Emelyne resta un instant figée comme une statue. Elle avait eu tord... Pour la première fois de sa vie, elle avait vu un professeur choisir de croire la vérité, après avoir analysé les différents point de vue. Et il avait été très juste également. La sanction était tombée : Carry ET Cassandre gagnait une heure de retenue pour leur comportement indigne d'elles. Mais la petite Serdaigle se voyait également mise en retenue pour avoir encourager Carry à se battre. Quant à elle-même, il la désigna comme étant celle qui avait tenter de faire cesser cette bagarre et ne s’intéressa plus à elle ensuite. Emelyne décida immédiatement que ce Professeur était admirable et digne de son rôle. Elle se rendait compte aussi, grâce à Cassandre, que garder le silence avait été son erreur la plus grande face à Ambre. Elle se fit la promesse silencieuse de ne plus le faire. Aussi, même si Cassandre s'était battue, ce qui était peu admirable, elle l'admirait tout de même pour sa franchisse et son courage. Ce qu'elle répondit au professeur renforça encore cette impression : elle accepta la sentence sans protester. Cela dit, la façon dont elle le fit laissa Emelyne un peu perplexe... On aurait dit qu'elle n'était pas tout à fait d'accord avec le professeur et qu'elle le provoquait. Cherchait-elle à se faire punir encore plus ?! Emelyne ne comprenait pas. Carry n'avait rien dit jusqu'à présent, elle non plus. C'est Lumah, la deuxième année de Poufsouffle, qui prit la parole, prenant la défense de Cassandre en affirmant qu'elle n'avait rien fait. Elle demanda même à être mise en retenue elle aussi si le professeur ne la croyait pas. "Mais à quoi elle joue ? Carry ne s'est pas mise toute seule dans cet état... Il faut être au moins deux, quand il y a une bagarre... Cassandre n'est pas la plus mauvaise, certes, et je ne pense pas qu'elle ai commencé cette bagarre mais... Dire qu'elle n'a rien fait est un mensonge..." Pensa-t-elle, ne comprenant pas ce que Lumah essayait de faire. En tout cas, elle savait une chose : c'est qu'à Poudlard, la vérité semblait triomphé des mensonges. Et ça, ça lui plaisait bien plus que tout le reste.

-Pardon ?! S’offusqua Carry en foudroyant du regard Cassandre. C’est cette Poufsouffle qui a commencé ! Je n’ai rien demandé moi ! C’est elle qui commençait à me traiter de folle puis à dire du mal de ma maison et je me fais punir pour m’être défendu ?! Dit-elle en levant les bras aux ciels avant de les laisser retomber lourdement sur ses hanches faisant mine d'être proie au désespoir.

*Typiquement des Sang de bourbes ça ! Attardez mentaux qui sont incapables de prendre les bonnes décisions quand il le faut ! Je vous jure, mettez-les vite dans un abattoir ces animaux qu’on en finisse avec leur injustice ! *  Se retenait-elle de dire haut et fort sachant que ça lui attirerait sans aucun doute d’autre problèmes

Dans tout ce chaos il y’avait quand même une bonne nouvelle : Cassandre allait elle aussi écoper d’une retenue. Au moins, elle n’allait pas s’en tirer sans rien mais ce que Carry ne comprenait pas, c’est qu’elle aussi allait recevoir la punition. Enfin, oui elle savait qu’elle le méritait mais elle n’arrivait pas à voir où était la faille dans son mensonge puisque parmi les témoins, elle avait apparemment une complice qui était là pour appuyer ses dires mais ce fichu né-moldu de professeur n’avait rien lâché.

Inutile d’aller plus loin. Ce sang-de-bourbe était têtu comme un troll et il n’avait pas l’intention de changer d’avis. Autant se plier à ce qu’il veut, avec un peu de chance tout ça serait finit très vite et la Serpentard pourrait aller remercier la Serdaigle qui l’avait aidé.

-Bon, reprit doucement Carry se forçant à sourire du mieux qu’elle le pouvait. Quand est ce qu’aura lieux cette fameuse retenue, que je puisse vous donnez ma version des faits, monsieur ?

Les autres élèves qui étaient présent parlèrent pour donner leurs version des faits, Puis ce fut le tour du professeur de prendre la parole, ou plutôt monsieur le juge.
Bouche bée, Angel l'était après avoir entendu le professeur, mais elle ne pouvait rien y faire, le professeur avait l'air déterminé.
La poufsouffle qui était dans le combat demanda quand aurait lieu la punition.

-C'est bien aller dit le comme-ça tout est fini et j'peux partir aller ! Pensa la serdaigle.

Puis l'autre poufsouffle baragouina un quelque chose comme quoi ce n'était pas juste. Oui ce n'était pas juste surtout pour Angel qui ne faisait que passer dans le coin. Enfin elle proposa qu'on lui colle elle aussi si on ne la croyait pas.
Cette idiotie sans nom ! Proposer qu'on la colle aussi ? Mais qui donc fait ce genre de proposition insensé !
Angel vit se dessiner sur son visage un petit sourire moqueur envers la fille qui avait fait cette proposition, mais en vertu des circonstance ce sourire s'effaça assez vite pour ne pas être remarqué par quiconque.

-Ah ça s'rait bien si tu'te faisait coller toi aussi si tu l'propose. Pensa-t-elle pour répondre à la blonde.

La serpentard mise en cause demanda également quand aurait lieu la punition, et une fois qu'Angel entendrait la date l'heure et le lieu de la colle elle partit.



Fin du RP pour moi merci à tous x)
@Carry Harrison si jamais tu veux me remercier dans ton prochain post tu peux faire réagir Angel avec un truc simple c'est comme tu veux.

Les remarques qui suivirent ne firent pas redescendre la tension du professeur. Bien que Cassandre - il ne connaissait toujours pas son nom de famille - ne semblait en apparence pas rechigner à sa punition, une de ses camarades de Poufsouffle continuait de la défendre corps et âme, se proposant même d'aller elle aussi en retenue si jamais il ne la croyait pas. Un rictus moqueur apparut sur le visage d'Edward en entendant ces quelques mots. La Gryffondor du groupe confirma ce qu'il pensait, et il ne put s'empêcher de lui faire un clin d’œil comme pour appuyer ce qu'elle venait de dire.

- Ne me prenez pas pour plus idiot que je le suis, Mademoiselle, dit-il à la Poufsouffle qui venait de parler. Pour qu'il y ait une bagarre, il faut deux partis engagés, sinon il ne s'agit que d'une violence. Votre camarade semble avoir rendu les coups, ce qui n'est pas tolérable.

Se tournant vers Carry Harrison, il lui lance un autre regard noir et dit :

- Et bien sûr, après qu'elle vous ait soit-disant dit toutes ces méchancetés, vous avez trouvé intelligent de vous battre avec elle et de la menacer au lieu de prévenir vos enseignants ? Bien-sûr.

Les deux mains sur les hanches, il regarda un à un chacun des élèves, puis finit par dire :

- Seules les trois personnes que j'ai indiquées viendront en retenue. Elle se déroulera Mercredi prochain dans ma salle de classe au Premier Étage. En fonction de ce qu'il se passe lors de cette retenue, je me réserve le droit de vous donner des retenues supplémentaires. Après avoir foudroyé chacun des élèves incriminés du regard, il rajouta : Maintenant, dispersez-vous, et que je n'entende plus parler de vous d'ici-là.

Tu restas, un long moment, impassible devant les réactions des autres fillettes. Cependant, intérieurement, tu étais en ébullition de colère devant toute cette mascarade. Le comportement du professeur que tu ne comprenais pas du point de vue de sa réaction aux propos de Carry, mais également, le comportement de la serdaigle … Qu'elle peste celle-là. Intérieurement, tu visualisas son visage pour être sûre de ne pas l'oublier. Puis, la réaction de Lumah. C'est vers cette dernière que tu te tournas lorsqu'elle prit la parole et d'un simple regard, tu tentas de lui faire comprendre qu'il valait mieux qu'elle reste en dehors de toute cette histoire. Cela ne servait à rien de mentir, n'y même de vouloir la protéger. Tu étais assez grande pour cela.

Sans perdre ton impassibilité, tu tournas une nouvelle fois ton regard en direction du professeur et en réponse au rendez-vous pour sa punition, tu hochas positivement la tête :

"Très bien professeur !"

Sans laisser le temps a d'autre de répondre, tu tournas les talons avec la dignité d'un monarque, préférant partir que de rester en présence de certaines personnes. Ta pensée à cet instant-là ? Inutile de fréquenter des gens du petit peuple. Dans tous les cas, le professeur aurait toutes les réponses à ses questions lors de la punition que tu effectuerais en sa présence dans quelques jours.


Fin du RP pour moi. Merci

-Je n’allais quand même pas déranger les professeurs pour une histoire qu’on aurait pu régler nous-même, monsieur Penwyn. Répondit la Serpentard avec un air suffisant. Mais maintenant que tout est réglé, je vous dis bonne journée professeur et à Mercredi, donc.

*TRèS BiEn pRoFesSeuR* se moqua Carry en imitant Cassandre avec exagération dans son esprit . Ah, qu’est ce qu’elle pouvait bien l’irriter. Evidemment qu’elle ferait tout pour bien se faire voir, c’était une Poufsouffle après tout. Jamais elle ne louperait une occasion pour faire du léchage de botte quand il s’agissait de gagner des points auprès de la direction.

Quand le professeur eut fini de parler, En guise d’aurevoir Carry tourna sa tête vers chacune des filles et leur adressa discrètement un dernier regard amusé avant de le faire disparaitre instantanément quand ses yeux se posèrent sur le professeur d’Etude des moldus. *Pff, imbécile* Pensa-t-elle en se retenant de lui envoyer un sourire narquois. Mais très vite, elle se détourna et se dirigea vers la

- Hey, la Serdaigle ! Merci pour tout à l’heure. Je n’oublierai pas.

Après l’avoir salué une dernière fois, Carry tourna les talons et se dirigea d’un pas ferme vers sa salle commune la tête haute. Ok elle avait eu une retenue, mais cette fragile de Poufsouffle aussi ce qui n’était pas plus mal aux finales. Mais elle aurait aimé que ce soit juste elle qui soit envoyé en retenue et non pas elle avec car cela voulait dire qu’il y’avait de grande chance que toutes les deux passent leur retenue ensemble et très clairement, c’était à éviter.

avant de quitter le couloir, Carry se retourna une dernière fois comme pour s’assurer qu’elle n’était pas suivie et quand elle vit qu’elle était assez éloignée du petit groupe de fauteur de trouble. Elle laissa l’insouciance ainsi que l’arrogance prendre le dessus et ses lèvres commencèrent à s’étirer doucement pour afficher au grand jour un sourire remplit de mépris, pour Cassandre, mais aussi pour le professeur Penwyn.


Fin du Rp pour moi aussi ! Encore merci !

Lumah s'en voulait un peu. Finalement, c'est vrai, elle savait qu'elle n'aurait rien pu arranger, mais... Mais quoi ?

Elle était la dernière dans le couloir. Elle regarda tout le monde partir, sans pouvoir s'excuser au professeur. Le couloir était froid, peu accueillant, et elle avait extrêmement envie d'aller aux toilettes... Pourtant... Pourtant elle restait là, à regarder le sol. Le sol qui devait être aussi gris que le temps dehors, pensa d'ailleurs Lumah inutilement.
Lumah serra ses poings. Elle repensa à ce qu'avait dit Mr penwyn - ce qu'on lui avait dit d'ailleurs plusieurs fois -.

C'est vrai. Il fallait deux partis. Sauf... Sauf dans le cas du harcèlement, pensa la fillette. Mais il ne s'agissait pas d'harcèlement ici, encore heureux. Plus jamais Lumah ne voulait voir ça.

La fillette s'était perdue dans ses idées, et commençait sérieusement à s'emmêler les pinceaux.

Pourquoi pensait-elle à son harcèlement ? Il y avait maintenant trois ans qu'on n'avait plus touché à un seul de ses cheveux. Pourtant...

Pourtant elle se souvenait maintenant de tous les détails. Et ça n'avait rien à faire dans son esprit. Peut être que c'était à cause de ce couloir ? Lumah secoua la tête, ses mains tenant son crâne comme pour ne plus entendre des voix. Non, hein !

La fillette, reprenant ses esprits, courut vers les toilettes.