* Pouf ! *

Ce qui était un instant plus tôt un mur de glace était désormais des particules d'air qui s'échappaient. Bad pensait avoir vu juste mais la réaction du vieux sorcier le fit douter. Un sentiment qui ne dura pas car quoi qu'il en soit, il pouvait désormais avancer vers quatre coupoles colorées. Heu ... Je fais quoi là ?, s'inquiéta le garçon sceptique devant cette étrange énigme. Pas d'indication, pas de sortie à atteindre, juste ces réceptacles aux couleurs diverses. Concentre-toi, il y a forcément une solution. Fronçant les sourcils en faisant tourner machinalement sa baguette entre ses mains, Bad cherchait à comprendre le sens de tout ce manège. Tu peux ne t'aider que de ton intuition et de tes cours. De l'eau et de la terre. À quoi ça te fait penser ? Des éléments, évidemment ! Bad sourit devant l'évidence de la chose. Deux éléments sur les quatre existants. Ah non, trois, il y a de l'air ! Ça signifie qu'il manque le feu mais qu'il y a deux coupoles de terre. Il faut donc métamorphoser l'une des deux mais laquelle ? Les couleurs. Eau bleue, air blanc, terre verte et feu rouge, bien sûr.

Pointant la terre contenue dans la coupole rouge en plaçant l'extrémité de sa baguette à quelques centimètres seulement, Bad réalisa que tout cela était logique. L'eau et l'air avec le mur de glace et maintenant la terre et le feu. Concentré, sa main contenant son catalyseur forma un « W » tandis qu'il s'imaginait des flammes prendre forme en lieu et place de la terre. Un feu ardent comme sentiment.

« Transforma Terra Ignis ! »

@Bad Eaven
La terre dans la coupole s'embrase et disparaît au profit des flammes.

Bien, c'est bientôt fini. Votre dernière épreuve consistera à faire de cette plume. L'examinateur pose une plume de paon entre les deux coupoles du milieu. Une copie parfaite et liée de ce galion.

Un galion était à présent posé à côté de la plume.

Christopher entra dans la classe de métamorphose, un peu rassuré à l'idée qu'il n'y verrait pas son professeur de métamorphose, lequel l'impressionnait quelque peu depuis une lointaine et malheureuse rencontre nocturne.

Il s'avança et salua l'homme qui était en charge de l'examen. 5 tâches l'attendait, il réfléchit à toutes les métamorphoses apprises durant les 5 années passées, cherchant à parier sur celles qu'il pourrait avoir à réaliser. Mais ses pensées ne s'égarèrent que peu de temps, l'examen commençait, un petit garçon pleurait et exprimait son désarroi, il avait froid aux pieds.

Si dans un premiers temps l'aiglon s'était demandé ce que foutais ce gamin à Poudlard, il se reconcentra rapidement sur sa tâche. Il eut l'idée simple de lui donner ses chaussettes mais savait que ce n'était pas ce qui était attendu, il réfléchit aux métamorphoses qui pourraient lui être utile et Pantouflin s'imposa rapidement. Mais point de lapin, même en peluche, à proximité. Il mit peu de temps à faire le cheminement, il devait d'abord obtenir un lapin.

Il saisit un jouet au hasard dans le tas qui entourait le garçon, c'était un soldat de bois articulé aux couleurs vives. Il le plaça devant lui en levant les bras du soldat et se concentra sur sa tâche. Il imagina les bras devenir de douces oreilles blanches et poilues, surplombant la tête caractéristique d'un petit lapin. Le corps du soldat se gonfler et prendre la même texture que les oreilles puis les jambes se plier et s'allonger pour prendre celle de l'animal désiré. Gardant bien cette image en tête, il commença a effectuer une sorte de M avec sa baguette tout en exprimant l'incantation.

"-Lapifors !"

Le cumul de sortilèges lancés depuis le début de cette épreuve pratique commençait à avoir raison du physique de Bad. Tapis dans l'ombre, il sentait l'épuisement le guetter avec avidité. Les jambes lourdes, la nuque raide et les débuts de vertiges étaient des signes qui ne trompaient pas. Heureusement, l'examinateur lui annonça qu'il touchait enfin au but. L'ultime épreuve ne demandait aucune réflexion. Pourtant, une question lui vint en tête. Avec les lois de Gamp et leurs exceptions, était-il possible de dupliquer ce Gallion ? Bad ne put s'empêcher de lever un regard soucieux en direction de l'examinateur.

Bad s'essuya le front avant de prendre la pièce entre ses mains. Il l'examina attentivement et sous toutes les coutures avant de le reposer près de la plume. Il avait déjà réussi un sortilège Protéiforme en début d'examen et devait à nouveau reproduire ce petit exploit malgré la fatigue accumulée. Le cinquième année prit une profonde inspiration et visualisa la plume de paon devenir identique au Gallion. Mais ici, il y avait bien plus. Il s'imagina le lien invisible qui lierait les deux jumeaux pour la suite de leur existence. Concentré comme en témoignait sa bouche crispée, Bad tenta du mieux possible de ressentir l'émotion nécessaire avant d'effectuer la gestuelle en pointant la plume de paon.

« Proteusforma !, s'écria-t-il en s'appliquant sur la prononciation. »

@Bad Eaven
La plume devient une copie parfaite du galion, en apparence en tout cas. L'examinateur s'approche et lance un diffindo sur l'un des deux, le séparant ainsi en deux. Suivant le geste de la baguette, l'autre se fissure puis se sépare en même temps que le premier.

Très bien ! Voilà qui conclue votre examen. Il vous tend une chocogrenouille. Prenez, vous l'avez bien mérité, vous aurez le résultat durant l'été !

(Le galion était un faux, précision que j'avais oublié)

@Christopher Martin
Le soldat de bois se transforme rapidement en lapin blanc, l'animal bondit à quelques pas de vous et s'arrête en regardant le garçon.

En observant le sortilège de Découpe créer une fissure parfaitement identique sur chaque Gallion, un sourire apparut sur le visage de Bad. Yes, j'ai réussi ! Si son Proteusforma avait fonctionné, il était fort probable que la pièce dorée ne soit qu'un faux. L'illusion avait été parfaite et Bad n'y avait vu que du feu.

Sa tête tourna lorsqu'il tendit le bras pour récupérer la Chocogrenouille. Heureusement qu'il n'y avait pas une étape supplémentaire à l'examen car son corps n'aurait assurément pas tenu le choc.

« Merci, fit Bad en triturant l'emballage entre ses doigts. Ravi de pouvoir prendre une pause, le Serdaigle, fatigué et peu loquace, ne tarda pas à prendre la direction de la sortie. Bonne continuation, Mr. »

Merci pour le temps pris pour cette aventure ! C'était super sympa comme contexte

Gryffs vit les portes s'ouvrirent et son nom fut appelé. Un grand rideau dissimule les trois quart de la pièce il approche de celui-ci lorsqu'un vieillard l'interpelle.
L'adescent acquiesce à la question de son examinateur. Celui-ci donne une petit coup se baguette et le rideau s'ouvre sur un enfant en pleure qui se plaint d'avoir froid aux pieds.
Gryffs saisit sans problème l'intérêt de l'épreuve il sort sa baguette de son étui, toujours dissimulée dans la manche gauche de sa robe de sorcier. Il ne se laissa pas distraire par l'enfant, un enfant ça pleure. Il s'approcha à grands pas de lui et le taxa d'une peluche ressemblant à un boursoufflet.

Il inspira profondément et imagina les coutures craquer jusqu'à ce que la peluche se sépare en deux, un trou se former là ou le rembourrage était désormais apparant. Il visualisa les morceaux de tissu se métamorphoser en une paire de charantaises chaudes et confortables. Il traça alors le signe de l'infini et une fois achevé donna un coup de baguette sec vers le bas. Un sentiment de confort l'envahit comme une soirée devant la cheminée de la maison des Sorrow par une soirée enneigé. Il s'exclama alors:
-"Pantouflin!" En insistant sur la deuxième syllabe.

Si le résultatest convaincant considérez que Gryffs les enfile aux pieds du gamin.

@Gryffs Sorrow

Le lapin laisse place à deux chaussons que le garçon s'empresse de chausser alors que le rideau s'ouvre.

Vous voyez une table avec dessus une peluche de dragon d'une trentaine de centimètre. Le garçon, chaussé de vos charantaises, court vers elle, perdant un chausson qu'il remet rapidement, et vous tend la peluche en agitant les bras de la peluche comme s'il s'agissait d'un véritable dragon.

Pas besoin d'avoir fait Magifac'Po pour comprendre de quoi il s'agissait. Gryffs regarda la peluche. Il se focalisa sur sa couleur noir qui lui rappelait les écailles d'un Noir des Hébrides. Il visualisa les poils se lisser jusqu'à se transformer en écailles robustes et solide. Il imagina le rembourrage se métamorphoser en tissu nerveux, un cœur, un gosier et tous la chaîne organique d'un dragon. Dans son esprit les yeux prirent vie et virèrent aux violets. Il effectua la gestuelle adéquate en désignant la peluche et s'imaginant dans la peau d'un dragon en vol il se laissa gagner par le sentiment de liberté que l'on devait ressentir les ailes gonflées par un courant ascendant !
Il formula alors :
-"Draconifors ! En insistant sur la syllabe à appuyer.

Je reprends le wagon en marche, mes excuses pour mon organisation désorganisée
previously

Elian observa l'enfant chercher dans son tas de jouets. Ça lui changeait définitivement des vampires, loups-garous et autres joyeusetés. Quelque part au fond de lui, une image odieuse désirait ardemment arriver à sa conscience, mais tout son corps luttait pour ne pas la libérer. Cela dit, un enfant sans peluche, c'était encore plus terrible qu'un enfant ayant froid aux pieds ! Elian jugea tout de même qu'il ne pouvait pas faire face à plusieurs urgences en même temps. En plus, s'il ne se ménageait pas, il risquait de devoir déranger l'infirmier O'Belt au moins pour la centième fois depuis le retour des vacances. Son petit interlocuteur lui tendit tout de même une voiture rouge. Etait-elle exploitable ?

En cours, ils s'étaient entraînés sur des objets bien semblables à des lapins pour créer des pantoufles, ce qui avait grandement facilité l'apprentissage de cette métamorphose. Maintenant, ils se trouvaient en épreuve de BUSE et ça changeait tout de suite la donne : il devait passer au niveau de l'inerte à vivant pour obtenir un lapin. C'était dans ses cordes, il l'avait déjà réussi plusieurs fois... Une fois sur trois, disons, mais aujourd'hui marquait la fin des examens, alors c'était un jour de chance. Elian attrapa le jouet en faisant attention de ne pas planter les yeux de l'enfant avec sa baguette magique.
« Regarde bien ce tour de magiiiie ! annonça-t-il pour distraire le garçon de son chagrin. Attention... » Il pointa avec la baguette magique la voiture qu'il tenait en équilibre sur la paume de sa main et ferma les yeux pour se couper un peu de cet environnement rempli de distractions en tout genre. La voiture constituait le corps du lapin. Les oreilles s'allongeaient depuis le parechoc et le pot d'échappement s'arrondissait en queue de lapin. Les roues, elles, s'aplatissaient pour former quatre petites pattes. Et le tout se recouvrait d'une couche de poils blancs, tout doux. Un vrai lapin de magicien, en somme ! « Lapifors ! » prononça Elian dès qu'il le sentit bien.