Noé suivit la tirade de sa camarade avec un sourire. Elle était contente de voir qu'Aleyna reprenait du poil de la bête, mais le professeur risquait de mal le prendre. Ce qui ne manqua pas. Ele fut renvoyée du cours, purement et simplement.

La jeune fille resta un instant sans savoir que faire. Elle regarda son amie ramasser ses affaires, ne se souciant même plus de faire semblant de travailler. Elle ne remarqua pas le soin accordé à son dessin, perdu dans ses pensées. C'était totalement injuste ! Renvoyée pour s'être fait insulter ? C'était inadmissible, incorrigible… ! Il y avait tellement de mots tous aussi défavorisant les uns que les autres qui pouvaient qualifier le professeur Pearce à cet instant.

En entendant sa camarade ne plus pouvoir parler, Noé fut encore plus indignée. De quel droit l'astronome se permettait-il de censurer ses élèves ? C'en était trop, elle ne pouvait pas rester un instant de plus dans cette classe.
Elle vit Aleyna partir et à son tour se leva, comme pour protester. Mais elle se ravisa et se contenta de ranger ses affaires en silence. Elle prit la parole pour s'expliquer dignement

- Désolé monsieur, je ne peux plus continuer le contrôle.

Dignement ? Se raplatir comme une crêpe, c'était digne ? Honteuse ou soucieuse de retrouver son amie, la petite fille s'en alla rapidement, mais sans fracas.

Noé se lève et annonce à @Neven Pearce qu'elle ne peut pas continuer le contrôle, elle s'empresse ensuite de rejoindre @Aleyna Rankins

EDIT Neven : comme vu ensemble par hibou, ce événement fait directement suite au renvoi d'Aleyna Rankins, soit avant l'ellipse temporelle indiquée par

Elin essayait de se concentrer sur son contrôle tant bien que mal. Elle aimait plutôt bien l'astronomie jusqu'à maintenant même si les méthodes du professeur ne lui plaisaient pas toujours. Elle continua de remplir sa carte, en essayant de faire abstraction de ses camarades.

Mais lorsqu'une Gryffondor engueula le professeur, la petite fille ne put plus rester concentrée sur son devoir et écouta la conversation qui se déroula avec le professeur. Cette conversation ne dura pas très longtemps puisque très vite la Gryffondor fut priée d'arrêter son devoir et de retourner dans son dortoir. Elle essaya bien évidemment de se rebeller, mais les mots restèrent dans sa gorge, un sortilège de mutisme visiblement.

D'autres élèves partirent également de la salle, des Gryffondor en fait et Elin souffla lorsque le calme arriva enfin dans la salle. Quel était l'intérêt de s'énerver ainsi ? Bon d'accord le prof était en retard mais c'était pas le premier, ils n'avaient qu'à pas se battre s'ils voulaient être en état de composer. Ils savaient qu'il y allait avoir un contrôle. C'était pas comme si c'était un contrôle surprise.

Tant bien que mal, la petite fille réussit à terminer son évaluation sans aucun problème, elle s'était bien préparée et avait plutôt de bonnes notes dans cette matière.

Bien qu'elle ait l'habitude de se rebeller, la petite fille ne voyait vraiment pas l'intérêt de le faire dans ce cas là. Elle avait toujours appris que les professeurs avaient raison et si elle se permettait de faire des remarques à ses parents, elle ne l'avait jamais fait envers des personnes qui lui apprenaient des choses. Elle était beaucoup trop curieuse et surtout elle avait été dans une école assez stricte qui lui avait appris la politesse alors elle ne se permettrait certainement pas de faire des commentaires du style "tout ce qui est arrivé est de votre faute" comme l'avait fait une élève à destination du professeur. Elle se croyait où ? Elle était jamais allée à l'école ou quoi ?

Lorsqu'elle eut fini son contrôle, Elin le relut en attendant que le professeur ne les autorise à les rendre. Elle avait hâte d'aller se coucher elle en avait vraiment marre de cette journée.

Elin termine son contrôle plutôt correctement et elle attend sagement en le relisant que le professeur les autorise à le rendre.

Après le départ des trois jeunes Gryffondor - Merlin que les représentants de cette maison pouvaient se montrer agaçants - la salle de classe retrouva un semblant de calme. Ces renvois avaient au moins eu l'effet escompté : l'astronome avait à présent face à lui des élèves appliqués et pour la plupart penchés sur leur copie. Tant et si bien que l'on n'entendait plus que le grattement des plumes sur le parchemin. Pour sûr, les exclusions avaient servi d'exemple ; Neven était d'ailleurs convaincu que les premières années y réfléchiraient désormais à deux fois avant de retourner la tour d'astronomie sens dessus dessous. « Il vous reste 30 minutes... » annonça-t-il, implacable, après avoir jeté un regard à sa montre à gousset.

Profitant dès lors de l'ambiance studieuse, le professeur Pearce se leva pour s'entretenir brièvement avec le portrait de Galileo, derrière son bureau. Adossé au mur pour ne pas perdre de vue les jeunes sorciers, juste à côté de la toile enchantée, il croisa ses bras sur son torse et écouta le récit détaillé de tout ce qui s'était joué en son absence : les plaintes, les avions en papier, les insultes, les parties de moldu pendu, les bousculades, les dessins au tableau et même les coups... Par la barbe de Merlin, ils n'y sont pas allés de baguette morte ! Tout au long des explications du tableau - qui ne ressemblaient qu'à d'inaudibles chuchotements, même depuis le premier rang - le gallois resta impassible, lançant seulement quelques regards plus appuyés à l'un ou l'autre élève.


« C'est terminé ! déclara finalement l'enseignant, qui avait repris place à son bureau. Vérifiez que vous avez bien mis votre nom et déposez vos copies ici. indiqua-t-il en désignant un coin de son bureau. Vous rejoignez ensuite directement vos dortoirs et dans le calme, certains de vos camarades de maison dorment déjà. Je ne veux pas avoir à entendre parler de vous par Monsieur Kohler. » Est-ce bien clair ? aurait-il pu ajouter, histoire que le message passe bien. Dans une dizaine de minutes, ses élèves de quatrième année arriveraient pour le cours suivant.

L'astronome haussa le sourcil lorsqu'une petite Gryffondor Ari Calvin - encore une ! - saisit l'occasion pour débiter une longue tirade, qu'elle conclut en expliquant que tout était la faute du professeur lui-même. Ah, vraiment ? Les dires de la fillette rejoignaient bien ce que lui avait rapporté le portrait de Galileo, et elle n'était d'ailleurs de loin pas la plus impliquée dans les troubles qui avaient animé le début de la soirée. Mais reporter ainsi toutes leurs bêtises sur son absence momentanée était bien trop puéril au goût du professeur. « Vous avez terminé ? demanda-t-il tout aussi calmement. Très bien, vous viendrez m'expliquer à quel point vous êtes désolée en retenue, mercredi après-midi... Maintenant, allez vous coucher. »

Il regarda par la suite d'un œil suspect la copie d'une jeune fille de la maison rouge Heather McInn - il n'en restait plus tant que ça dans la salle de classe - qui avait visiblement confondu cartes du ciel et dissertation... Sans être devin, Neven s'imaginait pourtant déjà ce qu'il pourrait y lire. D'autres avaient peut-être pris, comme elle, le parti de raconter leur point de vue sur les incidents qui avaient émaillé le début du cours. Décidément, ces jeunes avaient une bien grande idée de la justice, mais aussi une faible capacité de remise en question... soupira-t-il.

« Jeune homme, vous, vous restez là ! » signifia-t-il au garçon aux cheveux blancs, qui faisait partie des rangs de son ancienne maison. Augustin Sponsz

Dernier post pour chacun, puis je conclurai le RP.

Augustin entendit le professeur Pearce annoncer qu’il ne restait que trente minutes pour réaliser le contrôle. Cela était largement assez pour le terminer, et le Serpentard s’autorisa quelques regards vers le professeur qui s’entretenait avec le tableau de Galilée : le petit serpent blanc avait vu juste, il lui racontait probablement toute la scène. Un regard croisa celui du professeur, mais cet échange ne parut pas comme un affront, mais plutôt comme un signe de respect envers l’expert cosmique.

Lorsque le temps fut écoulé, Augustin nota son nom sur sa copie et l’apporta sur le bureau du professeur comme demandé. Après quelques consignes, monsieur Pearce demanda aux élèves de se rendre dans leur dortoir dans le calme, - ce qui n’était pas rien de le préciser étant donné la pagaille ayant eu lieu avant l’arrivée du professeur - et Augustin allait s’y rendre lorsque monsieur Pearce lui demanda de rester là.

Le petit serpent blanc savait qu’il allait devoir s’expliquer, il n’était donc pas surpris de l’appel du professeur, et lorsque la salle fut vide il s’approcha du bureau et lui dit d’un ton sobre, mais respectueux :

- Vous vouliez me voir M’sieur?

Il n’était pas inquiet d’écoper d’une punition, il savait qu’il avait agi sur le coup de la colère, mais il espérait pouvoir échanger un petit peu avec son professeur ; vu qu’il n’avait pas été là, la situation ne le regardait techniquement pas. La décision lui revenait cependant de toutes manières, et Augustin ne la discuterait pas.

Alors qu'Aleyna se fait humilier devant toute la classe, je suis triste pour elle. Pourquoi donc a-t-elle décidée d'agir comme ça ? Vu l'humeur de l'enseignant, c'était bien évident qu'il ne servirait strictement à rien de parlementer. Notre professeur paraît dur, mais je pars du principe que la vie est dure. De ce point de vu là, il nous prépare bien à ce qui nous attend plus tard, en dehors de Poudlard. Et rien que pour ça, je lui en suis reconnaissant. On doit apprendre à s'en prendre plein la tête, ça arrive à tout le monde. Parfois, il faut savoir se taire et encaisser, pour mieux pouvoir se déchaîner plus tard, quand le bon moment arrive.
D'ailleurs, j'ai bien l'intention que le serpent blanc ne tarde pas trop pour découvrir que la vie est dure. Pour ça, il peut compter sur moi !

Une fois Aleyna et mon voisin de table, Lance, virés et sortis de la salle de cours, je me repenche sur mon contrôle. J'ai déjà fait une bonne moitié des exercices, et le reste n'est pas bien plus compliqué à mes yeux. Au lieu d'une tâche éreintante, c'est plutôt un bon moment qui se présente à moi. L'astronomie, c'est vraiment fait pour moi !
Alors même que le professeur annonce qu'il ne reste plus que 30 minutes, je conclu l'ultime question de l'évaluation et pose ma plume sur mon bureau. Bien, plus qu'une petite relecture et c'est une affaire qui roule !

Une Gryffondor prend alors la parole pour expliquer la situation. Je la regarde d'un air désespéré. Elle n'a pas vu qu'Aleyna s'est déjà fait virée ? Quelle idée d'être aussi bornée...
Et puis les élèves ont beau être bornés et non respectueux, est-ce que c'est réellement nécessaire d'utiliser un silencio pour les empêcher de parler ? Je n'en ai aucune idée, mais c'est ce que le professeur a fait à Aleyna... Empêcher quelqu'un de s'exprimer, je trouve que c'est assez rude, pour le coup. Mais à mesure que j'y réfléchis, une idée se fait une place dans mon esprit. Une idée pour venger Aleyna. Et puis pour prendre ma revanche, moi aussi. Je sens le regard d'Augustin peser sur moi, et plus spécialement sur le cocard qui se forme sur mon visage.
Contre cette idée, Augustin ne pourra rien faire. Avec cette idée, personne ne pourra nous empêcher de nous exprimer. Ça va être un vrai spectacle auquel toute la promotion assistera.

Le professeur annonce le temps de l'évaluation écoulé. Je me lève et viens déposer ma copie sur son bureau. Je l'entends appeler Augustin. Certain qu'il n'obtiendra rien de spécial, je sors avec un sourire sur le bout des lèvres. Le professeur ne fera rien de suffisant. Moi, par contre, je lui offrirai ce qu'il mérite. Ça sera bien plus subtile qu'un vulgaire coup de poing, et surtout bien plus visible.
Ce sourire, je le porte pour que tous les élèves de la classe puisse le voir. C'est bien. Qu'ils comprennent qu'Augustin ne m'a même pas ébranlé.

Je me déplace rapidement dans les couloirs du château, en silence. Je suis pressé de retrouver Aleyna dans la salle commune pour la consoler.
Désormais, le garçon à la recherche des étoiles a un nouvel objectif : faire entendre la voix et valoir les valeurs des né-moldus dans ce monde magique où les sang-purs sont prédominants.

560 mots
Fin du rp pour Logan, merci beaucoup ! Il m'a permis d'enclencher un véritable axe dans l'histoire de Logan. On se revoit bientôt Augustin

La jeune fille ne s'attendait pas à une réaction positive du professeur, alors elle ne surenchérie pas quand celui-ci lui donna une retenue... Après tous elle l'avait peut-être mérité. Elle n'avait récolté que ce qu'elle méritait. C'est à dire une retenue, une belle retenue, la première de toute sa vie.

La seule chose qu'elle était sûr de recevoir, c'était une beuglante de son père quand il apprendra que sa fille à fini en retenue en accusant un professeur. Comment allait elle se justifier auprès de son père, elle qui avait toujours été très studieuse et sage comme une image.

Elle dit un timide au revoir à Mr Pearce, la politesse restait quand même une chose qu'on ne pouvait pas oublié.

Elle alla chercher ses affaires, sa plume sa baguette qu'elle avait posé sur la table pour on ne sait quelle raison, et se dirigea vers la porte, une petite larme sur le coin de l'oeil.

Dans sa tête, un millions de question s'entrechoquais. Allait elle être puni par son père ? Allait il apprendre son comportement ? Y aurait il des rumeurs à son sujet ?

Qu'est-ce qui pourrait lui arriver de pire ? Elle avait pensé à s'excuser mais pas devant tous le monde, elle détestait tous ça, ce genre de chose, devoir s'excuser en public était une honte pour elle.

Fin de RP pour moi, merci pour ça j'ai pu développer mon personnage.

Le calme revient rapidement dans la salle, après le départ des trois enfants. Seul le grattement des plumes sur leurs devoirs résonnait sans la pièce, associé aux respirations concentrées des enfants. La bleu et bronze terminait son dernier exercice, observant le papier boire l'encre le long de ses traits. Le professeur déclara qu'il ne restait qu'une demie heure. Encore ? Le temps passait lentement... Elle se concentra sur ces dernières minutes.

La Serdaigle leva la tête de sa copie un bref instant lorsqu'elle l'entendit se poser contre le mur du tableau, gardant un oeil sur les élèves. Le professeur semblait bien plus agacé encore. Elle croisa son regard impatient. Retenant un soupir, elle posa un point a sa phrase, la tête penchée sur son parchemin noircit.

Peu après, elle entendit un "c'est terminé !", et recula dans sa chaise en posant sa plume. Après avoir griffonné la date, elle se leva derrière les élèves qui partaient poser leurs copies. Il leur ordonna de rejoindre leurs dortoirs dans le calme, il ne voulait plus entendre parler d'eux.
Une Gryffondor en profita pour se lever, lâchant une longue tirade sur les évènements, et conclut que c'était sa faute, puisqu'il était arrivé en retard. Aïe. Lorsqu'on veut se justifier, il faut le faire sans se dédouaner de la sorte... Acuti avait bien conscience que ce n'était pas la faute de leur professeur, malgres ce que semblaient en penser certain. Sérieusement, était ce la faute du prof si l'attente avait dégénérée en bagarre ?! Non, bien sûr. Il semblait du même avis car il l'informa de sa future heure de colle.

Acuti se leva finalement après les autres, rangeant ses affaires en silence. Elle releva la tête lorsque l'adulte ajouta pour Aug' qu'il devait rester là. En posant sa copie après lui, elle recula d'un pas tandis que le serpent blanc s'informait de ce que la professeur voulait lui dire. En l'observant, Acuti voyait qu'il assumait entièrement ses gestes et laissa échapper un sourire amusé. Il ne semblait pas vouloir échapper à sa sanction. Un constat qui fit grimper l'estime qu'elle lui portait.

- Excuser moi monsieur ? Je voulais m'excuser pour mon comportement. expliqua t'elle lorsque l'adulte lui accorda un regard.

Elle le fixait, le dos droit et l'air franc. Elle ne s'excusait pas au nom de ma classe, simplement pour ses actes à elle. Ensuite, au professeur de les accepter ou pas.

Acuti reste avec @Augustin Sponsz.
Elle s'excuse auprès de @Neven Pearce.
Elle adressera un signe de tête et un au revoir poli à Augustin et Neven si l'adulte lui demande de partir.

Enfin, le professeur mit fin à leur calvaire en indiquant que le contrôle était terminé. Toujours très sérieux dans ses paroles, il les somma de rentrer dans leur dortoir sans faire de détour.

Elin se leva dans le calme, rendit sa copie dont elle était plutôt fière en la posant à l'endroit adéquat lorsque ce fit son tour. Depuis qu'elle avait commencé à apprendre la langue des centaures, elle était beaucoup plus assidue dans ce cours. Il fallait bien être cohérent sinon ça ne servait à rien de faire des efforts dans le domaine.

« Bonne soirée Monsieur. »

Puis la petite fille sortit de la salle en soupirant de soulagement. Enfin cette journée horrible était terminée. Elle allait pouvoir se détendre quelques minutes avant d'aller dans son lit. Quoique elle n'était même pas sûre d'avoir l'énergie pour se détendre. Avec le retard du prof, il était un peu plus tard qu'habituellement alors si elle voulait pouvoir profiter de son weekend, il allait falloir qu'elle aille se coucher rapidement.

Elle attendit Mavies et Léana qui n'étaient pas encore sorties mais qui ne devraient sûrement pas tarder tout en rêvant de son lit. Elle se demandait ce qu'elle ferait le weekend. Elle aimerait bien s'entraîner au quidditch en vue de leur prochain match, mais elle ne savait pas trop si elle le ferait seule ou pas encore. Et puis elle avait quelques devoirs aussi, enfin elle avait le temps de voir venir.

Elin rend sa copie, souhaite bonne nuit au professeur et attend Léana et Mavies devant la salle avant de rentrer dans sa salle commune en compagnie de ses camarades

*Et voilà, terminé !* songé-je après avoir peaufiné un énième détail sur ma carte du ciel.

Tranquillement, je relève la tête et regarde autour de moi. Léana est encore plongée dans sa copie, contrairement à Logan qui comme moi semble avoir fini. Mr. Pearce s'est quant à lui levé. Adossé au mur derrière son bureau, juste à côté du tableau dont le personnage a pris la parole tout à l'heure, il survole la salle de son regard sévère. Retenant un soupir, je rebaisse la tête sur ma copie et me relis, puis laisse mes pensées vagabonder, me remémorant les différents événements de la soirée, jusqu'à ce que l'enseignant nous annonce que le temps attribué au contrôle est écoulé. Suivant ses instructions, je rajoute rapidement mon nom sur mon parchemin, puis m'en vais le déposer sur le coin de son bureau. J'ai à peine tourné les talons pour revenir à ma place qu'Ari prend la parole et se lance dans une tirade explicative de ce qu'il s'est passé avant le début de l'évaluation, dénonçant tout ceux qui ont fait autre chose que rester sagement à attendre sans rien faire. Même ceux qui se sont contentés de dessiner sagement dans leurs cahiers en prennent pour leur grade. Sérieusement ? Certes, certaines actions relevaient de la bêtise mais mettre tout le monde dans le même chaudron ? On est pas des Veracrasses, on allait pas rester immobiles sans s'occuper ! Et puis, accuser le professeur des agissements de la classe tout en lui demandant d'être indulgent ? Alors ça c'est la meilleure, je ne donne pas chère de sa peau ! Parler sans mettre les formes, à croire que c'est une caractéristique de Gryffondor... Entre elle, Lance et Aleyna, on a eu un joli festival ce soir ! Bon, au moins elle reconnait son implication -minime- dans la dispute... même si qualifier cette dernière de légère est à mon sens inapproprié, et qu'elle n'explique pas exactement ce qui s'est produit.

- Vous avez terminé ? l'interroge Mr. Pearce tandis que je retourne à ma place, agacée. Très bien, vous viendrez m'expliquer à quel point vous êtes désolée en retenue, mercredi après-midi... Maintenant, allez vous coucher. Jeune homme, vous, vous restez là ! continue-t-il, désignant Augustin.

*Le tableau lui a déjà tout raconté ?* m'étonné-je. *J'lai pas entendu parler pourtant !*

Perplexe mais soulagée de savoir que le Serpent blanc ne va pas s'en tirer sans une remontrance, voire plus, je range mes affaires et croise le regard de Logan. Ce dernier arbore un sourire satisfait. Je le lui rends pendant quelques secondes, puis jette un coup d'oeil à Ari qui quitte la pièce sans demander son reste. La pauvre quand même, c'est pas cool d'être punie de cette manière... mais bon, elle avait pas à parler comme elle l'a fait !

- Tu viens ? dis-je à Léana une fois prête à sortir. Puis, à l'intention du professeur : Au revoir Monsieur, à la s'maine prochaine !

Et sans plus tarder, mon amie à mes côtés, je me dirige vers le couloir où je retrouve Elin qui nous attendait, et, sur le long chemin qui nous sépare de la salle commune, entame une discussion sur les événements des deux dernières heures.

507 mots

Mavies termine son contrôle et rend sa copie au moment indiqué par le professeur Pearce. L'intervention d'Ari Calvin l'agace, mais savoir qu'Augustin Sponsz doit rester après les autres la rassérène. Elle range ses affaires, dit au revoir au professeur et avec Léana, s'en va rejoindre Elin pour rentrer en salle commune.

Fin du RP pour moi, merci à tous, j'ai beaucoup apprécié
P.S. : les actions de Léana ont été validées par la joueuse.

Assis derrière son bureau, l'astronome récupéra une à une les copies, répondant aux salutations des jeunes sorcier par quelques hochements de la tête. Il apprécia tout particulièrement l'attitude sage et raisonnable, assez caractéristique de sa maison, d'une fillette de Serdaigle Acuti Caligo qui lui présenta ses excuses. Lorsque tous les premières années eurent quitté la salle de classe, il se tourna vers le jeune Serpentard à qui il avait demandé de rester.

« Vous savez très bien pourquoi je vous ai demandé de rester, n'est-ce pas ? déclara-il en préambule. Je vous épargne l'article complet du règlement intérieur de l'école... Les bagarres et la violence, qu'elle soit physique ou magique, ne sont pas tolérées à Poudlard. » réprouva-t-il avec fermeté, soutenant le regard du garçon aux cheveux blancs. Neven ne comprenait pas que l'on puisse s'abaisser à utiliser ses poings - une méthode des plus moldues s'il en était - quand l'on était doté de magie, et que l'on avait accès à une baguette. Peut-être était il encore difficile pour certains de rester maître de ses émotions à cet âge-là, il avait pu s'en apercevoir tout au long de la soirée.

Au-delà de la forme, il y avait également le fond... Celui-ci étant d'autant plus grave, le gallois ne voulait pas le clôturer en quelques minutes. Il avait pourtant un cours avec les quatrièmes années qui s'enchaînait. « Vos parents seront prévenus de vos actes. Quant à la raison qui vous a amené à frapper l'un de vos camarades... Le professeur marqua une petite pause, soupirant longuement. Nous en rediscuterons tous les deux, en retenue. Je vous attends ici-même, demain à 15h. À partir de là, je déciderai de votre sanction. » conclut-il, alors que les premiers élèves plus âgés passaient déjà le pas de la porte.

Fin du RP pour moi. Merci à tous !
Augustin Sponsz, je vous laisse répondre une dernière fois si vous le souhaitez, puis je verrouillerai le sujet.