Mars 2047, dans la matinée

Depuis plusieurs jours, élisabeth se sentait d'une humeur pesante;
Elle n'avait plus autant d'énergie que les semaines précédentes , mais avec le froid de l'hiver elle pensait cela normal.
Mais aujourd'hui en se levant, elle sentit qu'elle allait encore moins bien, elle avait un mal de tête qui lui barré le front d'un coté à l'autre, et elle avait comme une impression de vertige .
De suite elle s'assis sur le bord de son lit. Cela ne lui ressemblait pas d'être fébrile comme çà !

Eli était de nature joviale et dynamique et elle ne tombait pas souvent malade. Forcée de reconnaitre que cette journée allait faire exception.

Elle s'habilla tant bien que mal et descendit dans la grande salle prendre un petit déjeuner pour vérifier que son malaise n'était pas du à un manque de sucre, elle ne se souvenait pas avoir mangée la veille au soir, trop absorbées dans ses manuels pour ses révisions.
Elle croqua à peine dans une tartine et sentit de suite que cela n'était pas une bonne idée. Il fallait qu'elle admette l'évidence : elle était malade.

Jamais elle n'avait du se rendre à l'infirmerie mais visiblement c'était le moment.
Elle monta donc les marches qui la menait au troisième étage et ouvra la porte. Autour d'elle une petite salle d'attente très accueillante , elle ne savait pourquoi elle avait souvent imaginée ce lieu tout autrement , plutôt froid et sombre.
Pourtant et malgré sa réticence de se faire admettre à l'infirmerie elle même, depuis un moment l'idée de devenir médicomage, infirmière ou tout autre métier dans le milieu médical magique plus tard, la travaillait de plus en plus.

Mais aujourd'hui en ce lieu si angoissant dans ses pensées, éli s'y sentait vraiment bien contre tout attente.
Personne n'était présent, mais elle remarqua deux portes , une en face d'elle qui était fermée et la seconde sur sa droite qui était entre ouverte et dont provenait des bruits indiquant la présence du maitre des lieux.

Hésitante, la jeune Poufsouffle s'annonça par un simple :

-Bonjour , il y a quelqu'un ? puis attendit un instant.

Les matins étaient souvent synonymes d'affluence, surtout en hiver avait ajouté Ruby Lloyd quand il était arrivé le 11 février dernier. Ce matin là ne dérogeait pas vraiment à la règle. Les cours n'avaient pas débuté qu'il avait déjà eu huit visites pour motifs variés, y compris pour tenter d'échapper aux cours voire aux contrôles. Diamruid n'était pas dupe, surtout quand la moitié était de la même promotion, il y avait des hasards qui n'en était plus vraiment. Le jeune homme prenait le temps de les ausculter mais ceux là n'avaient d'autres choix que de repartir, direction la Grande Salle pour le petit-déjeuner.

Et il y avait de vrais malades, sujets aux virus hivernaux pour la plupart, rhume et grippe étant les plus communs. La stock de pimentine n'allait pas faire long feu, il diminuait d'ailleurs à vue d'œil et il comptait descendre dans les cachots voir avec la professeur de potion pour pouvoir en faire quelques chaudrons, à moins qu'elle n'ait le temps de le faire elle même.

Sauf qu'en attendant, il avait huit dossier a compléter, quelques mots chacun, date, raison de la visite, diagnostic et traitement. Pas très long en soit mais s'il ne s'en acquittait pas au fur et à mesure de la journée il allait se retrouver avec une pile qui le décourageait avec un risque majeur d'oublier ou d'erreur. Alors il se tenait à le faire en allant et, c'est quand il posa sa plume qu'il entendit la porte de l'infirmerie s'ouvrir puis une voix appeler. Le timing était plutôt bien trouvé, Diarmuid rangea ce qui devait l'être avant d'aller à la porte entrouverte qui marquait la séparation entre la salle d'attente et ce bureau qui servait aussi de pièce d'ausculatation.

- "Bonjour, vous pouvez entrer." Et il laissa à la jeune fille la possibilité d'entrer, de poser des affaires et de s'installer sur la table prévu à cet effet.

Lorsque L'infirmier passa la porte de son bureau pour lui dire d'entrer, Elisabeth fut saisi de la jeunesse de celui ci. Pourquoi elle imaginée un homme plus âgé ? Elle le dévisagea un peu , il était plutôt grand, châtain, des yeux noisette, et lorsqu'il lui avait dit d'entrer éli avait bien entendu qu'il avait un léger accent , elle ne savait définir lequel, Ecossais ou irlandais peut être ?
Elle ne s'était jamais intéressée à la personne qui pouvait bien travailler ici, elle se sentit soudain un peu honteuse.
La jeune fille se rendit compte que son attitude allez devenir bizarre si elle prolongée son regard trop longtemps.
Elle entra donc dans la salle d'examen, qui n'était autre que le bureau de l'infirmier comme elle l'avait déduit.
Il y avait, dans un coin de la pièce une table d'examen ou elle alla s'assoir, après avoir poser son sac à terre près de la chaise en face du bureau .
La jeune Poufsouffle tenait fermement sa veste dans ses mains et ne pouvait s'empêchée d'en tortiller le coin d'une manche, elle était un peu stressée d'être la .

Elle ne savait pas se qu'elle devait faire, commencé à raconter se qui l'amenée ici ou attendre que le jeune homme lui poses des questions ? Le silence la mettait souvent mal à l 'aise et elle décida de le rompre .

- je viens vous voir pour des maux de ventre, j'ai aussi mal à la tête depuis deux jours et ce matin j'ai eu des vertiges. Je ne suis pas de nature douillette et je sais bien que cela n'est rien du tout mais...

Eli se sentit bête de venir pour si peu , en le disant à haute voix elle se rendit compte de son erreur.

-... je vais y allée , je me sent déjà beaucoup mieux. Ce qui n'était pas vraiment faux, elle n'avait plus qu'un fond de mal de tête, il passerais surement tout seul.

Elle fit le mouvement de se lever mais le regretta immédiatement , elle n'avait pas encore mis le deuxième pied au sol que sa tête se remis à tourner .

Il y eu un instant un peu malaisant où l'élève présente le dévisagea, heureusement, ou malheureusement, habitué à ce genre d'inspection de la part d'amis de ses parents qui scrutaient chez lui et le reste de sa fratrie l'entièreté de leur être, il n'en laissa rien araitre et attendit patiemment qu'elle entre dans le bureau et aille s'installer non sans déposer son sac mais pas sa veste. Elle détailla ensuite la raison de sa venue, minimisant son besoin de soin alors qu'elle venait de lui décrire plusieurs symptômes et souhaitant finalement repartir en descendant de la table. Par chance, le jeune infirmier en avait vu d'autres et possédait des réflexes en ce qui concernait la fuite de patient, il put ainsi rattraper la jeune fille en attrapant ses deux épaules pour lui permettre de ses stabiliser sur ses deux pieds.

- "Si vous êtes venue jusqu'ici, c'est que ce n'est pas rien. La preuve avec ce vertige. Soyez raisonnable et remontez." Dit le châtain en faisant un geste pour l'aider si elle voulait prendre appui pour regagner la table d'ausculatation. "Posez votre veste à côté de vous, vous vous appelez comment?" Questionna l'irlandais quand elle fut installer. L'étape suivante consisterait à reprendre point par point ses symptômes en vérifiant son état de santé. Déjà le mal de tête et les vertiges l'orientation vers un état fiévreux, pas forcément très intense, mais suffisant pour la rendre mal, surtout ajouté à la douleur abdominale.

Heureusement que l'infirmier l'avait maintenue, elle était finalement plus fragile qu'elle ne le pensait.
Il lui somma de remonter sur la table d'examen, et la jeune fille ne pu faire autre chose que d'écouter ses conseils, elle n'aurait de tout façon pas la force de retourner seule en cours.
Apres avoir posée sa veste à coté d'elle, la jeune Poufsouffle se senti assez en confiance à présent, elle ne savait pas si le fait de le sentir si compatissant, ou si professionnel la fit se détendre un peu . Il avait l'air d'être tout à fait compétant et elle décida de s'en remettre à lui .

- Elisabeth, élisabeth Willis monsieur. répondit elle lorsqu'il lui demanda son identité.

Il lui posa tout un tas de question précises sur ses symptômes; Elle répondit exactement se qu'elle ressentait, mais au plus elle parler au plus elle avait froid, et fini par remettre sa veste sur ses épaules.
Elle trouvée cela fascinant de pouvoir, chercher, trouver puis soigner une personne grâce à ses méninges. Elle ne doutait pas qu'il fallait beaucoup d'études pour en arrivais la . Mais savoir rester calme et concentré devant la douleur, l'agitation, devant la maladie, relever d'une vrai prouesse.
Elle ne savait pas si elle aurait la force un jour de partir dans cette voie.
Eli avait souvent les pensées qui vagabondées, sans s'en rendre compte elle occultée ce qui l'entouré et intériorisée ses pensées, cela pouvait parfois passer pour de l'insolence ou de la nonchalance mais cela n'en était pas du tout.

- Comment avez vous su ? elle posa la question spontanément, alors que la situation ne s'y prêtait pas, mais c'était plus fort qu'elle sur le moment.
- Comment avez vous su, que s'était ce métier et pas un autre que vous vouliez faire ? La question de la jeune fille cachait en fait beaucoup d'appréhensions et d'incertitudes sur sa propre vie.

La petite Poufsouffle avait su se montrer raisonnable et s'était réinstallé sur la table d'auscultation. Puis, après lui avoir donné son identité, elle redétailla ses symptômes. Mais avant qu'il puisse faire quoique ce soit, elle remit sa veste sur ses épaules après un frisson et lui posa une question qu'il ne compris pas sur l'instant. Heureusement, elle précisa sa pensée, stipulant qu'elle parlait de son choix de profession. Excellente question, l'idée s'était imposée à lui sans trop qu'il ne sache par quel biais.

- "Si vous le permettez Elisabeth, on a commencer par vous soigner. Ensuite je vous répondrais." L'art de gagner du temps appris auprès de sa mère, il ne pensait pas qu'il s'en servirait autant avec ses patients. Dès l'hôpital français il avait compris que de nombreux malades tentaient de dévier la conversation pour ne pas avoir à parler de leur mal. Mais lui, en tant que médicomage, se devait de les recentrer. "Retirez votre veste et allongez-vous. Je vais poser un sortilège chauffant sur la table pour que vous n'aillez pas trop froid", ce qu'il fit sans attendre. "Puis quand vous serez prête je vais lancer un sort pour savoir si vous avez de la fièvre, ensuite je palperais votre ventre, il faudra soulever votre chemise pour ça." Avec les patients, particulièrement les jeunes filles, il détaillait toujours ce qu'il souhaitait faire, pour que tout le monde sache ce qui allait se passer et éviter des quiproquo bien dérangeant.

Eli vu que Mr O'Belt n'était pas disposait à parler de son choix de carrière tout de suite, il était plutôt concentré sur son travail actuel qui n'était autre que l'osculation de la jeune Poufsouffle.
Il lui avait gentiment chauffé la table d'examen et après avoir enlevée sa veste de ses épaules tremblantes, elle s'allongea finalement. La sensation de chaleur qui émanée lui fit du bien immédiatement, elle le laissa l'examiner.

Elle n'était pas à l'aise lorsqu'il lui demanda de soulever sa chemise malgres toute la bienveillance avec laquelle il avait amené la chose , elle le fit tout de même , mais comme pour faire disparaitre le mal aise du moment elle recommença son interogatoire.
Le jeune homme était concentré sur sa tache et elle ne voulait pas volontairement l'en détacher mais la jeune fille avait toujours utilisée la parole , comme mécanisme de défense.

On ne peu dire que la situation l'enchantée, elle n'aimait pas être malade, qui aimé cela de tout manière ? mais élisabeth croyais beaucoup au destin et au coïncidences que la vie amenée sur son chemin, et le fait de venir ici au moment ou dans sa tête elle doutait beaucoup et se perdait même parfois, elle pris soudain cela pour un signe, elle devait être ici pour trouver des réponses.

Alors que l'infirmier lui palpé le ventre, la brunette osa une autre question:

- vous avait fait quoi comme études après Poudlard ? Elle su qu'elle passerais pour la fille qui n'écouté pas, et qu'il allez surement encore lui demander de rester disposée pour les soins plutôt que de faire la conversation , mais elle éludé souvent ce qu'on lui demander de faire , non pas par défi, elle respecter beaucoup les professeurs et les adultes en général, mais sa façon d'être curieuse pouvais souvent passer pour de l'intrusion ou du manque de respect . Dans la situation actuelle, son désir de connaissance était plutôt un rempart protecteur.

Elle espérée que le jeune infirmier le comprendrais.

La Poufsouffle avait suivi ses indications sans montrer de vraies réticences. Elle s'était allongée sur la table puis l'avait laissé lui lancé un sortilège qui lui appris qu'elle avait effectivement de la fièvre, cela permettait d'expliquer les mots de tête, les frissons, les vertiges et certainement une fatigue inhabituelle qu'elle n'avait pas évoqué. "Vous avez une fièvre légère, ça doit vous fatiguer." Donna-t-il comme information avant de passer à la suite de son examen. Ce n'est qu'au moment de découvrir son ventre qu'il avait vu la gêne de la fillette. C'était normal, aussi entreprit-il de la rassurer en expliquant chacune des étapes.

D'abord poser ses mains puis effectuer des pressions pour savoir si l'une ou l'autre provoquait une douleur. Et lui, cherchait d'autres informations via ce que ses doigts ressentaient, mais aussi des éléments de réponse que lui fournissait sa magie. C'était une technique qu'il avait apprise d'un médicomage français de la vieille école et que Diarmuid utilisait en complément des méthodes diagnostiques habituelles et plus conventionnelles. Il avait pu la mettre en place - et être remarqué du dit médicomage - parce qu'il avait l'habitude de méditer et donc savait contacter et mobiliser sa magie. "Dites moi si jamais vous avez mal." Ensuite, et seulement après, il répondrait à ses questions. Celle qui avait déjà été posée et celle sui venait d'arriver. "Chaque chose en son temps." Répéta l'irlandais sans se départir de son calme et de sa bienveillance, ni même de son léger sourire, celui qu'il abordait pour mettre en confiance et rassurer.

Comme elle s'y était attendue , l'infirmier continua sans se déconcentrer, son examen minutieux, et la jeune fille fini par abandonner l'idée de le détourner de la raison initiale de sa présence ici.

Elle se laissa enfin porter par les différentes questions que Mr O'Belt lui posé au fur et à mesure qu'il l'examinée.
Elle avait de la fièvre, avait-elle apprise, mais la palpation de son ventre ne lui fit pas plus mal que cela, ni d'un cote , ni de l'autre. Elle avait bien mal, mais elle n'arrivait pas à en définir précisément la localisation, c'était plutôt comme un fond de douleur généralisé, et diffus.

La jeune fille espérée que cela n'allait pas avoir trop de répercutions sur ses cours, et qu'elle serait très vite sur pieds.
Elle était allongée et pourtant elle eut l'impression que la pièce se remettait à tourner autours d'elle. Ces maudits vertiges ne l'aidés pas beaucoup à se détendre.

Elle essaya de regarder le jeune homme pour déceler dans son expression une réponse à la gravité de son état, mais il garda un air détendu et serein qui eu le mérite de la rassurer légèrement.

Elle essaya de penser à autre chose mais elle abandonnant l'idée de reparler de ses plans de carrière pour le moment, elle n'avait plus la force. Elle attendrais un moment plus adéquat.
Peut être pourrait elle lui demander un rdv et en discuter une fois son état revenus à la normal ? La brunette trouva cette idée plus raisonnable en effet.

Il fallait qu'Elisabeth attende le verdict maintenant, et qu'elle admette qu'elle n'était pas au top de sa forme.

La fillette ne manifesta aucune douleur particulière lorsque Diarmuid palpa son ventre. Restait son état fiévreux sans autre symptôme réellement évocateur. Rien qui ne lui semblait particulièrement grave en soit, certainement un virus qui trainait encore d'étudiant en étudiant. D'un mouvement de baguette, il fit venir à lui un flacon de potion contre la fièvre et une autre qui devrait soulager les douleurs de la Poufsouffle.

- "Rien de grave." Il versa dans un verre une dose de la première positon qu'il dilua dans l'eau avant de tendre le verre à sa patiente. "C'est pour la fièvre et ça devrait soulager les vertiges. Je pense qu'il s'agit juste d'un virus. Et cette potion," Il montra le deuxième flacon dont le médicomage lui donnerait une dose quand elle aurait avalé sa première médication, "c'est pour les douleurs." Précisa l'irlandais sans se départir de son sourire et en choisissant d'apporter réponse à l'une des questions qui lui avait été posées:

- "J'ai fait mes études à l'Institut de Médicomagie et des Sciences Magique d'Angleterre. Un cursus en deux ans après l'obtention des ASPIC." Il passa sur son année en France entre les dites deux années d'études. Il avait un peu fait ça à l'envers. Habituellement, on voyageait puis on revenait faire ses études supérieures. Lui avait commencé, été embauché pour une année dans un hôpital français puis était rentré. Quelques retournements de situation.