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17 août 2020, 21:22
Un dîner peu commun.  Ouvert à tous 
Kaela était pessimiste, oui. Et elle ne s'en cachait pas. Mais peut-être qu'elle l'était trop par moment. Peut-être que parfois, c'était injustifié. Cependant, elle essayait du mieux qu'elle pouvait d'être plus optimiste dans la vie de tout les jours. Cela n'était pas facile pour elle. Lili l'aida en lui rappelant qu'ils étaient à Poudlard, en sécurité. Et que deux adultes veillaient sur eux. D'après la deuxième année, ils n'avaient pas trop de soucis à se faire. Elle ajouta qu'il ne leur était rien arrivé de grave, qu'il fallait se concentrer sur cela. La Serpentard se risqua même à promettre à son interlocutrice que tout irait bien.

Pfff, t'es trop mature! fit Kaela en rigolant. Mais tu as raison, faut voir le bon côté des choses. C'est vrai que c'est important... Pour vivre, j'imagine. Avoir un peu d'espoir, sinon ça sert à quoi?

Pendant que Kaela parlait, Lili avait pris deux verres vides, les avait remplis de jus de citrouille et en avait tendu un à la rouquine en affirmant que cela lui ferait du bien. Cette dernière le prit précipitamment en remerciant son amie d'un signe de tête et but une grosse gorgée en s'étouffant.

Oulà! Je suis allée trop vite je crois! C'est totalement moi, ça! dit-elle avant de prendre une pause pour bien goûter. Oh... je ne suis pas sûre que j'en ai déjà bu... Mais c'est pas mal du tout! Faut dire que je prends pas vraiment le temps de découvrir ce qu'il y a comme nourriture — à Poudlard et en général —, puisque je pense toujours que je n'aimerai pas. Pourtant, ce jus de citrouille est plutôt bon! La jeune fille se garda bien d'ajouter un discret « étonnement », ne voulant pas s'attirer les foudres de son amie.

Dans ses pensées, c'était comme si Kaela avait oublié la présence de son interlocutrice. Elle se reprit néanmoins en s'adressant à Lili, l'air un peu inquiet.

J'ai vraiment hâte que les profs reviennent. J'espère qu'ils iront bien. Je ne sais pas trop ce qu'ils font, mais mon petit doigt me dit que ce n'est pas facile pour eux... Rien n'est facile en ce moment, en fait. C'est toujours si dur et si compliqué... par moment, ajouta Kaela comme pour montrer à son amie qu'elle pouvait être positive lorsqu'elle le voulait. Merci, t'es une bonne influence! dit-elle en souriant.

@Lili Cooper

Je me souviens
Kaela Maes
18 août 2020, 18:31
Un dîner peu commun.  Ouvert à tous 
Alors qu’elle s’était écarté pour laisser l’infirmier faire, Laurence détourna la tête. La femme devait souffrir énormément et l’aiglonne le savait. Lorsqu’elle vu le corps de la femme se contracté à cause des flèches, elle s’était crispée et avait fermée les yeux. Elle aurait aimé que se ne soit qu’un mauvais rêve et qu’aucune personne puisse souffrir autant.

Elle sentit la main d’Eileen serrer la sienne et se détendit quelque peu. Elles allaient bien, elles, aucune douleurs. L’infirmier leur demandait de s’en aller. Il avait raison, il fallait qu’elle parte. Qu’elle ne pense plus à la jeune femme. Il fallait qu’elle continue de croire qu’elle allait s’en sortir. L’infirmier était une personne très compétent. Il arriverait à sauver la femme. Il lui demandait de partir, elle allait le faire. C’est qu’il n’avait plus besoin d’elle, et Laurence en était presque soulagée.

Alors qu’elle allait prendre la direction du fond de la salle, en pensant même retourner à sa place de départ si elle était encore libre, Eileen l’entraîna dans une autre direction. La petite brune prit le temps de comprendre ce qu’elle faisait et repéra à son tour les deux filles qui semblaient figé. Elle reconnu alors Ella, elle, qui l’avait aider. C’était maintenant à son tour de l’aider, il fallait qu’elle soit forte. La main d’Eileen et sa présence la poussait à être plus forte

Contrairement à la rousse, Laurence ne prit pas tout de suite la parole, elle se contenta de hocher la tête pour montrer qu’elle était d’accord de venir et aussi pour les encourager. Elle jeta un coup d’œil à Ella particulièrement, et lui tendit la main pour l’emmener avec elle.

- Eileen a raison… On serra mieux au fond de la salle. De toute manière on ne peut plus rien faire ici.

Laurence n’avait même pas oser jeter un coup d’œil derrière elle pour voir ce que l’infirmier faisait. Elle se contenta de regarder les deux Griffonne, puis Eileen en espérant qu’elle se retrouve assez rapidement au fond de la salle.

@Eileen Jones @Ella Davis et @Welmina MacMaulan :cute:

Laurence Solomon, Cinquième Année RP.
Couleur :#800040 ; Membre des bouquinistes L&L
Maison Victorieuse au Triomphe Majestueux, Jamais Serdaigle Unie Ne Perdra
20 août 2020, 11:17
Un dîner peu commun.  Ouvert à tous 
Posts précédents, table de Poufsouffle :
1, 2, 3, 4, 5, 6

J'entend les filles autour de moi se présenter avant que la seconde réponse arrive. Je réalise alors que la blonde est Lumah, une de mes camarades de dortoir. Peut-être devrai-je aussi donner mon nom...

"Je suis Lily-Rose, je suis en première année."

La grande, Lilly, propose d'attendre les instructions de l'infirmier, c'est une bonne idée. Je veux tout de même savoir ce qu'il se passe raison pour laquelle je me suis lever et ai aperçu, quelque chose que j'aurai préféré ne pas voir. Un corps sanglant, criblé de flèches. Je me suis rassise et ai expliqué ce que j'ai vu.
Maintenant, je suis dans une bulle.
Un bourdonnement résonne dans mes oreilles.
Je sens que le peu de couleurs que j'ai habituellement a disparu de mon visage.
Je vois flou, mes joues sont humides.
Des mots me parviennent hachés, comme si je ne percevais que des morceaux de phrases...
S'approcher ?
Non, je n'en suis pas capable, parler non plus.
Je secoue vigoureusement la tête.
Si je vais bien ?
Non, bien sûr que non.
Le son revient à mes oreilles, la bulle se fissure, le chaos est de nouveau présent autour de moi. Je lève les yeux vers Lilly, sans essuyer mes larmes, à quoi bon ? Elles ne s'arrêtent pas de toute façon... Lumah me paraît aussi perdue que moi. Je pense qu'on l'est tous, perdu. Comment on pourrait se sentir bien en ce moment ? Tout est flou, ma vision, cette situation, ce qu'il faut faire...

"On est en sécurité ici, pas vrai ?"

Les mots me brûlent la gorge, je sais que ce n'ai pas complètement vrai, cette femme ne serait pas dans cet état sinon... J'ai juste besoin d'être rassurée, qu'on me dise que ça ira...

@Lilly Zarbi et @Lumah Greenleaf

Seul on va plus vite, ensemble on va plus loin ! #PouffyFamily — Poufsouffle Vult !
Quatrième année RP, Cheerleader #D282A6
20 août 2020, 11:46
Un dîner peu commun.  Ouvert à tous 
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Welmina veut qu’on s’en aille. Je l’écoute à peine, mes yeux ne peuvent plus se détourner d’eux. Je me demande si elle a souffert. Bien sûr qu’elle a souffert ; elle a des flèches plantées dans le corps.
Ses yeux sont toujours là, mais elle ne voit plus. Voit-elle autre chose, là où elle est? Quelque chose de plus beau, de tout blanc, quelque chose qui lui fera oublier sa douleur? Comment est-ce possible ? Et surtout, qui aurait pu faire ça ?

La regarder
Droit dans les yeux
Et lui ôter
La vie.


Sans aucun scrupule. C’est injuste, c’est injuste, et je ne veux pas que tout ça soit réel. Je ne veux pas qu’il y ait de guerres, de morts et de nouvelles blessures irréversibles. Je ne veux pas que le monde ne soit plus que douleur et larmes. Pas comme ça, pas ici, pas maintenant. J’ai toujours su qu’ils pouvaient être cruels, mais une part innocente de moi espérait qu’ils n’iraient jamais jusque-là. Qu’ils ne voudraient pas. Une voix interrompt soudain mes pensées brumeuses. Je détache mes yeux de la femme, et ce seul mouvement me fait souffrir.

Comme si
J’avais pu
La sauver
D’un regard.


C’était la fille d’Histoire de La Magie. Eileen. Celle qui avait voulu comprendre, réparer de ses mots. Celle que j’avais fuie. Elle ne me regarde pas dans les yeux, et se tourne vers Welmina. Mais elle n’est pas seule. A côté d’elle se tient une personne que je connais, j’en suis sûre. Laurence. Ça fait des mois qu’on ne s’est pas parlé ; mais je me souviens de sa peur, de ses larmes, que j’avais essayé de tarir. Elles aussi veulent partir.

J’me sens
Déjà loin.


J’le voulais, mais tout d'un coup, ça me parait impossible. J’ai comme cette impression débile que si j’m’éloigne, elle partira pour de bon. Mais ne s’effacera jamais de ma tête. Laurence me regarde ; elle me tend la main. Non… non… On peut pas la laisser là, pas comme ça, s’il vous plait…
Ce n’est qu’à ce moment-là que je me rends compte que je pleure. Que toutes mes larmes gardées au fond d'mon cœur coulent sans retenue. En silence. Honteuse, je me détourne. Regarde la femme droit dans les yeux.

J’t’oublierai pas,
Tu sais ?


J'aimerais m'en aller avec elles, loin de tout ce qui fait mal. Mais je suis juste pas capable d'attraper sa main.

EDIT: j'ai oublié de vous identifier, mais merci à vous trois pour cette Danse, Plumes :cute:

Avatar réalisé par ~ en commun avec ~ l'incroyable Eugène Harlow. "Laissez passer les queen !"
20 août 2020, 13:49
Un dîner peu commun.  Ouvert à tous 
Le silence est souvent la pire des réponses.
Ce sont les silences qui nous font imaginer des tas d’hypothèses, partant des plus réalistes aux plus farfelues. Aux plus tristes. Aux plus douloureuses.
Et y a que le silence qui lui répond, pourtant.

Les plus réalistes...
*J’crois qu’on en a assez bouffé de la réalité pour aujourd’hui.*
Pourquoi avait-elle posé cette question ?
Parce que pour la première fois de sa vie, elle voulait un mensonge.
Elle désirait ardemment un mensonge, une phrase qu’on prononcerait du bout des lèvres en baissant les yeux, un mot tout simple qui effacerait tout pour le moment, lui offrirait un peu de calme.
On l’a tuée ?
On l’a tuée ?


*Oui*, scande son cœur. Oui, hurle sa tête, sa gorge, ses yeux vides et qui piquent de larmes mêlées au sang, Oui disent ses mains rouges, ses poumons frêles, ses jambes qui tremblent.
Tous les signes du remord sont là.
Tous les signes de la douleur sont là.
Est-ce ce qu’on ressent après avoir assassine quelqu’un ?
Est-ce ce que ressent l’accusé face au juge ?

Elle avait tenu les flèches dans ses mains, retenu le sang de ses doigts, touché le corps de la femme pour la sauver.
Vraiment ?
Elle avait tenu les flèches dans ses mains, les enlevant comme dans un jeu, déchirant un peu plus les chairs pour les avoir. Elle avait appuyé ses mains autour des plaies pour en faire sortir le plus de dans possible. Elle avait touché le corps pour mieux la faire mourir.
Vraiment ?
Était-ce mieux de laisser la presque-morte avec des flèches dans le corps ? Avec le risque qu’une bactérie ne l’infecte alors qu’elle était dans un état si critique ? Était-ce mieux de ne pas toucher les plaies et les laisser béantes ? Était-ce mieux de laisser ce corps avoir froid dans ses derniers instants ?
On l’a tuée ?
Oui. Non. Peut-être. Assurément. Elle en sait rien. Certainement. Ou pas.

Et le silence qui s’écoule toujours.
Juste une pression un peu plus forte sur sa main. Encore un peu plus de force, et elle serait broyée, réduite en miette, comme la femme devant elle. Sauf qu’elle ne perdrait qu’une main. Pas la vie entièrement.

La vie.
Elle l’avait détestée, l’avait haïe pour l’avoir abîmée comme ça.
Maintenant qu’elle venait de découvrir la Mort en cette horrible peinture, elle suppliait sans relâche son cœur de ne la lâcher qu’au dernier moment.

Elle voit les yeux de la Grande de Novembre se ficher dans les siens.
Comme des flèches. Des flèches qui ne feraient pas mal.
Des flèches qui disent de se battre encore un peu, même si derrière cette assurance il y a le gouffre de l’horreur.
Des flèches qui vont mentir, qui vont tout simplement essayer de faire ce qu’elle avait voulu qu’il se passe quelques secondes auparavant.

Le Non sonne claire dans l’atmosphère lourde.
Cette odeur métallique à présent, elle la connaît par cœur.
Le sang.
Sauf que le temps s’est écoulé.
Il a dévasté les envies précédentes, les a noyées.
Elle ne veut plus des mensonges. Elle se sent purement et simplement coupable, terriblement coupable d’avoir senti battre ce cœur et d’avoir vu ses battements s’amenuiser.

Elle respire encore, un peu.
Elle secoua la tête, incrédule.
Sérieusement, Elle respire encore un peu ?
C’est ça les phrases qui rassurent et qui protègent ? Celle-là donne juste envie de s’enterrer avec la future morte, pour célébrer son mariage avec la terre!

Ça va aller.
Le souffle brûlant de la colère lui mordit le cœur.
Elle tremblait encore plus, mais ce n’était pas que de la peur.
Ça va aller ?
Et depuis quand ça allait bien ? Depuis Novembre où t’étais perdue accrochée aux étoiles ? Depuis décembre où Ils ont découvert qu’elle était une Jaune ? Depuis Janvier où elle avait failli perdre l’Autre ? Depuis février où elle était tombée dans le Lac gelé ? Depuis Mars où la fille des Ombres lui avait hurlé que sa vie était un Mensonge ? Oui, un mensonge, un putain de magnifique mensonge qui ne fait qu’empirer à chaque seconde.
Depuis Avril, peut-être ? Et M’ai, maintenant, l’apothéose, l’apocalypse de tous les mensonges, là où ils explosaient pour mieux se répandre et les ensevelir.

Puis sa colère fut soufflée d’un coup.
Elle n’était personne pour s’énerver.
Elle n’était personne pour hurler et élever la voix.
Personne, juste une gamine qui avait pendant un instant cru qu’elle était supérieure aux autres gamines.

« C’est qui...Alors ... »

Sa voix avait tremblé, même si elle avait essayé de retenir ses chevrotements.
Elle était pitoyable.
Ils étaient tous pitoyables.
La vie était pitoyable.
Seule la Mort paraissait être à sa place.
Seule la Mort.

Plumes d' @Hannah Hardhoke et @Maggy Thompson, navrée de ce délai... Je t'accompagnerai pour mettre une bonne raclée au temps, Plume d'Hannah...

Je ne lâche jamais rien. Quand je commence une barre de chocolat, je la mange jusqu'au bout.
21 août 2020, 11:06
Un dîner peu commun.  Ouvert à tous 
E. 1. 2. 3. 4. 5
L. 1. 2. 3. 4



Ce spectacle devient malaisant. Il te fragilise, c'est pesant. D'habitude, tu peux te montrer forte. Face aux Autres. Mais cette fois, c'est affaire impossible. Garder le Sourire alors qu'une Femme agonise sous vos yeux. Ca transperce les Cœurs. Alors Ils pleurent leur Sang. Ce Sang qui dégouline le long de vos Âmes déchirées. Lorsqu'il sèchera, il collera à la Peau. Ne voudra plus s'en défaire. Saloperie de Sang. Il n'a été créé que pour transmettre en vos membres de l'oxygène, pas pour couler hors de ses Chemins ; les Veines. Pas pour repeindre les Murs de Poudlard de leur couleur vermeille. Pas pour éclabousser les yeux de leurs Reflets brillants. Brûlants.

C'est cette sensation chaude qui te ramène à Toi. Hors de cette vision. La main. Elle est toujours serrée entre tes petits doigts. Par réflexe, tu les regardes s'enrouler autour de ceux de la Fille. Pas de Sang. Juste des doigts. Blancs. Tes yeux remontent à sa bouche lorsqu'Elle parle. Ses petites joues puériles. Sa manie d'éviter les questions qui lui sont délicates. Ce n'est encore qu'une Enfant, aucun doute.

Elyna. Mais c'pas important.

Bien sûr qu'Elle souhaite connaître ton prénom. Pas toi. En connaissant son nom, tu devrais l'appeler par celui-là. Mais généralement, les prénoms ne sont pas intéressants. Ils ne se représentent que par un seul Mot, sonnant différent dans chaque bouche. Au final, ce n'est qu'une cacophonie de Sons. E. L. Y. N. A. Alors ça ne ressemble plus à rien. N'a plus de sens. Sauf Welmina. Celui-là est sublime. Mélodieux. Doux. Fluide. Pas ceux des Autres.

On fait quoi maintenant ? On part ? J'pourrai pas rester ici les bras ballants à obser... regarder ce Corps et ces Enfants qui bougent frénétiquement. Ca va me rendre malade.


Plume de @Lydia Holmes :love:

#426b80 // sixième année
grandiose
22 août 2020, 00:25
Un dîner peu commun.  Ouvert à tous 
La nuit n'est pas encore tombé sur le ciel de Poudlard. Les lueurs du jour traversent les grandes fenêtres de la Grande Salle déjà éclairée par les bougies flottantes. Par ailleurs, c'est ces bougies que tu observes alors que le brouhaha de la masse des élèves parvient à tes oreilles. La soirée semble particulièrement animée, en ce 28 Mai.

Miss Holloway, directrice de la maison Serdaigle distribue activement le long de la table des bleus les emplois du temps des dernières semaines que tu vas passer pour ta première année. Tu avales ton plat petites bouchées par petites bouchées. Ce soir, tu n'as pas très faim. Tu penses à ce dernier devoir de Métamorphose que tu dois rendre pour le lendemain, tu penses à tes prochaines vacances... si seulement on vous laisse partir du château. C'est n'est pas une prison, mais presque. Tu aimerai tellement voir autre chose que ton oreiller, la table de bois qui vit depuis des siècles et le ciel gris de cette région austère du Royaume-Uni. Même les troisièmes années et plus ne peuvent plus sortir pour aller à Pré-Au-Lard...

Tu regardes justement Artemis, que tu distingues au loin, attablée chez les Gryffons. Elle discute avec son groupe d'amies. Tu souris, tu aimerais tellement avoir un groupe comme ça. En tournant la tête tu observes les filles de Serdaigle. On te parle, de temps en temps. Pour un devoir, pour être polie. Mais tu n'as pas véritablement des ami.e.s.

Soudain, un cri vient casser l'animation présente dans le château. Puis, d'autres cris. Ça semble venir de la table d'à côté. Tu portes presque automatiquement tes mains sur tes oreilles. C'est fou, ils peuvent pas se taire deux minutes ? Tu as envi de remonter, faire connaissance avec ton oreiller. Tu tournes néanmoins ta tête vivement vers la table des vert et tu comprend alors. Il y a un problème. Plusieurs élèves se sont levés. Il y a quelque chose qui cloche. Miss Holloway ordonne au préfet de vous surveiller. Comme si c'était le moment de fuir pour aller tagger la Grosse Dame... Néanmoins, tu souris malicieusement en pensant qu'un petit coup de frais ne lui ferait pas de mal. Il faut que tu penses à prendre un détour, quand tu passes dans les couloirs du 7ème étage.

Tu ne bouges pas, comme tout les Serdaigle ici. Tu aimerais soudain partager les dernières rumeurs avec tes voisines. Tu voudrais participer au chuchotement. Tu souffles un " Il s'passe quoi ?". Pas de réponse. Les gens sont trop occupés à murmurer entre eux, tandis que la directrice fait tonner sa voix dans la pièce. C'est la panique, même chez les professeurs. Ça se sent. A quel degré exactement êtes-vous en danger ? As-tu cachée correctement ta réserve de chocogrenouilles sous ton matelas ? Les questions se bousculent dans ta tête tandis que les professeurs parent dans le hall... et n'en reviennent pas. Pas de professeurs.. plus besoin de rester assis ?

Comme beaucoup d'élèves, tu t'attroupes autour de ce qui fais tant d'émois. Mais, ton sourire malicieux et tes petites blagues s'effondrent. Devant toi, une femme gît sur le sol, avec son tigre blanc. Ils ne sont pas dans la meilleure des forme. Tu portes ta main à ta tête, prise de vertige, lorsque l'infirmier monsieur Mason arrive. Tu n'exécute aucun ordre, évidemment. Tu es en première année. Que vas-tu faire ? Lancer un sortilège de haut niveau ? Bien sûr que non. Tu assistes, horrifiée, au spectacle devant toi, prise dans le flot des élèves. Tu entends l'infirmier gérer la situation... demander aux élèves de prendre en charge les plus jeunes... de ramener des ingrédients. Tu ne sais même pas quoi faire. Tu es perdue. Tout va si vite.

Tu te sens poussée en arrière, et une fois à l'écart de cet attroupement, tu reprends tes sens. Artemis te tiens les épaules, près de la table de Poufsouffle. Elle te sers d'abord contre toi.


- J'ai cru que les Serpentard faisaient encore les malins... mais...

Sa voix se brise. Elle a dû voir le cadavre, elle aussi. Elle est en Septième année. Elle passe ses ASPICs dans quelques semaines et... elle semble comme vouloir dire "pourquoi moi. pourquoi cette année." La mort de votre grand mère en même temps que tout les événements récents... pour un début et une fin de scolarité, ça ne semble pas être la recette parfaite, non.

La foule se dispersa quelque peu. On pouvait apercevoir l'infirmier, aidé d'un attroupement d'élève, essayant diverses méthodes pour soigner la femme asiatique. Des élèves s'élancent vers le Hall d'Entrée, probablement pour aller chercher quelconque plantes ou potions à l'infirmerie. Tu restes muette, là, et tu lèves la tête vers Artemis. Elle te sourit, de sa hauteur, d'un sourire se voulant réconfortant.


- C'est qui ? Une nouvelle prof ?

Artemis fronce les sourcils avant de te répondre.

- Non. Elle vient de Zing.. Zhuang.. gyan. L'école de magie chinoise. Ils sont venu, l'année dernière.

Tu hausses les épaules. Quoi qu'il en soit, cette femme est dans un mauvais état. L'infirmier agite sa baguette, et un patronus apparait avant de traverser les murs pour rejoindre son destinataire. Même monsieur Mason semble inquiet. Tu reprends la parole.

- Elle va mourir ?

Artemis ne répond pas. Elle ne peut pas savoir. Elle se contente d'attraper ta main qui tremble sans que tu t'en rendes compte. Si elle va mourir, non, si elle a été attaqué, il y a un assassin dans le château, non ? Ta main tremble un peu plus, et comme si elle avait lu dans tes pensées, ta demi-soeur sert un peu plus sa main sur la tienne.

- Personne ne va mourir. Ni toi, ni cette femme.

Son regard se perd au loin. Elle semble à la fois si sûre d'elle et si perdue... Ton estomac gargouille. Est-ce le moment de manger ? Probablement pas, mais tu attrapes au milieu de la table un pomme qui semble avoir été lavée jusqu'à l'os par les elfes. Tu croques fébrilement dedans puis te lèves pour te diriger là où tu étais assis il y a déjà plusieurs minutes. Des groupes semblent s'être formé, et tu aperçoit qu'Artemis a rejoint deux autres filles de Gryffondor avec qui elle rigolait en début de soirée. Tu te demandes pourquoi elle n'intervient pas. Elle est en septième année après tout. Mais se n'est pas la plus forte en Botanique, Potions ou Médicomagie. Et ici tout le monde semble incompétent... c'est parce que c'est le cas. Poudlard n'est pas préparé tout les soirs à recevoir une femme ensanglantée qui fait disparaitre tout les profs et interrompe une cérémonie aussi importante que le diner.

Aucun réponse ne vint au Patronus de l'Infirmier. Une soirée banale à Poudlard. Après ça, que pouvait-il arriver de pire ? A coup sûr, tu raterais tes BUSEs, Poudlard tomberait en ruines... et avec encore un peu de chances, au moment où tu te trouveras dans les cachots... Au loin, deux garçons tiraient les cartes. Peut-être pourraient-ils prévoir les prochains événement qui chambouleraient le vieux château ?

Placée ici, tu remarquais comme tout le monde que les flèches s’enfonçaient progressivement dans le corps de la sorcière. Tu déglutis, manquant de vomir ta pomme. Une lueur d'espoir traversa l'assemblée attentive quand le professeur Mason commença à parler à la femme. Avait-il capter un signe de vie ? En tout cas vu d'ici, tu ne pouvais pas voir. Et le voyage vers le cadavre t'enchantait peu. Tu regardas ta montre. Où tes professeurs étaient-ils partis ? Tu espérais qu'ils reviendraient sains et saufs... tous, où qu'ils soient.

Tu remarques que ta main tremble toujours. Tu as toujours peur. Tu aimerais pleurer. Tu sens au fond de toi quelque chose de brisée et d'irréparable. Mais pourtant tu restes impassible, portant un verre d'eau à tes lèvres, attendant que le temps s'arrête et que tu puisses te reposer. Le regard dans le vide, les yeux exorbités et effrayés tu repenses à l'une de tes dernières pensées. Un assassin dans le château ?


Reducio
Bon, je sais que je suis un peu à la ramasse, et que c'est seulement mon premier post, mais il fallait bien que je raconte comment réagis Olivia. Elle n'est pas du genre à approcher les gens, alors j'ai pas fait le premiers pas, mais si quelqu'un veut l'approcher, pas la peine de m'envoyer un hibou : juste venait la voir. Dans le cas où personne ne vient l'accoster, y'a pas de soucis, j'attendrai la résolution de mr.Mason et de l'Aventure en cours pour décréter ce qu'elle finit par faire.
22 août 2020, 06:21
Un dîner peu commun.  Ouvert à tous 
L'oiseau ne revient pas, l'attente s'installe encore et encore, lourdement et pesante d'un poids que Lilly a du mal à soutenir. Elle la sent sur ses épaules, tasser sa colonne, oppressante.

Sa gestion de la situation lui semble bancale et complètement instable. Elle n'a aucune idée de ce qu'elle aurait put ou dut dire pour être un minimum utile. Utile. Plus le temps passait, plus son espoir de pouvoir l'être se fragmentait, petit à petit, comme une feuille réduite en cendre, comme un pissenlit emporté bout par bout par le vent. Elle se sentait lasse. Lasse. Il était trop tard pour se lever et aller voir l'infirmier, celui ci semblait, pour le peu que Lilly voyait, tout aussi dépourvu que tous les élèves présents dans la salle.

Elle soupire. Ferme les yeux, serre les poings. Elle s'éloigne de cette pièce, de cet endroit, de cette peine et cette douleur omniprésente autour d'elle. Elle ne peut pas gérer ça, elle ne peut pas et ne veut pas. Elle n'y arrivera pas. Elle a envie de se laisser aller, de glisser, de s'évader, de partir, de sortir d'ici.

Après une grande inspiration, elle réouvre doucement les yeux et reprends contact avec la réalité qui n'a pas changé. Toujours des pleurs, des cris, l’absence de rire et de sourire dans cette salle habituellement pleine de joie de vivre laisse Lilly tétanisée.
Comment peut on se sentir en sécurité quand tout vacille aussi rapidement?

Lumah. Lily-Rose. Elle les regarde, aimerait pouvoir les aider, pouvoir les protéger comme elle aimerait pouvoir rassurer tous les élèves de la salle.
Mais oui les professeurs vont revenir.
Mais oui la jeune femme va s'en sortir.
Mais oui nous sommes en sécurité ici.
Mais non, mais non, mais non.
Ni elle ni personne ne peut actuellement porter d'aussi grandes affirmations. Alors il faut attendre, attendre et obéir. Lilly ne pourra pas prendre d'autres initiatives. La situation a annihilé toute autre possibilité dans son esprit.

Mais ce que dit Lumah la fait tout de même réagir, celle ci semble en grande souffrance. Ses paroles sont rares et ses yeux perdus. Il en est de même pour Lily-Rose, qui semble s'être refermé dans un espace à elle. De sécurité. Et pourtant. Les larmes sont là, s'écoulent et s'échappent en abondances de ses petits yeux, comme pour effacer ce qu'elle a vus. Comme pour nettoyer son esprit de cette vision qu'elle n'était pas prête à affronter.

Est on vraiment en sécurité ? Lilly aurait envie de l'affirmer, elle en était d'ailleurs convaincu.
Et pourtant. La présence d'une femme meurtrie et blessée dans cette pièce, dans un état critique et incertain, prouve peut être le contraire. Peut être pas. Lilly ne sait pas.

Elle ne sait pas rassurer, elle ne sait pas être rassurante. Et pourtant. C'est ce dont tout le monde ici à besoin. Un sentiment de protection, de réassurance. Que tout aille bien.

Les larmes de Lily-Rose la font vaciller, elle se sent tanguer, perdre pieds dans la réalité où elle n'avait déjà aucun souhait de rester. Mais elle tente de lui répondre. Elle se rapproche d'elle, pose sa main sur son épaule, et soutient son regard humide. Lilly ne supporte pas les larmes. Elle retient les siennes du mieux qu'elle peut.

- " Oui, bien sûr. Poudlard est un lieu sûr. C'est pour ça que nous devons rester là et obéir. Nous le devons car les Professeurs ont estimés que c'était le mieux à faire pour que nous soyons protégés."

Elle ressert son étreinte autour de la jeune fille, pour lui montrer qu'elle est là, physiquement au moins. Mais pas trop fort, pour lui laisser la possibilité de refuser. Elle sait à quel point un contact peut être intrusif. Elle ne pense pas qu'un câlin soit ce dont la jeune fille ait besoin, mais c'est la seule chose qu'elle peut offrir à ce moment. Alors elle le propose.

Elle regarde également Lumah, et réussit à accrocher son regard errant. Elle hoche la tête, n'arrive pas à sourire, mais tente un air rassurant. Sans être réellement certaine que son visage exprime vraiment quelque chose. Un bras autour de Lilly-Rose, elle tends le deuxième vers Lumah, comme pour lui proposer de lui serrer la main. Un peu de chaleur humaine.

- " Tout vas bien se passer. Ils vont revenir. Et tout iras bien. "

Complètement perdue. Que peut elle faire d'autre ?

@Lily-Rose Holland @Lumah Greenleaf

#PouffyFamily
5ième année RP - #408080 - Fiche - PR
22 août 2020, 19:59
Un dîner peu commun.  Ouvert à tous 
Once de souffrance
Culpabilité naissante
Vile assassine;
Elle tue



____________________


Toujours ce même tournoiement macabre au-dessus des têtes.
Toujours ce chuintement insondable qui débute son travail, celui de déchiqueter sa proie.
L’expression « remuer le couteau dans la plaie » prend alors tout son sens, lorsqu’avec hargne les flèches réalisent une percée dans un royaume qu’elles connaissent trop bien. Un royaume où même le fort et faible. Un royaume où seule la violence inouïe a le droit d’exister. Celui de l’agonie.

Toi, enfant dévastée par un spectacle qui fait frémir n’importe quel cœur *il est en lambeaux l’mien*
Tais-toi, enfant avant de proférer pareille bêtise
Regarde la Mort dans les yeux.
Et tu vas comprendre.
Tu vas comprendre que tes doutes ne sont qu’illusion
Qu’ils sont simplement période de Temps.
Qu'ils sont un mot.
Adolescence.


Ravale donc tes paroles, tes pensées, tes écrits, tes peurs, tes angoisses.
Chasse tous ces pseudo-démons que tu as inventés.

*Mais…Je…*
Idiote !
Egoïste !
Vile !
Ecoute seulement le Murmure véritable
Deviens enfin une âme charitable
Altruiste
Propre
Propice à l’épanouissement

*C’EST FAUX ! TAISEZ-VOUS ! J’VEUX RIEN ENTENDRE ! RIEN*

En plus d’être idiote, tu refuses d’ouvrir les yeux, gamine.
Tu le regretteras.


*Mais…*

Tu es perdue.
Ces tourments intérieurs font tanguer ton Âme. Tu te jettes dans les bras de la Douleur. Tu abandonnes ton courage. Ta force *J’suis faible* Tu te demandes discrètement si les remous qui viennent de te mettre à mal ne sont pas véridiques. Tu sais, au fond de toi, qu’elle n’a pas complètement tort. Peut-être qu’après tout tu exagères. Peut-être qu’après tout, tu n’es pas en déséquilibre. Mais ces peut-être obstruent les voies de passage vers les raisonnements sérieux et construits. Tu as horreur, depuis toujours, de t’enfoncer. Et c’est pourtant ce qu’il t’arrive à l’instant même. Tu n’avances pas, à chaque réponse une myriade de questions t’arrive en pleine tronche. Tu te décides à abandonner lorsque s’élève la voix de la Grande Fille.

Lorsqu’elle se met à parler, tu discernes le mensonge qui s’est tapi dans l’ombre, derrière les Mots imposants, ceux qui cherchent à rassurer dans les moments difficiles, les moments où le Doute se pointe sans crier gare dans les parages. Tu ne lui en veux pas, elle a le mérite de mentir dans une quête bienveillante. Peut-être cherche-t-elle également à se convaincre elle-même. Peut-être que même les Grands ne sont pas toujours inscrits dans la stabilité ? *font chier ces peut-être. J’veux être sûre moi !*

L’autre Poufsouffle donne l’impression d’avoir cru les paroles de la Grande. Comment a-t-elle pu manquer de lucidité à ce point ? Le stress, sans doute. Ou autre chose. Ou bien fait-elle semblant, tout simplement. Tu fronces les sourcils lorsqu’elle jette sur le tas une question dont tu te serais bien passée. En plus de tes sourcils crispés, une moue désapprobatrice les accompagne. N’en a-t-elle pas assez pris pour toute l’année ? Faut-il encore qu’elle enfonce le clou ? Décidément, les Semblables n’ont pas fini de t’étonner.

Une chose est certaine, ce ne sera pas toi qui répondra à sa maudite question, tu as déjà fort à faire avec cette tornade en ton for intérieur. Inutile de s’encombrer de ce genre de question. L’ironie inonde tes pensées quant te revient la phrase de la Grande Fille. Vous l'avez aidée, du mieux que vous pouviez *Ouaip, on l'a bien aidée à souffrir en lui enfonçant les flèches dans la chair. C'vrai qu'elle devait pas avoir assez mal comme ça. Putain...* Tu bouillonne de culpabilité, tu te sens responsable de tout ce qui lui est arrivé. Certes, tu n'étais pas la seule. Mais tu as contribué à une souffrance atroce. Toi. A onze ans.

Ton murmure s'élève, presque inaudible.

Vacillant.

«Je... J'crois qu'veux pas rester ici»


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Je sens déjà notre conscience s'emplir des nuées du Rêve, Plumes. J'espère que c'est votre cas également.

𐌔
23 août 2020, 10:06
Un dîner peu commun.  Ouvert à tous 
On. Cruels. Oublier.

Je déteste ce qu'il se passe et par dessus tout, je me déteste moi. Je ne peux rien faire. Tous ces élèves ont bougés et ont voulus aidés et je n'ai pas levés le petit doigt. Alors que j'aurais put. Le faire. Que j'aurais. Dus.
Les yeux nuls part, je sens vaguement une présence autour de moi. Mais il y a tant d'agitation que ça n'est pas vraiment étonnant. Lorsqu'une voix doucement rauque retentit, je crois d'abord que l'infirmier nous demande encore une fois de nous éloigner.
Mais c'est plus personnel. Plus doux. Alors je me permets de lever les yeux vers cette Fille. Elle me regarde tout droit dans les yeux. Je ne la connais pas mais je l'ai vu aidé. C'est sûrement une première année. Et elle semble déstabilisée. Mais elle a aidé.
Cette Fille est venue nous parler. Ça m'étonne. Et me réchauffe en même temps. Peut-être qu'elle aussi avait besoin de quelqu'un. Ou peut-être qu'elle avait juste besoin d'aider.

T'penses qu'on a besoin d'aide, P'tite ?


J'aurais put m'en sortir avec Ella. On serait retourner ensemble à la Table des Gryffondor. Et ce serait fini. J'aurais essayé d'oublier.
Dans mes réflexions, je n'ai pas vu la Fille qui tient la mien à la rousse. Elle ne parle pas. Et semble plus en retrait. Je la regarde un instant puis me tourne vers Ella. Je la vois ignorer la main que la brune lui tend. Elle doivent se connaître. Et peut-être pas amicalement. Peut-être est-ce pour ça que les Serdaigle nous ont abordés. La deuxième Fille prend la parole. J'apprends que la première se nomme Eileen. Et elle confirme ses propos.
C'est. Beau. Comme le simple fait de tenir une main rassure. Si celle d'Ella n’avait pas était là je n'aurais pas tenu en voyant. La femme. Le sang. Les blessures. Et toute l'agitation. Les deux filles, aussi, se tiennent la main. Si Ella acceptait celle de l'inconnue, nous formerions une chaîne. Et j'en ai besoin pour m'accrocher à quelque chose. Ce serait une preuve que. Quelle que soit l'obscurité du moment, l'amour et l'espoir sont toujours possibles. Mais c'est Ella qui décide. Après tout, je ne connais aucunes des deux Filles.

« Oui... Je... on vient. »

J'accorde un signe de tête à Ella. Est-ce qu'elle arrive toujours à marcher ? Est-ce que s'en aller avec la brune ne la dérangera pas ? Elle ne peut pas parler et je ne sais pas les Filles le savent. Probablement, elles doivent être dans la même classe.
Trois filles de même âge qui se connaissent. Se fréquentent peut-être. Trois filles plus jeunes que moi. Dont deux qui ont sut aidés. Et viennent le faire pour nous. Deux plus jeunes que moi. Plus courageuses que moi.

@Ella Davis @Eileen Jones @Laurence Solomon :happy:

Troisième année RP.
happy to be a l i v e