Sarah, tout comme ses élèves s'était munie d'un petit réceptacle et d'un flacon d'huile. Elle observait les adolescents présents et prenait mentalement note de leur comportement. Les questions commençaient à fuser et la conversation déviait sur un sujet qui fit lever au ciel les yeux de la Galloise. Ils se croyaient dans un salon de beauté... La question de la Gryffondor acheva de lui donner envie de rire. Elle allait répondre quand elle capta la discussion du Serdaigle de sixième année, Eaven. Elle s'arrêta un court instant posant son regard appuyé sur l'adolescent en se demandant ce que les élèves avaient en ce début d'année. C'était une des pires tentatives de drague qu'elle ait rarement entendu. Ce n'était pourtant pas le printemps. En tout cas, il était temps de recentrer le sujet.

" Oui Miss O'Belt, quelqu'un sait. Elle adressa un sourire rieur à la jeune fille. L'huile de ricin est effectivement utilisé pour les soins capillaires ou les lampes à huile. C'est la seule huile qui éveille ainsi les baguettes. Cela est dû à la puissance de la plante. L'huile n'a plus sa toxicité mais vos baguettes ressentent cette force et y réagissent comme pour se défendre. Ainsi, l'huile nourrit le bois et relance le cœur en le stimulant. L'huile de rose est également particulière dans ses effets. Vous pouvez utiliser d'autres huiles en cas d'urgence. Elles ne feront pas de mal mais n'auront pas d'effet sur l'aspect magique. Elles se contenteront de nourrir le bois. L'huile d'amande douce est très bénéfique pour un simple entretien du bois. "

Elle avait plongé sa baguette blanche dans le récipient et s'écartant de la table se dirigea vers Bad Eaven. Elle resta dans son dos mais se pencha vers son oreille pour lui murmurer un petit message personnel.

" Je comprends que vous regrettiez l'accès à la salle de bain des préfets mais la seule connexion actuellement en train de se consolider, c'est celle avec la porte de sortie. "

Elle se redressa ensuite et reprit plus fort pour toute la petite assemblée.

" C'est bientôt l'heure. Vous pourrez emporter les petites bassines en partant, vous mes rapporterez demain. Sortez vos baguettes demain matin en vous levant. Notez bien, en vous levant. Vous voyez pourquoi je précise ce détail ?"

Bad s'approcha d'elle alors qu'elle n'avait pas encore déposé sa baguette dans son bac d'inox. "Je te donnerait une copie des miennes t'en fais pas." Lui répondit-elle à voix basse et avec un sourire avant qu'il ne s'éloigne vers Orphéa. Ces deux là... était une affaire à suivre.

Ennis croisa ensuite le regard de Miss Priddy qui venait de lui répondre... Ok, un point pour l'enseignante, et un joli zéro pointé pour elle. Ce qui n'empêcha pas la préfète-en-chef de répondre au sourire rieur par quelque chose à mi-chemin entre l'excuse et l'amusement tout en entrant en prière intérieure pour qu'elle ne sache pas ce qu'était le métier de son frère Domhall... Elle aurait eut l'air fine! "Merci Miss." Dit-elle en fin d'explication, l'huile de ricin était la seule à booster les baguettes magique mais... Pourquoi. Quelle était la propriété de l'abrisseau que n'avaient pas les autres? Elle allait demander quand la spécialiste du vol autant que des sortilèges se dirigea vers son ami de Serdaigle pour lui glisser une remarque à l'oreille. Ennis fronça les sourcils... Elle ne saurait pas.

Par contre ce qu'elle avait c'était la réponse à la question. "Pour être efficace, le bain doit durer une dizaine d'heure. On me conseille généralement douze heures." Parole de grand-frère. "Il est vingt-heure trente, donc pour les plus matinaux d'entre nous, cela devrait bien faire dix heures de bain à notre réveil." Spécifia la châtain qui ne put s'empêcher de vouloir sa curisioté être satisfaite. "Quelle propriété du ricin fait qu'il est le seul dont l'huile agit ainsi sur la magie des baguettes? Des autres catalyseurs en bois aussi?" On était tous un mélange des quatre maisons non?

Alors qu’Orphéa commençait à tremper sa baguette dans son bain d’huile, Bad vint s’installer à côté d’elle avant de lui donner des petits coups de coude discrets. Elle tourna la tête dans sa direction avant de froncer les sourcils à l’évocation d’un bain ensemble. La jeune fille comprit rapidement où il voulait en venir, mais elle n’eut pas l’occasion de lui répondre puisque Miss Priddy commençait à parler. Elle l’écouta attentivement, et fut presque déçue de ne pas avoir pensé à l’huile d’amande douce. Enfin, elle y avait pensé, mais elle n’en avait pas parlé. Tant pis. La cinquième année sentit la professeur passer dans son dos et la vit se pencher vers Bad. Elle ne put s’empêcher de rigoler discrètement, mais finalement une question qui n’avait pas de rapport avec les sortilèges lui vint à l’esprit. Miss Priddy annonçait la proche fin de la séance, et alors qu’Ennis répondait à sa question, Orphéa en profita pour se pencher vers le Serdaigle.

« Tu penses que tu n’as plus du tout accès à la salle de bain des préfets ? murmura-t-elle en s’assurant que la professeure de sortilège avait bien tourné le dos. Imagine s’ils n’ont pas changé le mot de passe, tu peux toujours y aller discrètement ? »

S’il y avait bien quelque chose qu’elle trouvait injuste à Poudlard, c’était ce privilège qui était réservé aux préfets. La petite brune avait bien tenté d’en savoir plus avec les préfètes de Gryffondor, ou plus récemment avec Megan, mais les filles semblaient incorruptibles. Elle ne pouvait s’empêcher de se dire que peut-être, elle avait encore une chance de pouvoir découvrir cette fabuleuse salle du cinquième étage. Pour ne pas paraître trop louche, elle se redressa et leva la main pour prendre la parole et ainsi poser une question, dont la réponse l’intéressait réellement.

« Miss, ma question rejoint celle d’Ennis, précisa la jeune fille avant de réellement poser sa question. Qu’en est-il des catalyseurs qui ne sont pas en bois ? »

Orphéa pensait en fait aux bracelets de perles noirs qu’utilisaient les élèves de Casadelespíritu, mais elle savait dire en quoi ils étaient faits. Peut-être des pierres ?

359 mots

J'essaye de retenir un soupir à l'entente des consignes. J'essaye, hein. Mais c'est avec difficulté que j'y parviens.

Miss... Vous m'insultez, moi et mes manières de soigner ma baguette. Mais bien sûr que je lui fais prendre un bain de ricin tous les ans, avant de commencer l'année scolaire !

Bon, il est vrai qu'avec l'évidente absence de ma baguette ces dernières vacances d'été, il a été compliqué pour moi de lui faire prendre son bain lors de ses dates habituelles : la dernière semaine d'août. Mais j'ai changé cette date pour la dernière semaine à Poudlard, ayant conscience que les cours peuvent commencer très fort alors que je suis sûr que le dernier week-end à Poudlard sera assez tranquille pour que je puisse me passer de ma baguette.

Donc certes, cela va faire deux mois déjà qu'elle a pris son bain de ricin mais... Deux mois n'est pas un an. Et ma mère me l'a vraiment répété : « un an est largement suffisant, n'en fais pas trop si tu ne veux pas voir l'effet inverse ». J'ignore à quelle fréquence on peut encore se permettre de faire reprendre un bain à sa baguette sans que cela n'ait de grosses conséquences sur celle-ci mais... Je me sens vraiment peu à l'aise à l'idée d'appliquer les consignes de ma professeure, pour le coup.

— Miss... ?

J'ai volontairement légèrement baissé la voix en me rapprochant de ma professeure dans le but optimal que seule elle puisse entendre la cause de mes tracas :

— J'ai... Déjà fait prendre un bain à ma baguette. Il y a deux mois, juste avant de partir en vacances d'été. J'ai peur qu'une trop grande fréquence de soins n'endommage cette dernière. Suis-je obligé d'appliquer la partie pratique aujourd'hui ?

Aliosus arriva en retard dans la salle de Miss Priddy, il avait hésité à s'y rendre étant donné l'heure, mais il ne voulait pas sacrifier ce genre de moments au prétexte qu'il avait des responsabilités. Il frappa la porte et se permis d'entrer, sachant très bien, et il en avait horreur d'avance, qu'il allait être dévisagé par chacun.
«Bonsoir Miss Priddy, je vous prie d'excuser mon arrivée tardive, un première année à raccompagner à sa salle commune.»

Il analysa du mieux qu'il pu l'activité à laquelle se prêtaient ses camarades. Bacs en acier, odeur de ricin, baguettes qui trempent, ce n'était pas bien difficile de comprendre. Il prit place en essayant de se rapprocher de l'une de ses camarades, Oprhéa dans l'idéal, tout en conciliant le fait de ne pas se rapprocher de Bristyle qui semblait maugréer devant sa baguette, le regard sombre d'une frustration dont il ne devinait pas la source. S'installant rapidement, il pris un des bacs restant et une bouteille d'huile afin d'entretenir sa baguette. Il pris le mouchoir en soie dans sa poche d'uniforme afin de préparer son catalyseur et le débarrasser des impuretés avant que l'huile coulant dessus ne lui révèle un nouvel éclat, bien vite troublé par l'épaisseur du liquide. Une fois cela fait, il croisa les mains devant lui et se fit attentif à la discussion en cours. Il irait demander plus tard à quelqu'un, Ennis par exemple, s'il avait raté des informations particulières.

Oh yeah, aujourd'hui c'est la reprise du club de Sortilèges ! C'est avec entrain que je me présente à l'heure demandée dans la salle demandée... mais c'est avec un peu moins d'entrain que je découvre le sujet du jour : l'entretien de la baguette. J'avais espéré quelque chose de plus pratique.

Sauf que bon. Je ne peux pas quitter la salle juste comme ça maintenant, alors on va faire ce qui est attendu. Et puis au fond, ce n'est pas si inintéressant que ça. Je dirais même qu'il y a certaines similitudes avec l'entretien de balai... Décidément, en ce début d'année, Miss Priddy souhaite voir le bois taillé briller, qu'il s'agisse de Nimbus ou de baguettes ! Et puis pour ce qui est mon souhait de pratique... je suppose que pour pouvoir lancer de bons sorts, il faut une baguette bien entretenue.

Alors après être allée chercher le matériel nécessaire auprès de la professeure, je me mets finalement au travail. Dans une bassine encore inutilisée, je verse un peu d'huile de ricin avant de poser délicatement ma baguette au fond. Maintenant, il ne me reste plus qu'à espérer que je ne rencontre pas d'incident nécessitant l'intervention de ma baguette d'ici demain. Demain matin, je pourrai enfin ressortir mon catalyseur de son bain. En espérant qu'il soit à nouveau prêt à lancer un Terego à ce moment-là, parce que je dois avouer que la perpective d'avoir les mains pleines d'huiles...

Herminie avait constaté avec plaisir la réouverture du Club de Sortilèges. Un club ouvert à tous, pour apprendre et s'améliorer avec une professeure attentive : le rêve, pensa t-elle avec un brin de mesquinerie envers un autre club très couru. Elle s'était donc rendue dans la salle de classe pour 19h30 pour l'atelier dédié aux plus grands, où elle avait retrouvé les tables en cercle au centre de la pièce, et pas de chaise. Ils était donc restés debout à discuter baguette magique, et la récente levée du décret mal-aimé avait été très commenté. Herminie resta attentive et participa sous la forme de hochement de tête ou de petite réponse pendant cette partie théorique, rien d'inhabituel, tout en gardant en main sa baguette pour la faire rouler entre ses doigts pendant les explications afin de mieux comprendre.

Elle écouta la professeure avant de s'approcher de la table pour trouver un récipient adapté à faire baigner sa baguette qui n'était pas petite. Pendant ce temps, certains élèves commencèrent une discussion sur les produits cosmétique - Herminie loucha sur les cils d'Orphéa Cooper - mais se détourna bien vite pour revenir à l'exercice pratique. Tournant autour de la table, elle essayait quelques bassines, trop petites, avant de tomber sur son meilleur ami @Elian Kernac'h.

"Elian ! Je galère à trouver une bassine assez grande, viens on regarde ensemble.", chuchota t-elle. Elle savait que son camarade avait la même combinaison de baguette qu'elle, et que la taille de celles-ci ne variaient que d'un petit centimètre. Des jumelles, presque. Tiens, d'ailleurs...

"Tu crois qu'elles seraient contentes d'être ensemble ?", fit-elle à Elian au passage. Ou au contraire deux baguettes n'aimaient pas être dérangées pendant un bain... Ses yeux se dirigèrent vers sa professeure mais elle n'osa pas poser la question de peur de paraître idiote.

Cette année, Elian n'avait aucun cours les mercredis. C'était bien pratique de pouvoir se reposer une journée en pleine semaine, il pouvait en plus de cela en profiter pour caser des activités ce jour-là s'il en avait. C'était en écoutant les discussions de ses camarades qu'il avait entendu parler des sessions du club de Sortilèges le mercredi soir. Elian n'avait pas tardé à vouloir s'y rendre avec Herminie, puisque le rythme des cours commençait de nouveau à vouloir les éloigner et, sans surprise, le club du professeur Priddy avait du succès. Ce n'était pas bien étonnant pour Elian qui considérait le professeur comme faisant partie des gentilles sorcières. L'année dernière, elle l'avait beaucoup encouragé en Sortilèges, alors le garçon se sentait très bien en sa présence. Et puis c'était trop drôle d'assister à un cours le soir, le château revêtait une toute autre ambiance que celle de la journée.

Lorsque l'objet du cours leur fut expliqué, Elian haussa les sourcils. Leurs baguettes magiques pouvaient prendre des bains ?! Il extirpa la sienne de son sac rapiécé : elle avait une sale tête comparée à sa fausse jumelle, la baguette d'Herminie. Durant l'explication du professeur, il observa un peu les élèves présents, très intimidé par la présence d'étudiants de Septième année et les questions que ses camarades n'avaient aucun mal à poser. Il y en avait deux qu'il connaissait : Coelestin Noestlinger et Aelle Bristyle. Pas le temps de les reluquer, les stars de la soirée demeuraient les baguettes magiques.

Sans surprise, Herminie avait beaucoup de mal à trouver un contenant assez grand pour la sienne - il allait rencontrer le même souci. De grands pouvoirs impliquaient de grandes baguettes. Il s'éloigna un instant pour faire le tour des tables disposées en cercle et revint vers Herminie avec un bac en acier qui semblait pouvoir contenir la bonne longueur de leurs baguettes, bien qu'elle exprima sa réserve à l'idée de leur faire partager le bain. « Tu sais on s'ennuie toujours dans un bain, elles seront très contentes de se tenir compagnie. » Comme pour ne pas lui laisser le choix, il attrapa la baguette magique d'Herminie pour la poser au fond du récipient, puis posa la sienne à côté. Quand il avait une idée en tête, on pouvait rarement le dissuader. « Soyez bien sages hein, on vous surveille ! » A présent, il fallait les recouvrir d'huile de ricin. Elian observa les tables autour d'eux, toujours un peu intimidé. Le regard un peu implorant, il signifia à sa meilleure copine quelque chose du type : "A ton tour de te lever pour trouver de l'huile."

Une bouffée d'agacement me saisit lorsque je me rend compte en voulant y déposer ma baguette magique que le bac en inox que j'ai choisi est trop petit. Je balaye les tables du regard et j'aperçois tout à droite, derrière plusieurs bras en mouvement, l'objet de mes convoitises — à la bonne taille cette fois-ci. Le problème ? Les nombreux élèves entre lui et moi, ainsi que les obstacles qui m'empêchent de lancer un sortilège d'attraction qui ne ferait que mettre un bazar plus grand encore que celui déjà présent dans la pièce. Mâchoires verrouillées, je me résous donc à traverser la marée humaine, la main accrochée à ma baguette comme si cela pouvait m'éviter de me noyer dans tout ce brouhaha.

Je passe près d'une Cooper aux cils toujours aussi semblables à ceux de ses camarades et un Eaven que j'ignore superbement dans l'espoir d'oublier que l'apercevoir me fend le cœur aussi bien que si c'était Elowen que je voyais. Je me contorsionne pour ne frôler personne, une oreille toujours tendue pour écouter Priddy à laquelle je n'ai pas besoin de répondre puisque, de une, la question ne m'intéresse pas car la réponse est évidente, et de deux, O'Belt se charge de répondre comme une grande.

Mon objectif est désormais tout proche. Je me glisse entre deux élèves et attrape mon bac en inox. Le hasard veut qu'en me tournant pour trouver un endroit plus calme, je tombe dans le regard naturellement froncé d'Aliosus Nerrah. Il semble avoir grandi, noté-je dans un coin de ma tête.

« Nerrah, » le salué-je d'une voix plate.

J'observe silencieusement son visage durant quelques secondes avant de reprendre ma route, non sans avoir laissé transparaître sur mes lèvres la moue légèrement amusée que m'inspire toujours ce garçon. Elle prend cette teinte-là parce que Nerrah est un drôle de sorcier. Si la vie était une photographie en couleurs, lui apparaîtrait en noir et blanc. Comme désincarné. Il n'a jamais l'air de se fondre dans le paysage.

Mon avis à propos du Serpentard se perd bien vite dans les méandres de mes pensées. Une fois au calme, je plonge ma baguette dans son bain et me concentre sur celle-ci pour ne pas avoir à affronter le reste du monde. Une voix familière me fait cependant tourner la tête. Une grimace tord ma bouche lorsque mes yeux passent sur Kernac'h, grimace qui se transforme en une salutation discrète en reconnaissant son agréable compagne.

Avant de quitter Ennis pour Orphéa, Bad adressa à la Gryffondor, un clin d'œil de remerciement et mima des lèvres le mot l'accompagnant.

Après qu'il eut rejoint la Serpentard, le garçon vit un froncement de sourcils chez son amie et il n'eut pas le temps de l'interpréter que déjà Miss Priddy se trouvait déjà derrière son épaule. Si elle n'avait pas l'apparence ou la texture d'un fantôme, elle en avait toute la discrétion. Bad, qui croyait vraiment en sa question, se sentit vexé par la réaction de sa professeure. Même sous forme de plaisanterie. Encore plus sous forme de plaisanterie, à vrai dire ... Il avait sûrement été maladroit dans sa manière d'aborder le sujet mais qu'on le reprenne sur sa curiosité lui fit ressentir une certaine tristesse. Il essaya de ne pas en tenir compte en répondant à Orphéa sans sourire.

« Je n'ai jamais réessayé en vrai mais quand j'étais préfet, ils avaient déjà changé plusieurs fois le mot de passe. »

La tristesse qu'il tentait de contenir ne pouvait disparaître sans explication avec Miss Priddy. Bad tenta de l'interpeller.

« Mais Miss, je me demandais vraiment si ... Non rien, tant pis ... »

L'enseignante annonçait déjà la fin de la session et l'adolescent ne sut jamais si elle avait délibérément ou non ignoré son intervention. Emprunt d'une peine - sûrement exagérée -, Bad posa sa main sur sa bassine et la décala de celle d'Orphéa en ce murant dans un silence absolu. Un devoir perdu, une remarque et une certaine fatigue avaient mené Bad à vouloir rester seul dans sa bulle. C'était vraiment une sale journée et il espérait désormais simplement qu'elle se termine au plus vite.