son terme et il pourrait bientôt rentrer se coucher. Il eut un sourire de satisfaction en voyant un petit hématome sur la joue de Logan, le Gryffondor qui s’était interposé pour protéger son amie. Il n’était pas fier de son action, car il avait agi impulsivement, mais coller une droite à un né-Moldu lui avait fait un bien fou.

Augustin arrive au bout de sa copie, et sourit légèrement lorsqu’Aleyna est renvoyée dans son dortoir.
Il fusille Lance du regard lorsqu’il est à son tour renvoyé, et sourit en coin de voir l’hématome sur la joue de Logan.

Sans surprise, la sanction s'abat sur Aleyna : sa copie lui est enlevée et elle est sommée de quitter la pièce sans pouvoir répliquer. Si seulement elle avait parlé autrement, Mr. Pearce aurait peut-être fait preuve d'un peu plus de compréhension... Quoique, au vu de sa réponse à mon intervention, j'en doute fortement. D'ailleurs, est-ce que ce renvoi aurait eu lieu si je m'étais tue ? Probablement pas... Peut-être qu'Aleyna se serait reprise après quelques minutes, peut-être qu'elle aurait réussi à composer... là, elle n'en a plus la possibilité.

*Mais qu'est-ce que j'ai fait ?*

Je sens la culpabilité s'immiscer dans mon esprit. Moi qui souhaitais l'aider... Peut-être que je devrais aller raconter au professeur ce qui s'est réellement passé pendant son absence à la fin du contrôle ? M'écoutera-t-il seulement ou perdrais-je simplement mon temps ? Il me semble que dans tous les cas, il ne pardonnera pas l'insolence de ma camarade. Je retiens un soupir. Quelle situation compliquée... Et je dois me concentrer sur mon contrôle !

*Bon Mavies, tu peux rien faire pour le moment, alors mets ça dans un coin d'ta tête le temps d'l'évaluation et reviens-y ensuite, quitte à en discuter avec Léana. Peut-être qu'elle pourra t'conseiller !*

Ça me paraît être un bon plan. Un peu rassérénée, je sors de l'état d'immobilisation dans lequel j'étais et décide d'effectuer un exercice de relaxation combiné à de la cohérence cardiaque pour me remettre d'aplomb. Par cycle de cinq secondes, portant simultanément attention à ma respiration et aux groupes de muscles concernés, j'en contracte discrètement quelques-uns -différents à chaque cycle- à l'inspiration, et les détend à l'expiration, me laissant à chaque fois un peu plus envahir par le calme. Ça fait du bien !

*Merci maman*, songé-je pour la seconde fois de la soirée.

Et maintenant, le contrôle ! Ayant posé ma plume le temps de l'exercice, je m'en ressaisis. Voyons cet énoncé... Rien de bien moldu, a priori.

*Allez, c'est parti !* me dis-je en me penchant sur ma copie.

Je connais les réponses à toutes les questions et n'ai pas besoin de beaucoup réfléchir pour trouver les bonnes formulations de phrases. Pour la carte du ciel, mes talents en dessin complètent mes connaissances. C'est donc confiante que j'avance dans ce contrôle, rattrape mon léger retard et m'efforce de gérer le temps restant, jusqu'à ce qu'une exclamation inattendue retentisse dans la salle de classe. Surprise, je relève la tête en direction de la source du bruit. Le portrait accroché au mur derrière le bureau du professeur, celui dont les constellations semblent toujours nous observer ? Etrange... Les actions qui s'ensuivent me permettent de déduire le rôle qu'il joue auprès de l'enseignant : un informateur ! Mais alors, il a dû voir la bagarre de tout à l'heure ! Il me suffira d'inciter Mr. Pearce à l'interroger pour qu'il découvre la vérité... S'il ne le fait pas de lui-même à la fin du cours. En attendant, il me faut terminer mon contrôle sans me soucier du renvoi de Lance -renvoi que je ne comprends pas. Qu'a donc pu faire le blondinet ? Quelque chose d'interdit, visiblement, car il avait l'air de comprendre la raison de sa sanction lorsqu'il a quitté la salle... Perplexe, j'essaie de le chasser de mon esprit pour me focaliser sur ma copie. Ici, Neptune. Là, la lune. Voilà... J'arrive doucement à la fin de l'évaluation.

Mavies culpabilise d'être intervenue et se demande si elle doit dire la vérité au professeur à la fin de l'évaluation. Elle effectue un exercice de relaxation pour se calmer puis se concentre sur son contrôle, ne relevant la tête que lorsque Lance se fait exclure. Elle n'en comprend pas la raison mais cela ne l'empêche pas de continuer sa rédaction.

Ari reprit ses esprits mais elle ne se sentait pas capable de finir l'évaluation, comme beaucoup d'entre eux d'ailleurs. Elle s'était déjà attirée les foudres de Mr Pearce alors une de plus ou une de moins elle n'en avait rien à faire, dans tous les cas elle perdra des points.

Alors elle décida par absurdité de demander clémence au professeur d'astronomie. D'abord dans sa tête puis en rendant sa copie de vive voix.

"Monsieur, nous ne sommes pas capable de finir cette évaluation dans de bonnes conditions, j'en suis désolée. Même si nous y sommes depuis un bout de temps, on ne peut plus c'est trop. Quand vous n'étiez pas là il s'est passé tellement de choses..."

Elle hésita un moment avant de dénoncer la classe entière.

"Certains d'entre nous n'étaient vraiment pas bien avant le début du cours @Léana Green, d'autres ont même écrit aux tableaux, enfin dessiné pour éviter de s'énerver, pour s'occuper en VOUS attendant @Acuti Caligo et @Marjane Morrison


D'autres on préféré dessiner sur leurs cahier, feuilles etc... Même le pendu était de mise, regarder les preuves au tableaux par vous même.
Le plus grave qui est pu se produire dans cette salle de cours ce soir, c'est une légère dispute entre plusieurs élèves et c'est vrai j'y ai un peu participé ce n'était pas la meilleure idée du siècle."

Peut-être y allait elle un peu fort dans son monologue mais il fallait que Mr Pearce comprennent que les élèves n'étaient pas les seuls fautifs dans l'histoire., alors elle continua son récit.

"Tous ça s'est produit parce que VOUS étiez en retard, vous auriez peut-être pu nous prévenir de ce retard. On est sincèrement désolé pour tous ce qu'on a pu faire avant votre arrivé, c'était idiot mais on aurait très bien pu quitté la salle et aller se coucher mais nous sommes restés ici à vous attendre vous et votre retard.
S'il vous plaît monsieur soyez indulgent."


Sauf que tous ceci elle l'avait imaginé dans sa tête, plus capable de réfléchir correctement elle se leva et rendit sa feuille au professeur, feuille quasiment vide malheureusement.

Elle débita sa tirade au professeur dans un grand calme.

La scène se répétait sans cesse dans ma tête, alors que nous étions en pleine évaluation.

J’entendais dans ma tête le silence troublé par les pleurs d’Aleyna. Je me sentais mal, je ne savais pas quoi faire. Les paroles du Serpentard passaient en boucle dans mon esprit et la colère était toujours présente. Et lorsque le professeur reprit la parole pour demander qui n’était pas en mesure pour faire sa satanée évaluation, je restai choquée.

Il avait du retard, il ne s’excusait pas et rien d’autre ne comptait que son évaluation. Où diable était la bienveillance. Je fus admirative de la réaction d’Aleyna. Je comprenais à présent ce que signifiait le courage caractéristique de la maison de Godric Gryffondor. Elle n’avait pas eu froid aux yeux et n’avait pas hésiter à dire tout haut ce que je pensais tout bas, voire ce que d’autres élèves pensaient tout bas.

La réaction du professeur était d’autant plus incompréhensible. En fermant les paupières, pour essayer de me concentrer, je voyais Aleyna chercher ses mots, comme si ceux-ci avaient été bloqués dans sa gorge. Je me revoyais regardaer Mister Pearce avec des yeux ronds agrandit par l’effroi en comprenant qu’il venait de lui jeter un sort, pour l’empêcher de parler.

Je fus terriblement déçu. Ainsi, même nos professeurs n’hésitaient pas à utiliser la magie contre leurs élèves ! Moi qui voulais aller m’excuser à la fin du cours ! Mais quelle sotte ! Il alla jusqu’à renvoyer ma camarade de classe. Où était donc l’impartialité !?

La colère redoubla lorsque je vis le sourire en coin de ce maudit Serpentard blond qui devait jubiler devant le renvoi de la griffonne.

Je soupirai. Me reconcentrant sur mon interrogation. De mon point de vue, elle se passa plutôt bien, du moins je le pensais. J’avais été attentive en cours et j’avais relu mes notes avant de rentrer en classe. Je regardais l’horloge de la salle de classe, il me restait un peu de temps. Je me relus.
Prise d’une inspiration, je repris ma plume et écrivis ce qui c’était passé et mon ressentit. Après tout j’étais à Gryffondor moi aussi.

« Monsieur. Alors que nous vous attendions, l’ambiance de classe était plutôt joviale. Certes certains d’entre nous, vous avons attendus en dessinant au tableau, en faisant un pendu ou encore en regardant les étoiles, ce qui est l’essence même de ce cours. L’ambiance s’est dégradée lorsque notre camarade de Serpentard – et je ne crains pas de dire que la dispute est sa faute- a commencé à traiter de Sang-de-Bourbe notre camarade. En quoi le statut du sang est important ici et doit interférer? Les nés-moldus sont tout aussi légitimes que les soi-disant « sang pur ». Ils sont peut-être même plus méritants, car ils savent s’adapter, ce qui n’est pas le cas des sorciers « pur-sang » qui seraient totalement perdus s’ils se retrouvaient dans un monde où la magie leur serait interdite. Logan s’est vaillamment interposé et s’est pris un coup de poing de la part du Serpentard, comble de l’ironie pour celui qui méprise les nés-moldus. »]

Je soufflai car j’étais certaine que notre professeur allait mal prendre mon écrit bonus qui n’avait en rien été demandé. J’allais sûrement frôler la mauvaise note. Je haussais les épaules au moins je pourrai dormir tranquillement sur mes deux oreilles et me regarder en face dans le miroir car ce que j’avais écrit été juste et n’était que vérité.