Aujourd’hui Marilyn se lève heureuse d’assister à son premier cours, en plus c’était de la métamorphose elle avait hâte de découvrir cette matière. Après s’être préparée et avoir manger la jeune serpentard file vers la salle de cours, et entre doucement elle s’installe dans la ranger du milieu près d’une jeune Serdaigle. Elle s’assoit puis Marilyn observa la salle et le professeur. Il avait l’air assez jeune, elle attendait qu’il prenne la parole. Il se leva et elle vit qu’il allait parler.
"- Bonjour à tous, heureux de vous rencontrer. Je suis Aydan Lynch, je serais votre professeur de Métamorphose pour les 7 années à venir. Vous découvrirez bientôt toutes les incroyables choses que la maîtrise de cette matière vous permettra de réaliser. Mais avant ça, avant de satisfaire votre désir de faire apparaître un dragon...
Des dragons vraiment ? Elle observa les autres élèves et vit que certains était paniqué. Ils ne savent pas que l’ont ne fait pas apparaître de dragons en première année ?!
J'aimerais en apprendre plus sur vous, sur votre famille, votre approche avec le monde magique et sur ce que vous désirez apprendre et découvrir à Poudlard. Alors qui veut se lancer?"
Marilyn hésitait à lever la main, elle avait un peu peur d’être la première à parler mais comme personne ne semblait vouloir lever sa main la serpentard se lança. Elle leva sa main et vit le professeur luit sourire en hochant la tête.
Euh… bonjour, je suis Marilyn Johnson. Je suis la cadette d’un famille de trois enfants. Ma mère et mon frère et ma sœur sont des moldus mais mon père est un sorcier. J’ai grandis dans un petit village dans le nord de l’Angleterre. J’adore lire, je ne sais pas trop ce que je veux apprendre mais la métamorphose et la potion sont des matières qui m’intéressent.
Elle c’était présentait d’un ton assez calme. D’autres mains commencèrent à se lever après sa prise de parole.

La nuit a été courte, et agitée. Il y avait toujours plus de choses à mettre dans les valises, ou à en retirer. Des oublis, des avis changeants, des imprévus qui n'en étaient pas vraiment, une paire de gants laissée sur un coin de meuble alors qu'elle est indispensable, une troisième robe de sorcier noire -mais où est-ce qu'on pourrais la fourrer, celle-là ? Il n'y a plus de place !- qui termine bourrée dans un sac à dos. Bon, elle sera pleine de plis mais il faut bien l'avouer, ce n'est pas au centre des préoccupations de Myriam. Pas pour l'instant, en tout cas, ça changera au moment de devoir l'enfiler. Bah ! Au pire, il sera toujours possible de la couvrir avec autre chose, de détourner le regard avec un accessoire inattendu, d'oser innover quitte à faire grincer des dents. Mais au moins si reproche il y a, ce ne sera pas d'être une souillon.

Une nervosité teintée d'excitation la tient éveillée jusqu'à ce que la lune soit déjà bien haute dans le ciel, une fébrilité qui la fait se relever quinze fois (au moins ! Cinq en réalité, mais ça parait toujours plus) et ponctue cette crise d'hyperactivité de quelques passages aux Wc qui ont le don de réveiller ses parents. Derrière la porte de sa chambre, la gamine entend grogner sa mère, pour qui le sommeil est sacré. Et puis soudain, c'est l'aube ! Est-ce qu'elle s'est vraiment endormie ? La future élève a l'impression d'avoir tout juste fermé les yeux qui, il est vrai, piquaient un peu, que le restant de ces heures nocturnes particulièrement agitées ont disparu dans un trou noir. Sortant l'un de ses carnets de sa poche, l'écossaise y note ces observations d'une plume peu raffinée et, trois pâtés plus tard qui n'ont pas vraiment le temps de sécher, descend en trombe vers la cuisine.

Avoir l'estomac chamboulé par le manque de sommeil n'est pas une excuse valable pour manquer le petit déjeuner, ainsi que le lui a cent fois répété son père, et ce sont deux tartines à la marmelade qui disparaissent dans sa bouche bordée de miettes, poussées par de grandes lampées de chocolat chaud, sitôt que son séant eut touché le bois vernis de sa chaise. Bientôt, même ces habitudes rudimentaires seraient chamboulées par son internat à Poudlard. Quelques heures à peine, et encore, le plus long serait bien le trajet en train jusqu'à la gare de Pré-au-Lard, le voyage jusqu'à Londres pouvant se faire par le réseau de cheminette et de là, jusqu'à la gare, il y aurait le Magicobus. Non que Myriam en ait déjà fait l'expérience mais de l'avis d'un voisin plus âgé, rien que ça valait vraiment le coups, à l'entendre c'était mieux qu'une attraction moldue.

Envoyée se brosser les dents par un adulte intransigeant, la graine de sorcière chausse ses souliers préférés, un vieux legging, une robe des plus classique et son sweet à capuche préféré, puis c'est tipar, Gaspard ! Balancer de la poudre magique dans l'âtre enchanté relève de la formalité, suite à quoi le bus... le bus tient toutes ses promesses, la môme étant de ces chérubins qui se fendent la poire dans les montagnes russes tandis que ses géniteurs, eux, virent au vert. Façon de parler. De même, les adieux sur le quai sont peu ou prou expédiés, la chère enfant étant peu versée dans le sentimentalisme et bien trop pressée tandis que ses parents, eux, vivent la séparation bien plus difficilement (mais avec un certain soulagement inavoué et inavouable, ne mentons pas, une liberté toute nouvelle leur tendant les bras).

Hélas, après tant d'enchainements relativement trépidants (pour une demoiselle de onze ans qui n'a pas encore vécu grand chose), la pause forcée dans un compartiment isolé et passablement peu fréquenté en cette période de l'année, est une sacré douche froide. C'est à dire que Madame s'y prend un peu tard pour une rentrée, ou bien trop tôt, c'est selon, mais on lui a dit qu'elle pourrait malgré tout franchir les grilles, passer sous les choixpeau et s'installer dans son futur nouveau dortoir. Pourquoi attendre septembre, alors ? Du coups, bon, fatalement : il n'y a pas un rat, et rien d'autre à faire que gamberger en attendant d'avoir le vieux machin de cuir rapiécé sur le crâne (si tant est qu'il tienne bien sur ses bouclettes) en vue de s'entendre délivrer un verdict qui va conditionner les sept prochaines années de sa vie. Enfin... peut être qu'il y aura quelqu'un à qui parler, dans un autre compartiment ?

Comme d'habitude, Noé s'était réveillée à l'heure, mais comme d'habitude, elle s'était rendormie. Et comme d'habitude, elle avait dû se préparer en cinq minutes et ne pas prendre de p'tit-dej' pour arriver (à peu près) à l'heure. Alors autant dire que - comme d'habitude - la jeune fille n'était pas dans les meilleures dispositions pour commencer son premier cours de l'année.

Quand la nouvelle Gryffondor entra en cours, ses longs cheveux emmêlés dans ce qui était censé être une queue de cheval et ses yeux encore collés de fatigue, la découverte qu'elle devrait se présenter n'arrangea pas son humeur.

C'est quoi c't'histoire ?!

Elle s'affala sur une chaise au milieu du deuxième rang.

Comme ça, si l'cours en nul elle pourrais toujours faire aut'chose sans s'faire cramer. Et pour l'instant ça s'annonce pas ouf.

L'étudiante écouta à demi ce que ses camarades disaient tout en finissant sa nuit sur sa chaise. Quand fut venu son tour, elle hésita une seconde puis dit d'un ton endormi :

"Ouais, salut, moi, c'est Noé Roy, ma mère est une sorcière, mais elle est allée à Sokanmin, et mon père beeenh… C'en est pas un. Ch'uis fille unique et on va dire que j'habite à Brighton. Oh é'pi quoi encore, ch'uis pas v'nu ici pour raconter ma vie, on peut l'commencer c'cour ou quoi ?"

É'pi mince alors, premier cours à Poudlard et elle se mettait déjà un prof à dos. En à peine sept minutes, c'devait être un r'cord.

Gloria venait d'arriver la veille et avait été répartie à Gryffondor.
*C'est normal vue que je suis super courageuse.*
Elle avait reçu et regardé avant de s'endormir hier son emploi du temps et la Gryffondor c'était dit:
*Quel cours vais-je avoir demain en première heure? Métamorphoses avec Mr Lynch? Trop bien c'est super cette matière!*
La jeune fille c'était donc endormie tout en ayant hâte d'être le lendemain.
Quand la Gryffone c'était réveillé la plupart de ses camarades étaient en train de s'habiller. La première année avait regardé l'heure est avait remarqué qu'elle était un peut en retard pour le petit déjeuner. Elle s'est donc habillée en vitesse, puis la jeune Gryffondor était allée en courant dans la Grande Salle. Cette dernière avait pris son petit-déjeuner en vitesse et était allée en courant -encore ! - à son cours de métamorphose.
" Bonjour mister. Je suis désolé pour mon retard, j'ai eu du mal à trouver la salle. "
*Pourquoi diantre ce château est-il si grand? Il pourrait avoir des personnes qui se perdent. Je pense d'ailleurs que c'est déjà le cas et cela ne m'étonne guère. J'espère juste que pour ces personnes il y en a d'autres qui partent à leur recherche. *
Tout en pensant cela la Griffone s'était assise à un pupitre.
" Bonjour à tous, heureux de vous rencontrer. Je suis Aydan Lynch, je serais votre professeur de Métamorphose pour les 7 années à venir. Vous découvrirez bientôt toutes les incroyables choses que la maîtrise de cette matière vous permettra de réaliser. Mais avant ça, avant de satisfaire votre désir de faire apparaître un dragon...
*Quoi?! On va apprendre à faire apparaître un dragon dès notre premier cours? J'espère juste que ce ne sera pas une espèce qui crache du feu sur tout ce qui bouge.*
" J'aimerais en apprendre plus sur vous, sur votre famille, votre approche avec le monde magique et sur ce que vous désirez apprendre et découvrir à Poudlard. Alors qui veut se lancer?"
Gloria qui n'était point timide avait levé la main la première, elle attendit que son professeur de Métamorphose lui donne la parole pour dire le plus calmement possible:
" Je m'appelle Gloria Shah, mes hobbies préférés sont l'écriture - de pièces - la lecture, les animaux. J'aime aider des camarades en difficulté et me faire de nouveaux amis. Mes défauts sont que je suis trop bavarde, je n'ai pas de patience, je suis un peut - beaucoup ? - tête de mule.
Comme je suis née sorcière le monde magique ne me fait absolument pas peur. D'ailleurs je me demande comment font les moldus pour vivre sans.
J'aimerais apprendre le plus de choses ici car je pense que toute les matières vont me plaire."
457 mots. Trop forte j'ai écrit un post de RPG+!

Cléonice se posta devant la porte de la salle de Métamorphose. D'autres élèves y entraient tandis que certains, plus angoissés attendaient probablement le bon moment.

Elle, elle fixait le sol, suivant les jointures de pierres, s'imaginant entrer, s'asseoir. A côté de qui ? Qu'importe...

Pour ce premier cours, elle devait se montrer exemplaire, tout comme elle le faisait dans son école moldue.

Quel allait être le premier sort qu'elle apprendrait ? Quelle serait la méthodologie de son enseignant ? pensa-t-elle tout en s'avançant dans la pièce.

A son habitude, elle chercha une place de libre près de la sortie : la salle était grande mais à la moindre sensation d'étouffement, elle pourrait sortir.

Une fois assise, elle sorti plume, encrier et parchemins ainsi que son manuel. Enfin prête, elle se risqua à observer son nouveau professeur.

Il était grand, ses cheveux, sa barbe et ses yeux noir donnaient une image calme et un peu froide. Cléonice se força a ne pas emettre le moindre à-priori, ce premier cours déterminerait beaucoup de choses, elle devait observer les nouveautés sereinement.

"Tu réfléchis trop, les cours, c'est le plus simple" lui avait rappelé son père, quelques jours avant sa montée dans le train.

Enfin, une fois l'entièreté des élèves assis et le calme revenu, le professeur prit la parole :

- Bonjour à tous, heureux de vous rencontrer. Je suis Aydan Lynch, je serais votre professeur de Métamorphose pour les 7 années à venir. Vous découvrirez bientôt toutes les incroyables choses que la maîtrise de cette matière vous permettra de réaliser. Mais avant ça, avant de satisfaire votre désir de faire apparaître un dragon...

Cléonice eu un hoquet de surprise. Un dragon ! Comme ceux des livres anciens ! Son père suis avait pourtant dit qu'il était interdit d'en avoir un... Mais peut-être qu'en métamorphose ce n'était pas la même chose ? Puis son esprit tiqua sur la formulation... "Avant de"... Allait-il détailler le programme de l'année ? Cléonice se doutait bien que l'apparition d'un Dragon n'était pas pour cette année... Elle Griffona en majuscules "PROGRAMME" en haut sa feuille et attendit.

- J'aimerais en apprendre plus sur vous, sur votre famille, votre approche avec le monde magique et sur ce que vous désirez apprendre et découvrir à Poudlard. Alors qui veut se lancer?

Cléonice cligna un peu des yeux.

Un tour de tables ? Ils n'allaient donc pas commencer directement à travailler ?

Et puis commença en apprendre sur eux ? Leur famille ?

Elle soupira un peu et commença à gratter sur le parchemin quelques idées, pour ne pas les oublier lorsque son tour viendrait...

Elle écouta attentivement ce qui disaient chacun de ses camarades, tous répondaient justement aux questions posées, tout en laissant transparaître leur personnalité dans leur voix.

Se sentant enfin prête, elle leva la main.

- Bonjour, je m'apelle Cléonice Von Berg, je suis galloise. Mon père est un sorcier et ma mère est moldue, je suis fille unique. Même si mon père m'a expliqué la magie, j'ai surtout vécue comme une moldue alors la plupart des choses que je voit son nouvelles pour moi... Ah, oui, ce que je voudrais découvrir à Poudlard... Eh bien je voudrais rencontrer plein de nouvelles personnes et plus magiquement parlant... Je crois que je veux vraiment étudier l'Histoire de la Magie.

Elle reprit un peu son souffle, alors qu'un autre élève prenait déjà la parole. Sur son parchemin, toutes les lignes étaient cochées sauf une "faire court".

- Je ferait mieux la prochaine fois... souffla-t-elle pour elle-même.

La rouquine avait appris en l'espace de quelques jours à garder une façade parfaite. À plusieurs reprises, on lui avait demandé où était la salle de M. Lynch pour assister au cours de métamorphose, ce à quoi elle avait répondu :
« Première salle sur la droite, après avoir franchi le couloir et monté quatre escaliers ».

Elle n'avait en réalité aucune idée d'où elle se dirigeait et indiquait aux autres des directions erronées. Les événements qui l'avaient menée à Poudlard lui semblait encore irréels. Des sorcier-es ? Quand quel monde était-elle tombée ? Pourquoi les portraits parlaient ? Combien d'escaliers y avait-il ?! Toutes ses questions la tourmentaient et elle était incapable de se concentrer sur où elle allait. Quelques élèves étaient tout aussi perdu-es qu'elle, mais à la différence d'Hallie, ces derniers le montraient dans leur course pour ne pas être en retard. Hallie jeta un œil à sa montre, et l'aiguille la rassura. Elle avait encore beaucoup de temps devant elle. Tout allait bien. Elle allait être à l'heure.
Elle s'arrêta dans le couloir, et repéra un adulte. Après avoir débattu intérieurement pendant deux ou trois minutes quant au fait de demander son chemin, l'adulte traça sa route et quitta sa salle pour se diriger dans un énième escalier. L'enfant se mit à le courser, l'apostropha, et dans sa précipitation, trébucha sur sa robe noire trop longue à son goût. Elle tomba en avant en tentant de se rattraper sur l'adulte.

Raté.

Une chute ponctuée d'un cri et de pleurs. La petite MacCruimein ne pleurait pas à cause de la douleur, mais à cause de son aliénation à Poudlard. Ses parents lui manquaient, et elle se demandait réellement pourquoi elle était venue.
L'adulte s'empressa de venir au chevet d'Hallie et de vérifier la gravité de ses blessures : il devait évaluer si cette dernière devait aller à l'infirmerie. Les mains ténues de l'enfant qu'il tenait étaient couvertes d'égratignures desquelles du sang se déversait. Son pantalon avait été déchiré par endroit. Malgré le liquide vermeil, il conclut rapidement que cela n'était qu'une simple chute bénigne et que l'élève avait principalement besoin d'être rassurée. Quelques minutes passèrent et Hallie eut finalement le courage de demander où exactement se situait la salle de M. Lynch pour assister au premier cours.

« Oh une nouvelle », pensa-t-il alors. « Je vais t'expliquer, tu vas voir c'est assez simple... »

La rouquine était finalement parvenue à trouver son chemin grâce à un adulte bienveillant. Il lui avait expliqué clairement quelle route prendre, tout en se mettant à sa place de nouvelle. Après ce qui lui parut une éternité de marche et d'escalade, Hallie arriva dans une porte où tous ses autres camarades étaient réunis, essoufflée. Deux coups sonnèrent, et Hallie entendit un crissement provenant des portes lourdes en bois ancien de la salle de cours. Elles s'ouvrirent avec difficulté et lenteur, révélant une salle de cours éclairée à la fois par des vitraux et des bougies accrochées aux pupitres collectifs. Malgré les avancées technologiques, les lieux de travail destinés aux élèves et aux professeurs n'avaient presque pas changé depuis près d'un siècle. Les pupitres étaient alignés, accolés les uns à côté des autres, ou étaient confectionnés en un seul bloc. Des portraits glorifiant des personnages inconnus aux yeux de la fillette étaient suspendus dans la salle. Le côté rustique du bois apportait à la fois une certaine forme de réconfort, mais aussi d'angoisse. Le manque de sorties et le côté frontal de l'enseignement mis très mal à l'aise la jeune fille. Au loin, Hallie pouvait apercevoir ce qu'elle pensait être un professeur dans sa robe, assis à son bureau qui se situait sur une estrade surplombante. Avant qu'elle n'ait eu le temps de prendre une décision, elle fut bousculée par-derrière par des élèves intrépides, impatients de commencer leur premier cours. D'autres suivirent, et l'effet de foule se produisit assez rapidement. Un brouhaha s'installa au fur et à mesure que les étudiants rentraient et s'installaient dans la grande salle. Hallie fixait le professeur des yeux, yeux qui semblaient analyser les élèves de la tête aux pieds. Elle suivit du regard quelques personnes et fronça les sourcils. Les spécimens choisis n'étaient pas les plus modestes. Ils se vantaient de pouvoir déjà lancer des sortilèges, et de maitriser rapidement la théorie pour la transformer en pratique. Ça n'était pas la première fois qu'Hallie voyait ce genre d'élève. Elle en fut complètement dégoûtée. Au temps, elle était excitée et heureuse d'apprendre que la magie existait. Cela avait toujours été un rêve imaginaire ! Au temps, elle n'appréciait pas ce qu'elle avait vu du monde magique jusqu'à présent. Elle trouvait la majorité des sorcier-es hautain-es et déconnecté-es de la réalité, sa réalité. Cela ne faisait que quelques heures, quelques jours qu'elle était arrivée. En revanche, plus elle y réfléchissait, plus elle se demandait si les autres étaient réellement dédaigneux ou si c'était simplement elle qui n'appartenait pas à ce monde.
Une dissonance. Elle n'arrivait pas à savoir si elle était éprise de ce monde rempli de personnes qui n'avaient rien à voir avec elle. Ses parents habitent en écosse, son jeu préféré était les aimants, elle avait eu des punitions, car elle se montrait trop exubérante en cours, elle sortait le soir après l'école. Comment passer d'une normalité de son monde moldu à des gens qui volent, des portraits qui parlent, des allées mystérieuses...?
Le silence était retombé dans la salle, et Hallie réalisa très vite qu'elle était restée debout à l'entrée, seule. Elle se précipita à un pupitre vacant, et s'asseya en déballant ses affaires dans le stress. Ce faisant, elle entendit le discours du professeur dénommé M. Lynch qui se présentait aux élèves. Il désirait en savoir un peu plus sur ses élèves en les faisant se présenter devant tout le monde.

« Je dé-teste les présentations. Bon ça au moins, je sais faire j'imagine », s'écria Hallie mentalement. « Je n'ai qu'à faire comme d'habitude, c'est-à-dire passer en première pour expédier la chose. »

Lorsqu'elle entendit M. Lynch solliciter les élèves, elle fut une des premières à lever la main et affichait un enthousiasme et une détermination inégalable sur son visage. Tout ça n'était qu'en apparence car la jeune fille haïssait le fait de devoir s'exposer devant autant de gens qu'elle ne connaissait pas. D'ordinaire meneuse, elle n'avait pas réussi à trouver sa place dans ce monde inhospitalier ; sa timidité avait gagné beaucoup de terrain jusqu'à prendre l'avantage. Elle ne désirait qu'une seule chose : en finir.
En se rendant compte que l'irlandais lui avait donné la parole, la première année se lança dans une tirade :

« Salut à tous-tes. Je m'appelle Hallie MacCruimein et je viens d'une petite ville dans les Highlands de l'écosse. Mes couleurs préférées sont le rose et le vert, donc si vous voulez un jour offrir un cadeau, voilà c'est dit. Mes parents sont tous les deux ce que vous appelez des moldus, et je le pensais également pour moi jusqu'à il y a peu... Du coup, tout... ça là, c'est... tout nouveau pour moi, et je dois admettre que je suis vraiment perdue. J'adore parler et échanger avec mes ami-es, alors n'hésitez pas à venir me voir si vous vous sentez d'humeur bavarde. »

Hallie put entendre des chuchotements brefs en provenance de plusieurs élèves dans son dos et sur sa droite. Des critiques ? Qu'avait-elle dit qui pouvait susciter un possible rejet dès sa première prise de parole ? De toute évidence, elle n'aimait pas le changement d'école, ni le fait de devoir recommencer à chaque fois. Elle put néanmoins apercevoir un garçon qui lui faisait signe de la main, à côté d'une voisine aux cheveux bouclés noirs qui elle lui souriait chaleureusement.

Bon, et bien au moins, tout ne le monde ne semble pas être si hostile que ça...

Première journée de cours à Poudlard, enfin ! se dit le jeune Robert S. J. OxHall. Ses parents lui avaient promis qu’il se sentirait chez lui à Poudlard, retrouvant la chaleureuse ambiance à laquelle il était habitué dans son foyer familial. Toutes les fois où il avait rêvé de cette majestueuse école, celle-ci se montrait toujours bien plus petite qu’elle ne l’était dans les faits. Robby n’imaginait pas de tels dédales de couloirs qui s’insinuaient dans les plus profonds recoins du château.

Comment avait-il fait pour parvenir à trouver son chemin ? Il n’en savait rien. Lorsqu’il franchit une nouvelle volée de marches menant au cinquième étage et qu’il repéra deux autres élèves de premières années pénétrer dans une classe ouverte, il jugea qu’il était au bon endroit.

Par chance, il n’était pas le dernier à entrer dans la classe. Il était loin d’être le premier également. D’ailleurs, il ne restait que quelques places libres disséminé ça et là dans le local du professeur Lynch.

Le garçon se glissa sur une place de libre, à côté d’une autre Gryffondor qu’il ne connaissait pas. Rob’ scruta attentivement la classe de ses yeux bleus sombres. Il songea brièvement à la manière dont sa tante avait déjà transformé un lapin en pantoufle, un jour que ses parents et lui étaient en visite à Londres. C’était génial ! songea-t-il avant d’être ramené dans le monde réel par le professeur.

“-Bonjour à tous, heureux de vous rencontrer. Je suis Aydan Lynch, je serais votre professeur de Métamorphose pour les 7 années à venir. Vous découvrirez bientôt toutes les incroyables choses que la maîtrise de cette matière vous permettra de réaliser. Mais avant ça, avant de satisfaire votre désir de faire apparaître un dragon...”

Un dragon ! À ce simple mot, Robert de redressa sur sa chaise mais fut déçu lorsqu’il se rendit compte qu’il n’y aurait pas de dragons pour cette fois.

“J'aimerais en apprendre plus sur vous, sur votre famille, votre approche avec le monde magique et sur ce que vous désirez apprendre et découvrir à Poudlard. Alors qui veut se lancer?"

Surpris de cette approche curieuse de la part du professeur, le jeune Gryffondor haussa brièvement les épaules et leva énergiquement sa main vers le haut, comme s’il souhaitait toucher le plafond plus rapidement que les autres. Lorsque le professeur lui accorda la parole, il hocha de la tête et sourit.

“- Robert OxHall Junior. Je viens d’Édimbourg puisque ma mère est écossaise et mon père vient de Londres. J’ai également trois sœurs. Je suis évidement l’aîné et mes parents sont des sorciers très doués. J’ai toujours été fasciné par la magie et j’ai hâte de pouvoir montrer à mon père quel vrai OxHall je suis !”

Plein d’entrain, le jeune homme hocha à nouveau de la tête avant de se rassoir correctement et de poser ses bras croisés sur le bureau. Une fois son tour passé, Rob prit le temps d’écouter les autres présentations, même s’il se déconcentrait régulièrement en se plongeant dans ses pensées.

Ari était encore endormi lorsqu'elle trouva... Enfin ! La salle de métamorphose, depuis son arrivée elle se perdait tout le temps. Même si pour son premier cours, elle était sorti de sa salle commune en avance, peut-être d'ailleurs un peu trop en avance. Elle avait déambulé dans le château pendant une bonne demi-heure jusqu'à trouvé la salle de métamorphose, elle était loin d'être la dernière à entrer dans la salle mais elle n'était pas fier de s'être perdue alors que la salle se trouvait aux même étages que sa maison.

Elle prit soin de s'asseoir, comme d'habitude toute seul à une table, pas trop loin du professeur pour ne pas paraître délinquante dès la première journée mais pas trop près non plus pour ne pas passer pour une lèche-botte aux yeux des autres apprentis sorciers. Une fois assise la jeune fille écouta attentivement le professeur.

[color=#3E7D75“-Bonjour à tous, heureux de vous rencontrer. Je suis Aydan Lynch, je serais votre professeur de Métamorphose pour les 7 années à venir. Vous découvrirez bientôt toutes les incroyables choses que la maîtrise de cette matière vous permettra de réaliser. Mais avant ça, avant de satisfaire votre désir de faire apparaître un dragon...”[/color]

La jeune fille retint un rire. Elle qui n'avait jamais vu de dragon dont son père racontait les louanges. C'était seulement des légendes pour elle, mais voir un vrai dragon serait génial, vraiment génial pour Ari.

“J'aimerais en apprendre plus sur vous, sur votre famille, votre approche avec le monde magique et sur ce que vous désirez apprendre et découvrir à Poudlard. Alors qui veut se lancer?"

La jeune fille écoutait d'une oreille plus que distraite ses camarades, parler d'eux et de leurs familles. Mais lorsque vint son tour, elle mit quelques secondes à réagir puis entama son récit.

"Je m'appelle Ari Calvin. J'suis Irlandaise mais je viens de Carlisle en Angleterre. Ma mère aussi est Irlandaise. Quant à mon père, lui est Ecossais. J'ai aussi un beau-père Irlandais tout comme ma mère et un petit demi-frère qui est adorable. Je suis l'ainée et mon père est un sorcier tandis que ma mère est moldu. J'ai hâte de commencer à faire de la magie monsieur."

Ari arrêta de parler pour regarder autour d'elle, les jeunes sorciers l'observait et elle n'aimait pas ça, elle s'empressa donc de regarder sa table, honteuse.

Touillant son chocolat chaud, Alix lisait distraitement son livre qui était posé sur ses genoux. A vrai dire, il ne faisait que déchiffrer les mots sans les comprendre. La cause : ses pensées qui martelaient son cerveau dès le matin, lui donnant une migraine naissante.
C'était son premier jour à Poudlard. Premier petit déjeuner, premier chocolat chaud, et bientôt, premier cours. Il avait toujours rêvé d'aller dans cette école mais maintenant que tout ça était devant lui, il commençait à sérieusement doûter.

Et si je suis plus paumé que le reste de la classe ? Et si je me ridiculises ? Et si...

Pour faire taire ses pensées, le jeune Serdaigle sortit son emploi du temps et regarda la première matière à l'ordre de la journée et c'est... métamorphose. Pour un premier cours, transformer des trucs, c'était pas mal ! Alix se hâta alors de boire le reste du chocolat (qui s'était refroidit), rangea ses affaires et sortit de la Grande Salle.
Il se dirigea d'un pas certain vers les escaliers avant de s'arrêter net. Où je suis censé me rendre en fait ?
Après une vingtaine de minutes de recherche, il arriva enfin devant la salle avec quelques minutes d'avance. Le jeune homme regarda autour de lui, étonné qu'il n'y ait encore personne et comprit alors qu'il lui fallait rentrer.

Purée, ils se sont tous rués sur le dernier rang !

Alix s'installa sur le troisième rang après avoir salué le professeur d'un air distrait, non sans jeter un regard envieux sur les dernières tables. Il se frotta le front dans l'espoir de calmer son mal de tête mais y renonça lorsque le professeur se leva.

"Bonjour à tous, heureux de vous rencontrer. Je suis Aydan Lynch, je serais votre professeur de Métamorphose pour les 7 années à venir. Vous découvrirez bientôt toutes les incroyables choses que la maîtrise de cette matière vous permettra de réaliser. Mais avant ça, avant de satisfaire votre désir de faire apparaître un dragon..."

Le jeune Serdaigle baissa la tête pour cacher un semblant de sourire mais dû se raviser quand il sentit son crâne protester.

“J'aimerais en apprendre plus sur vous, sur votre famille, votre approche avec le monde magique et sur ce que vous désirez apprendre et découvrir à Poudlard. Alors qui veut se lancer?"

Alix tendit l'oreille pour écouter la présentation de ses camarades mais il n'obtient qu'un silence. Il leva les yeux et compris que c'était à lui de commencer vu que personne ne se dévouait.

J'ai pas signé pour ça moi !!! Pourquoi à chaque fois ça tombe sur bibi ?

Le jeune homme se leva à contrecœur, regarda les autres élèves et le professeur avec l'horrible impression d'avoir un marteau dans le crâne.

"Je m'appelle Alix Johnson et je suis à Serdaigle. Je suis métis, ma mère est Irlandaise et mon père Réunionnais."

Sentant qu'il y avait une légère incompréhension sur ce terme il le développa :

"C'est-à-dire qu'il vient de l'île de la Réunion, dans l'Océan Indien. Mais il n'est pas sorcier. Seule ma mère pratique la magie et il le sait donc on peut dire que je suis plongé dans le monde des sorciers depuis tout petit."

Purée en plus avec ce mal de tête là...

"Et euh... ici j'aimerais surtout apprendre à maitriser la magie et bah voilà."

Alix se rassit avec un impression désagréable lui nouant l'estomac. Malgré le ton détaché qu'il avait employé il avait totalement raté la fin. Il espérait de tout cœur que ça suffisait tout-de-même pour bien se faire voir auprès de ses camarades. Soudain son cerveau lui lança d'un coup sec et il étouffa un gémissement.

Non pas réfléchir, essayer de suivre le cours mais plus réfléchir.