Un nouveau compagnon
Tobias Holmes
10 août 2045,
Ménagerie Magique, 17h
Ménagerie Magique, 17h
J'entre dans la ménagerie magique avec une boule au ventre.
Je m'étais promis de ne jamais aller ici, de ne jamais y acheter un animal. Acheter un animal... Existe-t-il une plus triste expression ? Pas à ma connaissance.
Les animaux, je les étudie, je les chéris, je les admire et j'en fais ma vie. Mais jamais je ne les adopte ou les achète. Et aujourd'hui pourtant, je fais tinter le carillon de la porte sur laquelle est inscrite Ménagerie Magique. Pour Lydia. Pour ma petite fille, enfin ma grande fille, elle a détesté se faire traiter d'enfant. Je n'avais jamais cru qu'une dispute avec elle pourrait me tourmenter autant. C'est d'usage que les adolescents se brouillent pour un temps avec leurs parents ? Je le crois. Mais est-ce que les disputes habituelles font aussi mal ? Je sais que Lydia a souffert, sûrement bien plus que moi. Moi qui déjà, n'a pas réussi à fermer l'œil pendant deux nuits.
Je rêve de l'instant où elle se blottira contre moi, dans le grand canapé élimé et où elle me dira « Tu m'parles de niffleurs papa ? ». Je rêve de l'instant où elle rira à gorge déployée d'une imitation particulièrement réussie que j'aurais faite des niffleurs. Je rêve d'une soirée où nous regarderons les étoiles ensemble, où perdue dans la contemplation de Cassiopée, elle oubliera tous ses soucis pour profiter de l'instant.
Je rêve du moment où toutes ces brouilles seront finies. Je rêve de ne plus voir Lydia malheureuse à cause de moi.
Ces rêves ne seront pas prêts de se réaliser sans un effort de ma part, j'en ai conscience. J'entre dans le magasin d'animaux pour cette raison.
Je contemple avec attention les créatures exposées. Elles n'ont pas l'air malheureuses, tant mieux. Les odeurs qu'elles dégagent réussissent à m'arracher un sourire - enfin plus une grimace qui pourrait vu de loin ressembler à un sourire - je me sens bien parmi elles. Les animaux sont une famille dont jamais je ne me séparerai. Et puis eux au moins, ils ne se disputent pas avec moi, pensé-je.
Il y a du monde en ce moment à la Ménagerie. Je vois notamment beaucoup de jeunes filles et garçons, ils doivent faire leurs achats pour Poudlard. Certains partent avec des compagnons classiques, chat, souris, ou hibou, d'autres choisissent de faire leurs originaux. Je vois un garçon au sourire arrogant acheter un python. Je pince les lèvres et m'empêche de retenir : ces créatures seraient tout de même mieux en liberté. Je m'oblige à rester calme, faire une scène dans la boutique ne me serait d'aucune aide. À la pensée que ma fille me détesterait encore plus si je faisais ça, je deviens serein tour de suite.
J'observe avec attention un chat gris. Pourquoi pas... En m'approchant plus près, je bouscule sans faire exprès un client.
« Toutes mes excuses ! Je crois que je vais regarder ce chat d'un peu plus loin finalement, dis-je en émettant un petit rire poli. »
Ça ne sera donc pas le chat, il commence déjà à porter malchance. Et la chance, je crois que j'en ai bien besoin.
Coucou @Archibald Featherstone
#5d9686
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Cela faisait plus d'une semaine que le professeur était à Londres. Il avait passé quelques journées au Chemin de Traverse pour préparer ses fournitures au vu de la rentrée imminente. Il avait presque tout : livres, plantes, accessoires de Botaniques, fioles de potions... tout, excepté l'animal de compagnie qu'il souhaitait.
Le professeur n'avait pas eu beaucoup d'animaux de compagnie au cours de sa vie, il n'appréciait pas particulièrement l'entretien qu'entraînaient ces derniers. Les nourrir, s'occuper d'eux, faire attention à ce qu'ils ne s'enfuissent pas... Le professeur n'avait pas le temps pour cela, et surtout il n'avait pas la patience.
Pourtant, cette fois-ci, il eut l'envie d'en adopter un. Il trouvait qu'avoir un animal dans les serres de son futur lieu de travail embellirait le lieu, et charmerait ses élèves qui s'intéresseraient peut-être ainsi à ses cours, ou au moins aurait envie d'y venir. Mais le professeur avait tout de même certains critères.
Premièrement, la bête devait être un minimum autonome. Le professeur savait qu'il n'aurait pas beaucoup d'attention à donner à l'animal. Aussi, il avait de ce fait exclu les chiens, bien trop collants à son goût.
Secondement, il voulait que l'animal pût contribuer au maintien des serres, qu'il pût y vivre et y apporter quelque chose. Il avait exclu alors les boursoufflets, d'autant plus qu'il y était allergique. Il ne voulait pas être enrhumé toute l'année à cause d'une bestiole.
Naturellement, en entrant dans la boutique, le professeur s'était dirigé vers les chats. Ils avaient pas mal de qualités que le professeur aimait : ils pouvaient chasser les rongeurs qui s'infiltraient dans les serres et n'avaient pas besoin d'attention particulière.
Il regardait alors les spécimens qui se présentaient dans les différents recoins de la boutique. Il y avait beaucoup de monde ce jour-ci, les voix s'élevaient en un brouhaha assourdissant qui portait atteinte à la concentration du professeur.
Alors qu'il était focalisé sur les bestioles, une personne le bouscula. Il fallait dire que la boutique peuplée ne laissait pas de grands passages. Le professeur vit alors l'adulte parler, sans vraiment l'entendre. Le botaniste n'avait pas bonne ouïe, et la voix du bousculeur se perdit dans le bruit ambiant, mélanges de voix humaines, de hululements de chouette et de miaulements de chats.
"Oh, excusez-moi! Dit le vieil homme en pensant être à l'origine de la collision. Puis pensant que l'homme lui avait parlé d'autre chose, il demanda : Vous vouliez quelque chose?"
« O, mais notez Achil ! »
Discord : LucasM#9063
Le professeur n'avait pas eu beaucoup d'animaux de compagnie au cours de sa vie, il n'appréciait pas particulièrement l'entretien qu'entraînaient ces derniers. Les nourrir, s'occuper d'eux, faire attention à ce qu'ils ne s'enfuissent pas... Le professeur n'avait pas le temps pour cela, et surtout il n'avait pas la patience.
Pourtant, cette fois-ci, il eut l'envie d'en adopter un. Il trouvait qu'avoir un animal dans les serres de son futur lieu de travail embellirait le lieu, et charmerait ses élèves qui s'intéresseraient peut-être ainsi à ses cours, ou au moins aurait envie d'y venir. Mais le professeur avait tout de même certains critères.
Premièrement, la bête devait être un minimum autonome. Le professeur savait qu'il n'aurait pas beaucoup d'attention à donner à l'animal. Aussi, il avait de ce fait exclu les chiens, bien trop collants à son goût.
Secondement, il voulait que l'animal pût contribuer au maintien des serres, qu'il pût y vivre et y apporter quelque chose. Il avait exclu alors les boursoufflets, d'autant plus qu'il y était allergique. Il ne voulait pas être enrhumé toute l'année à cause d'une bestiole.
Naturellement, en entrant dans la boutique, le professeur s'était dirigé vers les chats. Ils avaient pas mal de qualités que le professeur aimait : ils pouvaient chasser les rongeurs qui s'infiltraient dans les serres et n'avaient pas besoin d'attention particulière.
Il regardait alors les spécimens qui se présentaient dans les différents recoins de la boutique. Il y avait beaucoup de monde ce jour-ci, les voix s'élevaient en un brouhaha assourdissant qui portait atteinte à la concentration du professeur.
Alors qu'il était focalisé sur les bestioles, une personne le bouscula. Il fallait dire que la boutique peuplée ne laissait pas de grands passages. Le professeur vit alors l'adulte parler, sans vraiment l'entendre. Le botaniste n'avait pas bonne ouïe, et la voix du bousculeur se perdit dans le bruit ambiant, mélanges de voix humaines, de hululements de chouette et de miaulements de chats.
"Oh, excusez-moi! Dit le vieil homme en pensant être à l'origine de la collision. Puis pensant que l'homme lui avait parlé d'autre chose, il demanda : Vous vouliez quelque chose?"
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L'homme que j'ai bousculé s'excuse. Je ne peux m'empêcher de le regarder avec des yeux grands ouverts et l'air interloqué. C'est moi qui suis à l'origine de la collision, il n'a rien à voir avec ma maladresse ! Il me demande ensuite si je désire quelque chose et cette fois, je fais un grand effort pour maîtriser mon étonnement. On m'a dit un jour que j'étais beaucoup trop démonstratif et que le moindre petit sentiment, la plus minuscule des émotions, apparaît avec force sur mon visage. Tout le contraire de Lydia ; il n'y a que cet été que je l'ai vue perdre le contrôle d'elle-même. Sinon, elle ne laisse rien paraître.
J'esquisse un petit rire, légèrement gêné. L'homme est âgé, il doit avoir l'ouïe abîmée et la perception de ce qui l'entoure altérée à cause de l'âge. J'ai souvenir d'avoir soigné un hyppogriffe devenu sourd et... Non, ce monsieur n'a aucun rapport avec un hyppogriffe. J'assimile souvent le fonctionnement des animaux à celui des humains et cela me dessert la plupart du temps. J'anticipe mal les réactions de mes proches parce que, inconsciemment, je pense qu'ils ont le même mental que des niffleurs. Or, ce n'est pas vraiment le cas et ça ne le sera jamais.
Je plante mes yeux clairs dans ceux de mon interlocuteur. Pour moi, c'est toujours plus simple de parler avec les yeux.
« Non, non, vous n'y êtes pour rien ! Je vous ai bousculé sans faire exprès. Et je ne vous ai rien demandé, rassurez-vous. »
Mon regard se porte sur les divers animaux de la Ménagerie. Puis sur l'homme. Je reprends la parole, songeur.
« Enfin, si vous voulez m'aider à faire quelque chose...»
Je laisse ma phrase en suspens, lui laissant deviner la suite. Les conseils d'un parfait inconnu seront-ils utiles ? Après tout, il a plus d'expérience dans la vie que moi et peut-être a-t-il déjà été confronté à une adolescente en colère contre la terre entière. Je suis si désespéré que j'en viens demander de l'aide à un vieillard quasi sourd pour un choix d'animaux. Ce n'est pas très glorieux mais bon, j'ai déjà perdu tout ce que j'avais à perdre. Ça ne peut pas être pire.
J'esquisse un petit rire, légèrement gêné. L'homme est âgé, il doit avoir l'ouïe abîmée et la perception de ce qui l'entoure altérée à cause de l'âge. J'ai souvenir d'avoir soigné un hyppogriffe devenu sourd et... Non, ce monsieur n'a aucun rapport avec un hyppogriffe. J'assimile souvent le fonctionnement des animaux à celui des humains et cela me dessert la plupart du temps. J'anticipe mal les réactions de mes proches parce que, inconsciemment, je pense qu'ils ont le même mental que des niffleurs. Or, ce n'est pas vraiment le cas et ça ne le sera jamais.
Je plante mes yeux clairs dans ceux de mon interlocuteur. Pour moi, c'est toujours plus simple de parler avec les yeux.
« Non, non, vous n'y êtes pour rien ! Je vous ai bousculé sans faire exprès. Et je ne vous ai rien demandé, rassurez-vous. »
Mon regard se porte sur les divers animaux de la Ménagerie. Puis sur l'homme. Je reprends la parole, songeur.
« Enfin, si vous voulez m'aider à faire quelque chose...»
Je laisse ma phrase en suspens, lui laissant deviner la suite. Les conseils d'un parfait inconnu seront-ils utiles ? Après tout, il a plus d'expérience dans la vie que moi et peut-être a-t-il déjà été confronté à une adolescente en colère contre la terre entière. Je suis si désespéré que j'en viens demander de l'aide à un vieillard quasi sourd pour un choix d'animaux. Ce n'est pas très glorieux mais bon, j'ai déjà perdu tout ce que j'avais à perdre. Ça ne peut pas être pire.
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L'homme que le professeur avait bousculé, d'après lui, esquissa un sourire de gêne. Le botaniste, qui pensait toujours être coupable de ce heurt, ne sut comment l'interpréter. L'homme avait-il pitié de lui et de son vieil âge ? Ou n'était-ce que de la politesse pour ne pas envenimer la situation ?
L'homme commença alors à s'expliquer, tandis que le botaniste replacer ses lunettes sur son nez à l'aide de son index. Visiblement, le professeur avait mal compris la situation.
"Il n'y a pas de soucis dans ce cas."
Bien qu'Archibald ne lui avait rien proposé, l'homme sembla attendre quelque chose de lui. Il sous-entendit qu'il avait besoin d'aide, et comme le botaniste avait du temps devant lui, et qu'il n'était pas d'humeur grognonne, il accepta de lui apporter son aide.
Cependant, le botaniste devait l'avertir qu'il n'était pas un spécialiste des animaux. Il avait certes quelque connaissances de ces derniers, dû à ses études dans les sciences, mais elles restaient limitées et légèrement altérées avec le temps.
"Vous savez, je ne sais pas si je suis le mieux placé pour vous renseigner sur les animaux. Je n'en ai pas eu beaucoup dans ma vie, et ne saurez vous conseiller sur ce qu'il faut donner à un Croup pour qu'il soit heureux ! Mais dîtes toujours !"
Le professeur aurait été bien plus utile pour conseiller des plantes. Il se demandait d'ailleurs pourquoi l'homme n'allait pas demander conseils auprès du propriétaire de la boutique. Après tout, ce dernier était bien plus susceptible d'apporter une réponse à ses questions ! Mais en regardant derrière son interlocuteur, il vit le propriétaire bien occupé avec les clients, il fallait dire que la rentrée approchant, les acheteurs étaient nombreux.
Navré pour ce retard
« O, mais notez Achil ! »
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L'homme commença alors à s'expliquer, tandis que le botaniste replacer ses lunettes sur son nez à l'aide de son index. Visiblement, le professeur avait mal compris la situation.
"Il n'y a pas de soucis dans ce cas."
Bien qu'Archibald ne lui avait rien proposé, l'homme sembla attendre quelque chose de lui. Il sous-entendit qu'il avait besoin d'aide, et comme le botaniste avait du temps devant lui, et qu'il n'était pas d'humeur grognonne, il accepta de lui apporter son aide.
Cependant, le botaniste devait l'avertir qu'il n'était pas un spécialiste des animaux. Il avait certes quelque connaissances de ces derniers, dû à ses études dans les sciences, mais elles restaient limitées et légèrement altérées avec le temps.
"Vous savez, je ne sais pas si je suis le mieux placé pour vous renseigner sur les animaux. Je n'en ai pas eu beaucoup dans ma vie, et ne saurez vous conseiller sur ce qu'il faut donner à un Croup pour qu'il soit heureux ! Mais dîtes toujours !"
Le professeur aurait été bien plus utile pour conseiller des plantes. Il se demandait d'ailleurs pourquoi l'homme n'allait pas demander conseils auprès du propriétaire de la boutique. Après tout, ce dernier était bien plus susceptible d'apporter une réponse à ses questions ! Mais en regardant derrière son interlocuteur, il vit le propriétaire bien occupé avec les clients, il fallait dire que la rentrée approchant, les acheteurs étaient nombreux.
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L’homme en face accepte de m’aider. Il doit me prendre pour un fou et ne doit vraiment pas comprendre ce que j’ai. Oh, je ne dis pas que je comprends toujours toutes les raisons de mes gestes mais c’est au moins un peu plus clair dans mon esprit. Il m’informe qu’il ne s’y connaît pas bien en animaux et ne saurait pas ce dont a besoin un Croup pour être heureux.
« Ce n’est pas à ce propos que je vous demande conseil, ne vous inquiétez pas ! Je suis magizoologiste donc les animaux ça me connaît. »
Et avec un clin d’œil :
« Un croup n’a pas besoin de grand-chose, il mange tout et n’importe quoi mais vous sera très reconnaissant si vous le débarrassez de ses Ciseburines. »
J’ai donné une part des explications. Il faut maintenant que j’enchaîne avec la vraie raison de ma demande. Mais… C’est difficile à dire. Les mots n’ont jamais été mon fort, contrairement à Lydia, et le mal que j’ai à m’exprimer me provoque des soucis, y compris familiaux. Comment vais-je faire ? Je suis un adulte et pourtant je me sens aussi vulnérable qu’un enfant pris en faute, aussi pitoyable qu’un gamin essayant vainement de se défendre quand on l’accuse d’avoir fait une bêtise.
« Connaissez-vous plutôt bien les enfants ? »
Ma fille n’aimerait pas, pas du tout. L’appeler ‘enfant’ a été le point de départ de toutes nos embrouilles. Je ne m’en sors pas de cette affaire.
« J’aimerais offrir un animal à ma fille mais je ne sais que choisir. Peut-être avez-vous déjà été dans cette situation ? »
Ma fin de phrase est prononcée d'un ton interrogateur, plutôt léger. Je ne m’en suis pas trop mal tiré, au moins la raison de ma visite semble être assez claire. J’espère maintenant que je ne me suis pas trop ridiculisé et que l’inconnu comprendra pourquoi je lui demande de l’aide.
« Ce n’est pas à ce propos que je vous demande conseil, ne vous inquiétez pas ! Je suis magizoologiste donc les animaux ça me connaît. »
Et avec un clin d’œil :
« Un croup n’a pas besoin de grand-chose, il mange tout et n’importe quoi mais vous sera très reconnaissant si vous le débarrassez de ses Ciseburines. »
J’ai donné une part des explications. Il faut maintenant que j’enchaîne avec la vraie raison de ma demande. Mais… C’est difficile à dire. Les mots n’ont jamais été mon fort, contrairement à Lydia, et le mal que j’ai à m’exprimer me provoque des soucis, y compris familiaux. Comment vais-je faire ? Je suis un adulte et pourtant je me sens aussi vulnérable qu’un enfant pris en faute, aussi pitoyable qu’un gamin essayant vainement de se défendre quand on l’accuse d’avoir fait une bêtise.
« Connaissez-vous plutôt bien les enfants ? »
Ma fille n’aimerait pas, pas du tout. L’appeler ‘enfant’ a été le point de départ de toutes nos embrouilles. Je ne m’en sors pas de cette affaire.
« J’aimerais offrir un animal à ma fille mais je ne sais que choisir. Peut-être avez-vous déjà été dans cette situation ? »
Ma fin de phrase est prononcée d'un ton interrogateur, plutôt léger. Je ne m’en suis pas trop mal tiré, au moins la raison de ma visite semble être assez claire. J’espère maintenant que je ne me suis pas trop ridiculisé et que l’inconnu comprendra pourquoi je lui demande de l’aide.
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L'homme rassura alors le botaniste : il n'avait pas besoin d'aide pour s'occuper d'un animal, étant lui-même un spécialiste de cette science. Il évoqua alors les Ciseburines du Croup, ce qui rappela au professeur les quelques pratiques qu'il avait pu avoir à l'époque où il était à l'ISM. Il ne s'était pas spécialisé dans les Soins aux Créatures Magiques, mais quelques heures de ce domaine subsistaient dans le tronc commun. Peut-être avait-ce changé depuis le temps ?
L'homme posa alors une question, demandant au professeur s'il connaissait bien les enfants. Voilà donc des créatures bien étranges ! Le professeur avait rarement eu l'occasion d'être entouré d'enfants, ils étaient pour la plupart trop bruyants et pleins de morve. Du moins, c'est l'image qu'il en avait. Mais cela ne l'avait pas empêché d'accepter un poste de professeur dans l'illustre école de Magie du pays quelques semaines auparavant.
Le botaniste n'avait en fait jamais été dans la situation de cet homme. Il avait été si peu présent lorsque sa fille était une enfant qu'il ne lui avait jamais offert d'animaux.
"Je ne suis pas certain de pouvoir vous être d'une grande utilité, dit-il alors. Mais je peux tout de même essayer !"
Le professeur réfléchit alors, regardant autour de lui les différents animaux qui se trouvaient dans la ménagerie. Il retira immédiatement les serpents et les araignées, qui bien trop souvent effrayaient les enfants.
"Un boursouflet ? C'est petit et doux, ça fait souvent plaisir aux enfants. Après, c'est peut-être un peu fragile, les enfants en bas âge ont tendance à ne pas être tendre. Ce serait bête qu'il finisse broyé sous les pieds de votre fille, si elle sait marcher..."
« O, mais notez Achil ! »
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L'homme posa alors une question, demandant au professeur s'il connaissait bien les enfants. Voilà donc des créatures bien étranges ! Le professeur avait rarement eu l'occasion d'être entouré d'enfants, ils étaient pour la plupart trop bruyants et pleins de morve. Du moins, c'est l'image qu'il en avait. Mais cela ne l'avait pas empêché d'accepter un poste de professeur dans l'illustre école de Magie du pays quelques semaines auparavant.
Le botaniste n'avait en fait jamais été dans la situation de cet homme. Il avait été si peu présent lorsque sa fille était une enfant qu'il ne lui avait jamais offert d'animaux.
"Je ne suis pas certain de pouvoir vous être d'une grande utilité, dit-il alors. Mais je peux tout de même essayer !"
Le professeur réfléchit alors, regardant autour de lui les différents animaux qui se trouvaient dans la ménagerie. Il retira immédiatement les serpents et les araignées, qui bien trop souvent effrayaient les enfants.
"Un boursouflet ? C'est petit et doux, ça fait souvent plaisir aux enfants. Après, c'est peut-être un peu fragile, les enfants en bas âge ont tendance à ne pas être tendre. Ce serait bête qu'il finisse broyé sous les pieds de votre fille, si elle sait marcher..."
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L’homme me répond qu’il peut essayer de m’aider. Je suis tellement à bout que je suis vraiment ravi qu’il ait accepté. Il pourrait m’être plus utile qu’il ne le croit, j’en suis certain.
Il me parle de boursoufflet. Mh… C’est un animal qui me semble très pataud pour Lydia, pas vraiment à son image. Le vieil homme ajoute ‘ça fait souvent plaisir aux enfants.’ Voilà, qu’est-ce que je disais. Si cela plaît aux enfants, cela ne lui plaira pas. Même si je n’ai pas l’impression de la comprendre, je crois pouvoir affirmer qu’elle aura l’impression d’une moquerie. Merlin – je ne puis m’empêcher de le penser – qu’avais-je fait pour avoir une fille… comme ça ? J’avais bien dit à ma femme, Colombe, de se limiter sur les mojitos durant la grossesse !
« Elle sait marcher, elle a 12 ans ! »
Je me rends compte avec frayeur que j’ai failli hésiter sur son âge. Peut-être que Lydia a raison finalement. Que je l’abandonne petit à petit. Je ne sais pas, je n’arrive pas à savoir. Et cet état me plonge dans la perplexité la plus totale, l’incompréhension la plus profonde. Etait-ce plus simple avant ? Quand pour mon petit ange tout était soit noir, soit blanc. Je crois que je regrette ce temps-là, force est pourtant de m’habituer à celui que je vis actuellement.
« Elle est à Poudlard d’ailleurs, j'ai étudié dans cette école. Vous aussi ? »
Je lui adresse un sourire complice – peut-être que nous partageons les mêmes images du passé, même si elles ont quelques dizaines d’années de différence.
« Pour l’animal, le compromis idéal serait quelque chose d’original, qu’on associe rapidement à une sorcière… »
Il me parle de boursoufflet. Mh… C’est un animal qui me semble très pataud pour Lydia, pas vraiment à son image. Le vieil homme ajoute ‘ça fait souvent plaisir aux enfants.’ Voilà, qu’est-ce que je disais. Si cela plaît aux enfants, cela ne lui plaira pas. Même si je n’ai pas l’impression de la comprendre, je crois pouvoir affirmer qu’elle aura l’impression d’une moquerie. Merlin – je ne puis m’empêcher de le penser – qu’avais-je fait pour avoir une fille… comme ça ? J’avais bien dit à ma femme, Colombe, de se limiter sur les mojitos durant la grossesse !
« Elle sait marcher, elle a 12 ans ! »
Je me rends compte avec frayeur que j’ai failli hésiter sur son âge. Peut-être que Lydia a raison finalement. Que je l’abandonne petit à petit. Je ne sais pas, je n’arrive pas à savoir. Et cet état me plonge dans la perplexité la plus totale, l’incompréhension la plus profonde. Etait-ce plus simple avant ? Quand pour mon petit ange tout était soit noir, soit blanc. Je crois que je regrette ce temps-là, force est pourtant de m’habituer à celui que je vis actuellement.
« Elle est à Poudlard d’ailleurs, j'ai étudié dans cette école. Vous aussi ? »
Je lui adresse un sourire complice – peut-être que nous partageons les mêmes images du passé, même si elles ont quelques dizaines d’années de différence.
« Pour l’animal, le compromis idéal serait quelque chose d’original, qu’on associe rapidement à une sorcière… »
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L'idée du boursoufflet n'eut pas l'air d'emballer l'autre adulte. Il devait sûrement penser que le professeur infantilisait trop sa fille, et pour cause, il le reprit en lui présentant son âge. 12 ans... le professeur pensait l'homme bien plus jeune, il avait fait fausse route...
L'homme continua alors de donner des informations sur sa fille. Peut-être que cela aiderait le botaniste pour le guider, bien qu'il avait des doutes sur sa capacité à comprendre les enfants. Un comble, pour un futur professeur !
"Oui, j'ai bien étudié à Poudlard. Il y a un long moment maintenant, c'était en... en 1997, juste avant la bataille de Poudlard."
Cela ne le rajeunissait pas : cela faisait presque 50 ans qu'il avait quitté les bancs de Poudlard. Et voilà qu'il y reviendrait dans quelques semaines, cela lui paraissait irréalisable. L'école avait dû tellement changer entre temps, entre les différents directeurs qui avaient succédé à Albus Dumbledore...
"En quelle année entre votre fille ? Demanda-t-il à son interlocuteur. Après tout, il s'agirait sûrement de l'une de ses élèves."
L'homme continua alors de l'aiguiller en lui donnant quelques détails sur ce que voulait sa fille.
"J'imagine que vous avez déjà pensé au chat ? C'est souvent l'animal qu'on associe aux sorcières, et c'est assez solitaire, plutôt pratique si votre fille est du genre à oublier de le nourrir. Comment se prénomme-t-elle d'ailleurs ?"
Oups, désolé pour le retard
« O, mais notez Achil ! »
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L'homme continua alors de donner des informations sur sa fille. Peut-être que cela aiderait le botaniste pour le guider, bien qu'il avait des doutes sur sa capacité à comprendre les enfants. Un comble, pour un futur professeur !
"Oui, j'ai bien étudié à Poudlard. Il y a un long moment maintenant, c'était en... en 1997, juste avant la bataille de Poudlard."
Cela ne le rajeunissait pas : cela faisait presque 50 ans qu'il avait quitté les bancs de Poudlard. Et voilà qu'il y reviendrait dans quelques semaines, cela lui paraissait irréalisable. L'école avait dû tellement changer entre temps, entre les différents directeurs qui avaient succédé à Albus Dumbledore...
"En quelle année entre votre fille ? Demanda-t-il à son interlocuteur. Après tout, il s'agirait sûrement de l'une de ses élèves."
L'homme continua alors de l'aiguiller en lui donnant quelques détails sur ce que voulait sa fille.
"J'imagine que vous avez déjà pensé au chat ? C'est souvent l'animal qu'on associe aux sorcières, et c'est assez solitaire, plutôt pratique si votre fille est du genre à oublier de le nourrir. Comment se prénomme-t-elle d'ailleurs ?"
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Ohlà. L’homme que j’ai en face de moi vient de me confirmer que nous avons étudié entre les mêmes murs, parcouru les mêmes dallages et contemplé les mêmes portraits mais avec effectivement pas mal d’années de différence. Pratiquement vingt ans, pour être exact. Il a également mentionné la bataille de Poudlard, cet évènement dont je n’ai eu que des échos. Mon père avait fait sa dernière année lors du Tournoi des Trois sorciers. Il ne m’en avait jamais parlé mais je me demande si au fond de lui et pendant de nombreuses années, n’avait pas subsisté la déception de ne pas avoir été sélectionné, de ne pas avoir pu s’illustrer de manière grandiose à Poudlard. J’ai la certitude qu’il avait essayé de se présenter quand les sélections étaient en cours. La coupe de feu qu’on avait utilisée pour l’occasion avait-elle jugé son cœur trop rance, déjà trop malhonnête ? Je ne sais.
« Oh, vous avez dû en voir des choses pendant votre scolarité ! Dans quelle maison étiez-vous si je peux me permettre ? »
Je garde des souvenirs enchantés de la salle commune de Poufsouffle et des rencontres que j’ai pu y faire durant ma scolarité. Ma maison avait personnellement été mon refuge, le lieu où j’avais oublié ce qui me tracassait. Ça a été une maison – au sens propre – pour moi et je suis curieux de voir si mon interlocuteur partage ce sentiment, malgré la période de troubles qu’il y avait lorsqu’il était à Poudlard.
Ma nouvelle rencontre me demande ensuite en quelle année rentre Lydia, son prénom et me propose d’acheter un chat.
« Elle rentre en 2ème année, dis-je après une mini-seconde d’hésitation. Et elle s’appelle Lydia. »
J’ai l’impression de ne pas avoir prononcé le nom de ma fille depuis une éternité. Son visage me revient instantanément en tête, je la vois tantôt furieuse, en train de rire, puis de lire, pour finalement garder en tête l’image d’une semaine avant notre dispute. Je travaillais dans mon bureau sur un rapport assez urgent. Elle était venue me rejoindre et s’était assise sur le canapé jaune, élimé, le dos droit, les yeux perdus dans le vague. Je m’étais détourné vers elle, un brin gêné par sa présence mais je n’avais pu piper mot lorsque ses yeux s’étaient fixés sur moi. Ils étaient si déterminés que moi, son père, je n’avais osé répliquer et l’avais laissé lire mes anciens dossiers, tandis qu’elle était toujours assise sur le canapé.
Clignant des yeux pour évacuer mes pensées et me reconcentrer sur cette conversation importante, je me dirige vers le rayon des chats. Je vois cependant un petit garçon prendre le dernier chat, un noir aux yeux dorés, qu’il y avait.
« Oups… J’espère que je ne retiens pas trop votre temps, les recherches ne sont pas fructueuses ! »
Alors que je lui souris, d’un air désolé, un croassement attire mon attention. Et si… Non. Mais après tout…
« Oh, vous avez dû en voir des choses pendant votre scolarité ! Dans quelle maison étiez-vous si je peux me permettre ? »
Je garde des souvenirs enchantés de la salle commune de Poufsouffle et des rencontres que j’ai pu y faire durant ma scolarité. Ma maison avait personnellement été mon refuge, le lieu où j’avais oublié ce qui me tracassait. Ça a été une maison – au sens propre – pour moi et je suis curieux de voir si mon interlocuteur partage ce sentiment, malgré la période de troubles qu’il y avait lorsqu’il était à Poudlard.
Ma nouvelle rencontre me demande ensuite en quelle année rentre Lydia, son prénom et me propose d’acheter un chat.
« Elle rentre en 2ème année, dis-je après une mini-seconde d’hésitation. Et elle s’appelle Lydia. »
J’ai l’impression de ne pas avoir prononcé le nom de ma fille depuis une éternité. Son visage me revient instantanément en tête, je la vois tantôt furieuse, en train de rire, puis de lire, pour finalement garder en tête l’image d’une semaine avant notre dispute. Je travaillais dans mon bureau sur un rapport assez urgent. Elle était venue me rejoindre et s’était assise sur le canapé jaune, élimé, le dos droit, les yeux perdus dans le vague. Je m’étais détourné vers elle, un brin gêné par sa présence mais je n’avais pu piper mot lorsque ses yeux s’étaient fixés sur moi. Ils étaient si déterminés que moi, son père, je n’avais osé répliquer et l’avais laissé lire mes anciens dossiers, tandis qu’elle était toujours assise sur le canapé.
Clignant des yeux pour évacuer mes pensées et me reconcentrer sur cette conversation importante, je me dirige vers le rayon des chats. Je vois cependant un petit garçon prendre le dernier chat, un noir aux yeux dorés, qu’il y avait.
« Oups… J’espère que je ne retiens pas trop votre temps, les recherches ne sont pas fructueuses ! »
Alors que je lui souris, d’un air désolé, un croassement attire mon attention. Et si… Non. Mais après tout…
#5d9686
entre en 5ème année RP -
post-pause
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Un nouveau compagnon
L’homme s’étonna lorsque le vieil homme énonça l’année de sa septième année à Poudlard. La période était connue pour son instabilité et les événements qui avaient laissé leurs empreintes dans le château. Oui, c’était certain, il en avait vu des choses.
“Oh que oui ! Dit-il. Et pas seulement des bonnes choses. Je ne me rappelle pas d’une année sereine. J’ai étudié à Serdaigle, fort heureusement, ce qui laissait une certaine brèche de tranquillité dans ces périodes compliquées.”
Le botaniste avait beaucoup aimé sa maison d’étude : ses valeurs dans lesquelles il se retrouvait, sa quiétude propice à l’apprentissage et les discussions intéressantes avec ses camarades étaient tant d’éléments qui avaient aidé l’enfant qu’il était à s’épanouir.
En parlant d’enfant, l’homme donna quelques informations sur sa fille. Une deuxième année, il était certain que le futur professeur apprendrait à la connaître en lui donnant cours.
“Lydia… Répéta-t-il. Une Poufsouffle comme son père ?”
Le vieil homme avait peut-être une vision un peu étroite, mais il savait que la maison d’un sorcier en disait long sur son caractère et ses qualités. Il connaissait la bienveillance et le travail sérieux des Poufsouffle, mais il jugeait ces derniers beaucoup trop idéalistes dans leur conception du monde, et de fait peu pragmatiques. En bon scientifique, Archibald ne jugeait pas avec les émotions et la sensibilité qui leur était liée, mais avec l’expérience et l’observation.
Alors qu’il venait d’évoquer sa fille, l’homme semblait avoir eu un petit moment d’égarement avant de se diriger vers les chats. Archibald le suivit, sa mission qui consistait à aider le père de Lydia l’avait fait oublier la raison première de sa venue dans la boutique. Hélas pour l’ancien Poufsouffle, le dernier chat venait d’être adopté.
“C’est souvent comme ça durant les jours de rentrée. Dit le vieil homme. Peut-être que vous pourrez repasser dans quelques jours, si vous êtes du coin.”
Mais alors qu’il venait de dire ça, son interlocuteur fut happé par le croassement d’une grenouille.
“Vous pensez que votre fille aimerait avoir un crapaud ?”
Archibald avait cette vision des petites filles pour qui toucher un insecte, une limace ou un batracien était rebutant. Il oubliait qu’en réalité, la répugnance face à ces bestioles s’acquérait avec le temps. Peut-être l’ignorait-il d’ailleurs car il n’avait pas vu sa propre fille sauter dans des flaques d’eau ou récolter des lombrics pour les donner aux oiseaux… Il avait encore tant à apprendre.
« O, mais notez Achil ! »
Discord : LucasM#9063
“Oh que oui ! Dit-il. Et pas seulement des bonnes choses. Je ne me rappelle pas d’une année sereine. J’ai étudié à Serdaigle, fort heureusement, ce qui laissait une certaine brèche de tranquillité dans ces périodes compliquées.”
Le botaniste avait beaucoup aimé sa maison d’étude : ses valeurs dans lesquelles il se retrouvait, sa quiétude propice à l’apprentissage et les discussions intéressantes avec ses camarades étaient tant d’éléments qui avaient aidé l’enfant qu’il était à s’épanouir.
En parlant d’enfant, l’homme donna quelques informations sur sa fille. Une deuxième année, il était certain que le futur professeur apprendrait à la connaître en lui donnant cours.
“Lydia… Répéta-t-il. Une Poufsouffle comme son père ?”
Le vieil homme avait peut-être une vision un peu étroite, mais il savait que la maison d’un sorcier en disait long sur son caractère et ses qualités. Il connaissait la bienveillance et le travail sérieux des Poufsouffle, mais il jugeait ces derniers beaucoup trop idéalistes dans leur conception du monde, et de fait peu pragmatiques. En bon scientifique, Archibald ne jugeait pas avec les émotions et la sensibilité qui leur était liée, mais avec l’expérience et l’observation.
Alors qu’il venait d’évoquer sa fille, l’homme semblait avoir eu un petit moment d’égarement avant de se diriger vers les chats. Archibald le suivit, sa mission qui consistait à aider le père de Lydia l’avait fait oublier la raison première de sa venue dans la boutique. Hélas pour l’ancien Poufsouffle, le dernier chat venait d’être adopté.
“C’est souvent comme ça durant les jours de rentrée. Dit le vieil homme. Peut-être que vous pourrez repasser dans quelques jours, si vous êtes du coin.”
Mais alors qu’il venait de dire ça, son interlocuteur fut happé par le croassement d’une grenouille.
“Vous pensez que votre fille aimerait avoir un crapaud ?”
Archibald avait cette vision des petites filles pour qui toucher un insecte, une limace ou un batracien était rebutant. Il oubliait qu’en réalité, la répugnance face à ces bestioles s’acquérait avec le temps. Peut-être l’ignorait-il d’ailleurs car il n’avait pas vu sa propre fille sauter dans des flaques d’eau ou récolter des lombrics pour les donner aux oiseaux… Il avait encore tant à apprendre.
« O, mais notez Achil ! »
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