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14 oct. 2019, 16:03
Le MERLIN  RP libre sous conditions 
La personne placée derrière elle l'appela, et Julie tourna la tête pour se retrouver face à un garçon de sa classe, Chems si elle se rappelaient bien. Il était quasiment allongé sur sa table, peut un signe d'ennui, et dans ce cas la blonde se demandait bien ce qu'il faisait ici.

-Qu'est-ce qu'il y a ? lui demanda-t-elle, étonnée  puisqu'elle ne l'avait pas vu durant la première réunion. Peut-être que Souris avait invité d'autres personnes.

Il lui demanda ce qu'ils allaient faire, et parut de nouveau étonnée : qui l'avait donc amené ici sans lui dire le but de la réunion ? Elle lui jeta un regard exaspéré avant d'entreprendre de lui expliquer la raison de sa présence.

-En gros, ici c'est pour les élèves qui veulent aider à renverser Parkinson, mais avec nos propres moyens. Par exemple, il y en a certains qui vont distribuer des tracts, faire une radio, et plein d'autres trucs comme ça. Donc j'espère que tu es contre le nouveau régime.

Elle espérait qu'il ait compris et se retourna vers le tableau, où la seconde année aux cheveux blonds prenait la parole, et expliquait ce qu'était Merlin. Elle n'aurait pas du prendre le temps de l'expliquer à Chems, Souris aurait pu s'en charger. La jeune Eragon était captivée par le discours de la fondatrice, et écouta attentivement les élèves qui parlèrent à la suite de la deuxième année. Quand un des élèves finit, celui qui avait quitté la salle la fois précédente, elle se leva et dit :

-Si je suis ici, c'est parce que mon frère est enfermé à Azkaban juste parce qu'il défendait les Moldus avec son métier, et parce que je ne trouva pas ça normal que certains sorciers soient discriminés à cause de leurs origines.

Elle se rassit et céda la parole à un autre élève.

@Chems Daley 

3ème année RP (2044-2045) - M.E.R.L.I.N : Bruce
En glissant je viens, en rusant je vaincs, le sommet j’atteins

14 oct. 2019, 16:17
Le MERLIN  RP libre sous conditions 
On avait souvent dit de lui, qu’il ne comprenait pas grand-chose. Qu’il ne faisait pas d’efforts. Que pourtant, c’était évident. De là est né chez lui un malaise de ne jamais comprendre, d’être toujours en décalé. Une sensation qu’il exécrait.
Et une sensation qu’il retrouvait, sur cette chaise de salle de classe, à faire balancer ses jambes, les mains accrochées au rebord de la chaise, comme pour ne pas chuter vers l’avant. Il pourrait, se laisser tomber. Avec un peu de chance, il pourrait se fracasser le crâne et n’aurait plus jamais à être là.

Mais voilà, malheureusement, il y était, et il n’y comprenait rien. Il ne savait pas pourquoi ça parlait d’écureuils ou de Merlin alors qu’il n’était même pas là. Pourquoi ça virait Peter Pan avec tous ces enfants, ni qui étaient les oppresseurs ou les oppressés. Il se contentait d’écouter, de rester en retrait et de ne pas avoir d’avis sur la question. Sauf lorsque son père organise des repas d’affaire et parle politique, là, il acquiesce. Il a compris qu’il devait acquiescer à ce qu’il disait, s’il ne voulait pas avoir une punition. Et les punitions les plus efficaces, sont celles basées sur l’humiliation publique. Quelque chose qu’il avait du mal à supporter et qui lui avait ainsi permis de bien intégrer sa leçon.
Son père a raison, et il doit acquiescer à ce qu’il dit.

Mais le problème, c’est qu’on ne lui a pas donné de liste ou de carnet ou même un pamphlet dans lequel était répertorié ce qu’il fallait penser, dire, ou comment se comporter. Alors que tout le monde semblait l’avoir eu. Tout le monde dans cette salle de classe en tout cas.

Il jetait quelques regards nerveux entre Pancréas et la petite louve blanche, sentant une de ses jambes s’agiter et adopter un rythme soutenu. C’était silencieux, mais dehors, dedans, bien trop bruyant.

Chacun défilait et y allait de sa raison. Ça parlait surtout de soi, ce qu’il trouvait inintéressant au possible. Sauf quand ça concernait les gens qu’il voulait bien regarder. Et ainsi, il se sentit mal, pour le père de la petite louve, comprenant alors pourquoi il ne l’avait pas vu au bal masqué. Pourquoi son père semblait autant apprécier sa mère.

Il se mit à s’arracher la peau des lèvres, la tête tournée de côté, légèrement, pour pouvoir regarder par la fenêtre.
Ça se rapprochait.
Une pression familière, celle de l’élève qui sait qu’il va être interrogé alors qu’il n’a pas appris sa poésie.

Lui, n’avait rien appris.
Alors, il se contenta de rebondir sur les paroles d’un Autre, qui l’avaient intrigué.

« - Pourquoi tu leur fait pas confiance ? Pourquoi t’es là ? C’est pas une fatalité. »

Il n’avait pas pris la peine de tourner la tête ou de se lever. C’était une question, dite de son ton habituel : calme, un peu lointain.
Pas vraiment concerné, finalement.

Method in the Madness
Ière année RP : 2043-2044
Théana : there's alchemy between us

15 oct. 2019, 20:53
Le MERLIN  RP libre sous conditions 
Rufus ne portait pas la robe de Poudlard. Il n'avait pas envie de se vêtir de la même couleur qu'eux, tant qu'ils gouvernement du moins. À la place, il avait simplement la chemise blanche ainsi que la cravate verte habituelle, les deux boutons du haut retirés laissant voir quelques centimètres carré de la peau de son torse. La robe de l'école était de toute manière d'un style qui ne lui plaisait guère, il avait même ramené des aiguilles et du matériel de couture pour l'arranger un peu, afinner quelques formes, la rendre un peu moins traditionnelle, mais ses résultats n'étaient pas concluants. Il portait alors un jean bleu foncé sans plis, avec une ceinture en cuir noir et des chaussures "ranger", celles qui montaient un peu dessus des chevilles. Il s'était déjà pris des petites remarques sur sa tenue, ses toutes petites boucles d'oreilles en onyx ainsi que sa chevalière en forme de serpent faisant mauvaise impression. Bref, chemise, boucle d'oreille, chevalière, Jean, rangers.

Rufus écouta d'une oreille assez peu attentive toutes les raisons de présence des élèves. Il n'avait pas envie de dire pourquoi il était là, tout le monde dirait plus ou moins la même chose. Blablabla je veux lutter contre le conseil des sorciers... blablabla c'est pas bien... N'avaient t'ils point écouté le 2 mai ? Leur vision de ce qui pressait leur pays s'arrêtait elle à cette chère Ursula ? Il fallait croire que oui. Les gens de nos jours entendent, ils n'écoutent plus. Tout ce qu'ils avaient retenu c'était "conseil des sorciers", "Ursula Parkinson", "méchants". C'était désespérant. 

Cependant, lorsqu'un jeune Serdaigle parla à Wilson, il sentit la partie forte de lui se réveiller. Il voyait plus cela comme l'aquitement d'une dette que comme une preuve d'amitié.

Il ne croit pas en l'expression "unis dans l'adversité", mais peux-tu le blâmer ?  La plupart d'entre-nous ne se connaissent pas ou plutôt des petits groupes, certains ont plus de problème de confiance dans les temps qui courent...   c'est tout. Mais je suis sûr que ça va vite passer, il n'y a pas de raison de voir le mal partout, bien que Poudlard ait été "infiltré" Il avait été calme, n'avait pas été froid ou sec, ce qui était plutôt un exploit. 

Il repensa à Carry. Elle n'était pas la seule avec des parents manteaux noirs. Rufus savait déjà qu'il y avait Pansy mais d'autres personnes pouvaient être problématique. Lui non plus ne faisait pas confiance aux autres membres du MERLIN, surtout au Serdaigle de deuxième année. Ce petit était exécrable et Rufus aurait envie de la gifler à chaque mots.

Il sourit à Wilson qui était à côté de lui et d'Anthony. Non seulement il l'avait défendu contre le petit Serdaigle - bien qu'il n'en avait pas besoin- mais il était aussi allé le voir quand il était à l'infirmerie, ça lui faisait à ce vieux bout de viande desèché qu'était son cœur. Pour essayer de passer à autre chose, Anthony parla à son tour. 

Moi si je suis là, c'est parce que je ne crois pas aux sangs. Quelle supériorité peut-on encore croire exister entre-plusieurs personne à cause de leur ascendance ? Les gens qui croient à ça sont idiots malgres eux, et je ne veux pas que le pays soit gouverné par des idiots. 

Il défiait du regard n'importe qui d'autre de le contredire. 
Dernière modification par Rufus Williams le 17 oct. 2019, 20:07, modifié 2 fois.

6ème année RP
couleur : #1FA055
Formateur du MERLIN et fou à temps partiel.

15 oct. 2019, 21:52
Le MERLIN  RP libre sous conditions 
La pièce se remplissait peu à peu de visages connus de vue pour la plupart, qui arrivaient souvent par groupe dans la salle. Personne ne semblait s'intéresser à elle, ni même la reconnaître. Kirsty ne leur en voulait pas, car elle avait conscience de n'avoir que très peu d'amis et beaucoup d'ennemis en raison de son fort caractère. La petite blonde reconnu notamment Rufus qui rentra en compagnie d'un garçon qui lui ressemblait sans qu'elle ne sache dire qui il était. Il y avait beaucoup de deuxième année aux nos inconnus, et même un garçon d'année supérieure qui s'excusa pour son comportement de la dernière fois. La blondinette ne sut pas de quoi voulaient parler tous ces gens, et comme elle n'avait personne à qui poser la question, elle se tut et se contenta d'écouter sagement la discussion.

Lorsque tout le monde se fut installé dans les rangées de tables en bois, et que le silence s'installait peu à peu, Sangblanc se leva de derrière son bureau - ou plutôt de derrière le bureau du professeur Penwyn - et commença son discours. La blondinette ne pouvait toujours pas supporter la voix de la fondatrice du MERLIN, ni son visage trop parfait encadré de cheveux trop blancs, mais elle ne put s'empêcher d'écouter attentivement ses paroles. Quand le regard de la Serpentard passa sur elle, elle vit un petit sourire qui n'avait rien de bon se dessiner sur ses lèvres. La petite fille serra ses poings sous la table, mais continua d'afficher un masque imperturbable et calme. Si Sangblanc l'énervait beaucoup, la véracité de ses phrases la rendait folle de rage.
« Pour les nouveaux arrivants, les curieux ou ceux voulant vraiment nous rejoindre, permettez moi de nous présenter. Nous sommes le MERLIN, le Mouvement des Enfants Résistants, Libres et INdépendants - merci Écureuil pour nous avoir trouvé ce nom -. Notre but ultime est d’aider, à notre échelle, à renverser le Conseil des Sorciers. Depuis l’avènement de Parkinson, les Royaumes Unis sont plongés dans la peur de se voir punir par les Manteaux Noire qui sillonnent nos rues. Des familles sont brisées, des innocents enfermées, assassinés. » Kirsty remarqua alors l'attèle que portait la Reine des Neiges à son poignet, et elle arqua les sourcils. De ce qu'elle avait vu, la Serpentard n'était pas ce genre de fille casse-cou pour qui les blessures étaient normales. Alors que pouvait avoir fait Sangblanc pour s'être retrouvée avec un poignet blessé ? La blondinette s'efforça de ne pas trop fixer la main de sa camarade, pour ne pas paraître trop curieuse. « Si j’ai fondé le Merlin, c’est avant tout pour mon père qui est aujourd’hui enfermé à Azkaban. Il est le chef des Aurors des Royaumes unis et, pour cette raison, il est dans une cellule. Je veux qu’il en sorte, comme le ministre de la magie et comme tous les innocents qui y sont enfermés. »

Kirsty ne put s'empêcher de ressentir un pincement au coeur. C'était la même raison qu'elle même qui avait poussé Sangblanc à créer le MERLIN. La seule petite différence entre leurs histoires était que le père de Kirsty n'était qu'un simple employé du Ministère, occupant un poste sans importance - en tous cas aux yeux de la fillette. Perdue dans ses pensées, la blondinette ne se rendit pas compte que les personnes nouvelles dans l'organisation se levaient et présentaient la raison de leur venue. Lorsque la dernière - Julie Eragon si ses souvenirs étaient bons - se fut rassise, elle comprit que c'était son tour. Elle se leva en toussotant, puis commença d'une voix légèrement tremblante : « Je suis venue ici parce que... je suis contre le régime de Parkinson. Mon père a été enfermé à Azkaban parce qu'il était Né-Moldu et qu'il avait un avis "trop proche de celui de Blackwave" ou une histoire comme ça. » Son hésitation n'était pas dû à une quelconque timidité, mais il lui était difficile de parler de son père devant des gens qu'elle connaissait à peine. L'évocation de son géniteur lui serra la gorge, mais elle continua doucement : « Et puis, moi je m'en fiche du sang des gens. Je trouve ça stupide de faire attention à quelque chose d'aussi inintéressant. On a tous des pouvoirs magiques, alors ça revient au même. » Kirsty se rassit en espérant que ses quelques phrases allaient suffire, qu'on ne lui en demanderait pas plus.

Troisième année RP (2044-2045) | Remplaçante Attrapeuse/Poursuiveuse des Griffes Ardentes.
“Il est grand temps de rallumer les étoiles.”

16 oct. 2019, 08:32
Le MERLIN  RP libre sous conditions 
Peu de temps après mon arrivée, Alice ferma la porte pour commencer la réunion. Elle explique un peu aux nouveaux et à ceux qui auraient oublié ce qu'est notre organisation. Pendant ce temps, mon regard vairon balaie la salle moins remplie que la dernière fois, sans Christopher, ce qui me surprend un peu. N'est-il... Nevermind, Irene et lui sont un peu en retard, probablement parce-qu'ils sont restés parler stratégie dans les vestiaires. J'aurais dû les avertir lorsque je quittais les vestiaires, il n'auraient pas été en retard.
Je soupire discrètement tout en reportant mon attention sur la joueuse de harpe qui vient tout juste de se taire. D'autres personnes prennent le relais, expliquant que leurs familles sont en danger ou qu'ils trouvent les idées du Conseil injuste. Rien de bien différent de la dernière fois. Non, ce qui diffère un peu, ce sont les tensions qu'il y a dans le groupe. Rien de grave, mais les caractères de nos camarades aspirants combattants ne s'accordent pas.
Enuite, un silence se fait, me donnant l'occasion de m'exprimer. Je choisis d'y aller franchement, et de leur parler de Pansy, mais sans la nommer.
Je me lève, puis commence d'une voix claire mais encore marquée par l'aigu de l'enfant qui n'a pas mué.
«Le Conseil des Sorciers ne m'a rien pris. Au contraire, je fais partie de ceux à qui ils donnent tout. Mes parents s'ils le veulent peuvent prétendre au titre de fondateur de notre lignée. Contrairement à plusieurs personnes dans cette école qui sont juste fondatrices de leur lignée, moi je descends de potentiels fondateurs d'une lignée. C'est censé faire de moi un des membres d'un clan d'ultra privilégiés, n'est ce pas ? Je marque une courte pause avant de reprendre, toujours calmement. Pourtant, en mai dernier, et certains ici le savent plus ou moins, j'ai été agressée par une personne (je ne dirai pas qui c'est, ni même sa maison). Au départ, il s'agissait de mon physique. Puis elle s'est moquée de mon livre de cours, c'était un vieil ouvrage qui a connu les cours de Severus Rogue. Puis ça a viré en insultes sur un ancêtre moldu selon elle. Il était sorcier, mais elle n'en a eu cure. Pour elle, mon grand père et mon aïeul étaient moldus, parce-que cela l'arrangeait. Elle m'a ainsi insultée, et a insulté ma famille. Nous en sommes arrivées au mains, et j'ai encaissé quelques coups et une pétrification.

Si je vous raconte cela, c'est pour vous monter à quel point ce système nous est néfaste à tous, quelque soit le statut de sang dont on ait hérité. Je n'ai pas peur, non. Mais si un simple né-sorcier s'est permis de m'attaquer en me menaçant de dénoncer aux manteaux noirs de sa famille la mienne parce-que mes parents donnent de leur temps et de leur force pour aider les moldus, ce qui ferait de nous des traîtres à notre sang, si cette personne a eu ce toupet là, même en sachant que selon la bande de polichinelle par laquelle elle jure, techniquement je lui suis supérieure, cela veut dire que personne n'est a l'abri de la menace que ces sagouins qui transforment les parchemins chargés d'histoire en palimpestes pour mieux réécrire leur vision des choses. Je me suis rendue compte d'à quel point les nés moldus et les cracmols sont mis en danger par cette pensée là. Je ne veux pas vivre dans un monde où personne n'est en sécurité. Si au moins, certaines personnes étaient en sécurité, elles pourraient veiller sur les autres. Je croyais, lors de la première réunion que les né-sorcièrs et moi au moins, avions la chance d'etre protégés, et je voulais protéger comme je pourrais ceux qui n'auraient pas eu ma chance. Mais même les sang purs ne sont pas à l'abri du Conseil des Sorciers, meme s'ils ne lui sont pas "officiellement" opposés. Je ne veux pas, dans 20 ans avoir des enfants qui auront des responsabilités vis-à-vis des autres si en plus, ils ne sont pas en sécurité. Je ne veux pas d'un monde d'idiots. Je veux un monde où ce que cette personne a fait est illégal, et qu'elle ne puisse pas s'en sortir parce-qu'elle a des amis tyrans bien placés.
Merci de m'avoir entendue.
»

Je me rassieds puis demande silencieusement à Arthur si par hasard, il voulait parler. Ses yeux bleu petrole semblent me répondre qu'il n'a pas le choix, puis il se lève, et passe un main dans ses courts cheveux blonds. Il a l'air très propre sur lui, tout comme moi, et il y a un air de famille entre nous. D'une voix claire, il commence :
«En plus de toutes les raisons que vous avez tous évoquées, autre chose me pousse à me révolter : ce système est illogique.
Franchement, si les né-moldus devraient servir les autres, alors pourquoi leur interdire l'accès à certains lieux sorciers ? A quoi cela sert d'avoir un employé analphabète et ne maitrisant pas sa magie? Je vais vous le dire,
la réponse est "a rien". L'histoire nous montre bien que les né-sorcuers ont besoin des autres pour avancer. Un exenple tout simple HarryPotter qui vainc Voldemort avec Hermione a ses cotés. Je refuse de vivre dans un monde injuste et illogique qui n'a pas appris de ses erreurs passées sans différence.

Il se rassied et se tait. Quant à moi, je ne contente de bien me caler le dos contre le mur pour être à mon aise et ecouter les sutres personnes.


Reducio

•Celia raconte son altercation avec Pansy Konowa et explique que personne n'est en sécurité. Il faut donc rétablir un système où tout le monde est en sécurité
•Arthur, lui, explique que les actions du Conseil sont illoguques et qu'il ne veut vivre oas un monde injuste et illogique

pour éviter que les livres ne prennent feu... Si tu veux lire la suite, vas chez Joy Wakberg

Fehu




Petite rune perdue au milieux d'Enfants Resistants et Libres.

16 oct. 2019, 12:17
Le MERLIN  RP libre sous conditions 
Tout commence enfin. Sauf qu'à présent que ça a commencé, tu te demandes de plus en plus ce que tu fous là. Celle qui dirige ce ramassis de gamin en manque d'attention semble se poser la même question, mais l'applique à tous dans une égalité presque risible. Faire un tour de table pour savoir ce qui pousse les gens à être là, c'est comme demander à l'hypocrisie et au mensonge de sortir avec le sourire. Comme si tous ici allaient dire la vérité. Comme si vous pouviez vous faire confiance entre vous alors même que vous ne vous connaissez pas, uniquement parce qu'il semblerait que vous soyez capable de vous battre pour une cause qui vous semble juste alors même qu'elle ne devrait être que le fardeau des adultes.

Tu pousses un soupir. Le Perché pose une question à un grand de Serpentard. Celui-là même qui a voulu prouver que vous aviez tort de prendre la défense d'une Sang Pur dans la Grande Salle. Celui qui a admis lui-même être un lâche. Il dit maintenant qu'il n'a pas confiance. Au moins, il est honnête. Mais que fait-il ici alors ? Nulle idéologie n'est assez forte pour pallier à un manque de confiance qui concerne les Autres. Le Perché semble s'interroger aussi, mais ce n'est pas le bon qui lui répond. C'est l'autre imbécile de la Grande Salle aussi. A croire qu'ils se déplacent toujours en groupe ces machins-là. Où est leur esprit critique ? Où est la construction de leur soi ? Tu ne peux pas t'empêcher de le remarquer à haute voix.

- C'est pas à toi qu'il posait la question. T'es sa mère ou quoi ?

T'aimes pas les gens comme ça. Surtout que répondre de la sorte au Perché, c'est risqué qu'il n'ose plus du tout parler. Déjà qu'il le fait pas beaucoup... C'est l'une des rares personnes un tant soit peu intéressantes du château, ce serait dommage de le rendre muet à cause d'un imbécile. D'autres s'expriment. Et finalement, c'est ton tour qui vient. Tu ne prends même pas la peine de te lever. Tu désignes Panthéa d'un mouvement du menton et tu hausses les épaules.

- J'suis là pour la protéger. Le reste j'm'en fous.

Faut bien mettre les choses au clair. T'es là pour tenir ta promesse. Et pour ça, t'es prêt à tout.

16 oct. 2019, 13:41
Le MERLIN  RP libre sous conditions 
Petite intervention qui ne change pas ma prochaine réponse du 28 octobre, vous avez encore le temps de poster ^^

Alice inspirait et expirait calmement, son regard posé sur l’assemblée. L’arrivée de Christopher et Irene, bien trop proches à son goût, la fit un peu froncer les sourcils mais le sourire de son amoureux l’apaisa, et elle pardonna son retard.
Elle écoutait les élèves parler tour à tour. Les mots de Wilson ne lui avaient pas plu, bien sûr, mais elle s’était abstenu de faire le moindre commentaire. Ce ne fut pas le cas d’Anathéma. La fillette ne parvient pas à retenir un sourire en entendant la voix du garçon. Elle ne s’était pas attendu à ce qu’il parle, et pourtant ...
Cependant, son sourire s’évanoui lorsque Rufus se mit à parler. Pour rien, jugea Alice. Mais assez pour ouvrir les hostilités. Un garçon, un ami de Panthéa, attaqua immédiatement Rufus. Alice connaissait suffisamment le caractère de son camarade vert et argent pour savoir qu’il était temps d’intervenir avant que tout cela ne s’envenime et ruine la réunion.

«  Inutile de nous emporter » dit Alice en observant Rufus, puis le Serdaigle, puis de nouveau Rufus. «  Chacun ici est libre de s’exprimer ici, c’est d’ailleurs ce que je vous ai invité à faire. Mais il ne sert à rien de nous sauter à la gorge pour un mot ou un autre. Attendez la fin de la "réunion" si vous avez vraiment envie de jouer à cela, notre temps est précieux. »

Alice étira un léger sourire à l’attention des garçons, puis, après un regard pour le Serdaigle aux côtés de Panthéa, elle reporta son attention sur les autres, attendant d’entendre d’autres raisons de leur venue ici.

Sixième année RP - 741B47
Étudiante à Beauxbâtons depuis Janvier 2046
Fondatrice du MERLIN

16 oct. 2019, 13:58
Le MERLIN  RP libre sous conditions 
Qu’est-ce qu’un Groupe ? Ce mot sonne comme une promesse d’harmonie, un Ensemble homogène, un Tout unique, sans distinction ni séparation. C’est la réunion des êtres, la fusion mentale pour ne former plus qu’Un et se lier dans le seul objectif de progresser vers le But. L’oubli des différences et l’abolition des frontières des corps, pour n’être plus qu’un seul esprit efficace et subtile. L’addition des savoirs et des capacités pour occulter les défauts et les failles. C’est une union si parfaite que le moyen de la briser est simple, car ses membres ne sont plus que le Groupe, et que tous ont la même faille, le même accroc. Une fois le fil défaillant de la toile identifié, il suffit de le faire vibrer pour tout détruire. Mais le Groupe est si puissant dans sa réunion des forces que ce défaut est enfoui si profondément que le trouver est un défi ultime. Le Groupe est l’oubli pour favoriser la renaissance.
J’ai déjà lu le Groupe. Il n’y a pas à le passer au pluriel car tous les groupes n’en sont en réalité qu’un. Je l’ai lu et appréhendé dans des bouquins plus subtiles qu’une âme, dans des pages où il fallait lire tout ce qui n’était pas inscrit. J’ai lu le Groupe des armées dans la folie et l’ardeur du combat pour sa vie, j’ai lu le Groupe des meutes animales. À mes yeux, le Groupe est aussi puissant que la foule est faiblesse. L’ultime fusion.

Ici, les gestes sont désordonnées, les mouvements désaccordés. Un pas de travers, un regard de côté. Tout hérisse ma peau, fait frémir mes mains. Rien de tout cela n’a l’allure d’un Groupe. Ce n’est qu’une bande de gosses assez prétentieux pour penser pouvoir agir sans même être unis, rien qu’une bande qui vient d’accepter qu’une faiblesse les rejoigne en la personne d’un grand blond qui déclare ne pas avoir confiance. Tout est disharmonieux. Comme une symphonie maladroite jouée par un homme ne sachant apprivoiser l’instrument mais au charisme impressionnant, la salle semble rayonner de mensonge.
Devant, l’Argentée qui a une aura de promesse et d’espoir. Dans un coin, trois Autres qui se distinguent au milieu de tout cela. Une cascade de mèches blondes, des bouclettes pâles et angéliques, un champ de bataille de cheveux sombres. Trio étrange. Leurs allures d’Autres et leur silence résonnent d’une vérité plus intense que toutes les fausses promesses de la foule alentour. Une résonance se trouve pour mon regard qui coule sur leurs chevelures diffractées et divergentes.

Le petit ange, ou celui dont le dos y ressemble — la face ne m‘intéresse pas, j’ai trop peur d’être déçue par leurs visages à tous les trois, leurs mèches sont bien plus intéressantes à contempler —, réplique à l’Autre qui affirme sa lâcheté. Ses mots sont comme portés par un courant d’air venu du large, d’une autre contrée lointaine et peut-être plus fascinante que cette salle de cours. Comme s’il venait d’une autre planète... non, étoile. Astéroïde ? *C’est ça !* jubilé-je. Un Petit Prince. Et l’Autre-en-bataille qui s’attaquait à celui qui avait répliqué au Petit Prince, avant d’exprimer son but de protection de la petite blonde. *Ah !*. En voilà une drôle d’alliance aux airs de vérités.

« Mes parents travaillent pour Ursula Parkinson et je suis une Sang-Pure, intervient soudain Emily d’une voix calme et indifférente. J’ai cessé de suivre leur chemin depuis bien longtemps, Père et Mère savent que leur destinée n’est pas la mienne. Tout ce qui compte, c’est mon futur et celui des quelques personnes auxquelles je tiens. » Son regard vire vers moi, m’arrache un sourire indomptable tant ses mots m’emplissent d’une fierté injustifiée. « Ursula Parkinson n’a aucun droit sur ma vie, et son système ne fait que nuire à mon futur. Alors je suis ici. Sous le nom de Vega, en dernière année à Serdaigle, déjà adulte et donc sans la Trace. »

Sans se tourner vers elle je sens son regard qui pèse sur mes épaules. Je n’ai pas appris par cœur mon mensonge, je ne sais rien de ce que je fais ici. Il n’y a rien à dire, à part que je suis là.

« J’suis Deneb. Je suis là, et c’est tout. Pas pour les Nés-Moldus ou j’sais pas qui, juste parc’que Parkinson fait du mal aux gens auxquels je tiens. L’injustice me dégoûte. » déclaré-je en fixant les bouclettes du Petit Prince. « Et j’tolère pas qu’on essaye de contrôler ma vie ou mes pensées. »

Deneb est un de ces mots qui ravissent ma bouche quand je les prononce. Sans aucune raison, sans aucune sonorité particulière. Deneb du Cygne. Peut-être que le Petit Prince vit sur son astéroïde.
Moi, en tous cas, j’ai la tête dans les étoiles.

[Thalia existe entre les échos]
[elle persiste, bien que les Mots l’aient abandonnée]

16 oct. 2019, 15:38
Le MERLIN  RP libre sous conditions 
Elle était entrée en toute discrétion et s'était très vite retrouvée entourée de ses deux amis, Anathema et Azaël. Panthéa avait cru bon de les inviter à rejoindre le mouvement, ou plutôt, c'était tombé sous le sens quand elle avait reçu le petit mot de Souris. Elle ne se voyait pas mener la bataille sans eux.
C'était alors tout naturellement qu'elle leur avait parlé de MERLIN, des idéaux qu'on y partageait, de la résistance qui commençait à s'y organiser. Elle ne s'attendait pas à ce qu'ils acceptent tout de suite, et pourtant, ils étaient bien là. A ses côtés. Un soutien silencieux, inestimable.
Lorsque Souris la remercia pour l'invention du nom de leur mouvement, elle lui adressa un sourire timide et un léger signe de tête. La jeune Serpentard, avec ses cheveux argentés et ses grands yeux de nacre, l'intimidait beaucoup. La fillette admirait son implication à la tête de MERLIN et sa résignation face à l'adversité.
Fidèles à eux-mêmes, Anathema n'avait quasiment rien dit depuis leur petite arrivée. Azaël, quant à lui, entamait déjà une dispute avec un autre élève. Un Serpentard, plus âgé. Qui s'était adressé à Anathema sur un ton qui n'avait pas plu à Azaël. Les choses semblaient s'envenimer lorsque Souris intervint pour ramener le calme.
Aux lueurs dans le regard de son meilleur ami, Panthéa savait que ce calme n'était qu'apparent. Elle espéra simplement qu'il voudrait bien rester même après cette échauffourée.


"Je suis là pour venger mon père...", dit-elle avant de corriger : "E-Enfin ... Surtout pour que ce qui lui est arrivé n'arrive pas à d'autres."

Elle tourna les yeux vers Azaël et lui adressa un sourire discret avant d'ajouter : "Et j'aimerais apprendre à me battre aussi. Pour défendre ceux que j'... ceux à qui je tiens."

Une fois sa déclaration terminée, elle retomba dans le silence et l'écoute attentive de ses camarades. Certains, elle les connaissait déjà. D'autres, aperçus à la première réunion du mouvement, semblaient ne pas s'être donnés la peine de revenir. Le constat lui serra un peu le coeur, mais elle fit bonne figure. Il ne fallait pas se laisser abattre.

Théana : there's alchemy between us

"Ecureuil" au sein de M.E.R.L.I.N
A Serdaigle ? Une question ? Envoie moi un hibou !

16 oct. 2019, 20:36
Le MERLIN  RP libre sous conditions 
Rufus n'aimait pas comment cette réunion démarrait. L'ambiance était vraiment plus tendue que à la première, celle de recrutement. Rufus n'eut qu'un simple soupir exaspéré à l'humeur massacrante du jeune Serdaigle. Cette rébellion n'irait pas loin, il ne lui donnait pas deux mois, tout du moins tant que tout le monde voudrait s'égorcher vif les uns les autres. 

Rufus, le visage impassible, n'eut aucune réaction à la réprimande de la deuxième anné. Ni fier ni honteux, ce n'était pas une deuxième année qui le ferait sortir de ses gonds. En revanche il se tourna vers le Serdaigle et lâcha un sourire bienveillant qui était plus de la provocation que de la réelle gentillesse. 

Il ne l'aimait définitivement pas. Son attitude de celui qui sait tout mieux que tout le monde, son menton haut levé du ses douze jeunes années, son regard méprisant. Rufus aurait bien aimé qu'il soit de son année ou supérieure, pour pouvoir l'attaquer sans remord. Mais non, ce petit jouissait de sa différence d'âge qui lui donnait ce qu'on pouvait appeler "un protection", un bouclier de moral, un poison de culpabilité qui infecterait Rufus dé que celui-ci aurait laissé sa baguette s'amuser. De plus, ce garçon ne soutenait pas vraiment les ideologies du MERLIN, que des gens soient torturés tout les jours et enfermé pour quelque chose qui n'est pas leur faute l'indiffère, tant que ces proches restent en vie, c'est en tout cas l'impression qu'il lui donnait. 

Tout compte fait, Rufus ne savait pas vraiment si il allait leur communiquer les informations qu'il avait recueillies, déduis et supposées. Il voulait leur faire confiance, mais avec un minimum de bon sens, il se disait qu'ils devaient acquérir sa confiance. En l'occurrence, Alice, Wilson, Anthony et .... Bref, un bon quart des personnes présentes, l'avaient. Ils ne l'avaient pas vraiment gagnés, mais plutôt démontré par leur comportement. 

En attendant qu'il y ait quelque chose comme un discourt ou quelque chose comme cela, Rufus s'affaiça un peu sur sa chaise en fixant sa baguette dont le bout dépassait de sa manche. 

6ème année RP
couleur : #1FA055
Formateur du MERLIN et fou à temps partiel.