Vite, je dois libérer ma voisine du mauvais sort qui l'empoisonne ! Tentant de garder mon calme, je jette un coup d'œil à mes camarades... Pourquoi personne ne réagit ? Loewy vient de lancer un sort super dangereux, pourtant !

« Je parlais de son discours. Et de l'annonce de son départ. »

L'a... Deux secondes, vraiment ?! Son départ ? Mais depuis quand elle part, celle-là ? Elle n'est pas censée tirer une révérence ?

Je cligne des yeux, baguette en suspend, tandis que j'assimile les paroles de ma camarade. Partir... Partir ? Du style quitter le château ? Elle s'en va de l'école ? Bouche ouverte, je comprends maintenant pourquoi personne n'a réagit au lancer de sort de Loewy. Parce que ce n'en était pas vraiment un. Elle a juste assommé tout le monde avec ses paroles de départ, et je n'ai pas été touché parce que je n'avais pas compris.

– Ah.

C'est tout ce que je trouve à dire.

Loewy part. Pour de bon. D'un côté, j'ai envie de clamer “Bon débarras !”, de l'autre...

– ...de toute façon, y a bien quelqu'un qui va la remplacer. Donc ça ne va pas changer grand chose.

Je fronce les sourcils, une idée me traversant l'esprit. Cela ne changera pas grand chose... Sauf si le remplaçant est plus laxiste. Là, l'opportunité serait intéressante, très intéressante...

– Tu sais qui la remplace ?

J'aimerais bien que ça soit quelqu'un qui ne me connaisse pas. Comme ça, je pourrais continuer de faire mes coups en douce, avec même davantage de libertés.

Koko avait répondu de façon concise mais, à sa façon de parler, on aurait dit qu'elle allait mieux, depuis la dernière fois. Et tant mieux. Au moins, les deux fillettes seront deux à passer des vacances compliquées. Cheryl, c'était avec son père que cela s'avérait compliqué. La rouquine s'imaginait déjà envoyer des lettres à son amie à tout bout de champ, pour parler des difficultés avec son père.

Sa camarade changea rapidement de sujet, chose qui ne dérangea pas spécialement la Serpentard. Elle non plus ne voulait pas s'attarder sur le sujet de son père.
La première année sourit face à la dernière phrase prononcée par Koko. Une valise entière de bêtises. Que rêver de mieux ?

- J'ai hâte. Surtout si on peut les utiliser sur des gens de l'école, répondit-elle en imaginant faire des blagues aux personnes qu'elle aimait pas pour les embêter. Mais cette fois-ci, faudra pas se faire griller par les fichus adultes.

En disant cette phrase, la rouquine se remémora ces moments où Miss Valerion ou encore Miss Shelton les avait trouvées en train d'enfreindre le règlement intérieur du château. C'était d'ailleurs à cause de ça qu'elle avait davantage l'envie d'enfreindre les règles. Le fait qu'elles l'aient punie pour ça l'énervait et, pour se venger, elle voulait continuer à faire ces "bêtises". Et puis, ce n'était pas Koko qui allait l'en empêcher.

@Nolan Dewey pas de soucis

Une jeune fille que notre petite protégée avait déjà rencontré auparavant se joint à Gabrielle et Alice. Si la mémoire de la lionne ne lui jouait pas de tour, c’était lors d’un repas dans la grande salle, à cette même table. "Salut...Marine ?" Réponds la brune d’un ton interrogatif. L’enfant espérait ne pas s’être trompé de prénom, c’est toujours désagréable. Mais d’un autre côté, elle se dit que sa camarade comprendrait son erreur et soit tout de même touchée de l’intention.

Regardant les plats disposés sur la table, la troisième année a déjà faim. Mais elle attend ses camarades par pure politesse, mais aussi, car l’Anglaise hésitait dans le choix de son repas, devrait-elle avouer. Un petit sourire aux lèvres, elle observe ses deux camarades qui avaient l’air de déjà se connaître. Ou pas ?

Remettant une mèche de cheveux derrière son oreille, la jeune fille regarde la salle de long en large pour observer les élèves présents. S’assurant qu’Aaron n’était pas là, le stress s’évaporait un peu. La Smith n’avait toujours pas accepté cet amour à sens unique, alors elle préférait se contenter de l’éviter. En espérant qu’il ne lui pose jamais de questions déstabilisantes sur son comportement ou qu’il ne lui reproche jamais de ne plus être vraiment à l’aise. De toute façon, elle trouvera bien une excuse qu’il ne croira pas, car il la connaissait que trop bien.

Peu de temps après m'être rendu compte de la présence d'Alice, Marine se manifesta. Par Merlin, je suis vraiment aveugle pour ne pas avoir remarqué sa présence avant ! Je me tourne, un peu honteuse de ne pas avoir remarquée ma meilleure amie tout de suite. Il faut dire que j'étais perdu dans mes pensées et que j'avais écouté le discours avec attention mais cela n'excusais pas tout.
-Marine ! Je suis vraiment désolée de ne pas t'avoir remarquée avant ! Comment vas-tu ?
J'étais vraiment très heureuse de m'être retrouvé par pur coïncidence au même endroit qu'Alice ET Marine. Un vrai miracle que je ne pouvais que saluer. J'appréciai beaucoup les deux jeunes filles. L'une était ma meilleure amie de toujours et l'autre avait fait ma connaissance lors des vacances de printemps et nous nous étions tout de suite bien entendu. C'était super de se retrouver ici ! En plus, Marine et Alice semblaient se connaitre également car Alice connaissait le nom de ma meilleure amie.
Soudain, je sentis mon ventre grogner. Oups. Je ne pense pas que ça se soit entendu avec tout le bruit, mais c'est vrai que je commençais à avoir faim. Etudiant les plats, je réfléchissais à ce que j'allais prendre, mais avant cela, j'allais attendre Alice et Marine, c'est la moindre des choses surtout quand on est quelqu'un de polie et bien élévée.

Jae pouffa de rire aux précisions de Diarmuid. « Déjà tout jeune tu avais dans le viseur les potions et l'infirmerie ! Mais avec plaisir pour que tu me racontes ça. J'ai comme l'impression que ça me fera bien rire. » Fort de cette promesse d'aller boire un verre prochainement, la conversation dévia naturellement sur d'autres sujets.

La remarque de l'irlandais n'était pas bête du tout, car effectivement, la course à pied était plutôt simple à pratiquer dans le parc de Poudlard. Bien que ce dernier avait été réduit lors de la formation de l'île, il restait d'une taille tout à fait agréable. Toutefois, le fait qu'il se soit trompé, Jae le passa rapidement au second plan tant il ne s'attendait pas à une telle réponse. Et cela se voyait à sa tête alors qu'il lâchait un « Oh !! » sous l'effet de la surprise. Lui et ses deux pieds gauches n'étaient clairement pas des experts en la matière et s'il voyait vaguement de quoi parlait son collègue, il préféra lui demander confirmation. « Les danses latines, c'est le collé-serré, c'est ça ? Un peu sensuel ? »

Jae acquiesça d'un hochement de tête à ce que l'infirmier l'accompagne pour marcher un peu dehors. Il essayait de pas parler trop fort, posant d'autres questions sur la danse, tandis qu'il passait derrière ses collègues pour s'éclipser par la petite porte du fond, saluant au passage certains d'entre eux tout en leur souhaitant une bonne soirée. S'il n'était pas du genre à fréquenter les soirées dansantes, Jae restait curieux et cela faisait un bon sujet de conversation en marchant après tout.



JD: 1.4.6.8.10.12.14.16.18
DOB: 2.5.7.9.11.13.15.17
VS: 3

@Diarmuid O'Belt, encore merci pour ce RP !

1 • 2 • 3 • 4 • 5


La réponse reçue me rend mal à l'aise. C'est une réponse formelle, dont je ne sais si elle est sincère ou non. Il n'y a aucun sourire derrière cette réponse, aucune émotion qui ne cherche à passer, à s'enfuir. Il n'y a que cet ennui, cette habitude, cette envie de rester silencieuse, de ne pas parler, de vite terminer ce qui doit être fait. Et moi, et moi... Je me sens un peu de trop, comme tentant de perturber cette intimité, cette envie de silence, ce besoin de solitude. Ce n'est pas la première fois que je perturbe une personne plongée dans son mutisme et fort occupée à sa tâche. Qu'est-ce que cela m'a apporté, toutes ces fois où j'ai souhaité me montrer bienveillante ? où j'ai voulu m'occuper de ce qui ne me regardait pas ? Rien ; cela ne m'a rien apporté. Un coup douloureux pour ma fierté, une déception pour mon cœur, une perte de bonheur, voilà tout ce que cela peut m'amener. Alors pourquoi ne pas faire directement demi-tour ? Pourquoi toutes ces pensées qui me murmurent que je ne dois pas renoncer, que je dois réussir à la faire sourire ? Pourquoi m'immiscer ainsi dans la vie de cette Bleue ? Pourquoi chercher à mettre un peu de soleil dans l'environnement de quelqu'un qui n'aime pas cette lumière aveuglante ?
Je suis une idiote. Une idiote tenace, qui plus est. On me repousse mais je ne perds jamais espoir. Tout cela finira par m'avoir, je suis trop stupide.

« Tu dénotes un peu, tu sais, au milieu de toutes ces personnes qui sourient et qui s'amusent. » Je tente un sourire pour lui montrer que mes intentions ne sont pas mauvaises, que je n'ai pas envie de remettre en cause son comportement ou de la pousser à être heureuse, juste envie de savoir, d'être certaine que ça va. « C'est pour m'assurer que tout va bien que je t'ai parlé, pas pour te déranger. »

Et si elle n'en avait rien à faire de mes explications, de mes pardons silencieux, de mon besoin d'être sûre qu'elle va bien ? Et si elle voulait juste que je la laisse seule, en paix ? Elle veut simplement être rapidement de retour chez elle, n'est-ce pas ? Alors pourquoi venir la déranger avec mes questions stupides ? Pourquoi suis-je incapable de la laisser dîner en silence, avec elle-même et ses pensées, sans me soucier que tout aille bien ? Ai-je besoin de parler, de m'assurer que tout le monde est en permanence heureux ? C'est idiot, parce que c'est une quête sans fin, tout le monde ne sera jamais tout le temps heureux. Je ne peux pas me battre toute ma vie pour faire apparaître des sourires, c'est vraiment idiot.
Parfois je me demande si ce n'est pas pour chasser mes propres pensées et mon propre mal-être que je pars chasser ceux des autres. Je crois que, si tel est le cas, je n'aurai jamais le courage de me l'avouer ou d'y changer quelque chose. Je ne suis pas faite pour me sauver, je suis faite pour sauver les autres. C'est stupide, mais c'est ainsi. De plus, aider les autres à être heureux, cela n'est-il pas censé rendre heureux ?

Je balaye la grimace qui commençait à m'envahir le visage et fixe de nouveau mon regard sur la Bleue qui me fait face.

« J'aimerais bien être comme toi et désirer rentrer chez moi... Mais j'en ai si peu envie que le simple fait de savoir que je vais devoir quitter Poudlard pour deux mois me rend incapable de profiter à fond de cette soirée. »

Je parle de moi, je m'égare. N'étais-je pas censée l'aider à sourire et à profiter de ce moment au lieu de m'accabler sur ce qui me tracasse ? Qui plus est qu'elle n'a probablement aucune envie de savoir ce qui occupe mon esprit et que je ne fais que la déranger davantage. Mes pensées ne tournent pas rond et je me montre stupide. Cela ne m'avance à rien, cela ne me sert à rien, je parle pour parler, je parle pour combler des vides qui n'existent que dans ma vision des choses. Je devrai me taire au lieu de parler pour ne rien dire.
Et pourtant, et pourtant...

« C'est idiot, n'est-ce pas ? »
Je distribue autant de mots que de sourires ratés. C'est peu dire... !

Alice aussi avait reconnu la brunette qui hocha la tête en interprétant la question comme un doute pour son prénom, et c'était compréhensible étant donné que leur rencontre remontait à bien longtemps et qu'elles ne s'étaient pas vraiment revue depuis.
- C'est ça !
Quant à elle Marine n'avait vraiment aucun doute sur le prénom de la plus âgée mais, elle, avait eu la confirmation par Gabrielle qui avait salué la première la grande brune. Cette dernière semblait également avoir faim car une fois parlé elle n'avait plus tarder à emmener son attention sur les plats qui débordaient des mets succulents du banquet.

Gabrielle aussi avait reporté ses yeux sur cette nourriture en abondance sur la table. Mais avant, elle avait remarqué la présence de sa meilleure amie et semblait en être tout aussi ravie que Marine.
- Oh mais c'est pas grave ! Ça va super et toi ?
La timide comprenait que la rousse n'est pas pu la voir de suite, si elle s'était retrouvée à sa place elle était sûre qu'elle aurait mis un peu de temps avant de réagir. En même temps quand on a pas des yeux derrière la tête pas vraiment évident de savoir qui est derrière soit tout en regardant devant et si en plus on rajoutait la difficulté que la Grande Salle s'était retrouvée bien silencieuse lorsque tous avaient écouté attentivement le discours. C'était donc mission impossible mais maintenant qu'elle s'était manifestée ce n'était plus la peine de s'en tracasser.

Tout le monde semblait avoir faim pourtant aucune main ne se tendit pour s'emparer d'un des plats. Toutes s'attendaient mutuellement et ça pouvait durer longtemps si personne ne prenait l'initiative. Marine qui avait déjà une idée de ce qu'elle voulait mettre dans son assiette commençait à s'impatienter tout comme son ventre qui se tordait dans tous les sens pour lui ordonner de lui donner quelque chose. Alors elle se dandinait sur place pour le calmer mais comme il n'était pas décidé à se calmer, la brunette due se résigner à se charger de faire le premier pas malgré la boule qui s'était créée dans sa gorge à cette idée. Elle ne voulait pas passer pour mal polie et c'était cette pensée qui angoissait l'anglaise.
- Vous avez une idée de... ce que vous voulez manger ? Je, je pense que je vais commencer par... ça !
Elle désigna un plat rempli de petites cuisses de, elle ne savait qu'elle volaille puis elle proposa de les servir :
- Vous en voulez ?
@Alice Smith, @Gabrielle Gray

Le tintement des couverts de Britanny me fait légèrement sursauter, et j'en viens à me demander quelle énormité j'aurais pu proférer. Ne voyant rien de plausible, j'en conclus qu'une cause extérieure est à l'origine de la réaction de ma camarade, et je me penche de façon à pouvoir observer davantage les personnes qui nous entourent. Quel imbécile à pu... L'insulter ? La choquer ?

Pourtant, ma camarade me répond, et ne semble pas demander à l'auteur de cette faute de s'expliquer. Étrange. Enfin bref, j'ai faim, et je ne me vois pas me retenir plus longtemps devant ce repas bien mérité. Je m'empare alors d'un plat non loin et...

– Quoi ? Ce vieux shnock ?! Sous-directeur ? Mais c'est une immense blague !

La surprise me fait totalement oublier la question de ma camarade, et je laisse mon incrédulité s'exprimer de nouveau.

– Le seul truc qu'il sait faire, c'est se droguer avec des plantes pas nettes. D'où il est censé régir notre vie alors qu'il n'entend pas à trois mètres ?

Non mais je rêve... Encore l'ancienne professeur d'Histoire de la Magie — bon, ça n'augure rien de positif qu'elle ait enseigné une des matières les plus ennuyantes — ça passe. Mais un sénile des plantes ! N'ayant pas le cœur à me servir de cette délicieuse soupe que j'ai pourtant durement posée à côté de moi, je passe mes deux mains sur mon visage dans un geste atterré. Cela revient à choisir entre la dragoncelle et la licanthropie, Loewy ou Featherstone.

Finalement, un bout des paroles de la rouge me parviennent tout de même, et je tente de réordonner les mots qui s'entremêlent dans mon esprit. Enfin quand même, je n'en reviens pas... Bref, je finis par comprendre que ma voisine reste perplexe sur le départ de notre directrice. Je hausse les épaules.

– Tu sais, je pense que c'est surtout une bonne grosse excuse d'adulte. Encore une fois. De toute façon, ils sont tous comme ça.

J'inspire, et me sers finalement de soupe avant de reprendre.

– Dès qu'il y a un truc qui ne va pas, c'est la faute des autres, et puis ça n'assume rien. D'accord, peut-être qu'elle en jette, grande sorcière qui sait plein de sorts cool. Mais ne je pense pas qu'elle soit mieux que n'importe qui dans ce château. Elle peut bien partir, quelqu'un d'autre prendra sa place et fera les mêmes tâches qu'elle n'assume visiblement pas.

Préférer l'offensive à la défense...

– Bref, un ramassis de bêtises, comme d'habitude.

Sur ces mots, je bois une bonne cuillère de soupe chaude. Pas mauvais.

La remarque de la plus ancienne fit doucement rigoler la blondinette. Ses tantes étaient vraiment ses préférées mais c'était dommage qu'elles habitent à Londres alors que Jane habitait à Manchester... En plus, elles n'étaient même pas au courant que la magie existait... Elles n'étaient que de simples moldues ce qui les distançaient un peu de la blondinette... Mais cela n'empêchait pas Jane de s'amuser énormément avec elle malgré cet énorme secret...

- Je suppose que beaucoup de gens voudraient leur rendre visite ! Je vais d'ailleurs les voir cet été ! Elles vivent à Londres ! Waouh ! Une collection entière de chocogrenouilles ?! Je t'admire, franchement bravo !

Le sucré était aussi ce que Dawn préférait... Une fois encore, Jane rigola quand elle effectua la mimique des guillemets... Elle ne se sacrifiait pas non plus beaucoup quand elle devait manger quelques bonbons ou autres friandises... Son père l'avait souvent réprimander parce qu'il avait peur qu'elle ait des carries mais il fallait avouer que jusque là, elle s'était trouvée plutôt chanceuse... Et puis, ce n'était pas non plus comme si elle ne faisait que ça de ses journées. Elel préférait souvent. un bon verre d'eau ou un jus de citrouille à un verre de sirop ou de soda. Elle n'était pas non plus un de ses enfants qui faisaient des caprices pour manger des légumes donc tout allait bien ! Pas de quoi en faire tout un fromage !

D'ailleurs, elle avait une soudaine envie de fromage... Elle se servit un peu de cheesecake avec du coulant au chocolat, qu'elle avait vu un peu plus loin, mais à une portée quand même raisonnable de ses petits bras...