Gryffs prenait le rythme, si ses partenaires pouvaient toujours se plaindre du peu d'attention qu'il leur offrait au moins ne maltraitait il plus leurs pieds. L'adolescent eu le plaisir de voir arriver entre les mains d'Herminie sa camarade de maison Aelle. La septième année possédait des compétences magiques auxquelles Gryffs accordait beaucoup de crédit. Bien qu'elle ne pouvait pas le piffrer, il savait qu'elle appréciait bien plus la petit blonde. La chorégraphie effectuée une nouvelle fois, il la réceptionna un peu gêné. C'était humiliant de lui demander cette faveur. Quelques pas en arrière, elle tourne et il lui concéda:
-"Jolie tenue Aelle."
Quelques pas et leurs mains se joignirent à nouveau.
-"Rends moi un service, si au cours de la soirée tu vois Minie sans que je ne rôde aux alentours, veilles sur elle."
Gryffs se serait jugé paranoïaque en temps normal pour accepter s'abaisser à compter sur quelqu'un d'autre pour ça. Mais il connaissait l'intelligence et la ruse dont était capable Mary. La foule et l'événement étaient propices à quelques stratagèmes pour le séparer d'Herminie.
Un dernier tour et il laissa partir Aelle entre les mains d'Elian. La ronde avançait inexorablement et Gryffs commençait à envisager la possibilité que Mary ai finalement le temps d'en faire le tour. Il était temps que ça s'arrête ou l'adolescent chercherait une excuse pour ravir l'envoutante Geisha d'une soirée. L'idée était séduisante...





Mary passait de mains en mains sans réellement se préoccuper de l'identité de ses cavaliers et cavalières d'un instant. Elle avançait plus rapidement qu'elle ne l'aurait espérée, aussi avait elle déjà fait la moitié. Elle imaginait déjà la tête de sa proie lorsqu'elle se rendrait compte qu'elle serait piégé avec elle tout un cycle de danse. Mary se nourrissait par avance de l'effroi qu'elle susciterait. La peur qu'elle lui produisait l'enthousiasmait autant que la douleur qu'elle pouvait lui provoquer.

Narcisse, toujours adossé au mur, laissa son regard se perdre dans la foule. Soudainement, plongé dans une pensée abyssale que seul son cerveau savait lui imposer dans les moments où il s'y attendait le moins le pris par surprise. Il eut un effroyable pressentiment. Il était incapable de l'expliquer, incapable même de le cerner précisément. Mais tous ses sens se mirent en alerte, et une vague de frissons glacés lui parcourut le dos. Il se redressa, se décollant du mur, regardant partout autour de lui. Non mais c'était quoi ça ? D'où ça lui venait ? Il n'entendait plus rien, seul un indicible brouhaha lui brouillaient les oreilles, et les bordures de sa vision s'obscurcirent. Il se sentit extrêmement vulnérable, là, au milieu de cette foule, et instinctivement, sa main se porta à sa manche droite, dans laquelle il gardait sa baguette dans l'étui qu'il s'était fabriqué.

- Tu veux venir ?

La phrase de Themin le tira brutalement de son accès de panique. Il revit clair et les sons lui parvinrent à nouveau clairement. Narcisse secoua légèrement la tête, sa main frottant doucement son front pour essuyer les gouttes de sueur qui s'y étaient formées. C'était comme la dernière fois. La dernière fois qu'il s'était retrouvé au milieu d'une foule, il s'était retrouvé face à Léonidas qui venait de frapper son camarade. Voilà ce qui l'avait fait paniquer. Bon sang. Il prit une grande inspiration avant de reprendre son grand sourire, tentant de calmer ses inquiétudes sans fondement.

- Carrément ! Tu veux quelque chose en particulier ?

Narcisse frissonnait encore légèrement en suivant Themin, ses yeux parcourant au passage la salle. Il connaissait plusieurs personnes, et il était temps de leur faire confiance. Il salua le plus de ses connaissances qu'il le put de loin, un léger salut de la main, simple et discret, un regard et un sourire. Le tout en continuant de discuter avec Themin.

- Dis, j'me posais la question, y'a quelqu'un ici avec qui tu voudrais danser ?

Il posait la question avec le sourire le plus doux qu'il pouvait faire, conscient comme tout à l'heure que cette question pouvait blesser. Mais il était curieux, et il se rendait compte qu'il aimait bien connaître ce genre d'information, ne serait-ce que pour avoir un sujet de discussion.

Marchant à côté de Themin, une main dans la poche et l’autre légèrement serrée à côté de sa hanche, même si sa crise paranoïaque semblait s'en être allée, il avait l'impression qu'il ne pourrais plus du tout être aussi détendu que tout à l'heure jusqu'à la fin de la soirée. Et même si ça l'épuisait, il allait conserver une vigilance de tous les instants, peut-être que Léonidas était dans les parages...

@Themin Joyner

AB - HP - GS - AB

De présence, songé-je en baissant les yeux sur ma partenaire. Je ne sais pas exactement ce que signifie ce compliment mais je sens à la douceur perceptible dans la voix de la jeune femme qu'il s'agit d'un mot gentil et pas seulement poli. Mon sourire s'agrandit et bien que la danse nous force à avancer, reculer, virevolter et bientôt nous lâcher, je ne cesse de la regarder tant sa présence me soulage du poids que je n'avais guère conscience de porter avant cela. Elle et moi n'avons que peu de souvenirs communs, pourtant je n'ai jamais eu le moindre mal à répondre aux sourires qu'elle m'offre parfois lorsque nous nous croisons. Il y a une chose chez Herminie Peers que je ne comprends pas et que, fait inédit, je n'ai pas envie de comprendre. Comme un mystère qui ne demande qu'a rester secret de peur que la lumière ne le fasse disparaître. Qui aurait cru que certains secrets résistent à ma curiosité sans borne ?

Il n'y a guère qu'une Milya Bogale Araya pour arracher mes yeux de la petite blonde. Quand je le fais c'est pour la trouver dans la foule de danseurs ; étrangement, il semblerait que son regard me cherche également. Je note avec un pincement au coeur que les sourires lui viennent plus facilement lorsqu'elle est loin de moi. Mais c'est du soulagement que je ressens lorsque je remarque que sa bouche reste fermée : j'aurais mal pris le fait qu'elle se montre plus bavarde avec qui n'est pas sa correspondante.

Puisque je ne suis pas crétine, aucune chance que je fasse trébucher Peers. Je garde néanmoins un œil sur ses pieds en me demandant comment elle réussit à marcher avec ces étranges chaussures. Elle semble néanmoins avoir trouvé une bonne technique et c'est l'esprit plus léger que je m'apprête à lâcher sa main, non sans être mécontente devoir changer de partenaire alors que celle-ci me convenait bien.

Sa question me prend au dépourvu. Mais les secondes filent, bientôt Peers sera loin de moi. Alors je me contente d'aller à l'essentiel sans réfléchir :

« Oui, » réponds-je les yeux plongés dans les siens avant d'abandonner sa main à celles d'un ou d'une prochaine danseuse.

Ma décision hâtive n'attend pas pour me réjouir : pourquoi réfléchir alors que, parmi toutes les personnes présentes dans cette salle, Peers fait partie des quelques rares avec lesquelles je ne rechigne pas à passer du temps ?

Drôle de traumatisme que celui de passer de la douceur et du réconfort d'une figure familière à l'arrogance pleine de bêtise d'un garçon au regard sombre. La violence du changement, couplé à la crispation de me voir forcée de supporter à la fois la compagnie de ce Poufsouffle que je n'apprécie pas et le contact de ses mains sur les miennes me fait pincer des lèvres. Mes mouvements sont rigides et mon malaise revient en force. Je troque un mètre cinquante pour un grand dadais, la blondeur apaisante pour la noirceur, le regard doux pour ce puits sans fond que j'associe à de vilains sentiments. Passer d'une Peers à un Sorrow, c'est douloureux. Mes doigts se crispent sur les siens et tant pis si je lui fais mal.

Je ne réponds pas à son compliment — que dire ? le complimenter ? Cela ne me sert à rien, plutôt crever que de lui trouver le moindre charme. La suite, par contre, me dégèle aussitôt. Mon regard vient percuter le sien, un sourcil se dresse sur mon front. Peers ? Que je veille sur elle ? Qu'est-ce que... ? Mon regard se perd sur la blonde avant de revenir sur mon désagréable partenaire. Mon cerveau tourne à plein régime. En une fraction de secondes, je comprends qu'il est attaché, bien que je ne sache pas comment, à elle, et qu'il craint qu'il ne lui arrive quelque chose. La salle de bal a été le théâtre d'un bon nombre de drames mais de là à entourer la fille d'une surveillance accrue ?

Étrangement, je sais avant même de parler que j'accepte la mission, si tant est que ç'en est une. Plutôt une requête qui entraînera une dette — rien de bien inconnu pour nous, n'est-ce pas ? L'idée même de veiller sur cette fille ne m'est pas déplaisante, non pas que je considère qu'elle ait besoin de cela, mais disons qu'après avoir accepté de dîner à sa table, il me semble évident que j'aurais de doute manière gardé un œil sur elle.

« Un service, Sorrow ? me moqué-je d'une voix traînante. Parfait, c'est toi qui m'en dois une, maintenant. »

Je passe sous silence tout ce que je pense de sa requête. Le jugement quant aux sentiments qui le poussent à une telle demande alors qu'il est évident qu'il ne me porte pas dans son coeur ; ou l'envie de répliquer qu'il devrait ravaler son besoin étouffant de jouer au héros alors que son amie n'a pas besoin de lui (et qu'en sais-je ?). Je ne dis rien mais ça ne m'empêche pas de le penser.

Je lâche sa main sans ne rien ajouter. Je pars du principe que ma phrase est une réponse à elle seule — je veillerai sur Peers même si je doute qu'elle ait besoin de cela. C'est avec soulagement que je me retrouve, quelques secondes seulement, complètement seule, sans aucune main pour m'agripper. Je respire, cherche du regard Araya. Elle ne me regarde pas, elle rit. Dans un ou deux partenaires, je pourrais m'éclipser pour ne plus subir cette mascarade. Nonchalamment, je glisse ma main dans celle de mon nouveau compagnon de danse et alors seulement je me tourne pour tenter de mettre un nom sur cette étreinte.

« Merlin ! »

L'exclamation m'échappe lorsque je tombe sur le visage tristement familier de Kernac'h. Je fais la moue et ravale le juron qui me vient. C'est quoi cette tenue ? Je le regarde de haut en bas sans pouvoir retenir le sourire qui s'invite sur mes lèvres. Ni moquerie ni jugement. Une simple grimace d'étonnement. Quoi qu'il fasse ce garçon détonne. Comme un nuage sur la toile bleue du ciel. Une poussière sur une nappe blanche. Une tache sur une cravate jaune. Un papillon au milieu d'une foule hétéroclite mais élégante.

Je garde bouge close. Ne pas parler pour ne pas réveiller son envie de babiller. Courage, Aelle. Plus qu'un ou deux partenaires puis tu retrouveras la quiétude de la solitude — je pourrais alors réfléchir à une solution pour amener Araya sur le sujet qui m'intéresse. Peut-être alors que l'océan de la passion sera en marée haute et que le reste s'effacera.

Aelle profite de sa danse avec @Herminie Peers ; elle accepte sans fioriture de la retrouver plus tard pour dîner en sa compagnie. Vient ensuite le tour de danser avec @Gryffs Sorrow, détail qui lui déplaît énormément. Elle accepte sa requête puisque cela signifie que Sorrow sera redevable : elle n'éprouve aucune difficulté à s'imaginer veiller sur Herminie, chose qu'elle n'a pourtant pas l'habitude de faire. Trop heureuse de quitter son mauvais compagnon, la voilà qui se retrouve avec... @Elian Kernac'h. Elle ne dit pas grand chose pour ne pas l'encourager à parler mais son visage montre qu'elle préférerait être ailleurs.

Je prend du plaisir à danser, mes pas sont assurés et mon sourire est sincère. Je trouve cependant dommage de devoir changer de partenaire dans la ronde. Lexa et moi formons un binôme efficace, nos mouvements lorsque nous dansons ensemble sont élégants et parfaitement synchronisés, je ne retrouve pas le même plaisir lorsque ce n'est pas elle, ma cavalière. Cependant, je continue à suivre le mouvement. Un pas en avant, un pas en arrière, et on tourne. Chaque fois, je salue ma nouvelle acolyte de Gay Gordons d'un rapide signe de tête. Je découvre au fil de mes pas des visages que je n'avais jusqu'à présent jamais remarqué, Poudlard est bien plus grand que ce qu'il me semblait, je ne connais visiblement pas tout le monde.

Après encore quelques échanges, je suis lassé de la danse, ce n'est peut-être que mon impression mais j'ai la sensation qu'elle s'éternise. Je cherche Lexa des yeux et ne met pas très longtemps avant de la trouver, je lui adresse un mouvement du menton qu'elle comprend aussitôt et nous quittons tous deux la ronde simultanément. Un duo de moins ne devrait pas poser problème, le nombre de participants reste pair. Je rejoins ma meilleure amie et lui tend de nouveau mon bras pour qu'elle le saisisse. De manière objective, on est vraiment beaux ce soir. Mère serait aux anges de voir que c'est elle qui m'accompagne au bal aujourd'hui, elle l'apprécie tant. Elle serait surtout rassuré de voir que ce n'est pas Lumah à mes côtés, en réalité, ou n'importe laquelle de mes camarades sans-statut. Enfin bon, j'aimerais parvenir à oublier ma mère un instant. Je taquine ma meilleure amie avec un sourire malicieux.

-Alors? Je parie que tu as adoré danser comme ça, un véritable extrait de paradis. On y retourne?

En réalité, je ne lui accorde qu'un court instant de répit, je l'entrainerais de nouveau sur la piste lors de la prochaine danse. Mais je ne préfère pas le lui dire tout de suite, question qu'elle ne fuit pas déjà. Je sais pertinemment que nous avons chacun les bals en sainte horreur, cependant, je m'amuse beaucoup lorsque je les vis avec elle. Je n'arrive à respirer que lorsqu'elle est là, dans ce genre d'atmosphère oppressante. J'ai d'ailleurs un peu chaud, sans doute à cause de tout ce monde, peut-être qu'elle aussi.

-Dis, t'as pas un peu soif? Moi si. Tu ne veux pas qu'on aille chercher un truc à boire?

Il doit bien y avoir un buffet dans la salle, même si je ne l'ai pas remarqué en arrivant. Il y a tellement de monde que je peine à y voir clair. Je prends la main de Lexa dans la mienne et commence à bousculer un peu les gens, me frayant un passage dans la foule en souhaitant me diriger vers là où il me semble apercevoir de la nourriture. Il y a un regroupement de personnes, ça doit être ça non? En tout cas ils ne sont pas en train de danser.

Les jeunes sorciers virevoltaient dans une myriade de couleurs. Elles émerveillaient Alice. Pourtant coutumière des bals avec tante Élise et Thomas, jamais encore elle n’avait vu autant de robes et costumes aussi divers et variés. C’était un véritable régal pour ses yeux. Elle les détourna cependant lorsqu’ils se posèrent sur la cuisse dénudée de ce qui paraissait être une professeure. Le rouge lui était monté aux joues. Par Circée, quelle vulgarité ! Il n’y avait pas pire endroit pour exhiber sa poitrine et ses jambes ! Que pensaient les autres écoles ? Combien avait manqué un pas de danse, attiré par la vue du corps de cette professeure ? Aliosus en faisait-il partie ? Non, bien sûr que non. Lui aussi devait-être courroucé par un tel étalage d’obscénité. C’était une évidence.

Alice tourna sur elle même, ses doigts liés à ceux de son cavalier. Son regard à nouveau sur lui, elle vit dans son dos les traits désagréables d’une ancienne camarade. Irene Gates. Alice força ses traits à ne pas se froncer. Maudite soit-elle. Alice n’avait pas oublié sa trahison. Devait-elle aller danser avec elle, pour lui exposer à quel point Alice était heureuse de sa nouvelle situation ? Devait-elle liés ses doigts aux siens, et laisser sa rancoeur lui lacérer sa vilaine peau de briseuse de couple ? Ou bien serait-il plus délectable de danser avec Christopher sous les yeux verts d’Irene ? En voilà une idée.

Son regard accrocha la tenue traditionnelle d’un garçon. Le foulard rouge sur sa tête l’empêcha de voir son visage, jusqu’à ce qu’il se tourne. Chems Daley ! Alice le reconnu sans aucune peine. Cette tenue traditionnelle lui allait à ravir. Si l’occasion se présentait, elle irait l’en féliciter, peut-être lors d’une danse ? Ainsi, Alice pourrait prendre de ses nouvelles, savoir si il s’épanouissait dans sa… en quelle année était-il, déjà ? Sixième année, oui, ce devait être cela.

La musique enivrait Alice, qui rythmait chaque mouvement de son corps sur le mouvement de chaque instrument. Il lui était appréciable de danser autre chose qu’une valse. Cette danse typiquement écossaise était au goût de la sorcière. Elle profiterait de chaque seconde ce soir pour la danser, car il était évident que plus jamais elle n’aurait l’occasion de la pratiquer. Tante Élise ne l’accepterait pas.

Une jeune fille se posta à côté d’Alice. Elle posa ses yeux sur elle, alors que celle ci lui demanda une danse. Il lui fallu quelques secondes pour reconnaître Yesenia Cooper, sa cadette de Serpentard. Elle la considéra un court instant, se délectant de la beauté de sa robe noire. Un choix judicieux.
Alice sourit avec douceur.

« Avec plaisir, Yesenia. »

Alice quitta les mains du garçon pour attraper celles de Yesenia, et reprendre la ronde.
Alice ne savait rien de Yesenia. Elle n’avait jamais pris le temps de s’intéresser à elle. Sans doute était-ce une erreur.

« Tu es très en beauté » dit Alice, ses yeux plantés dans ceux de Yesenia. Quel joli vert. « Cette robe est un régal pour les yeux. »

Cette discussion était d’une banalité affligeante, mais que dire à une jeune fille dont on ne sait rien ?

Tout en dansant, Alice regard autour d’elle. Elle s’offusque de la tenue outrageuse de @Sixtine Valerion. Elle songe à offrir une danse à @Irene Gates, ou encore @Christopher Martin. Elle se délecte de la tenue traditionnelle qu’arbore @Chems Daley et envisage de danser avec lui. Elle accepte volontiers la proposition à danser de @Yesenia Cooper.

Je vois Yesenia dans la salle de balle, elle me fait coucou et je lui rends avec plaisir, je commence même à partir vers elle pour lui proposer une danse mais zut elle est partie avec quelqu'un d'autre. Une fille qui est là pour les échanges mais j'avoue que je n'ai pas tout écouté du coup je ne sais pas d'ou elle vient. C'est peut être la correspondante de Yesenia parce qu'elle semble la connaitre. En tout cas, ses cheveux sont aussi blanc que la glace, elle est dans le thème du bal !

Puisque personne ne semble décider à m'inviter pour danser eh bien je me débrouiller toute seule pour me trouver un partenaire de danse. Voyons voir qui est disponible ? Pas grand monde à première vue... Bon regardons côté des profs, ouais la prof de dcfm et le concierge, la prof de sortilège et le prof de vol ok... Oh la directrice. Elle est toute seule et en plus, elle est jeune en comparaison aux vieux crouton sur la piste de danse. Je soupire pour me donner du courage, punaise elle est canon sa robe, je vais faire tache à côté d'elle, non ? Ok, on se calme. Je suis pas une tache.

Je me place devant et je lui fais un grand sourire. Elle va me prendre pour une folle si je continue de sourire sans rien dire, allez je me lance ! Après tout, quand elle était encore professeure j'avais de très bonne note dans sa matière et puis elle m'a sauvé la vie, peut être qu'elle se souvient de moi en bien.

- Miss Montmort, vous m'accordez une danse ?

Kelly veut danser avec @Yesenia Cooper mais elle réagit trop tard, elle est déjà prise. Elle peste en voyant les profs avec des cavaliers et pas elle puis, elle décide de proposer une danse à @Elina Montmort

La proposition d’Erin de nous apprendre la danse était la bienvenue et je ne me fais pas prier pour accepter, surtout quand les deux demoiselles du groupe proposent un coin tranquille de la salle pour le cours. Heureusement qu’elles avaient eu cette idée, déjà que je ne sais pas danser, j’aurais été bloqué de devoir le faire avec du monde autour. Je suis donc la petite bande en direction de l’endroit choisi.

Une fois arrivé il est temps de commencer l’apprentissage, je me laisse guider par les consignes de ma princesse lors qu’elle attrape mes mains et est le plus attentif possible à ses explications. Bras croisés, pas en avant, on se retourne, pas en arrière et retour au départ… cette première étape me convient parfaitement afin de pouvoir me rassurer et me mettre en confiance avant d’enchainer possiblement sur la suite de la chorégraphie.

Petit à petit et au fur et à mesure, je commence à prendre goût à la musique et à cette danse qui est entrainante. Quelques instants plus tard, une jeune élève brune plutôt timide s’approche et demande à Erin de lui apprendre à danser. Je ne la connaissais pas mais apparemment elle s’appelle Celeste d’après les dires de ma cavalière.

Ça ne me dérange pas non plus et en effet plus on est de fou, plus on rit ! J’adresse un sourire à notre nouvelle arrivante avant de poursuivre : et moi c’est Steven, enchanté !

Steven se dirige en compagnie d’@Erin Fergusson, @Lyam Murphy et @Ellana Duchêne vers un coin inoccupé et suis les instructions d’Erin pour danser.
A l’arrivée de @Celeste Mayer, j’acquiesce à la demande et me présente à elle

Il invite Leann à danser. Danser n'est pas mon activité favorite. Je n'aime pas ça du tout, en fait. Chacun ses goûts, je suppose. Au bal d'Halloween de l'année dernière, j'étais restée sur le côté. Pas question d'aller sur la piste. Personne ne s'était préoccupé de savoir si j'avais été dansé, et ça m'allait très bien. Espérons que ça soit la même chose pour ce bal-ci. Même si, vu que Leann ne peut apparemment pas danser, ça m'étonnerait qu'Ava aille sur la piste. Alors normalement, pas de soucis à se faire.
Il tend la main à la vipère. Sérieusement ? C'est nécessaire, ça ? Je tourne la tête vers Ava lorsqu'elle prend la parole. Il se passe quoi entre ces deux-là, au juste ? La tension est palpable. Et je m'y connais, sur ce sujet. Discrètement, je me penche vers Ava pour lui chuchoter quelques mots.

- C'est quoi l'histoire, là ? Et me fais pas croire qu'il y a rien, je suis pas idiote.

Je connais mon amie, elle serait bien capable de me dire qu'il ne se passe rien. Sauf que je me suis déjà retrouvée suffisamment de fois dans des conflits pour être capable d'en reconnaître un quand j'en vois un. Et il n'y a qu'à voir le regard de la brune pour comprendre que quelque chose cloche.

Clarke observe Cole et @Leann Hartley et demande des explications à @Ava Meywood.

A l'occasion des échanges du programme AMICO, la Salle de Bal avait été réouverte pour permettre aux différents sorciers de danser le temps d'une soirée. Cette année, Eider s'était rendue seule à l'événement, ne souhaitant pas s'encombrer des démarches ennuyeuses que constituaient la recherche d'un cavalier. Elle n'avait de toute façon besoin de personne pour l'accompagner, elle connaissait parfaitement les couloirs du château.

La sixième année était vêtue d'une longue robe tirant sur des tons rosés et gris - dont la même teinte colorait ses paupières discrètement -, moulant sa silhouette et laissant apercevoir sa peau au niveau des hanches et sous la poitrine. La dentelle, bien que légèrement transparente, n'avait rien de vulgaire et couvrait remarquablement bien son corps. Ses cheveux, eux, n'avaient reçu aucune coiffure particulière, si ce n'était un brossage soigné.
A chacun de ses pas, les sandales qui la grandissaient de huit centimètres retentissaient sur le sol et les volants de sa robe rebondissaient sur son décolleté. Bien que seule, la Serpentard ne faisait définitivement pas tâche parmi les personnes présentes. Une tenue habillée leur avait été demandée, elle avait respecté le critère. Elle n’avait pas pour habitude de s’habiller ainsi mais avait malgré tout souhaité marquer le coup. On pouvait dire que cela changeait de sa tenue de Quidditch.

Eider n'eut pas le temps de s'attarder sur la décoration de la pièce que les festivités commençaient déjà avec l'arrivée des correspondants. S'écartant pour les laisser passer à la demande du maître à danser, la jeune fille reconnut quelques visages à qui elle adressa un faible sourire.
Une fois la musique lancée, les duos formèrent un cercle et la danse commença. Postée à l'extérieur de cette ronde, Eider observait les corps qui se mouvaient devant elle et reconnut sans peine Jeffrey en compagnie d'une camarade de sa maison.

Je souris comme une idiote. Depuis qu'Estefânia est arrivée, je me sens emportée par un souffle d'enthousiasme et de bonheur que je ne parviens pas très bien à mesurer et à comprendre. Je suis les premières neiges, l'éclat du soleil sur le visage, le chant des oiseaux, la douceur d'un champ de fleurs, les lumières d'hiver, l'éclosion d'un perce-neige. Tout est ensoleillé. Tout est fleuri. Je suis allongée sur un nuage au milieu d'un ciel bleu, les yeux fermés, les lèvres fendues d'un sourire énorme, les rayons du soleil jouent avec mes cheveux et je me sens portée au-dessus du monde et de ses tracas, comme envolée bien loin de lui, débarrassée de ses tâches douloureuses, intouchable. Mon univers est lumineux. Un tournesol est revenu naître dans mon ventre.

Avec Estefânia, nous parlons beaucoup, presque tout le temps. Je n'avais jamais rencontré une personne comme elle, aussi passionnée que moi, aussi intéressée que moi, aussi avide de connaissances et de savoirs. Je n'avais jamais rencontré une personne comme elle, s'y connaissant autant sur les plantes et leurs secrets, leurs utilités et leurs besoins, leur diversité et leur rareté. Je n'avais jamais rencontré une personne comme elle, capable de me comprendre. Et c'est cela qui est fantastique. Avec elle, il me suffit de quelques phrases pour qu'elle discerne ce que je veux dire, ou le point de vue que j'ai. Elle prend le même plaisir que moi à se balader dans le parc, à regarder les plantes, à être dans les serres, à lire des livres de botanique et à apprendre. Nous avons les mêmes centres d'intérêt, les mêmes passions. Pourtant, parfois, cela ne se passe pas comme je l'espère, ce n'est pas parfait. Parfois, c'est moi qui ne la comprends pas. Estefânia ne parle jamais de sa famille, elle évite Ecco, elle ne me raconte jamais son histoire, ce qu'elle a vécu, ce qui l'a marqué ; elle ne me permet pas de la connaître elle ; elle reste secrète, discrète, mystérieuse, peut-être trop. Cela me rend mal à l'aise, fait pousser des mauvaises herbes dans mes pensées, me pousse à me questionner et à douter. Mais aujourd'hui, je ne veux pas y penser, comme je ne veux pas penser au bal d'il y a trois ans et à Anaë. Aujourd'hui, je ne veux être qu'un sourire idiot.

Nous avons revêtit une tenue traditionnelle du Brésil qui nous a été envoyée par Castelobruxo. Je dois bien avouer que cette tenue me fait beaucoup sourire et me met un peu mal à l'aise ; il faut dire qu'elle est imposante et qu'elle n'est pas vraiment adaptée à la mode de Poudlard et du Royaume-Uni, ce qui me donne l'impression d'être ridicule quand je la porte. Lorsque nous avons essayé ces deux robes dans le dortoir, un éclat de rire m'a pris par le ventre, me surprenant moi-même. Je ne suis pas habituée à m'observer dans le miroir aussi étrangement vêtue, et même Estefânia semblait un peu mal à l'aise, comme si cette robe lourde et imposante la gênait également. Néanmoins, nous nous sommes prises au jeu et sommes parties ainsi, discutant, souriant, nous moquant de nous-mêmes et de cette classe qui ne nous était en ce moment pas vraiment associée.

Aujourd'hui était mon premier cours de danse. Je n'ai jamais été très douée pour cette activité, et elle m'a toujours un peu intimidée — je n'ai jamais eu l'impression d'avoir cette grâce naturelle que bien des danseurs et danseuses ont. Pourtant, j'y ai mis toute mon énergie et ma conviction, non pas qu'apprendre à danser me passionnait, mais plutôt parce que je me sentais bien et j'étais prise d'une envie irrésistible de m'amuser sans me préoccuper de ce qui pourrait me limiter.

Toutes les tenues traditionnelles sont magnifiques. Cela renforce le ridicule qui secoue mon océan de pensées, mais cela n'altère pas le souffle de bonheur et de plaisir qui navigue dans mon corps. Je me sens bien, qu'importent le ridicule et mes inquiétudes à propos de cette danse. Estefânia est à mes côtés, ses mains froides sont dans les miennes et son regard profond et sombre sonde mes yeux. J'ai délaissé le châle qui s'accordait à notre tenue, mais ma correspondante l'a soigneusement gardé sur ses épaules, elle qui ne cesse de me répéter depuis son arrivée que mon pays est froid et manque de soleil (quand je lui ai dit qu'elle était là pour en apporter, elle m'a souri — Merlin que son sourire est beau).

La danse commence et je me laisse emporter. Éole guide mes gestes. Je suis comme une feuille soulevée par le vent, tournant avec d'autres feuilles lors d'une tempête. Mais cette fois-ci, c'est une belle tempête, le genre de tempête lumineuse qui distribue des sourires. Et moi, dans cette tempête, emportée et balayée par des forces que je ne maîtrise pas, je me sens imposante mais légère, ridicule mais heureuse, gênée par ma robe mais habile, inquiète mais étrangement à l'aise. C'est étonnant mais je me sens à ma place ici, mes mains dans celles d'Estefânia, la musique rythmant mes pas, enveloppée par une bonne humeur et une ambiance festive que je n'avais pas connu depuis bien longtemps.

Je respire ce moment très lentement, comme si je pouvais le retenir dans ma cage thoracique, l'y enfermer un instant. Estefânia me sourit. Elle danse bien mieux que moi et est beaucoup plus jolie dans cette tenue traditionnelle, on dirait qu'elle a été faite pour elle. Je suis bien avec elle, à la faire tourner, à la regarder, à voir le monde bouger derrière elle tandis que son visage reste fixe et gracieux, lumineux et magnifique. Et puis je me vois forcée de lâcher ses doigts qui s'en vont rejoindre ceux d'une nouvelle personne qui l'emporte dans une danse, puis ceux d'une autre personne, encore une fois, comme une boucle inarrêtable — cette deuxième est une Rouge et Or il me semble ; Estefânia lui offre un sourire discret et des yeux pétillants de curiosité, mais je ne peux pas les voir, entraînée dans une nouvelle danse.

Des mains attrapent les miennes et tout repart à vive allure. Douce Circé, j'ai mal aux joues tant je souris. Le monde est doux ce soir.