Owen connaît depuis petit cet évènement moldu festif qu'est le printemps de poètes, célébré chaque année courant le mois de mars. Il avait pour habitude de participer aux activités proposées par la libraire non loin de chez lui avec son père lorsqu'il était enfant. Et cette année, il s'était renseigné sur le thème dont il était question et comptait bien en faire profiter les résidents du château ! Ni une ni deux, il avait monté son petit projet de concours et avait placardé des affiches sur le panneau d'affichage devant l'entrée pour promouvoir l'évènement. Le jour même, le bibliothécaire n'ouvrit les portes de la bibliothèque qu'à 10h pour y accueillir les poètes en herbe. Il espérait que cela attirerait du monde !

Au fur et à mesure que les intéressés entraient, Owen les dirigeait vers l'espace de travail où ils pouvaient alors dès lors commencer à chercher l'inspiration et écrire. Ils avaient jusqu'à 12h pour venir déposer leurs poèmes sur le comptoir.

Edit : participation RP

Familier de la bibliothèque qu'il était, Alexander avait aperçu dès le premier jour les affiches prévenant d'un concours. Très vite, il avait décidé de participer, non pas pour gagner, mais plutôt pour entraîner son esprit à réfléchir autour d'une thématique intéressante, et à s'aiguiser dans l'écriture à travers l'art délicat de la poésie.

Le jour-même, à dix heures tapantes, il était au rendez-vous et ne mit pas longtemps avant de s'installer. À onze heures, il n'avait rien écrit. À trente, il esquissait son premier mot. À onze heures cinquante, il déposait sur le comptoir le poème tracé de son écriture fleurie, avant de s'éclipser en saluant le bibliothécaire pour se diriger vers sa salle commune.



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Un concours organisé par le petit Owen, Sigmund ne pouvait pas passer à côté. Cet enfant a tout de même drôlement bien grandi ! En arrivant dans la bibliothèque, il n'a pas pu s'empêcher de papoter avec Owen et lui offrir un gros panier de petits biscuits maison.

Bien sûr, il n'avait pas pensé au fait qu'il fallait ensuite rédiger un poème. Ni qu'il avait toujours été terriblement nul pour ça. C'est malgré tout plein de bonne volonté qu'il prend place à une des tables de travail, cependant il est rapidement rattrapé par la réalité : cette histoire s'annonce fort compliquée. Le thème ne l'inspire pas, c'est à peine s'il visualise ce qu'il peut en faire.

Pendant sa session d'écriture, Sigmund passe plus de temps à lisser ses moustaches et à contempler l'horizon par la fenêtre plutôt qu'à réellement travailler. Parfois, il se lève et fait les cent pas, comme à la recherche d'inspiration. En réalité, il lit plus ou moins discrètement par-dessus l'épaule des élèves pour y voler quelques idées.


Ah super, ça rime. Mince, se dit Sigmund, il faut une suite ?

Parfait, il ne se savait pas si doué ! Un nouveau talent découvert.

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Ernest parlait souvent de la bibliothèque dans les lettres qu'il envoyait à sa mère. C'était l'un des endroits où il passait le plus clair de son temps. De quelle manière Lucy avait-elle réussi à lui faire parler du Concours de poésie était un mystère. Il faut dire qu'elle avait le don de poser un million de questions par hibou interposé. Peut-être l'avait-il évoquer en se disant que cela remplirait un peu plus de place sur son parchemin.

Quoi qu'il en soit, il se retrouvait là, un dimanche matin, après une promesse qu'il n'avait pas pu refuser. Sa mère voulait qu'il participe à cette animation et qu'il lui envoie une copie de son essai. Il avait accepté à contre cœur. Pour l'amour des mots. Et pour l'amour d'elle.

Silencieusement, il s'installa dans l'un des espaces de travail et sortit plume et parchemin. Pendant de longues minutes, il observa le liquide noir que contenait son encrier, perdu dans ses pensées. Il songeait à sa mère, aux évènements qui avait secoué Londres et leur vie ces dernières années. Les mots se bousculaient dans sa tête, il décida de les laisser s'écouler dans sa plume.

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Chronologie : Professeur !

.........

Owen avait effectué beaucoup de changements dans la bibliothèque depuis notre échange de poste ; et tout ce qu'il avait entamé possédait une saveur agréable, et ce concours en était un exemple. Je n'étais pas des hommes les plus poètes de ce monde ; j'aimais la littérature et appréciai grandement faire usage d'un niveau de langage littéraire pour m'exprimer. Mais ici, j'allais devoir parlé comme celui qui vivait dans mon cœur. Je n'avais nul droit de laisser ma raison prendre part à cet exercice.

Je découvris alors le thème de la séquence d'écriture et pris ma plus belle plume pour tenter de poser mes mots...



Je me retins, content de mon quintil (avec un seul sizain intrus) en hendécasyllabe et allai le poser là où il le fallait avant de changer quoi que cela fût. Je ne pouvais pas revenir en arrière, surtout pas après m'être reconnecté à ma raison. Hors de question de la laisser tout gâcher.

Venir ou non écrire un poème avait été un sujet de discussion qui avait un peu occupé Ennis et quelques uns de ses proches ces derniers jours. Parmi eux, Clément qui n'était pas des plus emballés et n'était donc pas là ce dimanche. Et puis Tomas qui était installé à côté d'elle et avait déjà écrit plusieurs lignes de son poème. En ce qui la concernait, elle avait été indécise toute la semaine et e n'était bien que parce que le Serdaigle tenait à venir qu'elle était là et qu'elle s’essayait à de la poésie. Un texte en vers qui se devait de respecter un thème qui tenait en un mot; frontières. Qu'est-ce que ça lui inspirait au juste? C'était assez difficile à dire. Mais il fallait se lancer, alors Ennis trempa sa plume dans l'encrier et coucha quelques mots sur le parchemin. Un parchemin qu'elle glissera dans l'urne sans aucune mention la concernant, même si Owen reconnaîtrait peut-être son écriture.

Imaginez les un instant, dans le monde d'antan
Noyés dans l'immensité
Fautifs d'être nés sorciers
Regardés tel un danger.
Alors c'est de toutes leurs forces qu'ils vont décider

"Nous vivrons désormais cachés dans l'ombre, dissimulés."
C'est donc notre quotidien
Hommes, femmes et jeunes
Individus magiques
Serrés dans un vase clos que l'on veut barricader.

Sous l'influence d'idées injustes et décriées
Appartenant au passé,
Bouillon d'un vent d'élite,
Les nobles de sang sorcier
Écrasent et imposent leur vérité antique.

Seulement des sorciers si injustement impactés
Font valoir leurs pensées
Renouveau de libertés.
Obstacles à contourner
Ne font pas peur à ces obstinés. Rien ne les effraient.

Tout ceci ne semble-t-il pas encore recommencer?
Immuable histoire
Explosive, sensible
Rejouée sans s'arrêter.
Est-ce que les mages ne peuvent-ils pas s'écouter?

Si cette fois-ci encore ils essayaient de réfléchir en tant qu'unité. Alors peut-être qu'enfin les infranchissables frontières seraient percées d'escaliers.

Valeur RP
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J'arrive dans la Bibliothèque juste à l'heure. Quelques jours plus tôt, j'avait remarqué un mot indiquant un concours créatif de poème sur le thème des frontières. Mmmhh... Ce thème ne m'évoque rien en particulier mais en se creusant un peu la cervelle, je finirait bien par trouver, comme toujours !. Je suis venue y jeter un coup d'oeil, et puis qui sais, je trouverai peut-être l'inspiration ? A la base, je ne suis pas férue de poème mais c'est toujours sympa de tenter des trucs ! Je m'installe a une table
Armé de ma plume, de mon parchemin et de mon inspiration, je rédige :

Les frontières... Ah quel vaste sujet !
A prendre à tous les degrés...
Les frontières en mathématiques,
Ou... En linguistique !
Les frontières des pays
Ou les frontières de la magie ?

Ces frontières,
Elles morcellent le monde,
Le délimite a chaque seconde,
Elles découpent les pays, les contrées,
Comme un puzzle coloré,

Sur un balais, a hibou ou a Sombral,
Ou plutôt a pieds ou à cheval,
Nous les traversons
Sans faire attention.

Ces frontières,
Elles morcellent le monde,
Le délimite a chaque seconde,
Elles découpent les pays, les contrées,
Comme un puzzle coloré,

En faisant le tour du monde,
On arrive à Londres,
Ou est né Harry,
Le plus grand sorcier du pays.
Un héro national
Même mondial,
Qui anéanti Voldemort,
Une question de vie ou de mort.

Une frontière, une ligne seulement,
D'une importance hors du commun,
Sans elles, ce serait l'éparpillement,
Alors merci a vous, d'organiser ce monde d'humains,
Pas toujours très malins

Ah ! Elles découpent nos contrées,
Comme un puzzle coloré.
Ce sont nos frontières,
Des lignes, pas si imaginaires.

Je fait la moue. C'est pas si mal finalement ! Je dépose mon ébauche sur le comptoir du bibliothécaire

Valeur RP
Chronologie: professeur

***
Magdaléna avait suivi plusieurs ateliers d'écriture lorsqu'elle étudiait à Beauxbâtons. Alors, lorsqu'elle avait appris qu'Owen, son collègue bibliothécaire, organisait un concours de poésie, elle avait été poussée par la curiosité et s'était rendu sur place. Puis, réalisant que le concours était ouvert à toutes et à tous et que certains de ses collègues se laissaient tenter, elle se lança également, armée d'une plume et d'un parchemin.



Les mots avaient mis un peu de temps à sortir et la forme était loin des standards académiques: autant de preuves que la jeune femme était un peu rouillée dans l'exercice. Mais elle était toutefois assez satisfaite du message qu'elle souhaitait faire passer et avait retrouvé un instant ce sentiment de plénitude qu'elle ressentait, quelques années auparavant, là-bas en France. Ayant rendu son texte, elle quitta la salle en réfléchissant au fait de reprendre l'écriture de façon plus accrue.

Après de très très longues minutes a reussir a tourner son poème comme elle le souhaitait - et ce ne fut pas une mince affaire - Ennis avait posé sa plume et était allée le poser, vierge de toute identification possible, sur le comptoir de la bibliothèque. Elle avait ensuite rejoint Tomas qui avait deja rendu son oeuvre depuis longtemps et recupera dans son sac de quoi travailler jusqu'à ce qui midi ne sonne et qu'ils doivent s'éclipser.

L'adolescente ne revint que dans le courant de l'après midi. Les différents poèmes etaient disponibles en lecture et chacun pouvait voter pour celui qu'il préférait. La châtain prit le temps de les lire attentivement avant de se saisir de quoi écrire et de déposer son bulletin. Dessus, s'inscrivit l'identification du poème dont le style se rapprochait du sien. Elle avait une affinité toute particulière avec les acrostiches et celui-là était porteur d'espoir, un complément du sien qui lui plaisait beaucoup.

Vote de Ennis O'Belt:
Poème de Magdaléna Xarinez

Veronica était de passage à la bibliothèque, espérant trouver son bonheur parmi les milliers de livres qu'elle abritait. Est-ce une excuse pour ne pas finir son devoir d'Histoire de la Magie ? Bien sûr que oui. Alors que la jeune fille pénétrait dans la pièce, elle remarqua la présence de multiples feuilles à disposition.

C'était ce matin ce truc d'écriture ? Le concours de poème ou je ne sais trop quoi...

Bien qu’elle n’était pas là pour cela, la Serpentard ne put s’empêcher de s’approcher des œuvres, et d’en lire quelques-unes. Elle n’y connaissait pas grand-chose en poésie, mais elle pouvait remarquer les rimes, les jeux sur les formes et les mots… Certains étaient trop idéalistes à son goût, d’autres semblaient plus politique… Deux poèmes avaient attirés son attention. La référence aux caddies sur le premier l’avait fait sourire, cependant elle apprécia tout particulièrement le deuxième. Elle ne connaissait que vaguement l’histoire de la tour de Babel, mais c’était suffisant pour comprendre ce que voulait dire l’auteur ou l’autrice. Le poème était simple, et plus court que la plupart des autres, mais la plume semblait avoir fait bon usage des mots, et la répétition dans les deux derniers paragraphes était une belle conclusion. Alors qu’elle allait retourner à sa mission, la jeune fille s’arrêta de nouveau. Hésitante, elle se décida finalement d’aller écrire le nom du poème, pour le placer dans l’urne à disposition.