Il avait été désappointé de comprendre – plutôt que de demander – que ses accointances familières ne seraient pas présentes au bal des fantômes. A la place, il n’y aurait que des inconnus, qu’il ne connaissait vraiment pas.

Pourtant, il les avait suivis, car ils semblaient connaître le chemin. Et en situations sociales, il était passif, à l’écart. Suivre lui convenait ainsi tout à fait.

Comme ça, en allant à ce bal parallèle dans ces cachots abandonnés, il ne dérangerait pas Iror et Pancréas. Et ne serait ainsi pas non plus un poids venu se raccrocher à ses compères minéraux. Ils lui étaient moins familiers que ses camarades bleus mais c’était des personnes avec qui il entretenait les mêmes particularités et voulait donc leur plaire, toujours. Et pour cela, il ne devait pas être trop présent. Sinon, ils finiraient bien par se rendre compte rapidement qu’il n’en valait pas la peine.
Cela valait également pour Pancréas et Iror, mais il soupçonnait Pancréas d’être bien trop gentille à son égard et Iror de suivre le mouvement de son amie. Ils avaient l’air proche tous les deux.

Ainsi, c’était une bonne décision que de ne pas s’imposer au bal général et de suivre le mouvement dans les cachots à la place. Et puis, comme ça, il tiendrait sa promesse de mémoire écrite dans sa missive de candidature.
Même s’il ne connaissait absolument personne de ceux qui avaient quittés la Grande Salle.
Mais vraiment, personne.

Déjà, il se sentait anxieux, et pour tout un tas de raisons différentes, en plus. Ce n’était même pas coordonné.
Fort heureusement, il avait pensé à se vêtir de son casque anti-bruits, qui avait démontré toute son utilité et sa sécurité lors du dernier match de Quidditch et ses passages dans les couloirs. Quel plaisir que cette bulle de silence, où tout était atténué autour de lui. Anesthésié, presque, comme si le monde n’était que volutes de coton.
C’était tellement plus confortable. Et avec ceci sur la tête pour lui ternir les bouclettes, tel un bandeau royal, il se sentait prêt à affronter toutes les éventualités et incommodités. Au moins, il ne serait pas agressé sensoriellement parlant. Un petit comité composé essentiellement de fantômes, n’engageait pas vraiment les contacts.

Si on s’adressait à lui directement, il entendait. Mais la musique qui semblait s’échapper des dents crissantes du Tartare ? Que nenni. Il se dirigea ainsi vers la porte, après les autres, de son pas léger de petit danseur de menuet. Ouvrit la porte et la referma sans entrer, la main gantée plaquée contre ses narines.

Une odeur infecte, rance, douceâtre, à lui soulever le cœur pour qu’il vienne se déposer sur les dalles de pierre, l’avait agressé à peine la porte ouverte. Il ne voulait même pas voir quelle en était l’origine.

Fort heureusement, dans son pragmatisme d’Œdipe contrarié, il avait dans la poche sur son cœur, le foulard de sa mère. Celui aux armoiries des Rosenthal, au doux parfum de jasmin.
Il s’empressa de plaquer ce réconfort mémoriel contre ses narines malmenées avant de soupirer profondément, histoire de lui permettre de se détacher davantage d’un point de vue sensible, dans l’optique d’éviter un malaise imminent, puis ouvrit de nouveau la porte.

Un regard fugace en direction du buffet qu’il regretta instantanément et préféra ainsi rester contre le mur, pas très loin de la porte. Sa main qui ne tenait pas le foulard contre son nez et sa bouche vint pêcher des petits cailloux ramassés près du Lac noir, tandis qu’il comptait les fantômes présent. Plus un, pour le Sir Nicolas. Heureusement, il en avait prévu assez. Une douzaine dans sa main de pierres pour la mémoire, qu’il déposerait à la fin de la soirée.
Pour le moment, il les comptait minutieusement, encore, et encore, et encore…

Contre toute attente, Nora n'était pas le moins nerveuse du monde. On aurait pu penser que le fait de participer à l'événement sélect qu'était le traditionnel bal des fantômes de Poudlard à l'occasion d'Halloween pouvait faire angoisser n'importe qui, sauf peut-être Kristen Loewy qui semblait ne rien redouter. Mais la septième année était plus sereine que jamais.

Comme on le lui avait indiqué, elle s'était présentée à 19h dans les cachots, attendant sagement qu'on vienne leur ouvrir l'accès à la réception tant attendue. La jeune fille s'était vêtue d'une somptueuse robe en dentelle noire à la coupe sirène : joli décolleté simple et dos échancré, resserrée sur la taille, plus lâche sur les hanches et à nouveau plus resserrée vers les genoux, puis finissant en un évasé sur les chevilles. Une paire d'escarpins noirs et un collier en argent paraient le tout. Elle s'était maquillée simplement, sans en faire trop. Elle n'était pas une as du maquillage. Elle avait légèrement bouclé ses cheveux pour les lâches en une cascade glamour digne d'Holywood. Décidément, elle avait mis les petits plats dans les grands ce soir.

Nora s'était préparée sans tellement réfléchir à la soirée, à ce à quoi elle devait s'attendre. Elle regarda les autres élèves qu'un coup d'oeil en coin un tantinet dédaigneux. *Sérieusement, que des gamins ?* se dit-elle malgré elle, ne souhaitant pas trop juger mais étant surprise de se trouver être la seule septième année du lot - pourtant soigneusement sélectionné, à ce qu'on disait. Elle reporta son attention sur les cachots et la soirée lorsqu'on les invita à entrer. Le lieu était plutôt époustouflant et effrayant à la fois. Elle ne savait où poser les yeux : sur la piste de danse, sur le buffet, sur l'étonnant gramophone - alors qu'elle pensait y trouver un groupe de musique macabrement célèbre - sur les fantômes et leurs activités...

Elle balaya l'ensemble de la pièce des yeux sans savoir quoi faire. Elle tenta instinctivement de trouver un spectre connu, regrettant l'absence de Sir Nicholas. Elle finit par voir le Moine Gras, qu'elle connaissait peu mais qui lui semblait fort sympathique. Elle fut perplexe de le trouver en pleine dispute. Elle observa la scène de loin, regardant une jeune fille - qui ne lui semblait pas inconnue - s'approcher d'eux pour leur faire une remarque. Cette dernière sembla se retourner pour se faire une réflexion personnelle, aussi Nora en profita pour se rapprocher du Moine Gras.

"Est-ce que tout va bien, mon cher Moine ? Ne passez-vous pas une bonne soirée ?" dit-elle en se penchant vers lui, un léger sourire sincère aux lèvres. Elle regarda ensuite son interlocuteur avec un sourire poli et un signe de tête respectueux puisqu'elle ne le connaissait pas, puis reporta définitivement son attention sur le Moine Gras.

Les élèves s'étaient réunis pour se rendre dans les cachots. Arrivée en compagnie de Daisy, Eider observa Maddie les saluer un à un sans daigner répondre en retour. Des mois s'étaient écoulés mais son altercation avec Eileen n'était pas passée inaperçue. La jeune troisième regarda attentivement chaque tête présente, elle connaissait quelques visages, la plupart provenant de matchs de Quidditch. Mais ce n'était pas très importante. Si elle avait voulu profiter de ce bal c'était pour éviter la compagnie des autres élèves.
Pour l’occasion, la jeune fille portait une robe vert émeraude à manches longues qui s’arrêtait au niveau des genoux. Le vêtement était cintré à la taille et laissait apparaître ses épaules dénudées.

La porte des cachots passée, Eider inspecta la pièce qui s'offrait à eux. La décoration n'était pas poussée, la musique prévisible de même que le buffet qu'elle notait de loin. Mais l'ambiance macabre était représentée. C'était ce que l'on attendait d'un bal de fantômes.

- Nous y voilà Daisy… Espérant que sa camarade la suive, la jeune Dawkins s'avança de quelques pas. La fête pouvait enfin commencer, elles étaient les dernières invitées vivantes attendues. Les élèves, ne paraissant aucunement intimidés par l'ambiance qui régnait, se dirigèrent tous dans une direction, voulant entamer la discussion avec les fantômes présents. Le premier réflexe d'Eider fut de chercher du regard le Baron Sanglant afin de le remercier pour son retour positif concernant sa demande mais Christopher semblait déjà se l'être accaparé. Tant pis, elle irait le voir plus tard.

Point suivant, la nourriture. Une fête n'était pas une fête s'il n'y avait pas de buffet. Quelques élèves s'y trouvaient déjà et Eider salua une élève de Serpentard qu'elle avait déjà croisée en salle commune et dans les dortoirs des filles. Elle commença à s'approcher de cette dernière quand elle remarqua le fantôme d'Argus Rusard. Changement de plan.
Eider se retourna vers Daisy, lui posa la main sur l'épaule et lui chuchota pour qu'elle l'entende malgré le bruit :

- J'reviens faut que j'aille parler à Rusard.
Vanellia et elle avaient rédigé un poème à son intention pour la Saint-Valentin. Il était plutôt réussi et pourtant elles n'avaient eu aucun retour de sa part.
Réduisant la distance qui la séparait du fantôme du concierge, la Serpentard tenta de saluer rapidement celui de sa maison d'un signe de tête alors qu'elle pensait qu'il l'avait regardée.
Sa cible à quelques centimètres, elle voulut indiquer sa présence en le touchant mais se ravisa rapidement.

- Il n'y a pas tant d'enfants que ça ici, vous devriez profiter un p'tit peu de la soirée Monsieur Rusard.

   Daisy avait littéralement sauté de joie quand elle avait eu la fameuse invitation à la fête des fantômes. Parmi la tonne de lettres envoyées, la sienne avait su plaire aux fantômes du château et elle se retrouvait ainsi dans la liste des quelques élèves invités. Un mélange d'excitation mais aussi d’appréhension se faisait sentir. À quoi ressemblait au juste une fête de fantômes ? Y aurait-il d'autres spectres invités ? Comment font-ils pour s'amuser ? Un tas de questions tourbillonnait dans la tête de la jeune sorcière qui n'avait cessé de s'imaginer la soirée.

En ce soir d'Halloween, Daisy s'était préparée un petit peu à l'avance de peur d'être en retard et de vexer les âmes errantes qui lui avait offert un véritable privilège. Alors, attendant sagement mais nerveusement l'heure, et voulant faire autre chose que de se répéter intérieurement de dépasser sa timidité et de profiter au mieux de la fête, elle était déjà allée rejoindre une autre camarade de sa maison elle aussi invitée, Eider Dawkins. Ainsi les deux sorcières se rendraient ensemble à la soirée festive, et la brune en fut soulagée. Mine de rien, aller à une fête organisée par des morts qui ont vécus il y a plusieurs siècles de cela, ça avait de quoi donner quelques frissons. Mais bien au-delà des aspects effrayants qu'il pouvait y avoir, Daisy était ravie de s'y rendre. Nous étions le 31 octobre, en plein Halloween - une fête qu'elle chérissait tout particulièrement - et nous étions là pour célébrer un anniversaire par la même occasion. Rien que cette pensée l'amusait et la plongeait déjà dans l'ambiance de cette célébration de l'autre monde.

  En parcourant le couloir jusqu'au cœur de la fête, quelques notes de musique si l'on pouvait appeler ça comme ça se faisaient déjà entendre. Des notes bien désagréables, qui donnent la chair de poule et par lesquelles il était difficile de se voir danser dessus. Daisy ne put s'empêcher de faire une petite grimace et de se frotter une oreille.
- Ouïlle, je crois que ça fait bien longtemps qu'il n'a plus joué celui-là, dit-elle en remarquant au passage qu'au fond, elle ne serait pas plus douée de toute façon. Un petit amuse-bouche comme on dit, non ? 
Elle sourit à sa camarade mais c'était plus une sorte d'encouragement lancée à son système auditif qu'autre chose. Allez, on ne fait pas la fête avec les fantômes tous les jours ! Hors de question de faire demi-tour. Elle voulait tellement y aller et avait même était choisie par les revenants, elle n'allait pas laisser passer cette chance comme ça.

Plus elle approchait, plus la musique se faisait forte et avec un peu de chance, elle finirait peut-être immunisée contre elle avant la fin de la soirée. Et puis enfin, la fameuse fête se révéla sous ses yeux. Daisy s'arrêta aussitôt pour regarder autour d'elle. Les cachots avaient même été décorés ! Bon, des couleurs pas très .. colorées, mais l'effort était là. La musique effroyable n'était même pas le fruit d'un fantôme musicien, ce qui mit définitivement sous terre tout espoir qu'elle s'arrête. Tant pis. La Serpentard vit aussi les stars du jour, les fantômes. Il y a avait un couple qui tournoyait ensemble au centre de la pièce, des âmes plus solitaires, et des plus bavardes. Elle inclina un peu sa tête comme pour saluer le fantôme de sa maison, le Baron Sanglant, sans aller couper sa conversation déjà entamée avec un autre fantôme et un élève. C'est aussi et seulement à ce moment qu'elle prêta attention aux autres élèves. Elle découvrait les autres petits invités secrets et se retrouva soulagée de ne pas croiser des personnes qu'elle n'appréciait pas. La fête était glaçante, intimidante. La table recouverte de nourriture ne lui donnait absolument pas envie de s'y approcher encore plus. Les quelques menottes accrochées aux murs rappelaient sans aucun problème l'ambiance mortelle qui régnait dans la pièce. Ca y est, elle y était à sa fête de fantômes. Encore au-dessus de cette musique de boucherie, les voix des fantômes pouvaient se faire entendre et Daisy se demandait bien pourquoi le fantôme des Poufsouffle d'habitude si accueillant et bienveillant était en pleine dispute. Cela gâchait un peu la fête mais c'est là qu'elle réalisa et prenant le bras d'Eider, elle souffla :
- Nick.. Nick Quasi-Sans-Tête n'est pas là ! C'est sa fête non ?

Mais Eider venait de rejoindre Rusard. Le plus chaleureux de tous ! Mais peut-être celui qui saurait le plus de choses ! Espérant que sa camarade l'ait quand même entendue, Daisy regarda un peu autour d'elle. Il y a avait une autre Serpentard un petit peu perdue alors elle lui fit signe de la main. Bon, pas sûre qu'elle l'ait vue. Cela lui paraissait étrange, la fête n'en était pas vraiment une. Bien que les fantômes puissent avoir leurs propres visions des choses, elle trouvait ça bête de rester tout seul. Alors voyant le timide fantôme de Serdaigle isolé, la Troisième Année voulut lui tenir un petit peu compagnie. On ne la voyait pas souvent et Daisy voulu en profiter pour aller elle aussi la saluer. Elle s'approcha doucement de la Dame Grise et lui adressa enfin la parole en essayant d'être tout sauf dérangeante.
- Bonsoir Madame. Je.. Je suis contente de vous voir ici, pour la fête, dit-elle avec un sourire. Elle vous plaît ?

ACTE 1 - SCÈNE 2

CACHOT ABANDONNÉ  DE POUDLARD - 19H05

(Christopher) Les fantômes mettent guère de temps à s'apercevoir de la présence des élèves. Vous êtes le premier à vous avancer et, plutôt téméraire, vous commencez directement par aller vous adresser au terrible baron sanglant. Dérangé en pleine discussion celui-ci vous jette un regard lugubre : " Cela ne te regarde pas petit... Mais je peux te dire que t'as pas envie de mourir. Même si c'est pour oublier ta miss Sangblanc, t'es loin d'être prêt pour ça..." Le chevalier noir reste muet, se contentant de jauger leur nouvel interlocuteur avec les sourcils froncés.

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(Alienor) Vous tentez d'approcher des vinyles pour changer la musique. Ce geste ne passe pas inaperçu puisqu’à peine quelques secondes plus tard une vieille dame aux traits tirés vous interpelle : "Je peux vous aider jeune fille ? Si la musique vous déplaît vous savez où est la porte !"
Visiblement miss McGill n'a pas apprécié qu'on puisse contester ses choix musicaux puisque c'est elle qui s'est chargé tout personnellement de composer la liste de groupes à écouter pour la soirée.

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(Maddie) Très certainement insouciante, vous approchez de monsieur Binns, ancien professeur d'Histoire de la magie. Celui-ci heureux d'avoir trouvé une interlocutrice ne perds pas un instant avant de se lancer d'un ton las et monotone dans un terrible monologue : " Ah voyez-vous on ne peut qu'apprécier les instants passés dans un château aussi grand historiquement parlant que celui de Poudlard ! Mais de tous les châteaux d'Ecosse ce n'est pas forcément celui qui accueille les plus belles histoires bien que ce soit le plus connu. Vous voyez ces chaînes dans les cachots ? Eh bien ce n'est rien comparé aux instruments de tortures qu'on peut trouver ailleurs. Le château de Kilchurn par exemple a pendant plusieurs siècles été habité par une famille de sorciers, les McBride. Et parmi eux George Junior Junior qui avait fait la plus grande commande d'instruments de tortures de toute l'histoire de sa région ! Il avait commandé non seulement suffisamment de chaînes pour tenir enfermer dix trolls des montagnes, mais en plus des objets dont vous n’imaginez même pas la cruauté. Et le plus drôle dans tout cela c'est qu'il ne s'en est jamais servi ! Non parce qu'on était en juin 1347 et à cette époque commençait tout juste la grande pandémie de peste noire du quatorzième siècle. Et vous voyez le pauvre était épris d'une femme, une moldue, qui se nommait Elisabeth et qui était particulièrement jolie, et elle a malheureusement attrapé la maladie. Rien n'a pu la sauver et lui fou de chagrin s'est exilé tout seul en Arménie. Les instruments de tortures sont restés entassés au fond du château et il a fallu attendre que son cousin germain John McBride reprenne possession du château en 1426. Mais c'était une ruine à l'époque et lui était trop doux pour se servir de tous ces objets cruels qui n'ont jamais été utilisés... Mais revenons-en à George, exilé en Arménie. Car voyez-vous l'Arménie est un pays donc l'Histoire est terriblement sensible, histoire magique j'entends, puisqu'on y a exploité les créatures magiques durant des années... [...] "
Visiblement le professeur ne compte pas vous lâcher la grappe avant un moment. Deux choix s'offrent à vous ;
- Vous restez passive et l'écoutez mais ne pourrez pas jouer au prochain tour.
- Vous choisissez d'essayer de vous esquiver et devez faire un teste d'agilité. Si vous réussissez vous pourrez jouer au prochain tour, sinon non.
Envoyez-moi un hibou dans les plus brefs délais (d'ici 24h maximum) pour me renseigner sur le choix que vous faites. En attendant une seconde résolution qui vous sera adressée vous êtes tenue de ne pas répondre sous ce post.

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Hannah Rusard semble fort heureusement ne pas avoir remarqué que vous aviez osé toucher à sa chatte. Celle-ci poursuit son chemin dans la foule translucide. Mais alors que vous pensez être enfin éloignée de cette désagréable sensation de froid une main vient traverser votre épaule. "Oups ! Mes excuses gente dame, je voulais simplement poser ma main, mais il faut croire que je l'ai un peu trop fait descendre."
Vous relevez le regard, le fantôme d'un homme plutôt jeune vous regarde avec un sourire charmeur. Vous remarquez qu'il est habillé en gentilhomme du 17è siècle. Il vous prend au dépourvu en vous demandant : " Vous êtes tout à fait charmante... M'accorderiez-vous une danse ?"

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Leo Edmond Graille et le moine Gras vous regarde avec de grands yeux, visiblement ébahis que l'on ai pu inviter une jeune personne avec de manières aussi rustres. Edmond vous répond visiblement agacé : "Nous sommes des fantômes, croyez-vous vraiment que nous puissions boire ? Et il y a des questions autrement plus importantes auxquelles nous devons répondre ! Monsieur si présent à l'idée idiote de vouloir rajouter du jus de citrouille dans le ragoût de rognons de bœufs !"

Mais vous n'avez rien le temps de répondre de plus car une jeune femme en chair et en os à vite fait de vous rejoindre.

Nora Vous rejoignez les deux fantômes et Leo qui visiblement n'est pas très préoccupée par les bonnes manières. Le moine gras s'empresse de vous répondre complètement décontenancé : "Non rien ne va plus ! D'une part Nick n'est pas là à cause de… mais bref il y a pire ! Voyez ce goujat refuse de me laisser mettre au point l'une de mes meilleures recettes ! N’apparaît-il pas comme une évidence que du jus de citrouille dans ces rognons de bœuf ajoutera un goût prononcé qui le rendra encore plus goutu ?

- Encore plus foutu tu veux dire ?! s'exclama Edmond. Non mais c'est dingue d'être aussi sûr de soi quand on débite de telles âneries !"

Leo, Nora, vous êtes totalement prises à partie et ne pouvez fuir la conversation. Le moine gras semble avoir laissé échapper un lapsus, peut-être que si vous réussissez à calmer le jeu entre ces deux-là vous pourrez orienter la conversation sur ce sujet...

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Britanny Vous avez fait le bon choix en venant voir Mimi, elle semble ravie d'attirer l'attention ! Elle vous répond sans plus tarder : "Ooh moi je vais très bien, mais tu sais Nick doit être très triste... Je ne sais pas pourquoi il n'est pas venu mais une chose est sure, je sais où il se trouve ! Il m'a défendu de dire où mais ce n'est pas un endroit très joyeux si tu veux tout savoir. Il veut être sûr qu'on ne le trouvera pas alors il est entouré de restes d'êtres vivants hi hi hi." Mimi pousse un long soupir en pensant à sa phrase. Un pli se forme sur son front translucide. " Mais pas d'humains... enfin je n’espère pas !"

Bravo, vous avez réussi à obtenir un indice de la part de mimi sur le lieu où se trouve Nick !

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Anathema Les fantômes ne viennent pas vous voir d'eux même mais après quelques minutes vous sentez un grand froid vous envahir ; l'un d'entre eux s'est amusé à vous traverser : "Réveille-toi jeune homme, nous sommes ici pour faire la fête !" C'est une femme de grande taille au sourire enjôleur. Elle est habillée en princesse du 18ᵉ siècle. Sa grande robe élargie par des cerceaux d'aciers devait autrefois être pourpre, signe qu'elle appartenait à la noblesse. Son rire est tendre et pourtant quelque chose dans ses sonorités le rend particulièrement glacial.

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Eider Rusard ne semble pas vous reconnaître et se demande qui a eu l'idée sournoise d'accepter que des gamins s'invitent à la fête. Pour lui, ils vont rapidement la gâcher : "Il y en a déjà trop. Et contrairement à d'autres j'ai du mal à profiter de la soirée quand le principal concerné n'y est pas à cause de..." Le fantôme réalisant qu'il commence à trop en dire se tait. Il faudrait certainement quelques personnes pour venir à votre rescousse le pousser à cracher le morceau...

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Daisy La dame grise a le regard mélancolique. Elle parle doucement comme si sa voix pouvait se briser au moindre effort de trop : "Oui... c'est agréable cette petite sauterie. Mais un peu bruyant ne trouvez-vous pas ? Et je suis très triste que Nick n'assiste pas à sa propre fête... Certains le cherchent parait-il... Moi je sais où il est, mais ce n'est pas une information que je donnerais à n'importe qui. C'est un homme sensible vous savez ?"
Vous comprenez que vous tenez un bon filon pour comprendre l'absence de Nick. Peut-être devriez-vous poursuivre dans cette direction ?

Nora se mordille la lèvre quand elle entend le Moine Gras citer Sir Nicholas, avant qu'il ne se reprenne et ne change le sujet. L'absence de ce fantôme ne passe donc pas inaperçue auprès de ses confrères spectres non plus. Le mystère attisait terriblement sa curiosité, mais elle ne releva pas. Elle regarda tour à tour les deux fantômes avec un air mi-surpris, mi-sérieux. Cela ne l'étonnait pas plus que cela de constater que la colère du Moine Gras soit une question culinaire, mais peut-être plus de la part de cet autre fantôme dont elle ne se souvenait plus le nom. Celui-ci tenait par ailleurs des propos quelque peu violent, ce qui mettait la jeune fille mal à l'aise. Elle resta pourtant de marbre.

"Oh, je vois. N'ayant jamais gouté ce plat, avec ou sans jus de citrouille, il m'est difficile de prendre partie. En revanche, nous pourrions le séparer en deux : un tel quel, et un avec jus de citrouille. Ainsi il y en aura pour tout les goûts !" déclara t-elle, fière de son idée. Puis elle ajouta, plus pour elle-même : "Et ça me permettrait de me faire ma propre opinion sur le sujet."

Contre toute attente, Nora s'en léchait presque les babines. Elle regarda à nouveau les deux fantômes tour à tour, cette fois avec un sourire chaleureux.

Il ne s'attendait pas à une réponse cordiale et pleine d'empathie de la part du Baron bien sûr, mais sa réponse était tout de même surprenante, comme une sorte de conseil même si le tout était assorti d'un regard qui lui glaçait le sang. Qui était prêt pour mourir? Qui ne avez vraiment envie? Pas l'aiglon c'est certain, et encore moins oublier Alice.

"-Oui je n'en doute pas, je n'en avais pas envie c'était un accident et je suis heureux d'être encore là. Ça m'a juste fait poser plein de questions rapport à la mort. Il jeta un œil au Chevalier Noir qui le regardait avec ses sourcils froncés, il les avait coupé en pleine conversation, ce n'était pas très poli et il s'en rendait bien compte. Excusez-moi de vous avoir interrompu pour ça. De quoi parliez-vous d'ailleurs? J'imagine que l'absence de Sir Nicholas doit occuper pas mal de conversation non?"

Si l'absence du fantôme de Gryffondor n'était pas sa préoccupation première elle l'étonnait tout de même. Pourquoi refusait-il d'être là à son propre anniversaire de mort? Quoi que a bien y réfléchir c'était un peu particulier de célébrer le jour de sa mort, se rappeler de ce jour funeste, si on n'est pas heureux dans notre mort, il y a mieux à faire. Pourquoi ne pas plutôt célébrer sa naissance comme les vivants? Peut-être n'avait-il plus souvenir du jour de sa naissance. Les questions autour de la mort rencognaient dans sa tête mais cette fois il les gardait pour lui

Alors qu’il était occupé à compter ses pierres, probablement pour la quarantième fois, un grand frisson le parcourut, le faisant réagir et rentrer, telle une tortue, sa tête entre ses épaules. Il voyait d’ici le regard sévère de son maître de danse et de posture, le corrigeant en disant que ce n’était pas très élégant et se fit violence pour recouvrer une posture et un maintien plus mondain. Comme quoi, même en interagissant avec des morts, l’on demeurait tout de même fortement ancré dans le Réel.
Il ne put ainsi s’empêcher de lancer un léger regard de reproche à la demoiselle qui l’avait ainsi bousculé, parce que ça n’avait pas été très poli de sa part. Heureusement pour elle, elle était bien vêtue. Du moins, conformément à une caste qu’il fréquentait hors de Poudlard, du fait de sa simple naissance. Ce qui l’incitait à essayer de se détendre un peu. Parce qu’entre personnes de qualités, vie ou mort importait finalement assez peu.

Etre mimétique, il tâcha de répondre à son sourire par un des siens. Mais comme toujours lorsqu’il s’essayait à l’expressivité, ça faisait un peu automate. Surtout que la question de la dame le faisait basculer du côté de l’interrogation. Ça, ce n’était pas forcé. Et ça se voyait très bien à son regard un peu perdu, un peu vague, tandis qu’il ne fixait pas vraiment les volutes fantomatiques se trouvant face à lui.

« - Me réveiller ? Je ne pensais pas dormir… Du moins, je pense que je m’en serais rendu compte. Dormais-je ? » C’était calme, c’était innocent. Assez habituel chez cet enfant du Tilleul, en somme. « - Sir Nicholas dort-il également ? »

Est-ce qu’un fantôme pouvait encore rêver ?

Un sursaut secoue la fillette quand un fantôme s’interpose dans sa quête d’une musique potable. Elle lève doucement les yeux vers le fantôme qui la sermonne. Oups, c’était pas vraiment le but… Elle devait trouver une excuse, un moyen pour faire comme si son approche des vinyles était normale et au combien polie. Aliénor prit une grande inspiration avant de se lancer.

-Oh non, vous vous méprenez, je voulais juste connaitre les… Auteurs… Musiciens de ses compositions, Je ne connaissais pas et c’est tellement original, vous être une femme de goût visiblement.

Un sourire un peu trop prononcé barra son visage alors qu’elle fixait la bonne femme. Pas grand-chose de naturel, mais sur un malentendu ça passait. Et puis la flatterie allait peut-être faire son travail. Après tout elle ne connaissait pas le moins du monde ce fantôme dont elle avait l’honneur d’entendre la douceur et la bienveillance de sa voix. Mais une question subsistait dans l’esprit de la fillette. Une vrai question et pas une échappatoire cette fois. Son soupire s’estompa, puisqu’elle avait sous la main celle qui a choisi la musique de la soirée, autant lui demander.

-Vous avez choisi ses musiques c’est bien ça ? Ce sont les goûts de Sir Nicolas ? Dommage qu’il ne soit pas présent…

Son regard dévia vers le gramophone sur lequel tournait ce vieux disque qui produisait ce son dissonant. Heureusement que la petite Delphillia n’avait pas l’oreille musicale, ça aurait été pire… Mais elle ne pourrait pas rester là longtemps sans saigner des oreilles. Elle fit un pas sur le côté et fixait la femme fantôme en l’attente d’une réponse.

Alors qu’Hannah cherchait le fantôme du concierge des yeux, elle aperçut ses deux camarades de Serpentard qu’elle salua en retour, d’un petit signe main accompagné d’un sourire crispé. Intérieurement, elle remercia Eider de voler à son secours en s’accaparant Argus Rusard. Elle suivit un instant des yeux Miss Teigne qui s’éloignait, mais ne reprit pas de suite son chemin en direction du buffet, ne voulant pas recroiser la chatte de sitôt.

Elle en profita pour balayer du regard le cachot où s’étaient dispersés les élèves. Elle eut un petit rictus en observant le Serdaigle se faire rabrouer par le Baron Sanglant. Toutefois, son rictus se transforma en grimace lorsqu’elle se rendit compte que l’une des Poufsouffle ne pourrait pas changer la musique du gramophone.

Dommage, j’espère qu’elle arrivera au moins à baisser le volume !

Alors qu’elle avait reporté son attention vers Daisy qui s’entretenait avec la Dame Grise, elle fut à nouveau traversée par cette même sensation de froid, qui se répandait dans son épaule. Ses poils se hérissèrent sur son bras droit et son corps fut parcouru d’un léger frisson. La jeune Sparks leva les yeux vers le fantôme qui lui faisait à présent face, le détaillant de la tête aux pieds. Elle était sceptique sur l’assemblage haut de forme et nœud papillon.

Hum, il était sûrement à la pointe de la mode à son époque…

"Oups ! Mes excuses gente dame, je voulais simplement poser ma main, mais il faut croire que je l'ai un peu trop fait descendre. Vous êtes tout à fait charmante... M'accorderiez-vous une danse ?"

Il fallait que ça tombe sur moi ! Comment les sorciers dansaient-ils à son époque ?

Hannah, qui était une piètre danseuse, n’était pas particulièrement enchantée ni rassurée par l’idée. Cependant, elle ne voulait pas se mettre un fantôme à dos dès le début de la soirée. Surtout que celui-ci avait l’air jeune, malgré son style vestimentaire douteux, et bien plus avenant que la plupart des autres spectres présents.

« Bien sûr, cher ? fantôme… » finit-elle par accepter, se rendant compte qu’elle ne connaissait son interlocuteur que de vue.

Hannah se dérida quelque peu et lui adressa un sourire franc. Après tout, c’était une fête, avec des fantômes et un grand absent certes, mais une fête tout de même. Qu'y avait-il alors de plus normal que de danser ?

De toutes façons, je ne risque pas de lui marcher sur les pieds… juste de les traverser…

La jeune fille se laissa entraîner par son partenaire pour le moins particulier. La danse n’était pas des plus aisée, tant elle était petite par rapport à son cavalier. Petit à petit, elle s’habitua au froid dans sa main engourdie et sur sa hanche, au contact du fantôme. Ses pas restaient tout de même raides et maladroits. Pendant leur valse, un tas de questions se bousculaient dans la tête d’Hannah.

A quelle époque a-t-il vécu ? Qu’est-ce qu’il faisait comme métier ? Comment est-il mort ?

N’était-il pas malpoli de poser ces questions de but en blanc ? La jeune Serpentard n’en avait pas conscience.

« Est-il courant de fêter son anniversaire de mort ? Je veux dire, fêtez-vous également le vôtre, my Lord ? »