Les mots d'Irene faisaient du bien. L'équipe avait besoin de ça, besoin que sa capitaine clame son soutient. Depuis le mois de Septembre elle lui avait était d'une aide incroyable. Sans elle il était difficile d'imaginer l'aiglon dans les airs aujourd'hui à voler durant un match de Quidditch. Il était sur le point d'abandonner, de raccrocher totalement son balais dans le placard et d'aller voir son professeur de vol pour lui dire qu'il ne pourrait plus suivre ses cours de pratiques. Et elle était arrivé, il lui avait confié son accident et sa nouvelle phobie. Et elle avec pacience et persévérance elle l'avait pris sous son aile, l'avait aidé à reprendre doucement confiance en sa capacité à voler. Il lui était redevable pour tout ça, elle lui avait offert la chance de continuer à profiter pleinement de sa passion. Avait-elle seulement conscience de la dette que Christopher avait le sentiment d'avoir envers elle ? C'était peu probable, mais la moindre des choses c'était de lui faire honneur dans ce match, attraper un viffet c'était bien mais il fallait faire mieux. Il avait envoyé le souaffle vers shaylee qui avait foncé directement vers le but pour marquer! Elle était au taquet, à peine revenue elle arrivait à prendre la balle aux gryffons alors même qu'ils engageaient. L'équipe reprenait le dessus, le blond avait le souaffle et il l'envoyait en direction que sa coéquipière, bientôt ils seraient au bord des anneaux prêt à marquer un inscrire un nouveau but!

Alors que le Souaffle traversait l’anneau, une vague de soulagement parcours le corps de Leo de la tête au pieds. I’m back guys! De retour comme elle le voulait, et devait l’être. Rapidement, le soulagement fut remplacé par la joie, amplifiée comme toutes ses émotions sur le terrain. Un petit hurlement de joie  tout droit venu de son plus fort intérieur remonta sa gorge, sortit de sa bouche et probablement emporté par le vent. La fillette leva un poing victorieux au ciel et se tourna vers son équipe, les regardant un à un, Arya , Audric, puis Cap’tain Peterson. Vers le banc des remplaçants et les tribunes rouges et or. Un large sourire creusait de profondes facettes dans ses joues mouillées. Leo, dans sa position victorieuse, en faisait probablement trop. Mais elle en avait besoin. L’extase du jeu,  montées et chutes d’adrénaline, l’énergie dépensée et surtout le succès, si petit soit il. Mais aussi, en grande partie, un petit peu de reconnaissance. Les circonstances et son caractère faisaient que la gamine n’en profitait pas souvent. Alors  les 30 points qu’elle venait de marquer étaient source d’un brin de bonheur inhabituel. Ne l’avait-elle pas mérité. Au fond, elle n’était pas méchante. Juste contrainte depuis trop longtemps, comme un bout de fer qu’on aurait chauffé et forgé, une épée peut-être, qui pouvait blesser mais dure et rigide, pas déformable. 

Cognard en plein torse, ouch. Nouveau Pénalty. Marqué. Cris de victoire. Bravo Arya.  Souaffle à l‘adversaire, contre-attaque rapide. Tout c‘était enchaîné très vite. Les cloches annonçant un but retentirent à nouveau. Merde. 
La balle venait d’être perdue. Les Griffes Ardentes devaient réagir. Absolument. 



 

Contrairement à l'année précédente, Ennis n'était plus titulaire mais remplaçante. Elle avait donc débuté la rencontre sur le banc de touche, bien à l'abris de la pluie qui battait tous ses collègues présents sur le terrain sur leur tenue sportive soit rouge ou bleue. Elle suivait le match avec attention entourée de Kirsty et Audric, remplacé par Mike en milieu de match. Puis vint son tour d'entrer en scène alors que la capitaine des rouges recevait pour la deuxième fois consécutive le cognard. Le post de gardien faisant partie du rôle de remplaçant qu'elle avait endossé, l'irlandaise enfourcha son comète et rejoignit les anneaux qu'elle était en charge de protéger.

Heureusement elle avait penser au sortilège imperméabilisant qui la protégeait - un peu - de la pluie. Cette dernière était particulièrement forte et s'infiltrait tout de même sous ses vêtements. La plaie. Mais son esprit fût bien vite accaparé par le jeu. Le cognard qui filait vers son collègue préfet pendant qu'il effectuait une passe, Leo qui s'interposait. A elle d'intervenir. Et pour cela, elle avait travaillé sa verve en entrainement et avec son meilleur ami. Le Quidditch était vraiment un sport particulier! Sa première cible serait donc son adversaire directe du dernier match de la saison passée:

- "Alhuwalia, t'as eu de la chance jusqu'à présent, pour que ça continue, faudrait peut-être t'intéresser à ce qu'il se passe !"

Action : Déstabiliser Shaylee Alhuwalia
Thème : Implication dans le match

 Audric attendit ce qu'il lui sembla être une éternité que la balle folle frappe sa batte. Il crut l'avoir manqué une nouvelle fois, mais fût soulager en sentant l'impact se répercuter dans son bras. La batteuse adverse avait été plus rapide que lui, mais il avait réussit à dévier le Cognard de la cible qu'elle lui avait imposée. Il vit un instant plus tard que la-dite cible, à savoir Arya, n'avait pas l'air très bien. Inutile de lui en rajouter donc. Heureusement Ur'Quhart avait été touchée par la balle en fer et était dans l'incapacité de s'en prendre à nouveau à son équipière. 

 De l'autre côté du terrain, la balle rouge elle passait de mains en mains. Le garçon aux yeux vairons vit le Souaffle s'élever dans les airs, et Leo qui se précipitait dans l'espoir de l'intercepter. Il la suivit un instant des yeux, croisant intérieurement les doigts pour qu'elle réussisse. Il avait perdu le décompte des points, ou ne l'avait pas vraiment suivit plutôt mais il était certain que le score était serré. Il ne fallait pas que les Ailes d'Airain puissent marquer d'autre buts. Ni qu'ils attrapent d'autres viffet. Le jeune Hitward fit un tour de terrain, essayant de trouver la meilleure chose à faire, puis s'approcha de son équipière à la chevelure flamboyante. Il ne lui avait pas adressé un mot depuis le début du match, et voulait l'encourager. Pour un premier match, il trouvait qu'elle s'en sortait très bien.

Le Vif d'or vient de faire son apparition près du banc de touche ! NIGHTSHADE peut s'en emparer. Le Vif d'or octroie 70 points à l'équipe qui parvient à l'attraper et met immédiatement fin au match.

Arya fulminait. Non seulement elle avait complètement loupé sa passe, mais en plus, Irene était de nouveau passée près d'elle pour lui envoyer une nouvelle pique. Elle n'entendit pas la première partie de sa phrase, mais le reste parvint clairement à ses oreilles. La surprise se lut sur son visage, et le souvenir de la fois où sa sœur Madison l'avait accosté dans le couloir pour la ridiculiser lui revint en mémoire. Elle se souvint qu'elle avait fait tomber ses livres sur le Quidditch, et qu'elle en avait parlé avec Irene à ce moment-là. Ni l'une ni l'autre ne savaient à l'époque qu'elles joueraient un jour l'une contre l'autre. Si elle l'avait sut, la jeune Gryffondor ne se serait certainement pas confié à elle. Futé, cette Irene. Une vraie Serpentard. Ah non zut, c'est un match contre les Serdaigles. Ou bien, Irene était si rusée qu'elle avait même trompé le choixpeau pour lui faire croire qu'elle était Serdaigle alors qu'en réalité, au fond de son cœur, elle était un serpent. Ou bien Arya allait trop loin et devait immédiatement stopper son imagination pour se reconcentrer sur le match. Elle volait sans regarder où elle allait, perdue dans ses pensées, ce n'était pas bon signe. Il fallait qu'elle se reprenne, et vite. Elle releva la tête, se força à regarder où en était le match, ce qu'il se passait autour d'elle et comment elle pourrait intervenir. Oh, mais, ne serait-ce pas une balle dorée, juste là ?

 Audric baissa légèrement la tête en voyant la balle rouge atterrir dans les mains de la poursuiveuse adverse. Evidemment, tout n'était pas perdu loin de là, mais les bleu et bronze se rapprochaient dangereusement de la zone de but. Il releva vivement la tête vers Ennis et fit un geste avec sa batte pour l'encourager. Il ne prit pas le temps de voir si elle l'avait repéré et s'éloigna vite. Malgré le mauvais temps qui persistait, le brun n'avait pas froid bien au contraire. L'adrénaline et l'angoisse liées au jeu l'empêchait de ressentir la fraîcheur de l'air ou bien de sentir qu'il s'était refroidit à cause de la pluie. 
 Il chassa une mèche de cheveux qui tentait de l'aveugler, plaquée devant ses yeux par l'eau qui ruisselait, et reprit sa chasse du Cognard. Ce dernier avait percuté Martin, il l'avait vu, et le jeune Hitward ne comprit pas combien c'était une chance avant de voir Arya se lancer à la poursuite de quelque chose qui avait une couleur dorée.

 Il en aurait mit sa main au feu : sa camarade avait repéré le vif d'or. Il fallait à présent qu'elle s'en saisisse avant son adversaire direct. Pour sa part, il devait protéger l'attrapeuse afin qu'elle puisse mettre la main sur la précieuse balle. A combien de points étaient-ils déjà? Est-ce qu'ils avaient assez d'écart pour marquer? Qu'importe, de toute manière il n'était pas en mesure de réfléchir à cela, pas plus qu'il pourrait y faire quelque chose. Il leva sa batte et se jeta sur le Cognard en criant; il n'avait pas le droit de manquer son coup.

On avait veau réussir de belles actions, nos adversaires savaient rendre la pareille. Les scores parlaient d'eux mêmes. Égalité. Le vif d'or venait d'apparaître, mais cette minuscule balle dorée était bien trop rapide pour nos pauvres petits yeux. Christopher se débrouillait plutôt bien, mais sur ces dernières minutes, il était souvent pris pour cible par les griffes ardentes. Rien d'étonnant à dire vrai, simple question de bon sens.

Un bon bain bien chaud. Voilà ce dont je rêvais désormais. Je suis convaincue que si je mattardais sur ma tenue, je pourrais dire qu'elle sortait de la machine à laver et que lessoreuse était en panne ! Dégoulinante. Oui degoulinante, je volais, cheveux aux vents, joues meutries par le froid, lèvres gercées. Ce qui me consolait était de me dire qu'on était tous logés à la même enseigne. Et quand je pense à nos camarades dans les tribunes ou encore ceux patientant sur le banc des remplacants, bouh j'en avais des frissons. Ça devait être encore plus difficile pour eux qui n'étaient pas dans l'action.

Que de mouvements chez les rouges. Pour qu'elle raison au juste ? Difficile à dire. Des qualités diverses j'imagine. Que dirait Leevay s'il nous voyait virevolter de la sorte ? Il était bien plus stratège que moi. Ses conseils avisés me manquent terriblement. Comme j'aimerais qu'il soit ici, près de moi. Je n'aime pas être éloignée de lui autant de temps !

Esmée était sur le banc, côté droit. Elle se tenait loin de Mike et de Kirsty. Elle n'était pas en état pour leur parler correctement. Elle n'avait pas envie de les incendier pour rien et préféra ainsi se mettre en retrait. Esmée se détestait d'être assise confortablement sur ce siège allongé. Elle voulait reprendre son balai inconfortable et voler jusqu'à la fin de la rencontre. Le visage crispé, elle zieutait l'arbitre, en surveillant bien le match. Esmée était prête à demander un remplacement. Elle avait totalement confiance en Ennis, mais Esmée savait qu'un capitaine devait être sur le terrain pour le morale de l'équipe. Sa place n'était pas sur le banc.

Soucieuse, elle observa Leo qui tentait de voler le souaffle. Elle venait de rater. Esmée souaffla en voyant qu'elle n'était pas déséquilibrée. En effet, de loin, elle vit une bonne action à jouer et Leo devait être en grande forme. Elle observa rapidement Audric pour voir s'il avait compris. Elle sourit. Audric fit exactement ce qu'elle avait prévu, c'est un très bon batteur on ne pouvait pas le nier. Esmée se leva donc pour demander un remplacement. Elle fit une petite tape de main à Ennis avant de s'élancer sur son balai. Grace à elle, Esmée savait que la poursuiveuse de Serdaigle n'arriverait pas à tirer.

Ainsi, Esmée vola vers ses anneaux en préparent son plan minucieusement. Elle allait en premier déstabiliser leur attrapeur. Et elle savait où frapper. Elle l'avait vu jouer de loin et avait trouvé une petite pique bien salée à lui lancer. Elle attendit ainsi le tir et une fois de plus, elle eut raison. Le lancée était trop mou et n'allait pas atteindre les anneaux à cette allure. Ainsi, Esmée se concentra sur Martin. Elle était sûre d'y arriver. C'était son doute grace à Audric, car elle repensait fortement à ses mots en fonçant sur Christopher.

Elle s'élança vers lui et lui cria fortement des paroles que je ne retranscrirais pas pour éviter de choquer les âmes sensibles. En effet, Esmée n'était pas allée avec le dos de la cuillère... Mais bon la fin de match se rapprochait, donc elle n'avait aucune pitié pour l'adversaire.

Action : Déstabiliser
Cible : Christopher MARTIN
Thème : Réussite automatique

Malheureusement la certitude qu’un sort pour la sécher et une bonne potion pour la réchauffer et la requinquer l’attendaient à la fin du match ne maintinrent l’attitude positive de la première année qu’un très court instant. Malgré les idées positives qu’elle tachait en vain de s’imposer, la pluie battante, qui ne cesser de tomber, ralentissait sa vitesse de vol et minait sa motivation.
Le poids de son uniforme trempé alourdissait ses bras et commentait à rendre difficile le maniement de sa batte. Et, même si elle avait toujours pensé que l’imprévisibilité du temps de jeu d’un match de Quidditch était un des éléments les plus intéressants du jeu, car la situation pouvait passer du tout au tout en un clin d’oeil, la jeune aiglonne commençait à désespérer de voir les attrapeurs se lancer à la poursuite du vif d’or. Cependant, la petite balle ailée ne semblait pas pressée de faire son apparition. Consciente que Christopher MARTIN, leur attrapeur, devait désespéré tout autant qu’elle de ne toujours pas apercevoir la petite balle doré elle le chercha du regard, désireuse de lui adresser une parole d’encouragement ou autre … juste à temps pour le voir se faire percuter violemment par le cognard, qu’elle avait temporairement perdu du regard. *Aie*


Une vague de culpabilité traversa la fillette, chassant le sentiment de désespoir que la pluie et le froid lui avaient causé. Elle ne pouvait pas se laissait aller à se lamenter à cause de la météo, toute distraction de sa part étant un potentiel danger pour son équipe, comme venait de le lui rappeler le coup pris par leur attrapeur. Inspirant un coup, elle repris son éternelle course derrière le cognard.