Renn n'avait rien compris. Ce n'était pas faute d'avoir écouté, elle écoutait toujours assidument en Défense Contre les Forces du Mal. Mais là, les phrases de ses camarades et de sa professeure avaient fait le chemin dans son cerveau sans passer par la case "compréhension". En même temps, rassurer des gens, elle ne savait pas faire de base, alors les aider à faire passer une crise d'angoisse... Et ça l'énervait en plus, parce qu'avec ce que venait de dire miss Valerion, soit qu'ils allaient aller dans la pièce d'à côté, ils allaient faire de la pratique, et elle échouerait dans sa matière préférée parce qu'elle ne savait juste pas rassurer les gens.

La pièce changea, enfin le décor changea, les cris résonnèrent. Et les battements de son cœur s'accélérèrent un peu. Non mais franchement, quelle idée de mettre une ambiance d'apocalypse, on n'était pas dans un film d'horreur ici ! Faire le nécessaire pour les calmer, ah ! Elle en était sûre. Calmer des gens, non mais qu'elle poisse elle avait, là.

— Ca va pas le faire, je le sens, chuchota Renn à Erza juste avant de se poster devant le mannequin disponible le plus proche.

Bon, à nous deux, Robert. Elle se sentait légèrement vide sans sa baguette, surtout dans cette matière. En même temps, les crises d'angoisses n'étaient pas une force du mal, si ?

Après avoir observé son mannequin, prénommé Robert, qui tremblait et pleurait comme une madeleine, la brune observa ce que faisaient les autres. C'était pas fameux, hein, elle n'y voyait rien. Tant pis, elle allait devoir se débrouiller, hors de question qu'elle demande de l'aide à sa professeure, elle avait trop de fierté pour ça. Elle essaya de se souvenir de ce que faisait sa mère pour la calmer, quand elle était petite. Ah, la main ; elle lui prenait la main. Alors c'est ce qu'elle fit, elle choppa la main de Robert dans la sienne, et automatiquement fit des ronds avec son pouce.
Elle n'était clairement pas à l'aise, tant pis.

— Euh

Super Renn, c'est vrai que c'est rassurant de bégayer.
Elle avait beau savoir qu'il servait à rien de dire à Robert de se calmer, ou de respirer, puisque de toutes façons il ne pouvait pas le faire tout seul. La preuve ! C'était exactement le but de son exercice. Bref. Que dire, alors ?
Et comment faisaient les gens dans les films ?

— Essaie... euuuh... Essaie, essaie, essaie... de te caler sur ma respiration !

Elle se força à respirer lentement en exagèrant quelques secondes.
Ah non ! Compter. Il faut compter.

— On va compter ensemble, ok ? Un... Inspire, expire. Deux... Inspire, expire. Trois... Inspire, expire. Quatre...

Même elle n'était pas sûre que ça fonctionne.

@Erza McGowan

Des mannequins en détresse? Rien n'aurait pu me préparer à ça. Rien qu'à les voir s'agiter dans les quatre coins de la pièce, j'ai envie de les rejoindre et de faire à mon tour une crise d'angoisse. Mais je me l'interdis, pas question de paraître si faible devant tout le monde. Je prends une grande inspiration avant de me rapprocher de l'un d'entre eux doucement. Je pose dans un premier temps ma main sur son épaule, pour qu'il ressente ma présence, qu'il sache qu'il n'est pas seul. Je me positionne face à lui et recherche un contact visuel, je dois réussir à capter son attention. Une fois que c'est fait, j'affirme d'une voix sûre de moi, comme si j'en étais convaincu.

- Eh, respire, ça va aller.

Je lui prends doucement la main, pour ne pas le brusquer, puis exerce une légère pression.

- Concentre toi sur la présence de ma main dans la tienne, essaie de ne plus penser au reste. Ensuite, essaie de caler ta respiration sur moi, inspire et expire dès que je serre ta main.

Je le fais donc de façon régulière, c'est un exercice qui demande de la concentration. Tant qu'il pense à obéir à mes consignes il ne pourra plus songer au reste, ou bien moins. Lorsque je commence à le sentir légèrement plus réceptif, j'enchaîne.

- Maintenant, cite moi trois odeurs que tu peux sentir, trois choses que tu peux voir, trois choses que tu peux toucher.

Technique visant encore une fois à orienter sa concentration. Scruter ou sentir son environnement, y chercher des éléments particuliers, je sais que ça m'apaise lorsque je panique et que le monde accélère trop vite pour que je ne puisse le suivre.

Décidée à ne pas regarder les autres élèves de son groupe après son intervention, elle avait fixé son regard noisette sur sa professeure pour mieux se concentrer sur le cours et non ses pensées. Elle n'avait pas envie de se remémorer ses nombreuses crises d'angoisse, c'était encore beaucoup trop frais dans sa mémoire. Et puis elle avait un cours à apprendre, la serdaigle ne voulait pas louper la moindre information. Mais tout compte fait, l'enseignante ne donna pas énormément d'explication qu'elle ne connaissait pas déjà. En travaillant avec la psychomage de l'école, l'adolescente avait développé plusieurs techniques pour gérer son stress, elle avait supposé qu'elles pouvaient fonctionner sur les autres et elle avait raison.

Lorsque Miss Valerion leur demanda de la suivre, elle se leva sans hésitation, heureuse d'enfin pouvoir passer à la pratique. Mais l'exercice n'était pas du tout ce à quoi elle s'était attendu. Évidemment, elle aurait dû, mais la jeune fille avait repoussé la possibilité loin dans son esprit pour ne pas avoir à y penser. Sauf que maintenant... maintenant elle devait gérer une pièce entière en pleine crise d'angoisse. Elle savait ce qu'elle avait à faire, là n'était pas le problème. La difficulté était plutôt la partie où elle devait rester calme à son tour. Après une grande inspiration, elle se lança. Pour ce genre de situation, elle n'avait pas droit à l'hésitation, c'était ce qui la faisait douter et qui ramenait les pensées angoissantes. La quatrième année n'avait qu'à laisser son instinct gérer et tout devrait bien se passer, du moins elle l'espérait.

Rapidement, elle s'accroupi devant un corps qui avait de la difficulté à reprendre son souffle. La bleue avait plusieurs possibilités devant elle. Elle pouvait demander à la personne de se concentrer sur sa propre respiration comme plusieurs le faisait, mais comme la sienne était loin d'être vraiment calme, elle repoussa cette idée rapidement. Elle pouvait lui demander de compter, mais pour ça, il fallait déjà qu'elle l'entende. Non, ce n'était pas la solution. Un souvenir surgit dans sa mémoire alors qu'elle passait une liste de sortilège pouvant lui être utile mentalement. Elle en avait déjà discuté avec quelqu'un, elle ne se rappelait plus qui, mais le sortilège de Tête en bulle pouvait être utile pour quelqu'un ayant de la difficulté à respirer. Sans plus hésiter, elle tenta de calmer son esprit grâce à l'idée d'avoir trouvé une solution viable et se concentra sur sa baguette pour ignorer le bruit autour.

-Testabullarum, dit-elle avec calme. Prenez une grande respiration, ça va bien aller. Elle attrapa l'une des mains de la personne pour l'ancrer dans la réalité et la faire sortir de son état de détresse. Concentrez-vous sur ma voix et sur rien d'autre, ajouta-t-elle fermement mais toujours avec calme. Je vais vous raconter une histoire assez drôle, j'ai un chat vous savez, elle est mignonne, mais elle arrive toujours à se mettre dans des situations pas possible, dit-elle dans un rire léger. Son intention était de distraire la personne pour l'éloigner de ses émotions qui devait l'envahir. Ça avait bien souvent fonctionné avec elle, alors pourquoi pas avec les autres. Elle se lança donc dans la fameuse histoire de Loria qui s'était prise dans les branches d'un arbre de Poudlard. Elle avait dû user d'imagination pour la sortir de là et avait même du demander l'aide de Laurence. C'est finalement avec son balai qu'elle avait fait descendre la chatte rousse au sol. Ce n'était peut-être pas l'anecdote la plus hilarante, mais le souvenir la faisait toujours sourire, peut-être que ça pourrait faire de même pour l'inconnu.

Ma foi, j'ai l'impression que ma réponse est correcte. *Ouf*. Je note les remarques des autres élèves rapidement, et croise les doigts pour que l'on passe à la pratique. je conçois sans peine l'importance de la théorie pour moi-même passer beaucoup de temps dessus, mais c'est toujours plus excitant de pratiquer la magie. Je prends le temps d'écouter la question de l'infirmier, mais je sais pas avance que je n'ai rien. Mon parchemin hurle peut-être le contraire, mais je suis une personne particulièrement soigneuse, et je ne me blesse *heureusement* quasi jamais.

J'ai bien envie de tester ce nouveau sort, mais pas forcément de passer en première. Seulement, comme personne ne semble se décider, je finis par me lancer. Je m'approche d'Hélène et lui chuchote :

^__ Salut ça va ? Je peux ?

Mon regard se porte alors sur ses doigts. C'est impressionnant je ne comprends pas comment elle peut les avoir aussi abîmer. Pour jouer du violoncelle, il m'arrive d'avoir mal aux doigts, mais ils ne sont jamais vraiment endommagés. Je réfléchis un instant à comment je vais m'y prendre. je ne vais tout de même pas m'amuser à soigner tous ses doigts un par un, cela me semble beaucoup trop long. Peut-être faire un groupe pouce-index, et le reste ensemble. Oui cela me semble bien. je commence par le groupe pouce index. Il faut donc que mon arc de cercle passe sur ces deux doigts. Après avoir bien défini ma stratégie, je sors ma baguette. Même frissonnement grisant dont je ne me lasse jamais. J'imagine les doigts d'Helen avant qu'ils ne soient abîmés, trace un arc de cercle de gauche à droite, et prononce la formule :

^__ ePIskey !

Bon bon bon, ce n'est pas la joie. Instinctivement, mon front se barre et mes sourcils se froncent. Un premier essai pas fantastique, je donne un bel exemple. Après quelques instant de réflexion, je décide de mettre un accent sur l'empathie, et de me concentrer uniquement sur le pouce. Et c'est reparti :

^__ ePIskey !

De pire en pire. Je serre les dents. Finalement, je peux tout aussi bien me concentrer sur deux doigts vu le piètre résultat que j'obtiens. Cela serait vraiment trop long de faire ces doigts un par un. Je me concentre, imagine l'index et le majeur dans leur état initial, trace un arc de cercle allant de gauche à droite au dessus des deux doigts, et prononce :

^__ ePIskey !

Décidément, je n'arrive pas à soigner deux doigts en même temps. C'est encore pire que la fois précédente, il ne se passe juste rien ! La honte, je ne suis même pas fichue de réussir deux lancers d'affilée. Je ne comprends pas pourquoi cela ne veut pas marcher, c'est vrai ! Peut-être est-ce tout simplement un manque d'entraînement... je décide de retenter le coup en croisant les doigts pour que cette fois-ci soit la bonne.

^__ ePIskey !

Toujours pas. C'est correct au moins, mais cela ne me suffit pas ; il faut mieux pour me satisfaire. Plus que deux doigts à soigner. Si j'échoue encore une fois, c'est foutu ^_ adieu les deux doigts guéris d'un coup. Pauvre Hélène tout de même, elle doit être déçue par mon incompétence. Un raté, puis trois sorts réussis à moitié, c'est moins que moyen. Tic de nervosité, je caresse ma baguette, sauf que cela me rend encore plus nerveuse parce que j'ai conscience qu'être nerveux est mauvais pour aider les gens. Sauf que j'ai décidé de ne plus me laisser malmener par ce genre de chose. L'esprit triomphent,, c'est ce qu'il faut se dire. Ces deux doigts, je vais me les faire, il n'y a pas d'autre option. Je reprends mon souffle, applique à la lettre toutes les indications reçues, et tente de soigner l'annulaire et l’auriculaire d'Helen qui en a sûrement ras-le-bol :

^__ ePIskey !

Je retiens mon souffle, mais rien à faire ^_ seul un doigt est réparé. Par politesse, je souffle à Helen "Merci.", mais je n'y suis pas. Mes lèvres ne se plissent même pas pour traduire mon insatisfaction, et je garde obstinément mon calme apparent. J'essaye de me dire que je ne joue pas mon avenir sur ce simple cours, mais en même temps, cela n'augure rien de bon pour la suite. Comment je vais faire si je ne suis même pas capable de guérir deux foutus doigts en même temps ?! Et ce n'est même pas le pire, j'ai même fait des lancers ratés ! Je sais que d'autres se contenteraient de ces maigres réussites, mais c'est ce manque d'ambition qui nous conduit droit au mur. J'essaye de chasser ces pensées pour me concentrer sur la pratique des autres, mais c'est plus dur que je ne l'avais imaginé. Malgré tout, je parviens à rester un minimum attentive au moyen de gros efforts.

Récap : Scary réussit 3/5 de ses lancers et se voit donc obligée de guérir les doigts d'Helen un par un ce qui la déçoit et l'agace au plus au point. Elle retourne broyer du noir sur ses échecs dans son coin.

Edit Diarmuid: Diarmuid est agréablement surpris de te voir te lancer en première.
Pour les cinq doigts de cette main:
, une coupure soignée.
, les bords de la plaie semblent se rapprocher, mais ce n'est pas suffisant pour arriver à cicatrisation complète.
, celle-ci, c'était plus dur, émotion ou visualisation, quelque chose n'allait pas.
, joli soin!
, et encore une réussite pour cette plaie!

Helen, une camarade de Serdaigle montra ses bouts de doigts un peu abimé et dut étonnée de voir les avant bras de l'infirmier. Il avait fait ça juste pour le cours ? Elle trouvait ça très gentil de sa part. Elle ne doutait pas que la professeure de DFCM elle n'aurait pas hésité à les faire se blesser. Laurence, à la suite de Scary, se lança, elle était un peu stressée à l'idée de passer devant tout le monde, mais se concentra le plus possible sur Helen.

- Merci de nous prêter tes doigts Helen ! la remercia t-elle alors.

Ensuite, elle se concentra sur ce qu'elle allait faire en fixant la plaie. Elle repensa à toutes les étapes du lancé d'un sort. Pour la visualisation, elle s'appliqua à bien imaginer la plaie se refermer et disparaitre, pour le sentiment, ce n'était pas la partie la plus difficile, elle n'avait pas de raison de ne pas l'aimer et l'empathie n'était pas son point faible loin de là.

- ePIskey ! C'était un bon début ! Pas terrible mais ce n'était pas mauvais du tout pour un début ! C'était encourageant, Laurence était heureuse. Un sourire se forma sur ses lèvres, c'était super, plus qu'à progresser maintenant. Lancé suivant, *aller Laurence tu peux le faire* !

- ePIskey ! Bon, ce lancer était pas top du tout du tout et Laurence était un peu dégoutée que la plaie ne se referme pas, pourtant elle n'était pas loin. Il fallait qu'elle se concentre plus que ça, ce n'était quand même pas un sort comme lui qui allait la décourager non ? Allez hop hop hop, on se reprend, et on y retourne !

- ePIskey ! Super, nouvel échec, Laurence jeta un petit coup d’œil à l'infirmier ce qui lui permit de se rassurer. C'était un peu déprimant mais il fallait qu'elle s'applique plus, c'était peut-être du à sa visualisation et elle n'allait peut-être pas au bout de son idée ? Essayant de s'appliquer un maximum, elle se lança une nouvelle fois, toujours sur la même cicatrice.

- ePIskey ! Une légère envie de tout casser. Honnêtement cela commençait sérieusement à l'énerver et ce qui l'énervait le plus dans tout ça, c'est qu'elle ne comprenait pas d'ou venait son erreur. Depuis le temps, il lui semblait qu'elle avait apprit à gérer son stress et ses émotions, sa formulation et la gestuelle était correct alors elle ne comprenait ou était son erreur. Concentration - Visualisation - Formulation - Gestuelle - Ressentiment, c'était pourtant pas compliquer si ? Prenant une inspiration, elle refit toute les étapes une dernière fois.

- ePIskey ! Ouf, au moins elle terminait avec une petite réussite. Elle était un peu dégoutée de cette série et se promit de réviser ce sortilège plus tard. Son sourire avait un peu disparu et on pouvait voir à son visage qu'elle n'était franchement pas fière d'elle. Pourtant, c'est un sortilège qui lui serait très utile avec son hibou. Enfin, si c'était possible d'utiliser le sort sur soit même ? Bonne question et elle se décida à la poser.

- Monsieur ? Est-qu'on peut lancer le sortilège sur nous même ? demanda t-elle curieuse.

Récap : Laurence lance 5 fois le sortilège et pose une question

Edit Diarmuid: Diarmuid tobserve et te fait un signe encourageant quand une difficulté arrive.
Quand à ta question, il répond que oui, mais seulement quand on maîtrise le sort et sur des petites plaies.
Pour les cinq doigts de cette main:
, une coupure soignée.
, les bords de la plaie semblent se rapprocher, mais ce n'est pas suffisant pour arriver à cicatrisation complète.
, là encore un début prometteur mais qui ne se concrétise pas.
, décidément, c'est dur!
, mais persévérer est toujours récompensé.

L’exercice de pratique enfin ! Tandis que les deux camarades s’entraînent à lancer episkay sur Helen Primrose je me dirige vers l’infirmier. Je le sens un peu mal à l’aise par rapport à notre précédent entrevu a l’infirmerie mais je le force tout de même à me lever.

 « - Bonjour monsieur, euh je ne sais pas si vous vous souvenez de moi mais si c’est le cas je tenez à vous dire vous m’avez beaucoup aider l’an passé. »

Et merde. Je ne sais pas pourquoi je dis ça, on dirait de la lèche. J’aurais mieux fait de me taire. Bon on va faire comme si de rien n’était, je sors ma baguette et me concentre. Je visualise ensuite les petites griffures se refermer. Pour l’émotion j’essaie de faire abstraction de notre précédente rencontre et éprouver de l’empathie. Puis je pointe la griffure et m’exclame :

« - ePIskey »

Je continue à m’entraîner en répétant les mêmes étapes sur d’autres griffures. Le deuxième griffure que je tente de guérir se trouve près du poignet. Je suis toujours bien concentrée et je n’ai pas de problème aux autres étapes donc je lance mon deuxième :

« - ePIskey »

Puis je m’attaque à la troisième griffure un peu plus haute et plus ouverte. Je visualise et tente de ressentir de l’empathie chose à laquelle j’arrive mais j’ai l’impression de ressentir également un mélange d’être redevable et de légère honte à m’être livré à lui par le passé néanmoins je tente quand même un nouveau :

« - ePIskey »

Je le sens un peu mieux que le précédent mais je n’ai toujours pas fini, il semblerait que le hibou de Mr.O’Belt ne l’apprécie pas trop ou aïe un sale caractère. Je répète donc je même schéma sans embûche et lance un autre :

« - ePIskey »

sur une blessure plus fine au niveau du coude. J’en lance un dernier sur une minuscule plaie près d’une veine. Je reste concentrée, visualise la plaie se refermer, ressens de l’empathie puis pointé ma baguette et dit haute et fort :

« - ePIskey »

Je range ensuite ma baguette en espérant avoir légèrement impressionner l’infirmier ou au moins qu’il garde une bonne image de moi puis je me rassoit et attend la suite du cours.

Edit Diarmuid: Diarmuid acquiese, mais ne s'épanche pas sur le sujet.
Pour les cinq coupures choisies sur cet avant bras bien abîmé:
, une coupure soignée.
, et de deux!
, émotion ou visualisation t'empêche d'aller au bout.
, deux d'un coup, une performance à quatorze ans!
, c'est plus dur et imparfait.
Diarmuid te conseille de te reposer apres l'exercice, il te trouve fatiguée.

Le moment de la pratique est enfin arrivé ! Cependant, je l'appréhende un peu... Et si je me trompais ? Et si j'accentuais une plaie au lieu de la soigner ? Et c'est comme ça que des "et si, et si" me remplirent la tête.

*Bon, on va laisser les autres commencer et voir comme ça que tout se passes bien !* Je me mis donc à penser. Laurence et Scary s'occupent des doigts d'Helen, puis Lydia des bras de l'infirmier. Et à part des sorts plus ou moins réussis, il n'y eu pas de problèmes ! *Bon... Je vais essayer alors !*

Je m'approche de l'infirmier en lui adressant un sourire peu confiant, et me concentre sur les plaies qui composent ses bras. Je sors ma baguette, puis visualise une griffure sur le bras droit de l'infirmier se refermer. Puis j'éprouve de l'empathie (chose pas très difficile étant donné les plaies) et réalise la gestuelle tout en prenant la parole :

- ePIskey !

J'observe le résultat et me rend compte que je peux faire bien mieux. Je regarde donc une deuxième griffure et me concentre plus sur la visualisation. Je me l'imagine qui se referme, comme si elle était recousut. Et me concentrant fort sur cette image, je répète les autres étapes et reprend la parole :

- ePIskey !

Allez, faut recommencer encore ! Une fois cette griffure en forme de croissant de lune visualisée refermée, je recommence à éprouver l'empathie. J'ai un chat et connais donc les douleurs que peuvent provoquer ses griffures, et apperament les hiboux ne chôment pas non plus pour ça.

- ePIskey !

Me concentrant sur une nouvelle griffure située vers le poignet, j'essaie de me reconcentrer puis je réalise de nouveau les étapes.

- ePIskey !

Il m'en reste une ! Je me concentre cette fois ci sur une griffure vers le coude et essaie de bien me remémorer toutes les étapes du sort, essayant de bien les réaliser. Je reprends alors la parole.

- ePIskey !

Ça y est, j'ai finis ! Je regarde maintenant toutes les plaies dont je me suis occupées, plus ou moins refermées.

Edit Diarmuid: Diarmuid te laisse regarder son bras et t'adresse un hochement de tête pour te signifier que tu peux y aller.
, ça débute bien mais la cicatrisation ne va pas à son terme.
, c'est toujours difficile au début!
, tu sembles avoir saisi le truc!
, et encore une plaie cicatrisée.
, c'est normal de ne pas etre constant au début.

Je posterais vraissemblablement assez tard ce soir

L'infirmier confirma que les plaies aux doigts d'Helen allaient permettre au groupe de s'entraîner à lancer Episkey. Il leur proposa aussi de s'exercer sur ses propres bras, a priori griffés par son hibou. Scary passa la première et Helen lui tendit sa main bien en évidence. Elle baissa les yeux, la gêne l'emportant de devoir montrer ses doigts, si abîmés, si disgracieux. Sa camarade se concentra bien et lança le sort sur son doigt.

- Oh, wow... fit-elle en voyant son doigt cicatriser.

Certains de ses doigts étaient plus abîmés que d'autres et sa camarde Rouge et Or lança Espiskey sur chacun de ses doigts, certains mieux guéris que d'autres. Elle la remercia quand elle eut finit une main entière.

C'est Laurence, sa camarade de maison, qui s'avança ensuite pour s'exercer sur les plaies qui lui restaient. Elle lui souria et tendit à nouveau sa main abîmée. Les résultats furent un peu moins concluants que ceux de Scary mais l'effet impressionna tout de même la Quatrième Année. Elle ne se rappelait pas de la dernière fois qu'elle avait eut ses doigts sains. Elle avait prit l'habitude de toujours les cacher en mettant souvent ses mains dans les poches. Helen prit le temps d'observer ses mains, un grand sourire aux lèvres. La réponse de l'infirmier à la question de Laurence lui fit grand plaisir. Si elle pouvait elle-même guérir ses doigts n'importe quand, cela allait lui changer la vie !

Après avoir remercié Laurence, elle s'approcha de l'infirmier pour s'exercer à son tour. Elle s'avança après le passage de Pauline et souria à Mr O'Belt. A la vue de toutes ces cicatrices, Helen frissonna. Qu'est-ce qu'elle détestait les hiboux... Elle essaya cependant de ne pas y penser pour se concentrer sur le sort.

Elle pointa sa baguette sur un petite griffure en dessous du coude, visualisa la peau se refermer complètement, fit un petit arc de cercle vers la gauche et prononça bien fort :

- ePIskey !

Après avoir observé le résultat, elle passa à une autre des nombreuses cicatrices du bras de l'infirmier et renouvela toutes les étapes.

- ePIskey !

Elle ne savait pas vraiment combien d'essais ils devaient faire mais elle se concentra sur une nouvelle cicatrice, plus profonde cette fois. L'image d'un hibou plantant ses serres acérées dans sa chair se concrétisa dans son esprit et la jeune fille fût contrainte de détourner les yeux ! Ce n'était vraiment pas le moment de se laisser emporter par sa peur des rapaces... Elle se reconcentra néanmoins, et en visualisant une nouvelle fois la plaie se refermer et la peau cicatriser, elle prononça bien fort :

- ePIskey !

Helen retenta l'exercice une dernière fois sur le bras de l'infirmier, en essayant vraiment d'éprouver de l'empathie et de bien imaginer une belle peau nette. Elle prononça alors à nouveau la formule après avoir tracé le petit arc de cercle avec sa baguette :

- ePIskey !

Elle rangea ensuite sa baguette et laissa la place aux autres élèves de son groupe.

Helen tend ses doigts à Scary et Laurence puis lance Episkey sur 4 cicatrices du bras de l'infirmier

Edit Diarmuid: Diarmuid te montre quelques égratignures non soignées, c'est à toi de jouer.
, un bon début, un peu de concentration et ça ira.
, ce n'est jamais facile les premières fois.
, persévère!
, je crois que tu as trouve le truc!

A la surprise de Diarmuid, ce fut Scary qui s'avança la première, elle qui paraissait si maussade depuis le début du cours montrait une volonté appréciable et surtout, une très belle aptitude pour ce sort. Trois réussites sur cinq lancers c'était très bien pour une première. "C'étaient de jolies exécution Miss Limpson, ne vous arrêtez pas sur les deux que vous avez plus ou moins manqués. Un bon début."

Ce fut ensuite Laurence qui s'exécuta sur la deuxième mais d'Helen, deux réussites et trois partielles, Diarmuid hocha la tête et servit un regard appréciateur à la jeune fille. "C'est bien Miss, il faudra persévérez mais vous aussi faites un bon début. Et pour vous répondre, oui, c'est possible. Soigner une petite plaie demande assez peu d'énergie. Mais je vous recommande tout de même d'être suffisamment à l'aise avant de vous y essayer. Pour des raisons de sécurité et d'épuisement."

Vint ensuite Lydia Loly. Diarmudi acquiesça à sa présentation et lui sourit mais préféra ne pas s'étendre devant ses camarades. Il la laissa ensuite s'exercer sur son bras avec beaucoup de brio, celle qui avait le mieux réussit pour le moment, sur une base initiale bien plus fatiguée vu de l'extérieur. "Bravo miss Loly, mais asseyez-vous pour vous reposer un peu, j'ai l'impression que l'exercice tire sur vos réserves magiques." Il tira de sa poche une barre de chocolat qu'il lui tendit.

Enfin, Pauline et Helen s'approchèrent. Des résultats mitigés mais loin d'être ridicules. Il était vraiment content et sourit aux deux filles, prodiguant félicitations et encouragements pour qu'elles persévèrent et ne baisse pas les bras. "Vous avez toutes les cinq fait de très beaux lancers. Quelques erreurs, mais c'est normal au début. Donc ne relâchez pas vos efforts." Le médicomage improvisé professeur se tourna ensuite vers les trois derniers. "Il doit bien rester deux ou trois égratignures chacun sur mon bras." Les invita-t-il.

@Laurence Solomon, @Pauline Jackson, @Helen Primrose, @Lydia Loly, @Alice Smith, @Scary Limpson, @Ellana Collins, @Théo Williams

Je vous laisse libre de décider s'il y a des coquilles de gestuelles ou de prononciation, considérez seulement que Diarmuid vient vous corriger avant la suite.
Pour les essais, prenez en compte que ceux qui soignent les doigts d'Helen passent en premier, puis les six autres avec Diarmuid. Il surveille chacun des passages.
Pour déterminer la réussite du sort, je vous propose d'utiliser des dés, que je lancerais et dont je vous donnerais le résultat en éditant vos posts:
: Echec critique, rien ne se passe
et : Echec, un début peu concluant
et : Réussite, une coupure soignée
: Réussite critique, deux coupures soignées

Prochaine avancée du groupe β le 01 mars

Yesenia Cooper est la première à s'occuper de son mannequin en panique. Elle lui parle et se présente, le mannequin respire fort, il cherche du regard une sortie ou une solution. La jeune fille lui propose de prendre sa main et le mannequin ne se fait pas prier, il attrape la main de l'adolescente. Elle commence à compter et le mannequin se concentre pour trouver la réponse à sa question à tel point qu'il en oublie complètement son stress et se met de nouveau à respirer normalement.

- Euh... 5 ?

Sixtine posa son regard sur Miss Saeunn qui ne semblait pas tout à fait à l'aise avec son mannequin. Elle récupéra la main du mannequin mais elle ne semblait pas dans son élément et le mannequin l'avait ressenti. Le voilà maintenant en train de pleurer à chaude l'arme en entendant qu'un mot sur deux des paroles de la Gryffondor. Le mannequin n'était pas en meilleur état, c'était même pire. La professeure s'approcha de l'adolescente pour lui expliquer et la mettre en confiance.

- Votre mannequin vous donne du fil à retordre ? Certaine personne sont plus sensibles que d'autre, prenez déjà le temps de vous calmer pour ne pas le faire paniquer. Ensuite, chantez une petite chanson, ça devrait fonctionner.

La professeure observa ensuite Antonn. Le garçon de la maison Serpentard s'en sort bien, il parvient à trouver un moyen d'occuper l'esprit de son mannequin et celui ci se concentre quelques instants avant de lui répondre.

- Je vois des élèves, mes pieds et mes mains. Je peux toucher ta main, le sol et ma peau. Je sens... Je sens... Je ne sens rien de particulier ?

L'ancienne Auror se concentra ensuite sur son nouveau prodige, Miss Clarke. Elle avait fait preuve d'ingéniosité en utilisant le sortilège de tête en bulle pour que le mannequin visualise une bulle d'air. Puis, l'histoire qu'elle avait raconté ensuite avait eu l'effet escompté.

@Antonn Clifford, @Pamela Cox, @Élina Clarke, @Yesenia Cooper, @Roxane Newcomb, @Renn Saeunn, @Nolan Dewey, @Sienna Bridgerton & @Erza McGowan vous pouvez clôturer votre exercice ou le faire pour les élèves ne l'ayant pas encore fait. Nous allons ensuite échanger les groupes ! Vous avez jusqu'au 01er mars pour répondre.