En entrant dans la Grande Salle, Ada avait toujours su qu'elle n'aurait pas du. C'était un véritable capharnaüm.
Certains élèves recevaient des beuglante, de ces lettres qui crient... qui crient ? Non, qui beuglent ce que l'envoyeur a écrit au destinataire et ses environs, quand d'autre ouvraient des colis remplis de peinture ou de bombabouse.
La Poufsoufle voulut faire demi-tour, mais son ventre l'en empêcha. Elle se laissa donc tomber sur une chaise, à côté de Narcisse Brando, un élève de sa classe, et de sa maison.
Une fois assise, elle demanda à Narcisse si il voulait de l'aide, mais elle ne put jamais entendre sa réponse, car une harfang des neiges venait de se poser à côté d'elle.
Ada ne se posa pas de questions, ses parents étant Moldus, il ne lui envoyaient jamais la même chouette ou le même hibou. Elle saisit donc l'enveloppe, quand même étonnée par sa couleur rouge vif. Ada avait oublié quel jour c'était.
À peine avait-elle décachetée l'enveloppe que celle-ci se déplia, et se mit à beugler d'une voix que la Poufsoufle ne connaissait pas dans toute la Grande Salle.

ADA NIMBUS SUITRUCMUCH SKYE,
[...] DE PLUS NOUS AVONS APPRIS PAR LE CHAT DE NOS VOISINS QUE TU AVAIS MANGE LES POMMES DU JARDIN DU GARDE CHASSE SANS LUI DEMANDER LA PERMISSION. C'EST UN SCANDALE, NOUS SOMMES DÉÇUS DE TOI JEUNE FILLE, TU TIENS CA DE TON ARRIÈRE GRANDE TANTE POUR SUR. [...] J'AI CRU QUE J'AI FAIRE UN MALAISE DE HONTE EN APPRENANT CELA. ET TON PÈRE... J'EN SAIS RIEN DE CE QU'IL PENSE, MAIS ON VA DIRE QUE C'EST TOUT PAREIL.
Signé : TES PARENTS ADOPTIFS

Ada se sentit rougir. Toute sa table se tordait de rire.
Vexée, gênée et surtout très humiliée, Ada se leva et rejoint la table des Serdaigles où une Poufsoufle Anna Delore, discutait avec une Serdaigle que la Poufsoufle ne connaissait pas.
Elle arriva à temps pour entendre Anna dire :


Ada prit place à côté d'elle avant de lâcher :


@Anna Delore et @Canelle Jonshon

Le mercredi, il n'y avait pas cours pour eux, c'était donc une journée de travail plus tranquille où les élèves pouvaient se concentrer sur leurs devoirs et commencer les révisions pour les examens de fin d'année qui arriveraient bientôt.
Sauf qu'aujourd'hui n'est pas un mercredi comme les autres : nous sommes le 1er avril et qui dit 1er avril dit jour de blagues et farces ! On pourrait aussi dire que c'est la St Weasley, en référence aux célèbres frères du même nom. Et soyons honnête, s'il y a bien une fête dans l'année qui est largement fêté par toutes les catégories d'âge peu importe les croyances ou habitudes, c'est bien la St Weasley !

Déjà petite, avant même qu'elle arrive à Poudlard, Constance était de ceux et celles qui s'amusaient à confectionner des poissons d'avril en papier plus ou moins colorés qu'elle s'amusait à coller dans le dos des gens avec un bout de scotch. Incognito.
C'est fou comme une petite blague de ce genre peut amuser la galerie. Surtout quand celle-ci est composée de jeunes enfants.
Avec Johann et Michael, en grandissant, ils s'amusaient aussi à inventer une farce chaque année, destinée à une personne. L'an dernier, ça avait été le père de Constance, l'année d'avant la maîtresse, celle d'avant aussi d'ailleurs, et celle antérieure, la mère de Johann.
Ah... que c'était de bons souvenirs, de bonnes tranches de rigolade !
Puis elle était entrée à Poudlard, l'an dernier, et elle s'était alors cantonnée à quelques poissons d'avril dans le dos de ses camarades de Poufsouffle. Oui, sans la présence de ses deux meilleurs amis moldus, c'était pas la même de jouer une farce à quelqu'un.

Depuis hier, elle n'avait pas dérogé à son habitude et avait confectionné un tas de petits poissons de papier, très petits, moyennement petits et petits. Tous aussi colorés les uns que les autres. Elle s'était amusée à les coller sur les dos de ses camarades qu'elle croisait. Elle en avait même collé un dans le dos de Maddie... mais chut hein ! Elle croit bien que celle-ci ne se doute de rien !
Elle avait essayer avec Jeffrey, mais le Grand bougeait trop. Elle s'était rabattu sur ses camarades de dortoirs. Ce qui était déjà bien amusant !

L'heure de la pause de midi sonnant, la jeune Constance avait donc rangé ses livres et parchemins sur lesquels elle planchait depuis quelques heures à la salle d'études du terrier et s'était rendue tranquillement à la Grande Salle. Dans ses poches, bien enfouis, se trouvaient quelques poissons collants.
S'installant à une place de libre, elle trouvait que l'ambiance était plus bruyante que d'habitude. Ici et là résonnaient des beuglantes qui éructaient des propos incompréhensibles. Sûrement des blagues ou alors c'était des sujets dont elle ne comprenait rien. Les gens riaient de bon coeur et cela lui amenait le sourire. Alors qu'elle venait de s'asseoir, un bruit de détonation claqua sur le côté et elle se tourna à temps pour voir Narcisse se faire asperger de peinture bleue fluo. Même son boursoufflet Klee en avait été repeinte et roulait sur la table, laissant derrière elle un sillage bleuté. Devant la scène, Constance écarquilla les yeux avant de se joindre au rire général. Un colis piégé ! Quelle idée !! Elle se demandait bien qui avait pu être l'envoyeur. Mais bon, en même temps... c'était plutôt drôle !

Toute à ses pensées, se servant une louche de pommes de terre délicieusement parfumées ainsi qu'une cuisse de poulet à la peau dorée et craquante, qui faisait gronder d'appétit son estomac, la deuxième année n'eut que le temps d'apercevoir du coin de l'oeil une chouette arriver vers elle pour lâcher les ustensiles et tendre les mains au cas où. Hors de question de recevoir quoique ce soit d'autre dans son assiette que de la nourriture !
Réflexe qu'elle n'avait acquis qu'au long des deux années passées ici. A peine la petite boîte marron atterrit entre ses mains que la chouette repartait en sens inverse. Sûrement que le 1er avril est un jour de travail chargé pour les volatiles-facteurs.

Prudente, Constance tourna la petite boîte cartonnée entre ses mains.
J'ouvre... j'ouvre pas ?
Hésitante car se doutant qu'une blague du même goût que Narcisse pouvait lui exploser en plein visage, l'initiale "M" la faisait douter. M comme... Michael ?!
Après quelques secondes à tourner le petit paquet entre ses mains, emprise d'une curiosité sans borne, la châtaine finit par se décider.


Crotte de bique !!
Une giclée de peinture blanche avec des vermicelles multicolores jaillit soudainement de la boite, lui éclaboussant le visage et l'uniforme, et peut-être même un peu ses voisins.
Serrant les lèvres comme ses paupières sous l'assaut - Ouf ! - Constance venait de se faire refaire le portrait.

802 - @Narcisse Brando, @Maddie Joy et @Jeffrey Hunter pour la mention
merci Niks et Tamsin pour ce rp libre
tout.e voisin.e est bien sûr invité.e à interagir avec Constance, de façon positive ou non

— On vient de me transformer en un crapaud visqueux rose pailleté, mais sinon ça va, et toi ? répondit-elle avec son habituel sarcasme, contenant tant bien que mal son rire.

Les paillettes étaient littéralement partout, même sur son assiette. Et ce n'était qu'après avoir ouvert le paquet que la Serpentard remarqua le mot qui y était accolé. Essuyant l'entièreté de son visage d'un revers de manche qui ne parvint qu'à retirer une infime couche de colle et à salir son uniforme, la petite s'empara du papier. Son nom y était inscrit, ainsi qu'un petit "M" en guise de signature.

— Dès qu’on tiendra ce M. et que je me serai débarrassée de ces satanées paillettes, on lui fait sa fête.

La réalité la rattrapa bien assez vite : elle n'allait jamais pouvoir mettre la main sur le fameux M., elle n'avait que trop peu d'indices. Son irritation passagère se vit balayée ; la châtaine finit par rejoindre Cheryl dans son hilarité contagieuse, préférant rire de cette situation que de s'en offusquer.

— Oui, un coup de main ne serait pas de refus ! J'espère que ça va finir par s'enlever, ce truc… fit-elle entre deux rires nerveux.

L'irlandaise attrapa une serviette sur la table et entreprit d'essuyer ses cheveux avec. Cette technique ne fit qu'empirer la chose : si elle avait réussi à enlever un peu de paillette, des particules déchirées de la serviette venaient s'entremêler aux résidus de colle encore logés dans ses cheveux. *Super...*

Rouge de honte, Canelle avait du mal à réaliser qu'elle venait de se prendre une bombabouse. Enfin, des éclaboussures mais ça revenait au même. Un odeur nauséabonde se dégageait à présent du colis qu'elle tenait dans ses mains, que la blonde s'empressa de renfermer. Elle ignorait s'il y avait encore d'autres surprises à l'intérieur et n'avait aucune envie d'en faire l'expérience. Peu à peu, les regards se détournèrent d'elle pour se poser sur d'autres victimes, qui recevaient des beuglantes ou même des colis tout comme elle.

Décidant finalement de rester prendre son repas tant qu'il n'y avait pas trop de monde dans la grande salle, la jeune fille s'apprêtait à se servir quand une voix l'interpella. Se retournant avec un sourire gêné accroché au visage, la jeune fille regarda la jolie rousse qui venait de prendre la parole. Il lui semblait que celle-ci était à Poufsouffle, mais Canelle ne s'en souvenait plus très bien. Alors qu'elle se préparait à répondre à sa camarade, les joues rosies par la gêne que l'odeur de la bombabouse procurait chez elle, une autre fille intervint. C'était un Poufsouffle également, brune cette fois-ci. Les deux semblaient plutôt agacées par la situation, ce que la Serdaigle pouvait comprendre.

"Un peu, sourit la jeune fille. Mais au moins ça met un peu d'animation. Enfin, j'sais pas. C'est sûr que c'est un peu excessif." La blonde avait beau avoir été particulièrement gênée en recevant son colis, elle ne pouvait s'empêcher de trouver ça un peu amusant. Après tout, c'était le premier avril, et tant que ça ne faisait de mal à personne, tout irait bien. Il n'y avait pas de quoi s'inquiéter, puisqu'il était évident pour tout le monde que le contenu de toutes les beuglantes était faux. "Moi c'est Canelle, informa-t-elle. Je suis en troisième année à Serdaigle"

Tout en attendant de voir si la conversation allait se poursuivre, la jeune fille se servit et prit quelques serviettes. Délicatement, elle s'essuya le visage en grimaçant et tenta d'arranger son uniforme. Ca n'arrangerait rien à l'odeur mais au moins elle n'aurait plus l'air de s'être fait attaquer à coup de crottins de cheval.

Malgré mes bonnes résolutions, j’avais du mal à ne pas penser à ce cadeau de ma mère, qui était désormais entre les mains d’une parfaite inconnue, ma voisine de table. Et puis, je ne pouvais pas m’empêcher de me demander ce qu’elle m’avait envoyé et pourquoi. Pitié, faites qu’il n’y ait pas une lettre à l’intérieur que celle à qui j’avais donné le paquet lise.

Oh et puis mince ! Jeter un coup d’œil, juste pour savoir qui avait écrit, ce n’était pas s’intéresser à elle. Juste pour savoir, point. Je la détestais et si je regardais ce qu’il y avait dans ce paquet, c’était juste pour savoir. Ça ne m’intéressait pas. Pestant contre moi même, je regardai le plus discrètement possible la fille à côté de moi ouvrir et…

Oups…

Ma première réaction fut d’être complètement surprise. Pourquoi ce cadeau était il rempli d’une peinture rouge flou qui venait juste d’éclabousser… Ma voisine de table. Oh non ! Elle allait croire que c’était moi ! Malheur de malheur ! Et si elle me demandait des explications, je ne pouvais tout de même pas lui dire la vérité ! Vite, je repris mes esprits et lui tendit une serviette.

- Je suis vraiment désolée ! Je te jure je savais pas ce qu’il y avait dedans !

Mais pourquoi ma mère m’aurait elle envoyé un colis comme ça ? Incompréhensible. Ou alors… Ce n’était pas elle…

@Tessa Swan

A peine Anna eût-elle finit de parler qu'une jeune Poufsouffle, en première années sûrement, vint se poster à côté d'elle et approuver ses propos avec un air exaspéré. Anna se rendit compte qu'elle avait interrompu l"inconnue" à Serdaigle qui s'apprêtait à se resservir, elle regretta d'avoir déboulé ainsi... Elle s'appelait Canelle et était en 3ème année. Anna fut étonnée par son absence complète de colère alors qu'elle avait été aspergée par une bombabouse, dont elle continuait d'ailleurs à essuyer les restes, c'était encore pire qu'une beuglante au final ! Pourtant, la fille souriait et disait que cela mettait de "l'ambiance" même si c'était un peu "excessif". Bon c'est vrai que dans un sens elle avait raison mais l'indignation n'avait pas tout à fait quitté Anna pour l'instant, les petits vauriens qui s'amusaient dans un coin méritaient bien aussi une bombabouse en pleine face.

- Enchantée Canelle !

Avant de reprendre la parole, Anna jeta un regard en coin à la nouvelle venue, n'était-ce pas Ana ou... Ada ? Celle-ci pourrait le lui dire elle-même.

- Et toi c'est comment ? Je t'ai déjà vue dans la maison et aussi... c'est ça, à la cérémonie de répartition des 1ères années.

Elle se servit un peu de nourriture, elle avait encore faim et son assiette était propre et non utilisée, c'était sympa de manger à la table des Serdaigles, bien que ce ne soit pas la première fois pour Anna.

- Bon. En vrai ça aurait pu être pire, mais je trouve quand même que les bombabouses c'est assez dégoûtant. Et puis pour les beuglantes, c'est quand même des lettres visées sur une personne en particulier, à chaque fois. Donc ça ne se fait pas.

Elle réfléchit quelques secondes et lança finalement :

- Je pense qu'on peut essayer de mener notre petite enquête dans la salle pour trouver les coupables, ils doivent sûrement êtres spectateurs de leur bêtise là, pas loin. Ça vous dit de tenter le coup ? On pourrait leur donner une leçon, nous aussi... Ou plutôt leur faire une blague si vous préférez le principe !

@Ada Skye @Canelle Johnson

AARRRGG ! Non seulement, Tessa s'était faite avoir devant tout le monde par une Beuglante, et maintenant, des couches de peinture rouge fluo lui avait arrosé le visage ! La pauvre Serdaigle soupira devant les rires qui affluaient dans la Grande Salle, et se tourna vers Shawna. Elle allait lui demander si s'était elle qui lui avait fait cette farce quand Shawna s'excusa auprès d'elle, et lui jura qu'elle ne savait pas ce qu'il y avait dans l'emballage.
- Ce...ce n'est pas grave, répondit Tessa en souriant.
Shawna lui tendit une serviette. La jeune Serdaigle la saisit, puis s'en servit pour retirer de la peinture à quelques endroits. Hélas, seuls ses yeux, son nez à sa bouche étaient libres, le reste avait complètement séché et refusait de partir. Maudit soit l'expéditeur de ce paquet ! Elle baissa les yeux vers son verre d'eau, et le prit. Je suis sincèrement désolé, mes chers cheveux adorés, mais, je n'ai pas le choix, je dois gâcher votre splendide coiffure...elle ferma les paupières et versa le contenu de son verre sur son visage et ses cheveux, qui étaient également maculés de peinture.
Celle-ci se retira alors, et Tessa sourit, avant de perdre sa joie : elle était recouverte d'eau de la tête aux pieds, et avait malencontreusement arrosée Shawna !
- Je suis vraiment désolée ! s'exclama-t-elle en plaquant une main sur sa bouche.
Elle lui tendit également une serviette, en souriant timidement.
- Je m'excuse de ma maladresse...vraiment, je...Moi c'est Tessa...
Décidément, la chance n'était pas au rendez-vous aujourd'hui.

@Shawna Banks

Quand midi sonnait, Kalev faisait déjà irruption dans la Grande salle, encore endormi et la tête ailleurs. Il ne tarde pas à rejoindre la table des Poufsouffle pour y prendre lourdement place. Il avait bien dormi, peut-être même de trop. Il était encore ailleurs, quelque part entre rêve et réalité. De vous à moi, il aurait aimé resté plus longtemps au lit, mais bon, son réveil en avait décidé autrement. Il baille dans un premier temps, avant d'aviser les différents plats et décide de se contenter que de légumes et de féculents pour le moment.

Alors qu'il mange sans trop de conviction, son voisin à sa droite s'affairait avec un paquet. Curieux, Kalev jette un coup d'œil à Narcisse qu'il avait déjà croisé en salle commune ou même avec Fanny, à son anniversaire. C'est là que le chaos s'invite à table : à peine ouvert, Narcisse se voyait peinturluré, tout comme Kalev par la même occasion. Ce dernier ne bouge plus d'un iota, tandis que son camarade de maison éclata de rire. Et il faut dire que Kalev ne tarde pas à la suivre, un peu plus nerveusement qu'autre chose. Il était tâché de partout, comment il allait faire partir ça ? Il n'était même pas sûr de réussir à lancer un récurvite !

Et si ce n'était que ça.

Alors que Narcisse observe les alentours, Kalev eut le plaisir de recevoir ce qui ressemblait en tout point à une beuglante. Il se souvient qu'un jour, Ilyes en a reçu une de leur mère qui était passablement remontée en apprenant que son fils a eu le droit à quelques heures de colle. Et ça n'avait rien eu de drôle. Kalev déglutit, tandis que le chaos commençait à régner dans toute la Grande salle. Allez savoir ce qu'il se passait exactement, mais plus rien n'allait en ce premier avril. Quoi qu'il en soit, perdu pour perdu, Kalev ouvre la beuglante en âme et conscience.

KALEV NICHOLAS EUGENE COHN

JE SUIS VÉRITABLEMENT SCANDALISÉ PAR TON COMPORTEMENT JEUNE HOMME ! UNE MANDRAGORE ! TU AS OSE MAQUILLER UNE MANDRAGORE ! [...] GASPILLER LE FOND DE TEINT DE TA COUSINE PASSE ENCORE, MAIS SON FEUTRE NOIR POUR LES YEUX ? AUCUN RESPECT, AUCUNE ESTIME, AUCUNE CONSIDÉRATION POUR LA PAUVRE MANDRAGORE QUE TU AS FASHION VICTIMISE. [...] ET CETTE COMBINAISON DE COULEUR HORRIBLE, ON N'EN PARLE MÊME PAS. HONTE À TOI !

Signé : TON VOISIN DE SALLE DE SPORT BOITEUX

Mais quelle était cette histoire de mandragore maquillée ? De maquillage volé à sa cousine ? De voisin boiteux ? Il cligne des yeux, décontenancé par cette drôle de série d'événements, si bien qu'il vient se pincer le bras en se demandant si, au final, il n'était pas encore endormi.

— Il vient de se passer quoi, là ? finit-il par dire à l'attention de Narcisse.

@Narcisse Brando

Lançant plusieurs Récurvite du mieux qu'il le put après s'être à moitié étendu sur la table pour capturer une Klee paniquée couverte de peinture. Il n'arrêtait pas de s'arrêter de rire, nettoyant tout ce qu'il pouvait nettoyer, devant parfois relancer le sort plusieurs fois pour réussir à tout effacer. Les sorts de première année manquaient cruellement d'efficacité parfois... Le chaos semblait régner dans la grande salle, et Narcisse admirait la capacité du responsable à avoir orchestré tout cela. La personne avait du y passer énormément de temps, mais comme tout était innocent et bon enfant, Narcisse trouvait que c'était amusant et bon enfant.

Il fut prit par surprise, tenant Klee entre ses mains qui sautilla sur place pour se tourner en direction du bruit de cri. Une lettre était en train de hurler sur Kalev, qui semblait totalement confus, lui aussi un peu couvert de peinture. Il ne put s'empêcher de pouffer de rire en entendant le contenu, la main devant la bouche. Lorsqu'il lui adressa la parole, Narcisse se décala vers lui, lançant quelques Récurvite pour l'aider à se nettoyer avec grande aisance, un sourire aux lèvres.

- Oh, et ben, j'ai l'impression qu'un ou qu'une p'tite maligne doit passer un très bon moment.

Il regarda autour de lui, dans l'espoir de repérer quelqu'un rigolant un peu trop fort.

- En tout cas c'est impressionnant, qui qu'ce soit, c'est incroyable ! J'adore !

Ses yeux pétillaient, Klee se réfugiant dans sa poche de robe, probablement perturbée par tout le bazar qui régnait autour d'elle.

La beuglante qu'avait reçu Cheryl sortit vite de sa tête tant la nouvelle tête de son amie la faisait rire. Une fois le fou rire passé, des larmes essuyées et un mal de ventre estompé, la fillette souffla un bon coup avant de saisir un mouchoir qui se trouvait sur la table pour l'aider à s'essuyer. Seulement, Ava fut la première à tenter de nettoyer ses cheveux mais le mouchoir n'arrangeait rien. Visiblement, c'était pas la solution.

- Evidemment qu'on se vengera, fit la rouquine en sortant sa baguette. Je vais te lancer un petit Recurvite et ça va s'arranger.

Sans attendre la moindre réponse de sa camarade, Cheryl prit une grande inspiration et tenta de se concentrer malgré la situation. Elle se mit alors à visualiser les paillettes disparaître des cheveux, du visage et des vêtements de Ava et prononça distinctement en formant un S avec sa baguette :

- REcurVITe !

Les paillettes qui se trouvaient sur Ava ne disparurent pas, au contraire, elles se propagèrent un peu plus sur son visage et sur ses vêtements. En voyant ça, la Serpentard se remit à rire de plus belle, ne parvenant pas à s'arrêter. Visiblement, elle n'était sûrement pas assez concentrée pour lancer un quelconque sortilège, même les plus simples.

- Désolée, parvint-elle à articuler dans son rire.