La rentrée des 1ères années
Tout ici est extravagant, elle trouvait Dublin déjà très extravagant mais la c'était magique..
Elle avait le souffle coupé le décor était stupéfiant, il y avait tellement de détails qu'elle ne savait plus ou regarder. Toutes ces couleurs, tous ces gens qui ont l'air si heureux d'être ici.
La jeune fille espérait pouvoir s'intégrer aussi bien que ses petits camardes. Elle sait qu'à Dublin il était difficile de se faire des amis mais ici elle a espoir que tout est possible. Elle le sent déjà ici c'est sa nouvelle maison et bientôt elle aura le même sourire aux lèvres que ses camarades. Elle s'imagine déjà...
Elle arrêta de rêvasser une seconde pour se concentrer sur le Choixpeau qui commença à chanter ...
En regardant de plus près les élèves de Serpentard elle prit un peu peur mais après tout elle aussi doit avoir une drôle de tête en regardant tout le monde avec ses grands yeux.
Les noms défilaient lentement, la hâte se faisant ressentir. La patience ce n'est pas le fort de cette jeune fille. Au fur et a mesure que les noms défilaient les maisons s'esclaffaient de recevoir les nouveaux élèves dans leurs maisons.
"Kelly DEBARGE"
Elle sentit son coeur se serrer, après une grande inspiration elle avança timidement à travers la foule...
Le Choixpeau fit son choix très rapidement il n'eu besoin que de quelques secondes pour faire son choix
" SERPENTARD !"
Les élèves à la table de Serpentard se levaient pour l'accueillir chaleureusement, on pouvait voir sur son visage un large sourire qui en disait long sur les aventures à venir.
Année 2048/2049 - 5ème année RP
Aie les buses ça va piquer
Elle avait le souffle coupé le décor était stupéfiant, il y avait tellement de détails qu'elle ne savait plus ou regarder. Toutes ces couleurs, tous ces gens qui ont l'air si heureux d'être ici.
La jeune fille espérait pouvoir s'intégrer aussi bien que ses petits camardes. Elle sait qu'à Dublin il était difficile de se faire des amis mais ici elle a espoir que tout est possible. Elle le sent déjà ici c'est sa nouvelle maison et bientôt elle aura le même sourire aux lèvres que ses camarades. Elle s'imagine déjà...
Elle arrêta de rêvasser une seconde pour se concentrer sur le Choixpeau qui commença à chanter ...
Elle se demanda un instant quelle est la maison qui lui irait le mieux... Il ne lui a pas fallu longtemps pour choisir. Elle a le profil parfait pour intégrer Serpentard c'est sur ! Maintenant elle espère qu'une chose c'est que le Choixpeau pense la même-chose qu'elle.Pour répartir les élèves je suis le meilleur.
Depuis mille ans, je chante de gaîté de cœur,
Je rythme les cérémonies de répartition :
Oiseau, serpent, blaireau ou lion ?
Oiseau, certes, mais pas linotte !
Car Rowena était loin d’être sotte.
Si vous avez de la curiosité, de l’esprit, de l’intelligence,
Serdaigle ne vous manifestera pas d’indifférence.
Les Serpents sont des rusés
Dont la noblesse n’est plus à prouver.
Loin d’être méchants et pernicieux,
Les élèves de Salazar sont fiers et ambitieux.
Helga vous accueillera si vous possédez
La gentillesse, la patience, la loyauté
Si vous n’acceptez pas autrui, passez votre chemin
Les Poufsouffle apportent l’aide dont les autres ont besoin.
Dans la maison de la bravoure,
Les Rouges n’ont pas peur de se dépasser.
Force et détermination sont leurs qualités :
Pour les valeurs de Godric, ils se battront toujours
Il est déjà l’heure de me retirer
Mais tous, je dois vous informer
Que vous risquez d’affronter
Cette année les pires dangers
Ne cédez pas à la terreur.
Gardez votre candeur
N’oubliez pas, les enfants,
Qu’ensemble, nous sommes plus grands
En regardant de plus près les élèves de Serpentard elle prit un peu peur mais après tout elle aussi doit avoir une drôle de tête en regardant tout le monde avec ses grands yeux.
Les noms défilaient lentement, la hâte se faisant ressentir. La patience ce n'est pas le fort de cette jeune fille. Au fur et a mesure que les noms défilaient les maisons s'esclaffaient de recevoir les nouveaux élèves dans leurs maisons.
"Kelly DEBARGE"
Elle sentit son coeur se serrer, après une grande inspiration elle avança timidement à travers la foule...
Le Choixpeau fit son choix très rapidement il n'eu besoin que de quelques secondes pour faire son choix
" SERPENTARD !"
Les élèves à la table de Serpentard se levaient pour l'accueillir chaleureusement, on pouvait voir sur son visage un large sourire qui en disait long sur les aventures à venir.
Année 2048/2049 - 5ème année RP
Aie les buses ça va piquer
La rentrée des 1ères années
1er Septembre 2044, 19h55
*91, 92, 93... et 94! Celui-ci, c'était le plus long de tous!*
Sam arriva en haut des marches, légèrement essoufflée. Le chuchotement excité du troupeau de nouveaux élèves enrobait ses oreilles. Elle leva la tête, découvrant enfin de ses propres yeux la porte donnant sur la grande salle du château de Poudlard où elle entrait enfin.
*Wouah! Même si on s'y attend, c'est encore plus grand que ce que maman m'avait dit!*
Sam sourit en attrapant le pendentif en forme de note de musique pendant à son cou et commença à le serrer. Elle avança légèrement, suivant le mouvement des élèves qui se réparti sur le pallier. La sorcière qui les avait guidés au travers du château se tourna pour leur faire face et, avec un sourire, commença son discours.
- Bienvenue à toutes et à tous pour votre première année à Poudlard ! Je m’appelle Isabel Almeida, et je suis la sous-directrice de Poudlard. Dans quelques instants, vous allez rejoindre les autres élèves pour le banquet et être répartis dans votre future maison. Pour celles et ceux qui ne sont pas encore familiers de tout cela, sachez qu’à Poudlard, les élèves sont répartis dans quatre maisons : Serpentard, Serdaigle, Poufsouffle et Gryffondor. Chacune d’elle possède ses propres qualités et convictions, ses propres titres de grandeurs, ses célébrités aussi… Votre maison sera également votre famille pour les sept années à venir. Elle comptera sur vous pour la représenter au mieux !
Sam pris une grande inspiration, se redressant légèrement. Elle avait imaginé tellement de fois ce moment qu'elle avait l'impression d'être dans un des films de son père et non de vivre sa propre réalité.
- Tout au long de l’année, des points pourront vous être attribués si votre scolarité et votre comportement sont exemplaires. Mais il vous en sera également retiré dans le cas contraire. A la fin de l’année, la Maison qui aura le plus de points aura l’honneur de remporter la coupe des quatre maisons. L’année passée, c’est Serpentard qui a gagné. Alors je compte sur vous pour donner votre maximum, pour votre future Maison, mais aussi pour vous-même. Bien ! Mettez vous en rang s’il vous plait… Voilà… Très bien. Vous êtes prêts ?
Sam relâcha son collier, et regarda la Sous-Directrice Almeida agiter sa baguette en direction de la porte. La mère de Sam ne faisait pas beaucoup de magie à la maison, préférant que ses enfants apprennent à se débrouiller avec leurs mains et sans facilité. C'était peut être également une façon pour elle de laisser de la place à son mari dans l'éducation de leurs enfants. Sam regarda donc les énormes portes de chêne s'ouvrir toutes seules et dans un grand bruit avec émerveillement.
De l'autre côté des portes, on distinguait les quatre tables des maisons de l'école en long, tous les élèves des années supérieurs installés sur les bancs. Ils tournèrent tous la tête vers le groupe de premières années au bruit des portes. Le groupe se mit en marche, et Sam suivit le mouvement. La procession progressait lentement jusqu'au bout de la salle où se trouvaient les professeurs, à une table surélevée sur une estrade. Les nouveaux élèves regardaient partout autour d'eux. Sam leva la tête afin de voir de ses propres yeux le plafond de la grande salle. Des milliers de bougies flottaient dans un ciel étoilé. Le groupe s'arrêta aux pied de l'estrade sur laquelle était placé un tabouret avec le Choixpeau Magique dessus. La Sous-Directrice se tourna à nouveau vers le groupe, et leur annonça, solennellement, la suite des opérations.
- Lorsque je vous appellerai, vous viendrez me rejoindre pour vous asseoir sur ce tabouret. Je poserai le Choixpeau sur votre tête, afin qu’il vous annonce votre Maison. Mais avant cela, je crois qu’il a quelque chose à nous dire…
Le Choixpeau commença à s'animer, et se fendit d'une bouche.
Pour répartir les élèves je suis le meilleur.
Depuis mille ans, je chante de gaîté de cœur,
Je rythme les cérémonies de répartition :
Oiseau, serpent, blaireau ou lion ?
Oiseau, certes, mais pas linotte !
Car Rowena était loin d’être sotte.
Si vous avez de la curiosité, de l’esprit, de l’intelligence,
Serdaigle ne vous manifestera pas d’indifférence.
Les Serpents sont des rusés
Dont la noblesse n’est plus à prouver.
Loin d’être méchants et pernicieux,
Les élèves de Salazar sont fiers et ambitieux.
Helga vous accueillera si vous possédez
La gentillesse, la patience, la loyauté
Si vous n’acceptez pas autrui, passez votre chemin
Les Poufsouffle apportent l’aide dont les autres ont besoin.
Dans la maison de la bravoure,
Les Rouges n’ont pas peur de se dépasser.
Force et détermination sont leurs qualités :
Pour les valeurs de Godric, ils se battront toujours
Il est déjà l’heure de me retirer
Mais tous, je dois vous informer
Que vous risquez d’affronter
Cette année les pires dangers
Ne cédez pas à la terreur.
Gardez votre candeur
N’oubliez pas, les enfants,
Qu’ensemble, nous sommes plus grands
Depuis mille ans, je chante de gaîté de cœur,
Je rythme les cérémonies de répartition :
Oiseau, serpent, blaireau ou lion ?
Oiseau, certes, mais pas linotte !
Car Rowena était loin d’être sotte.
Si vous avez de la curiosité, de l’esprit, de l’intelligence,
Serdaigle ne vous manifestera pas d’indifférence.
Les Serpents sont des rusés
Dont la noblesse n’est plus à prouver.
Loin d’être méchants et pernicieux,
Les élèves de Salazar sont fiers et ambitieux.
Helga vous accueillera si vous possédez
La gentillesse, la patience, la loyauté
Si vous n’acceptez pas autrui, passez votre chemin
Les Poufsouffle apportent l’aide dont les autres ont besoin.
Dans la maison de la bravoure,
Les Rouges n’ont pas peur de se dépasser.
Force et détermination sont leurs qualités :
Pour les valeurs de Godric, ils se battront toujours
Il est déjà l’heure de me retirer
Mais tous, je dois vous informer
Que vous risquez d’affronter
Cette année les pires dangers
Ne cédez pas à la terreur.
Gardez votre candeur
N’oubliez pas, les enfants,
Qu’ensemble, nous sommes plus grands
La chanson terminée, la Sous-Directrice reprit place sur le devant de la scène, un rouleau de parchemin à la main.
- Nous allons pouvoir commencer la répartition !
La liste de noms commença à défiler, les élèves tremblant s'avançaient vers le Choixpeau et repartaient tout heureux vers leurs maisons. Sam sentait le stress monter au fur et à mesure, commençant à se demander à quelle sauce elle allait être mangée. Elle n'avait pas vraiment de préférence concernant la maison qu'elle allait intégrer. Elle savait juste qu'elle ne se sentirait pas à l'aise d'être une Serpentard, se sentant trop fragile pour évoluer parmi eux. Les Gryffindors l'impressionnaient beaucoup, et elle n'était pas sûre non plus de s'y sentir à sa place. Sa mère étant Serdaigle, elle avait déjà l'impression de connaître un petit peu la maison, cela lui serait donc familier. Quant aux Poufsouffle, elle n'en avait entendu que du bien.
Les quatre noms de maison tournaient en boucle dans sa tête, et elle entendit le professeur passer aux "G". La pression monta encore d'un cran.
- Samiralee Gilman!
Sam regarda le professeur avec de grands yeux et commença à mettre ses pieds en mouvement jusque l'estrade.
*Ok, je pense que je vais mourir de peur. Non, ça va aller Sam, ça va durer 3 secondes, et après tu vas pouvoir t'assoir et manger. Un peu de courage! Bon, y a quand même beaucoup de monde qui me regarde là maintenant tout de suite.*
Sam, face à la salle, s'assit précautionneusement sur le tabouret. Elle concentra son regard sur l'embrasure de la grande porte afin d'essayer d'oublier les centaines d'élèves qui la regardaient. La Sous-Directrice posa le Choixpeau sur la tête de Sam délicatement, et elle sentit son poids. Bizarrement, c'était presque rassurant.
*Voyons voyons! Qu'avons-nous là... Je vois une descendante Serdaigle. Mmh... je vois également une loyauté sans faille et une douceur extrême. Mmh... la curiosité est également très forte, mais peut être... Mmh... Je vois un besoin d'être entourée, et toujours cette soif d'apprendre... Mmh je pense que Poufsouffle pourrait être un choix judicieux... Qu'en penses-tu?*
*C'est vous qui saurez mieux que moi! Après, Poufsouffle est à côté des cuisines, ça me va très bien aussi...*
Le Choixpeau laissa éclater un rire grave.
- J'ai fais mon choix! Ce sera Poufsouffle!
La table des Poufsouffle se mit à applaudir, et la Sous-Directrice enleva le Choixpeau de la tête de Sam. Celle-ci se releva toute sourire et se dirigea vers la table des ors et noirs.
La rentrée des 1ères années
Brian était sortit parmi les dernier du Poudlard express. Il avait lu tout ce qu'il pouvait sur cette école et son histoire pendant le trajet. Il savait qu'il y avait 4 maisons.
- Gryffondor : pour les braves et les courageux. Ha, bah ce n'était pas pour lui.
- Poufsouffle : un blaireau pour emblème, la loyauté et l'amitié comme valeur, pas pour lui non-plus.
- Serdaigle : les Samsagaces, les malins, les intellos. C'était déjà mieux.
- Serpentard : enfin, les plus valeureux, ceux qui dirigent dans l'ombre, le meilleur choix pour lui.
- Suivez-moi je vous prie.
Brian sortit de ses rêveries et écouta la femme dialoguer seule pendant quelques instants. Tout en l'écoutant, il observa les né-moldus arriver dans la cour les uns après les autres. Il semblerait que le pouvoir en place soit du même avis que ses parents, certains sont supérieurs à d'autres. Il avait entendu parler d'un certain Hitler qui avaient des idées semblables, et qui avait été vaincu.
Ils commencèrent à avancer. Tout les élèves entrèrent dans la grande salle de Poudlard.
De chaque coté, deux tables s'étendaient d'un bout à l'autre de la salle. Chacune avec une couleur différente. Le plafond semblait mouvant, il bougeait, on voyait un ciel. Un ciel sombre, et des bougies en pendaient, mais sans la moindre ficelle pour les faire tenir. Au fond de la salle, se dressait la table des professeurs, un fantôme semblait attendre à la porte, avec une chatte, fantôme elle aussi.
Les élèves s’arrêtèrent devant un tabouret, avec une espèce de vieux chapeau dessus. Il commença soudain à chanter.
Brian écouta la chanson, puis Mme Almeda.
- Nous allons pouvoir commencer la répartition !
Puis elle appela les élèves un à un...
- Helton, Brian.
Brian baissa la tête et regarda devant lui. C'était son tour.
Il s'avança sous les regards de la foule, puis s'assit sur le siège. Son cœur tambourinait dans sa poitrine, il lui semblait que sa tête allait exploser.
- Huum, oui, je vois que tu es un malin, Brian, Serdaigle te serais sans doute profitable, mais, tu as aussi de l'ambition, même si tu ne t'en rends pas encore compte. Et pour l'ambition, il vaut mieux t'envoyer chez... SERPENTARD
Soulagé, Brian se releva, puis partit s'asseoir vers la table aux couleurs vertes et à l'emblème de serpent sous les applaudissement de ses nouveaux camarades.
Brian le Boucanier Sanglant
1°année RP 2048/2049
#006700
- Gryffondor : pour les braves et les courageux. Ha, bah ce n'était pas pour lui.
- Poufsouffle : un blaireau pour emblème, la loyauté et l'amitié comme valeur, pas pour lui non-plus.
- Serdaigle : les Samsagaces, les malins, les intellos. C'était déjà mieux.
- Serpentard : enfin, les plus valeureux, ceux qui dirigent dans l'ombre, le meilleur choix pour lui.
- Suivez-moi je vous prie.
Brian sortit de ses rêveries et écouta la femme dialoguer seule pendant quelques instants. Tout en l'écoutant, il observa les né-moldus arriver dans la cour les uns après les autres. Il semblerait que le pouvoir en place soit du même avis que ses parents, certains sont supérieurs à d'autres. Il avait entendu parler d'un certain Hitler qui avaient des idées semblables, et qui avait été vaincu.
Ils commencèrent à avancer. Tout les élèves entrèrent dans la grande salle de Poudlard.
De chaque coté, deux tables s'étendaient d'un bout à l'autre de la salle. Chacune avec une couleur différente. Le plafond semblait mouvant, il bougeait, on voyait un ciel. Un ciel sombre, et des bougies en pendaient, mais sans la moindre ficelle pour les faire tenir. Au fond de la salle, se dressait la table des professeurs, un fantôme semblait attendre à la porte, avec une chatte, fantôme elle aussi.
Les élèves s’arrêtèrent devant un tabouret, avec une espèce de vieux chapeau dessus. Il commença soudain à chanter.
Brian écouta la chanson, puis Mme Almeda.
- Nous allons pouvoir commencer la répartition !
Puis elle appela les élèves un à un...
- Helton, Brian.
Brian baissa la tête et regarda devant lui. C'était son tour.
Il s'avança sous les regards de la foule, puis s'assit sur le siège. Son cœur tambourinait dans sa poitrine, il lui semblait que sa tête allait exploser.
- Huum, oui, je vois que tu es un malin, Brian, Serdaigle te serais sans doute profitable, mais, tu as aussi de l'ambition, même si tu ne t'en rends pas encore compte. Et pour l'ambition, il vaut mieux t'envoyer chez... SERPENTARD
Soulagé, Brian se releva, puis partit s'asseoir vers la table aux couleurs vertes et à l'emblème de serpent sous les applaudissement de ses nouveaux camarades.
Brian le Boucanier Sanglant
1°année RP 2048/2049
#006700
La rentrée des 1ères années
Adèle était vraiment très excitée de faire sa rentrée à Poudlard lorsqu'elle apprit qu'elle était une sorcière. Elle s'imaginait toutes les nuits en rêve tout ce qu'elle pourrait faire là-bas. Mais maintenant ce n'était plus un rêve, c'était bel et bien une réalité : elle était vraiment arrivée dans une école de sorcellerie. Adèle se rapprocha du groupe des premières années. Elle regarda le château, ce n'était plus du tout de l'excitation qu'elle ressentait mais de la peur. La peur d'être arrivée dans un lieu étrange qu'elle ne connaissait pas. Elle était toute seule et tous les élèves à côté d'elle semblaient plus ou moins être rassurés, et elle avait l'impression qu'ils se connaissait tous.
Peu de temps après son arrivée, une dame conduisit son groupe dans une grande salle. Dans cette salle, il y avait un très grand nombre d'élèves répartis sur quatre tables, et au bout une autre table avec des adultes. "Cela doit sûrement être la table des professeurs, pensa t-elle". Elle avança alors avec le groupe d'élèves vers un tabouret où un vieux chapeau était posé...
La femme qui les accompagnait s'arrêta et expliqua un tas de choses sur l'école : qu'il y a 4 maisons à Poudlard, Serdaigle, Poufsouffle, Gryffondor et enfin Serpentard. Les élèves étaient répartis dans ces maisons suivant leurs qualités. Qu'il y avait un système de points pour récompenser ou punir les élèves... Bref, des choses qui serviraient beaucoup à Adèle dans ses 7 prochaines années.
Et une fois ce discours terminé... le vieux chapeau posé sur le tabouret commença à chanter ! :
Sachant maintenant les qualités des élèves de chaque maison, elle se demanda avec qui elle allait aller. Mais elle ne savait pas du tout. Cependant elle savait qu'elle n'allait pas aller à Gryffondor car elle n'était pas courageuse du tout. La femme qui les accompagnait déroula un morceau de parchemin qu'elle tenait dans sa main puis appela un élève.Pour répartir les élèves je suis le meilleur.
Depuis mille ans, je chante de gaîté de cœur,
Je rythme les cérémonies de répartition :
Oiseau, serpent, blaireau ou lion ?
Oiseau, certes, mais pas linotte !
Car Rowena était loin d’être sotte.
Si vous avez de la curiosité, de l’esprit, de l’intelligence,
Serdaigle ne vous manifestera pas d’indifférence.
Les Serpents sont des rusés
Dont la noblesse n’est plus à prouver.
Loin d’être méchants et pernicieux,
Les élèves de Salazar sont fiers et ambitieux.
Helga vous accueillera si vous possédez
La gentillesse, la patience, la loyauté
Si vous n’acceptez pas autrui, passez votre chemin
Les Poufsouffle apportent l’aide dont les autres ont besoin.
Dans la maison de la bravoure,
Les Rouges n’ont pas peur de se dépasser.
Force et détermination sont leurs qualités :
Pour les valeurs de Godric, ils se battront toujours
Il est déjà l’heure de me retirer
Mais tous, je dois vous informer
Que vous risquez d’affronter
Cette année les pires dangers
Ne cédez pas à la terreur.
Gardez votre candeur
N’oubliez pas, les enfants,
Qu’ensemble, nous sommes plus grands
L'élève se plaça alors sur le tabouret et on lui mit le chapeau dessus. Quelques secondes après, celui-ci s'écria "GRYFFONDOR" !
Plusieurs élèves passèrent ainsi. Elle savait que ça allait être bientôt sont tour car son nom commence par un "A".
Elle avait raison de penser cela car ce fut son tour. Elle fit alors comme les élèves passés précédemment : elle s'avança sur le tabouret puis s'assit sur celui-ci. Elle se sentit alors rougir...tous les élèves la regardait... On lui mit alors le chapeau sur sa tête. 5 secondes après celui-ci s'écria "SERDAIGLE ! "
Elle était tellement rassurée d'être répartie dans une maison : on ne l'avait pas renvoyée chez elle en disant que c'était une erreur et qu'elle n'était pas une sorcière !
Elle s'avança alors vers la table ornée de bleu où les élèves attablés l'applaudissaient. Elle se sentit alors beaucoup plus rassurée et comprit que les 7 prochaines années seront certainement les meilleures de sa vie.
Dernière modification par Adèle Aubern le 01 avr. 2020, 15:32, modifié 1 fois.
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La rentrée des 1ères années
Maxine venait d'arriver à Poudlard et elle en était emerveillée. La jeune fille étant née dans une famille moldue ne connaissait rien au monde magique, on lui avait donc raconté rapidement ce qui se passait derrière les épais murs du château. Elle avait appris qu'il y avait quatre maisons et elle était très excitée à l'idée de découvrir la sienne. La sous-directrice de Poudlard attendait le groupe de première année aux portes du château et prit la parole.
-Suivez-moi je vous prie
Les premières années la suivirent donc. La femme commença :
- Bienvenue à toutes et à tous pour votre première année à Poudlard ! Je m’appelle Isabel Almeida, et je suis la sous-directrice de Poudlard. Dans quelques instants, vous allez rejoindre les autres élèves pour le banquet et être répartis dans votre future maison. Pour celles et ceux qui ne sont pas encore familiers de tout cela, sachez qu’à Poudlard, les élèves sont répartis dans quatre maisons : Serpentard, Serdaigle, Poufsouffle et Gryffondor. Chacune d’elle possède ses propres qualités et convictions, ses propres titres de grandeurs, ses célébrités aussi… Votre maison sera également votre famille pour les sept années à venir. Elle comptera sur vous pour la représenter au mieux !
Maxine regarda le groupe. Les premières années paraissaient aussi nerveux qu'elle. En même temps, il y avait de quoi ! Ce moment allait changer leurs vies pour toujours. Miss Almeida reprit :
- Tout au long de l’année, des points pourront vous être attribués si votre scolarité et votre comportement sont exemplaires. Mais il vous en sera également retiré dans le cas contraire. A la fin de l’année, la Maison qui aura le plus de points aura l’honneur de remporter la coupe des quatre maisons. L’année passée, c’est Serpentard qui a gagné. Alors je compte sur vous pour donner votre maximum, pour votre future Maison, mais aussi pour vous-même. Bien ! Mettez vous en rang s’il vous plait… Voilà… Très bien. Vous êtes prêts ?
Tous les élèves entrèrent dans la grande salle. Maxine y découvrit quatre grandes tables où beaucoup d'élèves étaient déjà assis. La petite fille sentit une boule dans son ventre, ce n'était pas de la peur, seulement de l'appréhension. Et si elle ne tombait pas dans la bonne maison ? Et si elle ne se faisait jamais d'amis ? Maxine n'eut pas le temps de songer plus puisque Miss Almeida annonça :
- Lorsque je vous appellerai, vous viendrez me rejoindre pour vous asseoir sur ce tabouret. Je poserai le Choixpeau sur votre tête, afin qu’il vous annonce votre Maison. Mais avant cela, je crois qu’il a quelque chose à nous dire…
Quelques secondes plus tard, le Choixpeau se mit à chanter :
- Nous allons pouvoir commencer la répartition !
La sous-directrice commença à appeler des élèves. Maxine attendait ce moment avec beaucoup d’excitation mais elle avait tout de même une boule dans le ventre qui grandissait au fur et à mesure du temps. A un moment, Miss Almeida annonça :
-Maxine Elton !
La jeune fille approcha du Choixpeau et s'assit sur le tabouret. On le posa sur sa tête et le Choixpeau commença à réfléchir.
-Humm… Je vois en toi beaucoup de sérieux et de gentillesse… Mais je vois aussi énormément de courage…Tu n'as peur de rien et je le sais… J'ai fait mon choix… Oui, dans cette maison, tu pourras être toi même… Gryffondor !
La jeune fille regarda la table des Gryffondor. Tous l'applaudirent avec joie. Puis, Maxine se leva. On pouvait voir sur ses lèvres un immense sourire. Elle était tellement heureuse, elle avait une maison, enfin. Elle allait rencontrer des compagnons qui lui permettraient de grandir et d'être heureuse. Elle était prête à vivre cette incroyable aventure. Maxine se dirigea à sa table et s'assit.
On apprend à être heureux quand on comprend qu'être triste ne sert à rien
-Suivez-moi je vous prie
Les premières années la suivirent donc. La femme commença :
- Bienvenue à toutes et à tous pour votre première année à Poudlard ! Je m’appelle Isabel Almeida, et je suis la sous-directrice de Poudlard. Dans quelques instants, vous allez rejoindre les autres élèves pour le banquet et être répartis dans votre future maison. Pour celles et ceux qui ne sont pas encore familiers de tout cela, sachez qu’à Poudlard, les élèves sont répartis dans quatre maisons : Serpentard, Serdaigle, Poufsouffle et Gryffondor. Chacune d’elle possède ses propres qualités et convictions, ses propres titres de grandeurs, ses célébrités aussi… Votre maison sera également votre famille pour les sept années à venir. Elle comptera sur vous pour la représenter au mieux !
Maxine regarda le groupe. Les premières années paraissaient aussi nerveux qu'elle. En même temps, il y avait de quoi ! Ce moment allait changer leurs vies pour toujours. Miss Almeida reprit :
- Tout au long de l’année, des points pourront vous être attribués si votre scolarité et votre comportement sont exemplaires. Mais il vous en sera également retiré dans le cas contraire. A la fin de l’année, la Maison qui aura le plus de points aura l’honneur de remporter la coupe des quatre maisons. L’année passée, c’est Serpentard qui a gagné. Alors je compte sur vous pour donner votre maximum, pour votre future Maison, mais aussi pour vous-même. Bien ! Mettez vous en rang s’il vous plait… Voilà… Très bien. Vous êtes prêts ?
Tous les élèves entrèrent dans la grande salle. Maxine y découvrit quatre grandes tables où beaucoup d'élèves étaient déjà assis. La petite fille sentit une boule dans son ventre, ce n'était pas de la peur, seulement de l'appréhension. Et si elle ne tombait pas dans la bonne maison ? Et si elle ne se faisait jamais d'amis ? Maxine n'eut pas le temps de songer plus puisque Miss Almeida annonça :
- Lorsque je vous appellerai, vous viendrez me rejoindre pour vous asseoir sur ce tabouret. Je poserai le Choixpeau sur votre tête, afin qu’il vous annonce votre Maison. Mais avant cela, je crois qu’il a quelque chose à nous dire…
Quelques secondes plus tard, le Choixpeau se mit à chanter :
Pour répartir les élèves je suis le meilleur.
Depuis mille ans, je chante de gaîté de cœur,
Je rythme les cérémonies de répartition :
Oiseau, serpent, blaireau ou lion ?
Oiseau, certes, mais pas linotte !
Car Rowena était loin d’être sotte.
Si vous avez de la curiosité, de l’esprit, de l’intelligence,
Serdaigle ne vous manifestera pas d’indifférence.
Les Serpents sont des rusés
Dont la noblesse n’est plus à prouver.
Loin d’être méchants et pernicieux,
Les élèves de Salazar sont fiers et ambitieux.
Helga vous accueillera si vous possédez
La gentillesse, la patience, la loyauté
Si vous n’acceptez pas autrui, passez votre chemin
Les Poufsouffle apportent l’aide dont les autres ont besoin.
Dans la maison de la bravoure,
Les Rouges n’ont pas peur de se dépasser.
Force et détermination sont leurs qualités :
Pour les valeurs de Godric, ils se battront toujours
Il est déjà l’heure de me retirer
Mais tous, je dois vous informer
Que vous risquez d’affronter
Cette année les pires dangers
Ne cédez pas à la terreur.
Gardez votre candeur
N’oubliez pas, les enfants,
Qu’ensemble, nous sommes plus grands
Depuis mille ans, je chante de gaîté de cœur,
Je rythme les cérémonies de répartition :
Oiseau, serpent, blaireau ou lion ?
Oiseau, certes, mais pas linotte !
Car Rowena était loin d’être sotte.
Si vous avez de la curiosité, de l’esprit, de l’intelligence,
Serdaigle ne vous manifestera pas d’indifférence.
Les Serpents sont des rusés
Dont la noblesse n’est plus à prouver.
Loin d’être méchants et pernicieux,
Les élèves de Salazar sont fiers et ambitieux.
Helga vous accueillera si vous possédez
La gentillesse, la patience, la loyauté
Si vous n’acceptez pas autrui, passez votre chemin
Les Poufsouffle apportent l’aide dont les autres ont besoin.
Dans la maison de la bravoure,
Les Rouges n’ont pas peur de se dépasser.
Force et détermination sont leurs qualités :
Pour les valeurs de Godric, ils se battront toujours
Il est déjà l’heure de me retirer
Mais tous, je dois vous informer
Que vous risquez d’affronter
Cette année les pires dangers
Ne cédez pas à la terreur.
Gardez votre candeur
N’oubliez pas, les enfants,
Qu’ensemble, nous sommes plus grands
- Nous allons pouvoir commencer la répartition !
La sous-directrice commença à appeler des élèves. Maxine attendait ce moment avec beaucoup d’excitation mais elle avait tout de même une boule dans le ventre qui grandissait au fur et à mesure du temps. A un moment, Miss Almeida annonça :
-Maxine Elton !
La jeune fille approcha du Choixpeau et s'assit sur le tabouret. On le posa sur sa tête et le Choixpeau commença à réfléchir.
-Humm… Je vois en toi beaucoup de sérieux et de gentillesse… Mais je vois aussi énormément de courage…Tu n'as peur de rien et je le sais… J'ai fait mon choix… Oui, dans cette maison, tu pourras être toi même… Gryffondor !
La jeune fille regarda la table des Gryffondor. Tous l'applaudirent avec joie. Puis, Maxine se leva. On pouvait voir sur ses lèvres un immense sourire. Elle était tellement heureuse, elle avait une maison, enfin. Elle allait rencontrer des compagnons qui lui permettraient de grandir et d'être heureuse. Elle était prête à vivre cette incroyable aventure. Maxine se dirigea à sa table et s'assit.
On apprend à être heureux quand on comprend qu'être triste ne sert à rien
La rentrée des 1ères années
En arrivant dans la grande salle, Katil s’émerveilla devant tant de magie. Elle regarda tout autour d'elle et essaya de parler avec d'autres personnes mais tout le monde se connaissais déjà. Soudain, elle vit quelqu'un qui lui parut sympathique. Cependant, avant d'avoir pu lui parler, le choixpeau commença a chanter
Pour répartir les élèves je suis le meilleur.
Depuis mille ans, je chante de gaîté de cœur,
Je rythme les cérémonies de répartition :
Oiseau, serpent, blaireau ou lion ?
Oiseau, certes, mais pas linotte !
Car Rowena était loin d’être sotte.
Si vous avez de la curiosité, de l’esprit, de l’intelligence,
Serdaigle ne vous manifestera pas d’indifférence.
Les Serpents sont des rusés
Dont la noblesse n’est plus à prouver.
Loin d’être méchants et pernicieux,
Les élèves de Salazar sont fiers et ambitieux.
Helga vous accueillera si vous possédez
La gentillesse, la patience, la loyauté
Si vous n’acceptez pas autrui, passez votre chemin
Les Poufsouffle apportent l’aide dont les autres ont besoin.
Dans la maison de la bravoure,
Les Rouges n’ont pas peur de se dépasser.
Force et détermination sont leurs qualités :
Pour les valeurs de Godric, ils se battront toujours
Il est déjà l’heure de me retirer
Mais tous, je dois vous informer
Que vous risquez d’affronter
Cette année les pires dangers
Ne cédez pas à la terreur.
Gardez votre candeur
N’oubliez pas, les enfants,
Qu’ensemble, nous sommes plus grands
Ces paroles étaient magiques. Mais ce qui l'était encore plus, c'était ce chapeau qui parlait. Elle se demandait encore comment c'était possible d'avoir attérit ici.
Soudain, tout le monde se leva, elle entendait des murmures, c'était "la répartition"
Quand elle entendit son nom, elle s’avança et une dame posa cet étrange chapeau sur sa tête.
Elle n'aurais pas du, mais cependant elle fut surprise quand elle entendit le chapeau parler. Elle sursauta, ce qui le fit rire.
Soudain, il lui dit
Hmm, je vois en toi de grandes qualités, de l’intelligence, de la curiosité et de l'ingéniosité mais également du courage... Pas Gryffondor?
Eh bien... Serdaigle annonca le choixpeau.
Katil O'Kelly, dresseuse de licornes
Il faut avoir des rêves assez gros pour de pas les perdre de vue quand on s'éloigne Oscar Wilde
La sagesse c'est le pouvoir
Pour répartir les élèves je suis le meilleur.
Depuis mille ans, je chante de gaîté de cœur,
Je rythme les cérémonies de répartition :
Oiseau, serpent, blaireau ou lion ?
Oiseau, certes, mais pas linotte !
Car Rowena était loin d’être sotte.
Si vous avez de la curiosité, de l’esprit, de l’intelligence,
Serdaigle ne vous manifestera pas d’indifférence.
Les Serpents sont des rusés
Dont la noblesse n’est plus à prouver.
Loin d’être méchants et pernicieux,
Les élèves de Salazar sont fiers et ambitieux.
Helga vous accueillera si vous possédez
La gentillesse, la patience, la loyauté
Si vous n’acceptez pas autrui, passez votre chemin
Les Poufsouffle apportent l’aide dont les autres ont besoin.
Dans la maison de la bravoure,
Les Rouges n’ont pas peur de se dépasser.
Force et détermination sont leurs qualités :
Pour les valeurs de Godric, ils se battront toujours
Il est déjà l’heure de me retirer
Mais tous, je dois vous informer
Que vous risquez d’affronter
Cette année les pires dangers
Ne cédez pas à la terreur.
Gardez votre candeur
N’oubliez pas, les enfants,
Qu’ensemble, nous sommes plus grands
Ces paroles étaient magiques. Mais ce qui l'était encore plus, c'était ce chapeau qui parlait. Elle se demandait encore comment c'était possible d'avoir attérit ici.
Soudain, tout le monde se leva, elle entendait des murmures, c'était "la répartition"
Quand elle entendit son nom, elle s’avança et une dame posa cet étrange chapeau sur sa tête.
Elle n'aurais pas du, mais cependant elle fut surprise quand elle entendit le chapeau parler. Elle sursauta, ce qui le fit rire.
Soudain, il lui dit
Hmm, je vois en toi de grandes qualités, de l’intelligence, de la curiosité et de l'ingéniosité mais également du courage... Pas Gryffondor?
Eh bien... Serdaigle annonca le choixpeau.
Katil O'Kelly, dresseuse de licornes
Il faut avoir des rêves assez gros pour de pas les perdre de vue quand on s'éloigne Oscar Wilde
La sagesse c'est le pouvoir
La rentrée des 1ères années
Edmund avait froid et il était trempé. La traversée du lac lui avait paru durer une éternité et il ne pouvait s'empêcher de penser qu'il était tout à fait injuste de faire subir pareil torture aux nouveaux élèves pendant que les autres attendaient probablement tranquillement dans l'enceinte du château. L'effort physique — bien supérieur à ceux qu'il avait pu fournir auparavant — s'était montré aussi épuisant qu'inutile, puisqu'il n'avait même pas eu la décence de le protéger du froid. Leur guide, un géant barbu à l'allure assez effrayante mais à la mine sympathique, les fit marcher encore quelques centaines de mètres afin d'atteindre l'énorme bâtiment de pierre qui serait bientôt leur seconde maison à tous.
Là, il put voir sur le seuil du château un femme dans la trentaine vêtue d'une longue robe noire et argent et d'un chapeau noir. Il vit aussi d'autres enfants, probablement des élèves, se matérialiser directement dans la cour devant l'entrée. Favoritisme ! songea le garçon complètement ignorant de la situation.
Plusieurs minutes après qu'aucun nouvel élève ne se fut matérialisé à leurs côtés, la dame les inviter à la suivre et s'en alla dans l'entrée d'un pas allant. Elle s'arrêta à proximité d'une immense porte en bois à deux battants et attendit que tous les élèves s'immobilisassent. Là, à cet instant, Edmund aurait presque pu se convaincre qu'il était simplement dans un vieux château tout ce qu'il y a de plus banal, à faire une visite guidée sur le thème de la chasse aux sorcières dans le cadre d'un cours d'histoire. Cependant, à cette pensée, les souvenirs du Chemin de Traverse reparurent de sa mémoire et, sentant celui de l'achat de sa baguette magique remonter le cours de ses pensées, il se concentra sur le discours de la directrice avec une sensation désagréable dans l'arrière de la tête et un goût de bile sur la langue.
Ce discours était cependant assez décevant : la sous-directrice ne faisait pour l'instant qu'insister sur des points qu'il savait déjà. Bien que son père eût été dans l'incapacité de lui fournir le moindre renseignement sur le fonctionnement de l'école, il avait pu profiter du trajet en Poudlard Express pour lire quelques informations sur la répartition des élèves et sur les quatre Maisons. Il put quand même tirer des premières phrases que la femme en face d'eux était la sous-directrice et professeur de botanique de Poudlard, ce qui ne fit que la rendre antipathique aux yeux du garçon : si elle occupait un poste aussi important alors elle était partiellement responsable du calvaire de la traversée du lac.
Comme à son habitude, se rendant compte qu'écouter la sorcière serait certainement peu utile, Edmund décrocha complètement du discours pour se concentrer sur ce qui allait se passer une fois qu'ils seraient arrivés dans la grande salle. Ils allaient probablement tous s'asseoir quelque part en attendant que vînt leur tour d'être jugé par le choixpeau — bien qu'il ne sût pas vraiment ce que c'était. Cette partie en particulier l'inquiétait. Tout ce qu'il avait pu obtenir de par sa lecture rapide dans le train était que « Le choixpeau juge les élèves un à un afin de déterminer la maison dans laquelle il sera pour ses sept années d'études. Les élèves sont traditionnellement appelés suivant l'ordre alphabétique sans tenir compte de leur origine ». Cependant, le moment le plus important de la cérémonie était complètement tu : en quoi consistait donc ce jugement ? Le mystère restait entier. Il valait mieux qu'il ne s'agît pas d'un test de magie, sans quoi Edmund se ridiculiserait très certainement devant l'intégralité des spectateurs de la Grande Salle. Cette idée le dérangea profondément, peut-être un peu plus que ce qu'elle aurait dû.
Alors que sa réflexion commençait à tourner en rond, il se rendit compte que la masse de cape autour de lui avait commencé à se mettre en mouvement — notamment quand la personne derrière lui le poussa en lui enjoignant d'avancer. En effet, un regard vers la porte lui confirma que l'entrée de la salle était à présent ouverte et que les élèves étaient en train d'entrer. Voyant qu'un bon tiers de l'effectif présent avait déjà franchi l'ouverture, Edmund se mit en marche précipitamment pour éviter de se laisser distancer. Une fois à l'intérieur, il prit un instant pour considérer l'endroit où ils étaient arrivés. La grande salle.
Tout d'abord, la salle était immense. Si large que l'on aurait pu y faire passer la rue dans laquelle se trouve la librairie de son père dans le sens de la longueur. Si longue que sa largeur en semblait ridicule. Quant au plafond, on ne le distinguait pas. Non pas qu'il fût haut — cela, Edmund aurait eu beaucoup de mal à le savoir — mais qu'il ne semblât tout bonnement pas exister. En guise de plafond, c'était le ciel que l'on pouvait distinguer au-dessus des bougies qui volaient de façon aléatoire au-dessus de la tête des élèves et des professeurs assis et debout dans la pièce. C'était d'autant plus troublant que la pluie qui semblaient tomber depuis les nuages — factices ? — n'atteignait pas le sol mais disparaissait quelque part au-dessus des flammes en suspension. Edmund n'en revenait pas de la beauté et de l'impossibilité de ce qui se déroulait au-dessus de lui. On eût un fond vert, mais dans la vie réelle. Même la part de lui toujours réticente aux phénomènes ostentatoirement magiques en resta coite.
Il fut interrompu dans sa contemplation par la sous-directrice qui annonçait le début de la répartition. Là, au bout de la Grande Salle, il put apercevoir la sorcière debout, juste à côté d'un tabouret de bois où était posé... une guenille. Il fallait bien appeler un chat un chat. Ce n'était rien qu'une guenille. Morne. Décousue. Trouée. Banale. Edmund en était presque déçu de voir un objet aussi ordinairement inintéressant dans cet endroit si incroyable. Le court de ses pensées fut interrompu quand la loque brunâtre se mit soudainement à chanter.
Pour répartir les élèves je suis le meilleur.
Depuis mille ans, je chante de gaîté de cœur,
Je rythme les cérémonies de répartition :
Oiseau, serpent, blaireau ou lion ?
Oiseau, certes, mais pas linotte !
Car Rowena était loin d’être sotte.
Si vous avez de la curiosité, de l’esprit, de l’intelligence,
Serdaigle ne vous manifestera pas d’indifférence.
Les Serpents sont des rusés
Dont la noblesse n’est plus à prouver.
Loin d’être méchants et pernicieux,
Les élèves de Salazar sont fiers et ambitieux.
Helga vous accueillera si vous possédez
La gentillesse, la patience, la loyauté
Si vous n’acceptez pas autrui, passez votre chemin
Les Poufsouffle apportent l’aide dont les autres ont besoin.
Dans la maison de la bravoure,
Les Rouges n’ont pas peur de se dépasser.
Force et détermination sont leurs qualités :
Pour les valeurs de Godric, ils se battront toujours
Il est déjà l’heure de me retirer
Mais tous, je dois vous informer
Que vous risquez d’affronter
Cette année les pires dangers
Ne cédez pas à la terreur.
Gardez votre candeur
N’oubliez pas, les enfants,
Qu’ensemble, nous sommes plus grands
Depuis mille ans, je chante de gaîté de cœur,
Je rythme les cérémonies de répartition :
Oiseau, serpent, blaireau ou lion ?
Oiseau, certes, mais pas linotte !
Car Rowena était loin d’être sotte.
Si vous avez de la curiosité, de l’esprit, de l’intelligence,
Serdaigle ne vous manifestera pas d’indifférence.
Les Serpents sont des rusés
Dont la noblesse n’est plus à prouver.
Loin d’être méchants et pernicieux,
Les élèves de Salazar sont fiers et ambitieux.
Helga vous accueillera si vous possédez
La gentillesse, la patience, la loyauté
Si vous n’acceptez pas autrui, passez votre chemin
Les Poufsouffle apportent l’aide dont les autres ont besoin.
Dans la maison de la bravoure,
Les Rouges n’ont pas peur de se dépasser.
Force et détermination sont leurs qualités :
Pour les valeurs de Godric, ils se battront toujours
Il est déjà l’heure de me retirer
Mais tous, je dois vous informer
Que vous risquez d’affronter
Cette année les pires dangers
Ne cédez pas à la terreur.
Gardez votre candeur
N’oubliez pas, les enfants,
Qu’ensemble, nous sommes plus grands
Aussi stupide que cela pût paraître, le fait que cet objet ridicule et parfaitement inoffensif eût la capacité de chanter le plongea dans un profond malaise. Il connaissait pourtant nombre d'objets qui pouvaient en faire de même, mais il savait que c'était le caractère enchanté du chapeau qui lui avait permis de réaliser telle prouesse. Pas de la science. Pas de la technologie, qui répondait de façon logique et prévisible. De la magie. Un long frisson glacé agita sa colonne vertébrale et sans qu'il sût réellement pourquoi, ce chapeau lui parut très antipathique, avec son air affaissé et son apparence abîmée. Le jeune garçon se mit à fixer le bout de tissu sans le voir, sous tension, des émotions incompréhensibles remontant lentement depuis des lieux cachés de son inconscient. Sa méfiance se métamorphosa en dégoût, puis en frayeur et enfin en peur. Sa respiration devint plus troublée et alors qu'il tentait de se rassurer et de comprendre d'où venait ce sentiment irrationnel qui lui montait peu à peu à la gorge, il eut l'impression que les lumières devenaient de plus en plus faibles et que la salle s'obscurcissait tranquillement. Les nuages de pluie s'estompaient dans le fond gris de la fresque météorologique, les élèves disparaissaient, se muant en capes colorées de couleurs sordides de sang, de poison, de noyés et d'abeilles. Luttant pour ne pas sombrer tout à fait dans la panique et la confusion, l'enfant chercha un point d'ancrage, quelque chose sur quoi fixer son regard. Dans la foule qui disparaissait peu à peu, une seule personne demeurait présente, quoique floue, brumeuse comme un mirage : la sous-directrice. Ou plutôt, la silhouette de la sous-directrice. Elle avait beau avoir la même taille, la même forme que la jeune femme, Edmund sentait au plus profond de son être que ce n'était pas elle. Que c'était quelqu'un d'autre, quelqu'un dont il devait avoir peur, quelqu'un qui pourrait lui faire du mal.
Mais qui ?
Ces deux mots résonnèrent dans son esprit vide, rebondissant douloureusement contre l'intérieur de son crâne. Qui ? Le sol lui parut devenir instable au fur et à mesure que sa raison cherchait les réponses à cette question et que son instinct lui criait de courir, de courir vite, de courir loin, mais il n'y parvenait pas. Ni à répondre, ni à courir. Il ne pouvait que sentir son cœur battre toujours plus fort dans sa poitrine, ses mains se serrer de toutes ses forces sur il ne savait quoi, ses yeux se fermer pour voir imprimée sur paupières l'image du chapeau et de la silhouette anonyme, au bout de l'allée et pourtant si près, si près, trop près.
«Edmund Long.»
Comme un maléfice dont le contresort a été incanté, l'image rémanente s'effaça. Les lumières revinrent et le doux brouhaha reprit sa place dans la tête du jeune sorcier. Il se retrouva hagard, ne sachant plus où il était, ce qu'il faisait ou ce qu'il venait de vivre et demeura quelques moments sans plus rien comprendre. Une fois partiellement sorti de sa torpeur, il se rendit compte qu'il avait déjà traversé la moitié de la salle en direction de la table des professeurs, bien qu'il n'en gardât aucun souvenir. Quelques pas de plus lui suffirent à se rendre compte qu'il ne gardait en fait aucun souvenir entre l'annonce du début de la cérémonie par Mrs Almeida et l'instant présent. Bien qu'Edmund ne fût pas étranger à ces formes d'absence, elles duraient rarement si longtemps — compte tenu de la quantité d'élèves restant à être appelés, vingt minutes avaient pu passer. Edmund en était à un peu plus des trois quarts du trajet quand il finit par se dire que le contexte actuel et le stress lié à l'examen avaient certainement eu le rôle de catalyseurs sur sa capacité naturelle à se perdre dans ses pensées et qu'il s'agissait donc là d'un simple phénomène psychologique des plus banals. Dénotant sa démarche incertaine, l'inconfort que lui causait cette longue robe dont il était affublé, ses piétinements biens trop secs et rapides, il préféra se concentrer sur la rectification de ces dernières sur la fin du trajet, se désintéressant de la curieuse expérience dont il venait d'être témoin.
Il s'arrêta alors devant le grand tabouret de bois sur lequel se trouvait le chapeau au début de la cérémonie, mais ce dernier était dorénavant vide. Si la disparition de l'accessoire lugubre n'était pas sans rassurer le garçon, l'absence dont il avait été victime ne lui avait pas permis de se préparer à ce qu'il allait devoir faire à partir de ce moment-ci. Peut-être aurait-il dû se montrer plus attentif pour une fois et porter plus d'attention à ce qu'avaient fait les élèves avant lui jusqu'à présent... Il finit par se hisser sur le tabouret bien trop haut, priant silencieusement pour qu'il s'agît de la démarche à suivre. Après une seconde qui lui parut durer une éternité, il sentit un objet léger et un peu mou être posé sur sa tête et il perdit toute conscience du monde qui l'entourait.
« Eh bien, voilà qui est étonnant. »
Edmund sursauta. Ou plutôt voulut sursauter. Par une sorte de réflexe hérité de sa trop grande propension à perdre de vue ce qui se passait autour de lui, son corps avait pris l'habitude de s'engourdir lors de ses explorations intérieures, de façon similaire à ce qu'il se passe lorsque l'on rêve.
« Un sang-mélé ayant passé sa vie comme un Moldu et effrayé par le magie. Une situation intéressante... » repris la voix, semblant venir de son esprit même.
L'enfant jugea qu'elle ne semblait pas mauvaise et se décidé donc à l'écouter, raffermissant néanmoins l'emprise sur ses bras, se préparant à ôter l'étrange objet sur sa tête au moindre signe de danger.
« Je distingue une grande volonté de comprendre et d'innover... Serdaigle pourrait se révéler être une maison tout à fait adaptée à vous M. Long, cependant, vos peurs personnelles pourraient se montrer un frein dans votre recherche de connaissances... Une cadre convivial et rassurant pourrait s'avérer plus propice au détachement de tels poids. Je perçois aussi une grande loyauté en vous, une volonté d'aider l'autre et un esprit combatif qui ne sont pas sans confirmer mon choix...
-Poufsouffle ! » Hurla le choixpeau à voix haute, et une table d'applaudir.
Le chapeau enlevé de sa tête, Edmund resta un instant immobile avant de se lever gauchement. Trop abasourdi de ce dont il venait d'être témoin il n'avait pas réalisé que la voix qu'il avait entendue était celle du choixpeau — ce qui n'était finalement pas plus mal — et avait seulement saisi qu'il avait passé l'examen d'entrée et devait à présent s'asseoir à la table qui était en train d'applaudir et de lui faire signe. Il déambula avec peine jusqu'à celle-ci et se posa sur l'assise à disposition, près de deux élèves au regard fixé sur le prochain cobaye du choixpeau.
Installé sur le banc, Edmund commença à regarder les personnes attablées autour de lui, sa conscience fatigué tentant de comprendre ce qui se passait. Les mines joyeuses et chaleureuses qu'il apercevaient finirent par contaminer l'esprit affaibli du garçon qui se dérida un peu, applaudissant même avec les autres sur la fin à chaque fois qu'il entendait un Poufsouffle ! rugissant. Les événements dont il avait été témoin finirent par se dissiper dans sa mémoire et l'enfant ne se contenta alors plus que d'écouter les personnes autour de lui parler, se chamailler, rire et crier, se disant pour la première fois depuis trop longtemps que peut-être — peut-être — qu'il ferait l'effort de connaître quelques unes de ces personnes.
couleur : #7f6000
Inspecteur Munmun, théoricien en chef des Bôs Debilus
Cofondateur de la PTC
Poufsouffle Vult !
La rentrée des 1ères années
L comme Lange.
Anastasia vivait à la fois le meilleur et le pire moment de sa vie. Le voyage dans le Poudlard Express avait été un peu long. Plus qu'un peu même. Pour une remuante comme elle, il n'était pas aisé de rester assise sur une banquette à regarder le paysage bêtement. Elle aurait pu se distraire en lisant ses livres de cours, mais si elle les avait parcouru avec une grande curiosité avant son départ, elle en avait lu les passages les plus intéressants à ses yeux et n'avait guère envie de passer pour une intello. Elle ne s'était probablement jamais sentie aussi seule de toute sa vie, et les larmes, vaguement tarie au départ du train, n'avait cessé de lui remonter aux yeux plusieurs fois, dès qu'elle pensait à ce qu'elle aurait aimé dire à babushka ou tout autre membre de sa famille. Heureusement y avait-il d'autres élèves dans le train et elle avait réussit à s'occuper l'esprit en tapant la discussion et s'intéressant à tout un chacun.
L comme Lange.
La meilleure partie de ce voyage avait commencé au moment où elle avait quitté le Poudlard Express. Pas de valise à traîner, habillée dans sa toute nouvelle robe de sorcière, son chapeau pointu sur la tête, la fillette s'était fondue dans la masse de première année qui se dirigeaient vers le lac. Sa curiosité la poussa cependant à suivre avec envie du regard les élèves des autres années qui prenaient un chemin qui ne lui serait autorisé que l'année d'après. A quoi ressemblait-il ? Etait-il dangereux ? Plus long ? Eclairé ? Allaient-ils à Poudlard en volant ? Ces questions tournèrent dans sa tête et se perdirent dans l'océan des questions sans réponses tandis que son attention avait été retenu par les barque. Une traversée d'un lac tout ce qu'il y a de plus banal mais qui permettait d'apprécier la vue. Cette tour-ci était-elle la volière ou la tour d'Astronomie ? Cette tour-ci était-elle celle des Gryffondor ou des Serdaigle ? Et y avait-il réellement un calmar géant dans le lac comme l'affirmait sa compagne de barque ? Il n'y avait rien qui n'attise pas sa curiosité, elle regardait de partout comme si à chaque minute la vue était différente, qu'un détail changeait et bizarrement, la traversée du lac lui parut presque trop rapide. Elle aurait étudié le château de loin encore un peu plus. Mais la perspective d'y entrer fit fondre ses regrets.
L comme Lange.
Pierres, torches et tapisseries, voilà ce qu'était la grandeur de Poudlard. L'arrivée d'autres élèves la troubla légèrement. Des nés-moldus. Jamais Anya n'avait rencontré de moldus ni de nés-moldus, complètement ignorants du monde de la magie... jusqu'à il y a peu. Elle se souvenait de son père lui disant de faire attention, de garder ses distances mais de rester gentille avec tout le monde. Elle n'en comprenait pas la raison mais il avait eu l'air tellement grave en disant cela qu'elle avait sagement hoché la tête et promis.
L comme Lange.
Et commença alors les choses sérieuses. Une dame des plus sérieuses les attendait dans sa robe argentée et noire et les guida jusqu'à la porte de ce qu'Anya supposa être la Grande Salle dont lui avait parlé Papy Jake. La petite Lange savoura les minutes suivantes, écoutant avec avidité des informations qu'elle connaissait déjà, happée par ce moment qu'elle savait si décisif. L'instant suivant, ils étaient tous dans la Grande Salle passant entre deux longues tables pour se rendre devant une estrade où les attendait les professeurs. Ni petite, ni grande, Anya ne se distinguait guère du reste des élèves mais ne s'en démontait pas moins les cervicales pour regarder autour d'elle. L'objet le plus intéressant de cette journée était devant eux. Le choixpeau magique qui, créant une déchirure étrange, ou étrangement malsaine, se mit à chanter la chanson de la répartition. Un grand sourire sur le visage, Anya le regarda chanter la description des maisons jusqu'à la mise en garde de la fin qui rendu son sourire moins assuré. N'était-ce pas un peu inquiétant ou était-ce normal ?
L comme Lange.
Son nom devrait apparaître quelque part au milieu de la liste, mais Anya en trépignait presque d'impatience. Elle profita de ce temps d'attente pour observer ses camarades qui, les uns après les autres, montaient sur l'estrade, s'asseyaient sur le tabouret et étaient coiffés du Choixpeau. Certains semblaient timides, d'autres auraient pu faire pipi de peur tellement ils étaient livides, d'autres défiaient la salle du regard mais aucun n'étaient indifférent. Anastasia n'avait pas de craintes quant à sa répartition. Sa mère et les parents de cette dernière étaient tous allés à Gryffondor. Connaissant sa témérité, son amour du challenge et du risque, tous pensaient qu'elle allait suivre cette voie. C'était une évidence. Et dans la faible possibilité qu'elle soit envoyée ailleurs, on lui avait certifiée qu'elle serait aimée quand même. Mais quand même, la fillette savait ce qu'on s'attendait d'elle et pour sa famille, elle espérait Gryffondor.
Anastasia vivait à la fois le meilleur et le pire moment de sa vie. Le voyage dans le Poudlard Express avait été un peu long. Plus qu'un peu même. Pour une remuante comme elle, il n'était pas aisé de rester assise sur une banquette à regarder le paysage bêtement. Elle aurait pu se distraire en lisant ses livres de cours, mais si elle les avait parcouru avec une grande curiosité avant son départ, elle en avait lu les passages les plus intéressants à ses yeux et n'avait guère envie de passer pour une intello. Elle ne s'était probablement jamais sentie aussi seule de toute sa vie, et les larmes, vaguement tarie au départ du train, n'avait cessé de lui remonter aux yeux plusieurs fois, dès qu'elle pensait à ce qu'elle aurait aimé dire à babushka ou tout autre membre de sa famille. Heureusement y avait-il d'autres élèves dans le train et elle avait réussit à s'occuper l'esprit en tapant la discussion et s'intéressant à tout un chacun.
L comme Lange.
La meilleure partie de ce voyage avait commencé au moment où elle avait quitté le Poudlard Express. Pas de valise à traîner, habillée dans sa toute nouvelle robe de sorcière, son chapeau pointu sur la tête, la fillette s'était fondue dans la masse de première année qui se dirigeaient vers le lac. Sa curiosité la poussa cependant à suivre avec envie du regard les élèves des autres années qui prenaient un chemin qui ne lui serait autorisé que l'année d'après. A quoi ressemblait-il ? Etait-il dangereux ? Plus long ? Eclairé ? Allaient-ils à Poudlard en volant ? Ces questions tournèrent dans sa tête et se perdirent dans l'océan des questions sans réponses tandis que son attention avait été retenu par les barque. Une traversée d'un lac tout ce qu'il y a de plus banal mais qui permettait d'apprécier la vue. Cette tour-ci était-elle la volière ou la tour d'Astronomie ? Cette tour-ci était-elle celle des Gryffondor ou des Serdaigle ? Et y avait-il réellement un calmar géant dans le lac comme l'affirmait sa compagne de barque ? Il n'y avait rien qui n'attise pas sa curiosité, elle regardait de partout comme si à chaque minute la vue était différente, qu'un détail changeait et bizarrement, la traversée du lac lui parut presque trop rapide. Elle aurait étudié le château de loin encore un peu plus. Mais la perspective d'y entrer fit fondre ses regrets.
L comme Lange.
Pierres, torches et tapisseries, voilà ce qu'était la grandeur de Poudlard. L'arrivée d'autres élèves la troubla légèrement. Des nés-moldus. Jamais Anya n'avait rencontré de moldus ni de nés-moldus, complètement ignorants du monde de la magie... jusqu'à il y a peu. Elle se souvenait de son père lui disant de faire attention, de garder ses distances mais de rester gentille avec tout le monde. Elle n'en comprenait pas la raison mais il avait eu l'air tellement grave en disant cela qu'elle avait sagement hoché la tête et promis.
L comme Lange.
Et commença alors les choses sérieuses. Une dame des plus sérieuses les attendait dans sa robe argentée et noire et les guida jusqu'à la porte de ce qu'Anya supposa être la Grande Salle dont lui avait parlé Papy Jake. La petite Lange savoura les minutes suivantes, écoutant avec avidité des informations qu'elle connaissait déjà, happée par ce moment qu'elle savait si décisif. L'instant suivant, ils étaient tous dans la Grande Salle passant entre deux longues tables pour se rendre devant une estrade où les attendait les professeurs. Ni petite, ni grande, Anya ne se distinguait guère du reste des élèves mais ne s'en démontait pas moins les cervicales pour regarder autour d'elle. L'objet le plus intéressant de cette journée était devant eux. Le choixpeau magique qui, créant une déchirure étrange, ou étrangement malsaine, se mit à chanter la chanson de la répartition. Un grand sourire sur le visage, Anya le regarda chanter la description des maisons jusqu'à la mise en garde de la fin qui rendu son sourire moins assuré. N'était-ce pas un peu inquiétant ou était-ce normal ?
L comme Lange.
Son nom devrait apparaître quelque part au milieu de la liste, mais Anya en trépignait presque d'impatience. Elle profita de ce temps d'attente pour observer ses camarades qui, les uns après les autres, montaient sur l'estrade, s'asseyaient sur le tabouret et étaient coiffés du Choixpeau. Certains semblaient timides, d'autres auraient pu faire pipi de peur tellement ils étaient livides, d'autres défiaient la salle du regard mais aucun n'étaient indifférent. Anastasia n'avait pas de craintes quant à sa répartition. Sa mère et les parents de cette dernière étaient tous allés à Gryffondor. Connaissant sa témérité, son amour du challenge et du risque, tous pensaient qu'elle allait suivre cette voie. C'était une évidence. Et dans la faible possibilité qu'elle soit envoyée ailleurs, on lui avait certifiée qu'elle serait aimée quand même. Mais quand même, la fillette savait ce qu'on s'attendait d'elle et pour sa famille, elle espérait Gryffondor.
"Lange, Anastasia !"
Son nom, enfin. Tremblant d'excitation, la demoiselle s'approcha du tabouret, manqua de s'étaler en montant trop vite sur l'estrade, et s'installa sur la chaise, rouge de honte, le sourire jusqu'aux oreilles, inconsciente du paradoxe de son attitude. Sentant le choixpeau se poser sur ses cheveux, la demoiselle s'efforça d'être sérieuse, comme si son avenir se jouait en cet instant, levant les yeux vers le bord du choixpeau qu'elle apercevait.
- Hum... Voilà qui est intéressant. Je vois beaucoup de fougue, un grand appétit de connaissances et tu sembles savoir ce que tu veux...
Anya trépignait presque sur sa chaise, le sourire revenant.
- Mais il y a quelque chose qui te pousse vers l'avant, ne sens-tu pas ?
Anastasia fronça légèrement les sourcils. De quoi parlait-il ?
- Tu as beaucoup d'ambition, le sais-tu ? Tu aspires à être et faire énormément de choses.
La fillette avait cessé de remuer sur son tabouret, écoutant attentivement le choixpeau, son sourire disparu pour une expression plus sérieuse, mais surtout intriguée.
- Que dirais-tu si le chemin que je t'offrais n'était pas celui que tu imaginais ? En serais-tu déçue ?
Triste pour sa famille, certainement. Mais pour elle-même ? Etrangement, la possibilité d'aller ailleurs, de faire différemment ne lui faisait pas peur. Non, elle était même plutôt curieuse de savoir ce que le choixpeau pouvait bien vouloir lui réserver.
- Non, je le vois bien. Excellent alors. Je ne vois qu'une seule maison qui puisse t'aider à te définir... SERPENTARD !
Tout sourire, la fillette se leva du tabouret alors que la sous-directrice reprenait le choixpeau, pour aller à sa place. Elle fut accueillit avec des applaudissements et bruits de gobelets à la table de sa nouvelle maison, incapable de réduire son sourire alors qu'elle était accueillit avec une tape dans le dos. Quelque part, au fond d'elle, elle savait que sa famille serait surprise, intriguée, peut-être inquiète de ne pas la voir à Gryffondor. Serpentard avait mauvaise réputation après tout. Mais les mots du choixpeau raisonnaient trop fort à ces oreilles. Il n'y avait rien de mauvais en elle, elle avait juste quelque chose de différent. Et manifestement, sa nouvelle famille l'aiderait à savoir quoi !
- Hum... Voilà qui est intéressant. Je vois beaucoup de fougue, un grand appétit de connaissances et tu sembles savoir ce que tu veux...
Anya trépignait presque sur sa chaise, le sourire revenant.
- Mais il y a quelque chose qui te pousse vers l'avant, ne sens-tu pas ?
Anastasia fronça légèrement les sourcils. De quoi parlait-il ?
- Tu as beaucoup d'ambition, le sais-tu ? Tu aspires à être et faire énormément de choses.
La fillette avait cessé de remuer sur son tabouret, écoutant attentivement le choixpeau, son sourire disparu pour une expression plus sérieuse, mais surtout intriguée.
- Que dirais-tu si le chemin que je t'offrais n'était pas celui que tu imaginais ? En serais-tu déçue ?
Triste pour sa famille, certainement. Mais pour elle-même ? Etrangement, la possibilité d'aller ailleurs, de faire différemment ne lui faisait pas peur. Non, elle était même plutôt curieuse de savoir ce que le choixpeau pouvait bien vouloir lui réserver.
- Non, je le vois bien. Excellent alors. Je ne vois qu'une seule maison qui puisse t'aider à te définir... SERPENTARD !
Tout sourire, la fillette se leva du tabouret alors que la sous-directrice reprenait le choixpeau, pour aller à sa place. Elle fut accueillit avec des applaudissements et bruits de gobelets à la table de sa nouvelle maison, incapable de réduire son sourire alors qu'elle était accueillit avec une tape dans le dos. Quelque part, au fond d'elle, elle savait que sa famille serait surprise, intriguée, peut-être inquiète de ne pas la voir à Gryffondor. Serpentard avait mauvaise réputation après tout. Mais les mots du choixpeau raisonnaient trop fort à ces oreilles. Il n'y avait rien de mauvais en elle, elle avait juste quelque chose de différent. Et manifestement, sa nouvelle famille l'aiderait à savoir quoi !
Il faut viser la lune, car même en cas d'échec, j’atterrirais dans les étoiles - Oscar Wilde
La rentrée des 1ères années
Trop de monde, songea la jeune fille avec une consternation grandissante. Elle commençait à amèrement regretter les beaux jours passés dans le petit appartement avec sa mère et Pelote, alors qu'ils étudiaient diverses plantes sous les rayons d'un soleil d'été. Maintenant, ce n'étaient plus que des souvenirs qu'elle regrettait. Quand ses yeux parcouraient l'entièreté de la salle où elle se trouvait - et cela prenait environ une minute - elle déplorait les petites pièces de son ancienne maison, le calme qui y régnait, alors que dans cette salle surpeuplée grouillaient des dizaines, voire des centaines, de gamins en tout genre. Tous parlaient, riaient, se regardaient, la regardaient comme si elle n'était qu'un nouvel élément du décor qu'ils découvraient et contemplaient avec curiosité. Cela lui déplaisait énormément, même si elle ne pouvait s'empêcher de les fixer de la même manière, elle qui n'avait connu que des petits Moldus moqueurs et mal élevés.
Les sorciers semblaient différents des personnes qu'elle avait put connaître tout au long de sa vie, différents même de sa mère qui était pourtant elle aussi aller à Poudlard. Ils étaient tous bien habillés dans leurs uniformes sombres, aux cravates de quatre couleurs différentes. Bien peignés, souriants, on aurait dit des élèves d'une ancienne école. Si on oubliait leurs regards curieux et dérangeants, ils avaient plutôt l'air sympathique, ce qui était un bon point pour Meg. La jeune fille n'avait jamais vraiment eu d'amis, mis à part Pelote, elle ne savait par conséquent pas vraiment aborder les enfants de son âge. Peut-être que l'un d'eux le ferait à sa place, ce qui lui faciliterait grandement la tâche. Pas qu'elle courre après les relations amicales, loin de là, mais elle avait toujours voulu savoir ce que ça faisait de pouvoir compter sur quelqu'un de son âge.
Le regard de Meg s'attarda sur les visages terrifiés des autres élèves de première année qui étaient en file indienne, avançant un à un vers le petit tabouret de bois. Dessus était déposé le plus étrange des chapeaux que la fillette avait put voir - même sa mère, qui aimait pourtant porter des habits un peu décalés, n'aurait pu le mettre. C'était une vieille chose de tissue marron, rafistolé, qui ne devait pas être tout jeune. On le posait sur le crâne d'un élève de première année, et il aspirait sa tête pour la recracher et hurler le nom de la maison dans lequel le pauvre bonhomme traumatisé irait. Celui-ci se levait ensuite du tabouret, la plupart du temps chancelant et le front ruisselant, puis se dirigeait à grands pas vers la maison qui l'applaudissait. Meg trouvait cela amusant à regarder, mais elle ne voulait pas vraiment passer sous ce Choixpeau Magique, comme ils l'appelaient.
Non qu'elle soit anxieuse à cette idée, mais elle ne voulait pas que tout le monde la voit, elle, "l'asperge cheloue", flottant dans son uniforme trop grand, elle avec ses cheveux mal coiffés faisant tâche parmi tous ces petits futurs génies bien peignés. Pourtant, bientôt, le H arriva et avec lui une boule de stress au bas du ventre.
— Hunter, Margaret ! cria soudainement la femme qui se tenait à côté du tabouret surmonté du Choixpeau, déclenchant toute une série d'émotions dans le bas du ventre de l'intéressée.
Margaret sentit ses joues s'embraser, mais elle ne se laissa pas impressionnée par ses remous intérieurs et s'avança d'un pas fier et sûr. Ne surtout pas montrer que la grande asperge maigrichonne qu'elle était avait peur d'un bout de tissue vieux comme le monde. Encore trois pas avant le tabouret. Plus que deux. Croisement de regards avec la femme. Un dernier pas, et elle arrivait. Elle s'assit maladroitement sur le tabouret trop petit, et sentit aussitôt quelque chose descendre jusque sous ses yeux, faisant disparaître le monde autour d'elle.
Maintenant, elle allait affronter son avenir.
— Hmm... Une Hunter, n'est-ce pas ? Je me souviens du dilemme que m'avait posé ta mère, lors de son passage. Elle avait l'intelligence des Serdaigle, le courage des Gryffondor et la gentillesse des Poufsouffle. Au final, je l'ai envoyé chez Serdaigle, mais elle ne s'y est pas tellement plu, je crois. Mais bref. Voici sa fille, à présent, et je sens le même dilemme... tu irais bien chez les disciples de Rowena, car tu as une vivacité et une curiosité digne d'eux, mais... ta loyauté à toutes épreuves, ton côté marginal, ta gentillesse, et ta persévérance dans le travail me font penser que tu aurais ta place chez les blaireaux. Oui, c'est ça...
Meg s'arrêta de respirer un instant, les paupières closes.
— POUFSOUFFLE ! hurla alors le Choixpeau, attirant les applaudissements d'une table sur la gauche.
La jeune fille se dépêcha de le retirer de sa tête, tandis que le son et la lumière l'agressaient. Elle se leva, toute aussi chancelante que les autres premières années passées avant elle, et se dirigea vers la table jaune qui l'acclamait. La dernière pensée qui la traversa, avant d'être happée vers le banc, fut :
"Les blaireaux sont des animaux mignons."
Les sorciers semblaient différents des personnes qu'elle avait put connaître tout au long de sa vie, différents même de sa mère qui était pourtant elle aussi aller à Poudlard. Ils étaient tous bien habillés dans leurs uniformes sombres, aux cravates de quatre couleurs différentes. Bien peignés, souriants, on aurait dit des élèves d'une ancienne école. Si on oubliait leurs regards curieux et dérangeants, ils avaient plutôt l'air sympathique, ce qui était un bon point pour Meg. La jeune fille n'avait jamais vraiment eu d'amis, mis à part Pelote, elle ne savait par conséquent pas vraiment aborder les enfants de son âge. Peut-être que l'un d'eux le ferait à sa place, ce qui lui faciliterait grandement la tâche. Pas qu'elle courre après les relations amicales, loin de là, mais elle avait toujours voulu savoir ce que ça faisait de pouvoir compter sur quelqu'un de son âge.
Le regard de Meg s'attarda sur les visages terrifiés des autres élèves de première année qui étaient en file indienne, avançant un à un vers le petit tabouret de bois. Dessus était déposé le plus étrange des chapeaux que la fillette avait put voir - même sa mère, qui aimait pourtant porter des habits un peu décalés, n'aurait pu le mettre. C'était une vieille chose de tissue marron, rafistolé, qui ne devait pas être tout jeune. On le posait sur le crâne d'un élève de première année, et il aspirait sa tête pour la recracher et hurler le nom de la maison dans lequel le pauvre bonhomme traumatisé irait. Celui-ci se levait ensuite du tabouret, la plupart du temps chancelant et le front ruisselant, puis se dirigeait à grands pas vers la maison qui l'applaudissait. Meg trouvait cela amusant à regarder, mais elle ne voulait pas vraiment passer sous ce Choixpeau Magique, comme ils l'appelaient.
Non qu'elle soit anxieuse à cette idée, mais elle ne voulait pas que tout le monde la voit, elle, "l'asperge cheloue", flottant dans son uniforme trop grand, elle avec ses cheveux mal coiffés faisant tâche parmi tous ces petits futurs génies bien peignés. Pourtant, bientôt, le H arriva et avec lui une boule de stress au bas du ventre.
— Hunter, Margaret ! cria soudainement la femme qui se tenait à côté du tabouret surmonté du Choixpeau, déclenchant toute une série d'émotions dans le bas du ventre de l'intéressée.
Margaret sentit ses joues s'embraser, mais elle ne se laissa pas impressionnée par ses remous intérieurs et s'avança d'un pas fier et sûr. Ne surtout pas montrer que la grande asperge maigrichonne qu'elle était avait peur d'un bout de tissue vieux comme le monde. Encore trois pas avant le tabouret. Plus que deux. Croisement de regards avec la femme. Un dernier pas, et elle arrivait. Elle s'assit maladroitement sur le tabouret trop petit, et sentit aussitôt quelque chose descendre jusque sous ses yeux, faisant disparaître le monde autour d'elle.
Maintenant, elle allait affronter son avenir.
— Hmm... Une Hunter, n'est-ce pas ? Je me souviens du dilemme que m'avait posé ta mère, lors de son passage. Elle avait l'intelligence des Serdaigle, le courage des Gryffondor et la gentillesse des Poufsouffle. Au final, je l'ai envoyé chez Serdaigle, mais elle ne s'y est pas tellement plu, je crois. Mais bref. Voici sa fille, à présent, et je sens le même dilemme... tu irais bien chez les disciples de Rowena, car tu as une vivacité et une curiosité digne d'eux, mais... ta loyauté à toutes épreuves, ton côté marginal, ta gentillesse, et ta persévérance dans le travail me font penser que tu aurais ta place chez les blaireaux. Oui, c'est ça...
Meg s'arrêta de respirer un instant, les paupières closes.
— POUFSOUFFLE ! hurla alors le Choixpeau, attirant les applaudissements d'une table sur la gauche.
La jeune fille se dépêcha de le retirer de sa tête, tandis que le son et la lumière l'agressaient. Elle se leva, toute aussi chancelante que les autres premières années passées avant elle, et se dirigea vers la table jaune qui l'acclamait. La dernière pensée qui la traversa, avant d'être happée vers le banc, fut :
"Les blaireaux sont des animaux mignons."
“She read about people she could never be and adventures she would never have”
Seul on va plus vite, ensemble on va plus loin #PouffyFamily
La rentrée des 1ères années
Le grand jour était enfin arrivé. La journée avait été plutôt mouvementée et inhabituelle pour le petit Ned Brady qui allait entamer son année scolaire dans la prestigieuse école de sorcellerie de Poudlard. L'avion pour aller à Londres, le chaudron baveur, le chemin de traverse et ses vieilles boutiques ancestrales, puis le train menant à Pré-au-Lard...
Ned avançait à présent parmi la foule silencieuse composée des autres élèves du même âge que lui vers les hautes tours du château, l'ambiance était plutôt pesante du fait de l’appréhension générale des futurs élèves qui n'avaient aucune idée de ce qui les attendait. Cela dit, Ned essayait de se rassurer en se disant qu'il marchait simplement dans les pas de sa mère, elle même ancienne élève à Poudlard.
Tout le monde était à présent réunis dans un grand hall devant une dame portant un grand chapeau pointu et une longue robe noire et argentée. Ned en déduisit que c'était quelqu'un de très important au château, sûrement la directrice où la sous-directrice.
« Suivez-moi je vous prie, »
Le groupe se dirigea vers une grande porte très massive, derrière laquelle Ned pouvait entendre un brouhaha étouffé qui laissait supposer que de nombreuses personnes se trouvaient de l'autre côté de ladite porte. Le petit garçon leva les yeux vers la dame qui avait mené tout le monde jusqu'ici. Elle tint alors un long discours expliquant aux élèves quelques bases sur le principes des maisons de l'école, ainsi que sur la répartition des points. Ned s'efforça de tout enregistrer dans sa mémoire. Une fois les explications terminées, la sous-directrice agita sa baguette pour ouvrir les larges portes devant lesquelles le groupe se trouvait.
A ce moment, Ned fut impressioné par cet environnement qu'il venait de découvrir. Tout était si grand, si coloré, du vert, du bleu, du rouge, du jaune,... Et sans parler du plafond qui ne semblait ne pas vraiment en être un, laissant croire à un beau ciel étoilé... Ned s'avançait parmi les autres élèves, certains craintifs, d'autres en admiration... pour sa part le jeune garçon regardait partout autour de lui avec des yeux émerveillés. Il sentait qu'il allait se plaire ici. Le groupe se trouvait à présent devant une estrade sur laquelle se trouvait un tabouret avec un vieux chapeau posé dessus. La sous-directrice se trouvait à côté de celui ci, Ned en déduisit que c'était l'heure de la répartition dont sa mère lui avait tant parlé. Irait t'il dans la même maison qu'elle ?
Ned eut un petit sursaut lorsque le chapeau se mit à chanter ces paroles. Il ne s'attendait pas vraiment à cela, mais le jeune garçon n'était pas au bout de ses surprises. La cérémonie de répartition commença alors. Il fut parmi les premiers à être appelé, car son nom se trouvait au début de la liste alphabétique.
"Ned Brady !"
Bon... Le jeune garçon n'était pas du genre à être timide ou impressionné, mais il se rendait tout de même compte de l'importance de ce moment et un certain poid lui pesait sur la poitrine. Il s'avança en tentant d'ignorer le grand nombre de regards posés sur lui, puis s'assis sur le tabouret sous le regard bienveillant de la sous-directrice. Soudain, une voix rauque retentit.
"Hm... Voilà un caractère bien atypique, un petit clown qui adore amuser la galerie... Cela peut être une qualité comme une faiblesse, mais tu n'as pas peur du ridicule.. Je vois un certain courage mais surtout une grande bonté de coeur et je sais que tu serais loyal envers ceux que tu aimes, les mêmes qualités que ta mère... Pour toi c'est tout trouvé, tu seras à ta place à POUFSOUFFLE !"
A ce moment, une salve d'applaudissement survint depuis l'une des quatre tables en face de lui. Ned supposa qu'il s'agissait de ses nouveaux camarades de maison. Ils avaient l'air jovial et content d'acceuillir un nouveau Poufsouffle parmi eux, Ned s'empressa donc d'aller les rejoindre. Une fois assis, un jeune homme plus âgé que lui de 16 ou 17 ans lui ébouriffa amicalement les cheveux, tandis qu'un autre lui mettait un énorme poulet devant lui. " Tiens petit, bienvenue chez nous et régale toi." C'était sûr, Ned Brady allait s'y plaire à Poufsouffle, tout comme sa mère avant lui.
Ned avançait à présent parmi la foule silencieuse composée des autres élèves du même âge que lui vers les hautes tours du château, l'ambiance était plutôt pesante du fait de l’appréhension générale des futurs élèves qui n'avaient aucune idée de ce qui les attendait. Cela dit, Ned essayait de se rassurer en se disant qu'il marchait simplement dans les pas de sa mère, elle même ancienne élève à Poudlard.
Tout le monde était à présent réunis dans un grand hall devant une dame portant un grand chapeau pointu et une longue robe noire et argentée. Ned en déduisit que c'était quelqu'un de très important au château, sûrement la directrice où la sous-directrice.
« Suivez-moi je vous prie, »
Le groupe se dirigea vers une grande porte très massive, derrière laquelle Ned pouvait entendre un brouhaha étouffé qui laissait supposer que de nombreuses personnes se trouvaient de l'autre côté de ladite porte. Le petit garçon leva les yeux vers la dame qui avait mené tout le monde jusqu'ici. Elle tint alors un long discours expliquant aux élèves quelques bases sur le principes des maisons de l'école, ainsi que sur la répartition des points. Ned s'efforça de tout enregistrer dans sa mémoire. Une fois les explications terminées, la sous-directrice agita sa baguette pour ouvrir les larges portes devant lesquelles le groupe se trouvait.
A ce moment, Ned fut impressioné par cet environnement qu'il venait de découvrir. Tout était si grand, si coloré, du vert, du bleu, du rouge, du jaune,... Et sans parler du plafond qui ne semblait ne pas vraiment en être un, laissant croire à un beau ciel étoilé... Ned s'avançait parmi les autres élèves, certains craintifs, d'autres en admiration... pour sa part le jeune garçon regardait partout autour de lui avec des yeux émerveillés. Il sentait qu'il allait se plaire ici. Le groupe se trouvait à présent devant une estrade sur laquelle se trouvait un tabouret avec un vieux chapeau posé dessus. La sous-directrice se trouvait à côté de celui ci, Ned en déduisit que c'était l'heure de la répartition dont sa mère lui avait tant parlé. Irait t'il dans la même maison qu'elle ?
Pour répartir les élèves je suis le meilleur.
Depuis mille ans, je chante de gaîté de cœur,
Je rythme les cérémonies de répartition :
Oiseau, serpent, blaireau ou lion ?
Oiseau, certes, mais pas linotte !
Car Rowena était loin d’être sotte.
Si vous avez de la curiosité, de l’esprit, de l’intelligence,
Serdaigle ne vous manifestera pas d’indifférence.
Les Serpents sont des rusés
Dont la noblesse n’est plus à prouver.
Loin d’être méchants et pernicieux,
Les élèves de Salazar sont fiers et ambitieux.
Helga vous accueillera si vous possédez
La gentillesse, la patience, la loyauté
Si vous n’acceptez pas autrui, passez votre chemin
Les Poufsouffle apportent l’aide dont les autres ont besoin.
Dans la maison de la bravoure,
Les Rouges n’ont pas peur de se dépasser.
Force et détermination sont leurs qualités :
Pour les valeurs de Godric, ils se battront toujours
Il est déjà l’heure de me retirer
Mais tous, je dois vous informer
Que vous risquez d’affronter
Cette année les pires dangers
Ne cédez pas à la terreur.
Gardez votre candeur
N’oubliez pas, les enfants,
Qu’ensemble, nous sommes plus grands
Depuis mille ans, je chante de gaîté de cœur,
Je rythme les cérémonies de répartition :
Oiseau, serpent, blaireau ou lion ?
Oiseau, certes, mais pas linotte !
Car Rowena était loin d’être sotte.
Si vous avez de la curiosité, de l’esprit, de l’intelligence,
Serdaigle ne vous manifestera pas d’indifférence.
Les Serpents sont des rusés
Dont la noblesse n’est plus à prouver.
Loin d’être méchants et pernicieux,
Les élèves de Salazar sont fiers et ambitieux.
Helga vous accueillera si vous possédez
La gentillesse, la patience, la loyauté
Si vous n’acceptez pas autrui, passez votre chemin
Les Poufsouffle apportent l’aide dont les autres ont besoin.
Dans la maison de la bravoure,
Les Rouges n’ont pas peur de se dépasser.
Force et détermination sont leurs qualités :
Pour les valeurs de Godric, ils se battront toujours
Il est déjà l’heure de me retirer
Mais tous, je dois vous informer
Que vous risquez d’affronter
Cette année les pires dangers
Ne cédez pas à la terreur.
Gardez votre candeur
N’oubliez pas, les enfants,
Qu’ensemble, nous sommes plus grands
Ned eut un petit sursaut lorsque le chapeau se mit à chanter ces paroles. Il ne s'attendait pas vraiment à cela, mais le jeune garçon n'était pas au bout de ses surprises. La cérémonie de répartition commença alors. Il fut parmi les premiers à être appelé, car son nom se trouvait au début de la liste alphabétique.
"Ned Brady !"
Bon... Le jeune garçon n'était pas du genre à être timide ou impressionné, mais il se rendait tout de même compte de l'importance de ce moment et un certain poid lui pesait sur la poitrine. Il s'avança en tentant d'ignorer le grand nombre de regards posés sur lui, puis s'assis sur le tabouret sous le regard bienveillant de la sous-directrice. Soudain, une voix rauque retentit.
"Hm... Voilà un caractère bien atypique, un petit clown qui adore amuser la galerie... Cela peut être une qualité comme une faiblesse, mais tu n'as pas peur du ridicule.. Je vois un certain courage mais surtout une grande bonté de coeur et je sais que tu serais loyal envers ceux que tu aimes, les mêmes qualités que ta mère... Pour toi c'est tout trouvé, tu seras à ta place à POUFSOUFFLE !"
A ce moment, une salve d'applaudissement survint depuis l'une des quatre tables en face de lui. Ned supposa qu'il s'agissait de ses nouveaux camarades de maison. Ils avaient l'air jovial et content d'acceuillir un nouveau Poufsouffle parmi eux, Ned s'empressa donc d'aller les rejoindre. Une fois assis, un jeune homme plus âgé que lui de 16 ou 17 ans lui ébouriffa amicalement les cheveux, tandis qu'un autre lui mettait un énorme poulet devant lui. " Tiens petit, bienvenue chez nous et régale toi." C'était sûr, Ned Brady allait s'y plaire à Poufsouffle, tout comme sa mère avant lui.