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05 déc. 2019, 11:44
 Bal des Sorcières  La salle de bal
Irene avait quitté la salle de bal aussi vite qu'elle y était entrée. Elle pensait ne plus être dérangée de la soirée mais se trompait lourdement. Elle ouvrit la porte de ses appartements, surprise, et fut encore plus surprise quand Pez lui apprit qu'elle était attendue par sa directrice dans la salle de bal, où une attaque avait eu lieu. Dès qu'elle eut refermé sa porte, son premier réflexe fut d'aller vérifier que Louis allait bien - même si elle l'avait vu dormir sous ses yeux littéralement deux minutes plus tôt.
Il était évidemment hors de question qu'elle abandonne son fils. Elle n'allait pas non plus l'amener à un endroit qui avait potentiellement connu une attaque. En fait, son premier réflexe fut de vouloir fuir, fuir très loin, rejoindre Hugh puis ses parents en Amérique du Sud. Mais elle devrait aller vite, car elle doutait que Kristen Loewy approuverait cette décision et la laisserait utiliser le réseau de portoloins clandestins du RRSL.
Son sang lui semblait glacé. Elle ne pouvait pas quitter Poudlard sans en apprendre davantage sur la situation, peut-être dramatisée par l'elfe de maison. Elle appela l'un de ceux qui venait souvent garder Louis et lui demanda de rester là, de le surveiller jusqu'à son retour, et de l'avertir à la moindre inquiétude, au moindre bruit suspect. Puis elle rejoint la salle de bal.

Le spectacle était à la fois rassurant et inquiétant. Pas de Conseil des sorciers, pas d'Ursula Parkinson ; mais des élèves en cage portant des masques macabres qui n'avaient rien à voir avec Halloween. D'autres avaient visiblement besoin de soins, mais Irene n'y songea pas un instant. La seule chose qui l'intéressait, c'était de savoir ce qu'il se passait pour pouvoir prendre la décision la plus appropriée pour sa famille. Elle repéra Kristen et s'en approcha.

Ça va être une grande, grande, grande journée !

05 déc. 2019, 18:06
 Bal des Sorcières  La salle de bal
Rufus revenait de déposer Maggy et Célia alors que Miss Loewy sonnait les troupes de professeurs autour d’elle. La fin du calvaire approchait. Gabryel se demandait bien qui des professeurs ou des élèves avait été blessé, espérant qu’Emelyne n’en fasse pas partie. Il se leva et regarda Aelle, toujours immobile sur le sol.

Rufus : Tu veux la porter jusqu'au coin des blessés ?

Le jeune Gryffon savait qu’il n’y avait que quelques mètres à faire au milieu de ce champs de bataille, et que ses petits bras auraient surement du mal à supporter le poids de sa camarade, aussi fine soit-elle. Il retroussa ses manches. S’il le fallait, il le ferait. Il était un Gryffondor, il devait tenter de la porter. Il se pencha à nouveau sur l’apprentie sorcière et passa fébrilement une main sous ses omoplates, puis une seconde sous ses mollets. Avec la plus grande douceur, il se redressa, le corps tendu, appuyant sur les muscles de ses cuisses pour tenir droit. Il se tourna vers Rufus et fit quelques pas mal assurés, le visage concentré.

Rufus : Ou si tu veux je m'en occupe et je lui dirai que c'est toi qui l'a fait. Si tu me donnes ton nom bien évidement.

Le lionceau rougit, bien conscient de la fragilité de ses mouvements et baissa les yeux pudiquement.

Gabryel : Je vvvvvveux bien… Je m’appelle Gabryel, Gabryel Fleurdelys. Je suis en seconde année chez Gryffondor.


Rufus prit Aelle dans ses bras en tachant de ne pas appuyer sur ses blessures et soulagea ainsi le Rouge et Or.

Gabryel : Fais attention d’accord ? Elle a mal et elle saigne…

Il ne perdait pas un seul mouvement de son camarade, surveillant le moindre de ses gestes tandis qu’ils se dirigeaient vers le point de ralliement des blessés. Il quitta l’endroit d’où il venait de passer les pires moments de son existence avec un certain soulagement, observant autour de lui et constatant l’ampleur des dégâts. Le feu avait perdu en intensité un peu plus loin, et la fumée s’était presque dissipée en totalité. Il restait une odeur âcre et sèche. Un peu partout dans la pièce l’on transportait des corps inanimés. Le trou au milieu de la salle était très impressionnant, le Gryffon plaint les camarades qui s’étaient vus obligés de l’emprunter. Un silence d’après déluge commençait à s’installer, seuls quelques gémissements plaintifs résonnaient à leurs oreilles. Gabryel se tourna vers Rufus :

Gabryel : Et toi au fait, tu t’appelles comment ? Et ça va ta blessure à la ttttête ?


@Aelle Bristyle @Rufus Williams @Maggy Thompson @Celia-Awena Fournier @Oliver Briggs @Emelyne O'Brien
Dernière modification par Gabryel Fleurdelys le 06 déc. 2019, 09:55, modifié 1 fois.

Gabryel Fleurdelys (avec deux « Y »)
6ème année RP Gryffondor
Auteur de « La touille, c'est la vie »

05 déc. 2019, 23:19
 Bal des Sorcières  La salle de bal
Magdaléna n'aimait pas particulièrement les bals, en particulier lorsque personne ne l'y accompagnait... Comme ce soir... C'est donc dans sa réserve personnelle, située derrière sa salle de classe qu'elle se trouvait. Le début de sa soirée fut studieuse : chaudrons, parchemins et ingrédients occupaient l'entièreté de la table. Puis, mettant une potion à mijoter, elle s'installa dans l'optique de dormir quelques heures avant de passer à la suite. C'est donc endormie que Pez la trouva, lorsqu'à minuit passé, il vint lui transmettre le message de Kristen. Autant dire que le réveil fut brusque et que le pauvre elfe échappa de peu à un sortilège de défense !

La jeune potionniste était très étonnée : qu'est-ce qui pouvait requérir sa présence à cette heure avancée ? *Le bal est probablement terminé maintenant... Je doute que Kristen me demande pour faire la voiture balai. Quelque chose ne va pas...*, songea-t-elle. En effet, quelque chose dans la voix de Pez avait mis en alerte la jeune femme : il y avait comme une urgence, un trouble... Vaguement inquiète, Magdaléna éteignit le feu sous le chaudron, rangea grossièrement la réserve et sortit en verrouillant la porte.

En montant rapidement les étages qui la séparaient de la salle de bal, la jeune espagnole restait sur ses gardes, au cas où. Et le « au cas où » en question se présenta à elle lorsqu'elle pénétra dans ce qu'il restait de la salle de bal en question. Effarée, elle embrassa alors la scène du regard et tenta de comprendre la situation. Les nombreux blessés qu'elle voyait lui firent comprendre que ses réserves allaient être mises à contribution et, s'adressant à un élève qui lui semblait à la fois digne de confiance et... relativement « en forme », elle lui indiqua où se trouvait sa réserve et comment il pouvait y accéder, lui demandant de ramener autant de potions de soins et de baumes que possible. Puis, sans plus attendre, elle s'approcha de Kristen et demanda simplement :

- Quelle est la priorité ?

#400080

Présence réduite jusqu'au 21 juin inclus

06 déc. 2019, 16:52
 Bal des Sorcières  La salle de bal
Dans le couloir sous la salle de bal, les bruits étaient plus ou moins étouffés. Alors que l'élève qu'elle avait aidé à descendre s'enfuyait, Irene descendit de son balai et s'approcha de la zone encombrée, tâtant le sol avec le manche de sa monture de bois. Quand elle eut trouvé la zone d'élasticus, la jeune fille déblaya dans un premier temps les petits gravats avec des sortilèges simple de lévitation. Elle essayait de tout déplacer dans le couloir derrière elle, en laissant un passage plus ou moins net et en envoyant les premiers débris le plus loin possible d'elle. Les plus gros morceaux seraient bien plus lourd et par conséquent plus difficiles à déplacer. Concentrée dans sa tâche elle ne regardait pas ce qu'il se passait du côté de la sortie du toboggan. Elle était plutôt seule de ce côté du couloir et en profitait pour se reposer de sa descente en balai mais également pour reprendre ses esprits. 

Il faudrait qu'elle remonte chercher d'autres de ses camarades bientôt, mais Mrs Taylor lui avait expressément demandé de nettoyer la zone d'élasticus. Et la jeune rousse comprenait bien que c'était une question de sécurité. D'autant que si elle ramenait d'autres de ses camarades, elle pourrait leur demander de tomber sur la zone et éviter un nouvel atterrissage dangereux... Du moins c'était ce qu'elle pensait. Et ça lui donnait une excuse pour rester en sûreté, sans être totalement inutile. 

La jeune Gates fit une pause quand une bonne partie des gravats d'une taille d'un ballon de foot et moins furent retirés de la zone d'élasticus. Elle s'adossa à un mur et releva le regard vers l'autre sortie. C'est là qu'elle l'aperçue. La touffe de cheveux ondulés. En se redressant et se dressant sur sa pointe des pieds, elle aperçu un bout de tissus orange. C'était bien Blaze. Etait-il... ? L'inquiétude envahi d'un coup la jeune Serdaigle, alors que toute couleur quittait son visage déjà bien pâle. Il ne bougeait pas. Il ne bougeait pas... Comme un souffle, un mot peina à se libérer de ses lèvres et à faire vibrer ses cordes vocales : 
-Blaze ?
Elle recommença plus fort :
-BLAZE ?
Peut-être l'entendrait-il et se relèverait-il pour lui dire qu'il lui faisait une mauvaise blague ? La respiration d'Irene s'accélérait de seconde en seconde, alors que le petit être ne bougeait pas, comme brisé sur ce sol lointain. La vue d'Irene se brouilla, qu'avait-elle fait ? C'était à cause d'elle qu'il était passé par là, que s'était-il passé ?
-BLAZE ! cria de nouveau la jeune fille enrouée, son nez commençant à couler et les larmes envahissant son frêle visage. 
Elle posa sa main sur le mur, comme pour s'y accrocher, son regard ne pouvant se détacher du pantin brisé, comme hypnotisée...
-BLAZE !!!
Il ne bougeait pas, pantin brisé, décharné sur la pierre grise en miettes. Il fallait qu'elle l'amène à lui. Qu'elle le protège. 
-Blaze...
Les sanglots incontrôlables la secouait alors qu'elle levait sa baguette en tremblant. 
-Mo...mobilicorpus, hocqueta-t-elle
Le petit corps resta inerte alors qu'un grand vide envahissait Irene l'empêchant presque de respirer. Se calmer, elle devait se contrôler. Elle se força à fermer les yeux, visualisa le visage apaisant de Devon. Reconstituant sa voix. Recherchant le souvenir de sa main dans la sienne, du regard apaisant qu'il avait sur elle... Son coeur battait toujours à toute vitesse, mais Irene recommençait à respirer. Elle rouvrit les yeux et employa toute son énergie pour se concentrer et contrôler le flux d'émotion qu'elle envoya à sa baguette pour réussir le sortilège. D'une main ferme, elle serrait sa baguette et fit le geste, un peu imprécis peut-être. Elle prononça le sort d'une voix qu'elle tâchait de contrôler. 

Le petit corps s'éleva et s'approcha lentement d'Irene, concentrée, le regard toujours brouillé, un pli entre ses yeux. Quand il fut près d'elle, il atterrit un peu brusquement alors que la jeune fille se jetait au sol pour lui attraper les épaules et le secouer, relâchant tout son contrôle d'elle et sanglotant à nouveau. 
-Réveille-toi ! Réveille-toi !
Elle le reposa au sol, les mains sur les épaules du petit bonhomme, baissant la tête. Ses larmes, sa bave et sa morve tombaient et formaient une petite flaque sur le costume encore détrempé. Elle resta ainsi, le suppliant et lui demandant de se réveiller. 

@Joanne Taylor Pour info
Merci pour ton accord @Blaze Rosenberg :)

Tallyrenpher, à l'attaque !/ ⇈⇈ Ceci n'est pas un pavé... ⇈⇈ / Des Souris et des Dragons
6ème année RP - M.E.R.L.IN. : Mat / Spid'Irene, la Princesse des Mots-Croisés

06 déc. 2019, 17:25
 Bal des Sorcières  La salle de bal
En sous-vêtements, Amy se démaquillait face au miroir tout en maugréant à voix haute. Le coton sur l’œil, elle ruminait contre sa collègue de Botanique. Pourquoi étaient-elles allées au bal ensemble, si c’était pour l’abandonner comme une vieille chaussette sur le côté ? Un « pop » se fit entendre dans la pièce et un elfe apparut. Amy hurla de peur.

« OH BORDEL DE… »

Heureusement pour les oreilles du pauvre elfe, elle ne finit pas sa phrase. Elle attrapa rapidement la robe de chambre qui était posée sur le lit et se vêtit aussi vite que possible. L’elfe annonça alors qu’il fallait qu’elle se rende immédiatement au bal sur ordre de la Directrice.

« Je...Très bien, j’y serai dans deux minutes. Merci ».

L’elfe disparut de nouveau dans un « pop » et Amy troqua en quelques secondes sa robe de chambre pour une robe de sorcière. Elle mit sa cape, sortit de son appartement et se rua dans les escaliers, baguette en avant. En arrivant dans l’entrée de la salle de bal, un seul mot lui venait à l’esprit : bazar. C’était un bazar monstre. Des pierres, des élèves au sol, d’autres qui tenaient debout on ne sait comment, un énorme trou dans le sol, et surtout, un peu plus loin, des élèves… Dans une cage ? Elle ne voyait pas très bien mais il lui semblait qu’ils portaient des masques. Elle ne leur prêta pas plus d’attention et s’approcha de Kristen, déjà entourée par quelques collègues.

« Mais qu’est-ce qu’il s’est passé ? »

pilier, fossile, vieux mur, Amy Holloway

07 déc. 2019, 09:18
 Bal des Sorcières  La salle de bal
Clac. Mes neurones restants ont décidé m'arracher enfin à ces ténèbres où j'étais plongée. Et par arracher, j'entends physiquement. Je sens mon coeur battre la chamade, et je me sens fatiguée, comme après avoir appris une nouvelle figure et que j'ai trop forcé sur mes muscles. Je déteste ces réveils là, mais malheureusement, ils m'arrivent de plus en plus régulièrement.
Je me tends donc en prenant une longue inspiration douloureuse, et je tousse en ne redressant, les yeux fermés. Jusque-là, je ne sais pas trop où je suis. A la maison, ou dans mon lit dans le dortoir Reflexion ? Je ne sais plus.
Je tend ma main gauche vers là où ma table de chevet devrait être, cherchant un peu d'eau, mais je ne rencontre qu'un... Visage ?
J'ouvre brusquement les yeux, surprise. J'ai toujours dormi seule !
C'est à ce moment que mes organes de sens ont bien voulu se remettre en marche. Les sons, ces cris, ces pleurs; les odeurs, cette fumée et cette odeur métallique si familière que je n'arrive pas à identifier; la lumière si vive, mais cachée dans le même temps par un brouillard blanc terne, et surtout, surtout, la douleur qui explose dans mon crâne et dans le reste de mon corps.
Je referme directement mes yeux et grogne en attrapant mon pendentif. Ou plutôt, en le cherchant dans le col de ma robe. Je le sors et le tiens ferement en essayant de calmer la panique naissante.
Où suis-je ?

J'essaie d'éliminer les possibilités. Si j'etais au manoir, il y aurait longtemps qu'on serait venu me chercher. Mais Poudlard est protégé. Où suis-je alors ?
En en plus, quel est cet habit qui me comprine autant la poitrine, m'empechant de bien respirer ?!

Et c'est là que je me souviens. Le bal, le convours de danse, l'attaque, Geneva qui tombe, les blessés, Alice aux prises avec un élève masqué, et puis après, c'est le noir total.
Et ce crâne qui me fait toujours mal !

Je porte ma main à monnfront en essayant de me calmer. Pour avoir autant du mal à me souvenir de tout, je dois m'etre pris un de ces coups. Elle en revient poisseuse. Pas besoin d'ouvrir les yeux pour savoir qu'il s'agit de sang, du mien.
La fin me revient, finalement. Quelqu'un nous est tombées dessus, et j'ai fini par suffoquer.
Detachons le corset, alors.

Aussitot pensé, aussitôt fait. Mes mains vont chercher les lacets de mon corsage et desserrent un peu le noeud.
On respire bien mieux, ainsi !

Je finis pas décider d'ouvrir les yeux, doucement, en grimaçant. La scène apocalyptique de tout a l'heure s'imprime à nouveau sur mes retines, mettant à mal mes tentatives d'éviter la crise de panique.
La main toujours sur mon front, je promène mon regard sur la pièce et remarque Miss Loewy avec la plupart de nos professeurs. Même l'infirmier est la. Je soupire de soulagement avant de remarquer la fille a mes côtés. C'est elle qui était avec moi lors de l'impact. Enfin, je remarque que j'ai été couvertevd'un plaid tout doux, bien que mal fini.
Trop chou !

Je libère mes jambes du palair et couvre bien la fille. Il faudra que je trouve celui ou celle qui nous a aidées.
Grimacant encore a cause du tambour dans mes tempes, je décide de raccourcir ma jupe. Je cherche donc ma baguette chérie dans les pans de ma robe et entreprend alors de découper ma robe avec un sort. Mais je m'énerve parceque je me coupe plusieurs fois, ou que je ne coupe pas le tissu assez profond,
ce qui renforce la douleur .
Finalement, me voilà vêtue d'une jupe assez courte, finissant six ou sept centimètres au dessus de mon genou qui est écorché et couvert de bleu, tout comme mes jambes.
Je range la clé dans mon corsage et me lève, après avoir tenté d'eponger le sang sur mon front, sans avoir réussi grand chose. Remarque, tout ce sang séché sur mon visage empêchera les autres de voir que je suis rouge pivoine. J'aurais dû mettre des gants. Euh non, pas des gants, ça c'est pour les mains. Des collants, plutôt.
Sans me départir de ma grimace, je décide d'attendre un peu, histoire de reprendre mes esprits. Je reste donc assise, genoux contre ma poitrine, réfléchissant à la beuglante que je vais me prendre lorsque Père va apprendre tout ce bazard. Oh, par tous les saints, pourquoi a-t-il fallu que ces idiots attaquent ? Maintenant, mon père va m'en vouloir. Déjà que he suis blessée, mes nites vont forcément descendre un peu. Si cette douleur dans mon crâne et ma poitrine ne me tue pas, il risque bien de le faire ! Ou alors ce sera Mère qui s'en chargera, et ils devront adopter un enfant, ou bien père devra en faire un autre hors mariage, et ils seront tous très malheureux, et je ne quitterai jamais le mur de gauche, et je n'aurai jamais 17 ans, et je n'aurai jamais eu de petit copain avec qui je serais très heureuse. Et le pire, plus de patin, plus d'escrime, mais plus de gâteaux à l'ananas !
Oh Merlin, aidez moi ! Je ne veux pas que mes parents m'assasinent, j'ai rien fait de maaaaaaaal !


@Rufus Williams,
@Gabryel Fleurdelys, @Aelle Bristyle, @Maggy Thompson, et pour info, vu que vous êtes pas loin, @Oliver Briggs

pour éviter que les livres ne prennent feu... Si tu veux lire la suite, vas chez Joy Wakberg

Fehu




Petite rune perdue au milieux d'Enfants Resistants et Libres.

08 déc. 2019, 00:32
 Bal des Sorcières  La salle de bal
Les choses se passent beaucoup trop vite – surtout pour la narratrice qui a accusé un léger retard de 7 pages – une première jeune fille s’avance et s’élance dans le toboggan sans se poser de question. L’enseignante hoche la tête, il faut évacuer les blessés au plus vite. Cette pensée demeure être l’ultime urgence, elle ne voit pas ce qui se passe du côté de ses collègues et des mangemorts mais qu’importe : elle est certaine qu’ils se débrouillent bien. Ou plutôt, elle l’espère. A côté d’elle, une nouvelle élève venait de faire son apparition (@Hannah Lyse Sparks) mais l’esprit de la trentenaire était trop occupé à vagabonder, à regarder les éclats de magie, à constater des dégâts que le bal d’halloween avait fait. Quiconque avait participé à cette soirée en ressortirait marqué à tout jamais, Joanne la première.

Quelques secondes plus tard, deux élèves s’élancent à présent sur le toboggan, et Joanne se demande un instant combien de temps durera sa magie pour permettre aux étudiants de s’enfuir. Et puis, un doute l’envahit : est-ce une bonne idée ? Et s’il s’agissait vraiment d’une sorte de milice, peut-être y avait-il d’autres éléments à l’extérieur ? La panique envahit chaque cellule de la jeune femme mais elle ne se résout pas à s’y fondre. Ne cessant de se répéter qu’il ne s’agissait là que d’un acte isolé d’un groupe d’élèves n’ayant pas toute la lumière à tous les étages.

Derrière elle, un bruit sourd se fit entendre, la jeune femme se retourna pour découvrir le corps d’une étudiante au sol (@Rose Foxglove) visiblement aidée par une autre (@Celia-Awena Fournier) qui disparaît auprès d’autres blessés. Joanne a du mal à tout suivre, à tout comprendre, mais elle prend soudainement conscience de l’élève qui attend auprès d’elle. Alors qu’un autre groupe d’élève (@Irene Gates et @Blaze Rosenberg) s’approchait, faisant descendre le plus mal en point d'entre eux dans le toboggan. La jeune fille qui venait de faire descendre l’un de ses camarades la regardait et la fit sortir de sa torpeur. « Oui » qu’elle lâcha comme la seule réponse avant de se réveiller réellement. L’horreur de la situation avait laissé Joanne dans une sorte de mutisme passager, qu’elle avait tôt fait de chasser. « Miss ! » elle visait celle avec le balai. « Descendez là-dedans, et aidez vos camarades qui arrivent, la chute ne doit pas être agréable ». Mais sans doute plus agréable que d’être blessés sous des sortilèges …

Se tournant vers la seconde élève qui était à côté d’elle, l’enseignante lui demanda simplement « Il faut aider vos camarades à descendre là-dedans ». Et pour commencer, il fallait s’occuper de celle qui avait échouée derrière elles (Rose si j'ai bien tout suivi), à quelques mètres, de laquelle une autre élève s’était occupée quelques instant plutôt. S’approchant d’elle, elle demanda « Vous vous sentez en état de marcher jusque là-bas ? ». Du bout de sa baguette, la professeure des runes désignait le trou béant de la salle de bal.

08 déc. 2019, 11:22
 Bal des Sorcières  La salle de bal
Soudain. Je respire. Je suffoque. Je n'arrive pas à ouvrir mes yeux. Je sais simplement que je bouge. Je suis déplacée par quelqu'un. Car chacun de ses pas me transperce de douleur. C'est un supplice. Je veux que ça s'arrête. Qu'on me laisse. Au sol. Je ne sais pas combien de temps je suis restée inconsciente. Je ne me souviens même plus comment cela est arrivé. Un trou noir, immense, a prit place dans mon cerveau. La dernière … La dernière chose dont je me rappelle, c'est quelqu'un qui cri et prononce le nom de Rufus. Un des néomangemorts. Rufus qui se braque. Qui me laisse. Des éclairs de lumières. Des cris. Le début du combat. Puis … puis … rha ! Je n'arrive pas à me souvenir. J'essaye pourtant. De replonger dans ces moments passés
épouvantables. Mais rien. Et j'ai envie de hurler. Car je n'aime pas oublier. Frustration.

Les pas s'arrêtent. Trop brusquement pour mon corps meurtri. J'ai envie de hurler, de douleur. Mais j'ai cette impression, étrange, de ne contrôler que mon esprit. Et pas mon corps. Je ne peux donc pas agir quand je sens celui-ci tomber de son perchoir. Mais je ne veux pas tomber. Pas encore. Mon esprit veut s'accrocher à cette personne. Mon corps reste inerte. Mon esprit pleur de douleur et cri de rage. La tête me tourne.

                                                                                     ~~~
J'ai chaud. Trop chaud. Je me débat avec une sorte de couverture molletonnée posée sur moi. Je me sens prise au piège. Soudain, mes yeux s'ouvrent. Enfin. Et la première chose que je distingue, dans ce monde flou, c'est le plafond. Encore partiellement décoré. De la salle de bal. Les derniers souvenirs manquants resurgissent. Les néomangemorts. Les explosions. Aelle. Deux autres élèves, voulant aussi l'aider. Et puis ce poids énorme
qui me tombe dessus, me coupe le souffle. Et qui me fait basculer. Je croyais que c'était un bout de plafond qui s'écroulait sur moi, que je n'allais pas forcément survivre. Apparemment, ce n'était pas cela puisque je suis ici, que je peux bouger bras et jambes -dans la douleur bien-sûr, ça ne serai pas drôle sinon-.
Je m’appuie sur mes bras pour me retrouver en position assise. Ma tête tourne. Nausées. Mon épaule me fait extrêmement mal.
* Mais je ne suis pas morte. *


Autours de moi, le combat semble continuer. Ou peut-être que non en fin de compte. Parce que, quoi que floue, je vois une cage qui encercle les néomangemorts. Parce que la directrice est là. Mais le cauchemar est loin d'être terminé. Bon nombre d'élèves sont inconscients, blessés.

Une douleur aiguë transperce mon crâne lorsque j'essaye de me mettre debout. Je prends ma tête entre mes
mains, en espérant stopper cette douleur. Mais c'est un échec.
*Zikomo*, Aelle le cherchait tout à l'heure. Peut-être qu'il est blessé lui aussi. Et ce n'est pas l'autre Poufsouffle qui sera en état d'aller le
chercher. Je dois le faire.

Je me mets péniblement sur pieds, malgré cette douleur dans ma tête, incessante. 
Je titube. J'essaye de faire abstraction de la douleur. J'ai chaud. J'ai mal. Un liquide visqueux coule le long de ma tête et sur mon ventre. Mais je continue de chercher le petit être du regard.
Je veux l'appeler mais ma voix est trop faible. Je trébuche. Tombe. Ma tête, mon corps, claque une fois de plus sur le sol de pierre. Un cri de douleur m'échappe. Les larmes me montent aux yeux. Je veux rester là, roulée en boule. Mais je ne peux pas. Il y a des gens à aider. Et Zikomo à trouver.
Je tangue en me relevant une fois de plus, l'esprit brumeux et la vue floue. Je tremble mais arrive à avancer un pied après l'autre. Suis-je folle ? Chaud. Douleur. Ne devrais-je pas rester me faire soigner ? Non, je pense que non. Il y a des gens plus mal au point à aider.
Et je butte encore. Contre quelqu'un ou quelque chose, je ne vois pas. Pour tomber encore.


 @Rufus Williams @Celia-Awena Fournier @Gabryel Fleurdelys @Aelle Bristyle 

Pour info : @Oliver Briggs 

Et @Qui veut pour être la personne à la fin de ce post

 

Pourquoi passes-tu autant de temps dans ma tête ? Parce qu'il y fait toujours beau.

08 déc. 2019, 18:35
 Bal des Sorcières  La salle de bal
Emelyne continuait à dire aux autres de se diriger vers la sortie de secours improvisée. Elle vit soudain Lili Cooper apparaître dans son champs de vision et courir vers Alexei. Visiblement elle pleurait, comme si quelque chose de terrible, de vraiment terrible - pas comme un blessé ou un écroulement du plafond - était arriver. "Elle est vivante, c'est déjà ça... J'espère que rien de si grave n'est arriver... Que tout le monde est en vie malgré tout... Ils le sont... C'est certain... Non ?" pensa-t-elle avant de se ressaisir. "Concentre-toi ! Ils le sont, alors fait en sorte que personne ne soit plus blessés encore !" Elle poursuivit son avancer. Cette fois, elle se détourna complètement d'Alexei : il n'était plus seul et même si Lili semblait très triste, Emelyne savait qu'au moindre danger, elle protégerait son meilleur ami et inversement. La fumée commençait à disparaître un peu dans la salle de bal, ce qui lui permit de distinguer un peu ce qui se passait. Un corps brûlé, les professeurs tous en train de s'affairés ou presque, les élèves masqués observant les dégâts subits et tenus en joue par d’autres personnes, des blessés, beaucoup de blessés... Certains gémissaient, d’autres restaient figés dans un coin, en état de choc. Une odeur de soufre s'ajoutait à la terrible scène. Emelyne ne pensait pas s'être avancer si près dans le tumulte, si proche du danger... Et elle ne s'imaginait pas que c'était aussi terrible que ça... Elle comprenait mieux la réaction de Lily à présent qu'elle pouvait voir l'étendu des dégâts. Elle laissa son bras glisser le long de son corps, laissant le tissus qui la protégeait de la fumée tomber sur le sol noirâtre. "Est-ce un cauchemars ? Vais-je bientôt me réveillée ?... Non... C'est bien réel..." Elle restait debout, tournant sur elle-même, voyant la scène comme de loin. Miss Loewy fit son entrée dans la salle à ce moment là. Son regard scanna la pièce et il ne lui fallut que quelques secondes pour pointer sa baguette sur les Mangemorts, et qu’une cage n’apparaisse pour les encercler. Un peu partout dans la pièce l’on transportait des corps inanimés. Le trou au milieu de la salle était très impressionnant... Un silence post-catastrophe commençait à s’installer, seuls quelques gémissements plaintifs résonnaient à leurs oreilles. La fin du calvaire approchait...
Emelyne décida de retourner là où les blessés avait été rassembler : le meilleur endroit pour retrouver ses amis, était forcément le lieux de rassemblement. "Pourvu qu'ils soient tous sains et saufs !" Elle-même, après la chute du plafond, la fumée de l'incendie et son avancer au milieu de la cohue ne l'avait pas laisser indemne. Malgré le tissus qui avait couvert ses voies respiratoires, la fumée était entrée en grande quantité dans ses poumons, la faisant désormais tousser. Le plafond en tombant, l'avait éraflée un peu partout sur le visage, le cou, les bras et les jambes par le biais des petits gravats volatiles. Et évidement, elle était couverte de suie noire et son costumes était déchirés un peu partout. Elle découvrirait certainement quelques bleus aussi, obtenue de son passage au milieu d'une foule paniquée. Bref, elle était dans un sale état... Mais elle n'en avait aucunement conscience, trop inquiète pour ses amis pour s'en faire pour elle-même. Elle pensa évidement à Rey, mais sa mémoire lui disait qu'il avait quitté la salle de bal avant l'entrée des Mangemorts, au moment où elle-même était revenue voir les illuminations. Mais celui qu'elle cherchait à présent désespérément, c'était Gabryel. Mais où était-il donc ? Elle passait parmi les blessés, cherchant le visage de son meilleur ami. Elle relevait un instant les yeux sur ceux qu'elle croisait, qui parcourrait eux-aussi la salle - soit pour chercher quelqu'un en particulier, comme elle, soit pour aider - pour vérifier qu'il ne s'agissait pas de lui. Soudain, son regard capta une chevelure aubrun, qui s'approchait du lieu de rassemblement. Elle se figea sur place. Elle vit flou un instant comme si son esprit devait faire une mise au point pour être certain de ne pas halluciné, d'être certain que c'était bien lui. Figée au milieu des autres, le regard fixé sur le garçon qui s'approchait, elle cru qu'elle allait tombée à genoux pour remercier sa gardienne d'avoir protéger son meilleur ami. Car c'était bel et bien Gabryel Fleurdelys qui s'avançait par ici. Soulagée, elle ne put que murmurer :

- Gaby...

Elle se força à faire un pas dans sa direction. Puis un autre. Enfin, son cerveau se remit correctement en marche et elle put se mettre à courir vers lui.

- GABRYEL !

"Il va bien... Il est debout, il va bien... Il n'a rien de grave !!" Elle arriva enfin à sa hauteur et sans prendre le temps de réfléchir que peut-être il était blessé mais ne le montrait pas, elle lui sauta dessus, le serrant fortement dans ses bras. Elle lâcha dans sa langue maternelle sans s'en rendre compte :

- Amaideach ! Bhí eagla orm !1

Elle s'écarta de lui, les larmes aux yeux mais souriante de soulagement qu'il soit en vie.

1 Traduction de l'Irlandais : "Idiot ! J'ai eu peur !"

@Gabryel Fleurdelys
Pour info : @Lili Cooper et @Alexei Menkins

6ème Année RP - Vive Gryffondor ! - JFF
Ma volière est ouverte ;)
Garde le sourire, c'est ta meilleure arme !

08 déc. 2019, 21:10
 Bal des Sorcières  La salle de bal
C'était bon. Il avait aidé ses amis. Maggy, Celia-Awena et Aelle étaient en "sécurité". Il regarda le jeune Gryffondor avec un sourire fraternel.

Rufus Williams, Serpentard, 4ème année. 

En réponse à son inquiétude pour sa tête, il retira un lambeau de tissus mouillé par le pluie de son costume, d'un coup de glacius, le tissus devint beaucoup plus rigide et froid. Avec un petit soupir de douleur vite remplacé par la satisfaction, il vint l'appliquer sur l'arrière de son crâne d'où dégoulinait encore un peu de sang à moitié coagulé. 

Soudain une fille à l'accent irlandais se saisit du jeune Gryffondor. Rufus leva un sourcil avant de dire simplement "bon bah je te laisse tu as l'air occupé."

Il était déterminé à partir de cette salle de bal. Il s'éloigna et partant d'un pas déterminé vers le tobogant, n'hésitant pas à jouer des coudes sur les gens aux regard vides plantés au milieu de la salle, le regard vide. Il maintenait toujours fermement le tissus froid imbibé d'eau glacée contre l'ouverture à l'arrière de son crâne. Il avait quelques petites entailles sur le visage : plusieurs au niveau de la mâchoire inférieure, une près de sa femme droite et deux autres sur sa joue gauche. Plusieurs ouverture, des entrées avec un tapis rouge pour accueillir bactéries et autres microorganisme. Il faudrait désinfecter tout cela. À environs dix mètres du tobogant, masqué par la foule,  il se lança un férula pour faire apparfaitre des bandages sur les quelques plaies qu'il avait sur les bras, pour paraître plus blessé qu'il ne l'était.

Il regarda d'un œil vitreux sa directrice de maison, il observa le bas du tobogant d'un œil critique mais descendit tout de même. Il eut assez mal aux fesses de cet ouvrage assez inégal. Arrivé en bas, il se leva et, usant de ses dernières forces magiques, il utilisa des faibles sortilèges de répulsion pour déplacer les plus gros gravats. Il lança un sortilège de ramollissement sur le sol pour en adoucir la chute. 

Sa tâche finie, il se dirigea, sans un regard en arrière, vers sa salle commune. Il avait déjà aidé plusieurs personnes, c'était aux autres de se débrouiller. 

6ème année RP
couleur : #1FA055
Formateur du MERLIN et fou à temps partiel.