Le grand jour était arrivé ; j'allais avoir un cours d'initiation et de prévention aux dangers de l'utilisation des objets du quotidien moldu au sein du monde magique. Un cours qui me tenait fortement à cœur, surtout pour les premières et deuxièmes années ; après tout, ils avaient ─ pour certain ─ changé de vie du jour au lendemain et ne pouvaient pas être facilement prêts à exploiter un nouveau style de vie.

J'avais tout préparé : mes exemples étaient près sur la table centrale, on pouvait donc y voir : un ordinateur, un téléphone fixe, une console de jeu (bien que le modèle exploité datât de novembre 2020), une télévision, une lampe de chevet ainsi qu'un réveil matin ; mais il y avait aussi sur chaque table des lunettes de protection et les célèbres vestes blanches que pouvaient habituellement porter les scientifiques lors de leurs expériences, pourtant, ici, tout ne fut qu'une question de sécurité. Il ne fallait pas que l'accident arrivât plus facilement que l'explication. Il ne le fallait surtout pas !

Lentement et tout en mettant l'équipement protecteur, je m'approchai de la porte me séparant de ces jeunes élèves encore en pleine découverte de ce monde qu'ils n'avaient lu au travers des livres fantastiques de notre propre société non magique ; comprendraient-ils que les deux peuvent être complémentaires tout en réalisant quelques concessions des deux côtés de ce mur que serait à présent, pour eux, les vacances scolaires ? C'était une question trop difficile pour acquérir une simple réponse puisque tous réagissaient différemment à cette dure réalité.
Alors, j'ouvris la porte en hêtre et souris en voyant les étudiants ayant répondus à ma proposition de cours.

─ Je vous souhaite bien le bonjour ! Après être entrés dans cette classe, vous trouverez des accessoires de protections, n'hésitez surtout pas à les mettre, ils vont nous être utiles.

Je me dégageai dans le couloir afin de leur laisser libre accès à la classe. En espérant que tout se passerait bien.

@Astrid Keaty, @Elya Carli, @Orla LeFer, @Constance Nelson, @Faustine Ruewen, @Anna Delore, @Jane Taylor, @Élisabeth Willis, @Lukas Sharp, @Alyssa Wright, @Winter Wright, @Lyam Murphy, @Cheryl Styles, @Sixtine Valerion, @Matthew Serid, @Elijah Coyle, @Narcisse Brando & @Aaron Smith

Matthew entra dans la salle de classe avec un peu d’appréhension. Il était déjà content d’avoir réussi à trouver la salle sans l’aide de personne, mais l’idée d’aller à un cours sans son ami Nowan le stressait un peu. Bien sûr, il aurait été impensable d’espérer faire lever le né-sorcier flemmard pour un cours facultatif… Tant pis, après tous même si Matthew se sentait plus rassuré entouré de gens qu’il connaissait, il n’y avait qu’un seul moyen pour être à l’aise avec des inconnus : s’en faire des amis !

Matthew entra parmi les premiers en classe. Mauvaise stratégie, si on prenait en compte son envie de s’asseoir avec des gens qu’il pourrait lui sembler sympathique. Mais tant pis, le mal était fait et le brun n’allait pas attendre dans un coin de la salle pour voir où les autres allaient s’asseoir ! Il s’approcha donc d’une chaise à gauche du bureau du professeur et s’y installa (G). Jetant rapidement un regard aux objets du professeur, il reconnut une des consoles rétro qu’avait son père chez lui. Une petite étincelle s’alluma dans ses yeux, se disant que si le cours allait porter sur les jeux vidéo, il ne devrait pas être si perdu que ça !

Bien sûr, les mises en garde que lui avait fait la professeure chargée d’apporter sa lettre d’admission à sa famille étaient déjà sorties de sa tête. Il ne fit donc pas le rapprochement entre les objets électroniques moldu et leurs présences dans un lieu magique.

Il y a quelques jours, lorsque l'annonce de ce cours a été faite, je n'avais pas hésité une seule seconde pour m'inscrire car je savais que ce serait l'occasion parfaite pour apprendre de nouvelles choses, et potentiellement, en mettre plein la vue à Alice avec toutes ces connaissances acquises. Je ne savais cependant pas trop à quoi m'attendre, j'avais rarement cherché à m'informer sur cette matière qui me paraissait assez évidente étant donné que j'avais grandi dans le monde moldu toute mon enfance.

Une fois interpellés par le professeur O'Lake, nous avions la possibilité d'entrer dans la pièce. Je pris la décision d'entrer parmi les premiers afin de choisir stratégiquement ma place, dans l'objectif d'être le plus proche de l'action d'une part, mais aussi le plus proche possible du professeur pour qu'il puisse me remarquer et avoir une bonne impression de moi. Il ne fallut que quelques secondes pour que j'aperçoive une table (J) qui correspondait exactement aux critères recherchés.

Tirant un peu la chaise pour pouvoir m'y asseoir quand nous y serions invités, je saisi préalablement les affaires de protections qui jonchaient la table comme indiqué par le professeur. Enfilant la longue veste blanche et les lunettes de protection, je me demandais quelle serait l'utilisation de tout cela, en attendant d'avoir la réponse à mes interrogation, et donc, le début du cours, je restais silencieux en observant les différents élèves et en attendant les prochaines instructions.

Narcisse était impatient de venir expérimenter ce cours découverte. Il faut dire qu'il se sentait sacrément dépaysé depuis son arrivée à Poudlard, pas d'électricité, aucun objet familier avec ce qu'il avait connu, ça lui faisait bizarre c'était sûr. Même s'il s'adaptait rapidement, il lui fallait au moins un peu de contact avec son monde. Et puis, il était particulièrement curieux de voir sous quel angle les sorciers étudiaient son monde, il voulait voir ça de ses propres yeux.

Au moment de rentrer dans la pièce, Narcisse fut surprise d'entendre le prof parler d'équipement de protection ! Sapristi ! Allaient-ils étudier des objets dangereux ? Il se hâta de s'équiper, on ne rigole pas avec la sécurité, comme sa mère disait. Puis en s'asseyant, il observa les objets posés sur la table du centrale. Un ordinateur, un téléphone fixe, une console, une télévision, une lampe de chevet et un réveil matin.

Mais... Pourquoi y'avait-il besoin d'équipement de protection ? Qu'allait-il faire à ces objets ? Les exploser ??? Narcisse s'attendait au pire. Il se tourna néanmoins pour saluer son voisin de table, un grand sourire aux lèvres.

« Yo ! Moi c'est Narcisse, Narcisse Brando ! Y'a du monde aujourd'hui ! J'suis content haha ! » Il tendit sa main pour serrer celle de son camarade proche, une bonne poignée de main, c'est important. Il fallait bien la doser, et il se prépara à étudier celle du garçon assis à côté de lui, on pouvait en apprendre beaucoup avec une simple poignée de main.

Lorsque le professeur d'études de moldus avait proposé ce cours d'initiation pour les élèves un peu plus jeunes, Cheryl avait d'abord hésité à venir. Mais, en y réfléchissant, ce cours d'initiation pouvait toujours lui servir, tôt ou tard. Et puis, c'était surtout un moyen de savoir comment était le professeur O'Lake. S'il était horrible, elle ne choisirait pas cette matière en troisième année.

Bien que la fillette avait vécu une bonne partie de sa jeunesse dans le monde moldu, elle était curieuse de savoir ce qu'allait leur apprendre le professeur. D'autant plus qu'en arrivant, ce dernier avait invité les élèves présents de porter des protections, chose qui étonna Cheryl. Au départ, elle pensa à des objets tels que des bombes ou autre objets explosifs.

Mais, suite à ces propos, la Serpentard leva les yeux au ciel et préféra ne pas enfiler ces protections. La fillette savait, en voyant les objets posés sur la table centrale, qu'aucun d'eux n'allaient les blesser. A moins qu'il n'y mette le feu.
C'était donc d'un pas assuré que la rouquine s'installa sur une place qui se trouvait sur le côté, légèrement éloignée de la table centrale. Comme ça, si jamais ces objets venaient, par tout hasard, à exploser, elle serait en sécurité. Elle posa son sac sur la table et attendit patiemment que tous les autres élèves entrent.

La salle de cours se situant au même étage que le terrier, je me suis donc dit que prévoir d'être pile à l'heure ou bien 5min à l'avance maximum serait suffisant. Finalement, je suis pile à l'heure et je vois d'autres élèves en train d'attendre devant la salle. Le professeur, un homme blond, grand, au visage plutôt juvénile et avenant, nous salue et nous invite à entrer. Esquissant un sourire poli, je lui adresse un léger signe de la tête en passant devant lui.
- Bonjour Monsieur.
La salle qui s'ouvre devant moi est grande avec un ensemble de tables collées les unes aux autres en formant un grand U qui prend tout l'espace. Le genre de dispositif qui fait penser à un débat plus qu'à un cours ; tout le monde au même "niveau", on peut tous se voir et observer les expressions de chacun, et puis, le professeur a aussi une meilleure vue sur son auditoire. D'ailleurs, son bureau est placé entre les deux extrémités, afin d'avoir une vue d'ensemble donc. Trois garçons et une fille sont entrés devant moi. Deux-trois d'entre eux sont de la même promotion que moi mais je n'ai pas encore eu vraiment l'occasion de discuter avec eux. C'est vrai que ce cours serait l'occasion mais... j'hésite, me retourne - je sais qu'Orla et Lukas ne vont pas tarder - oh et puis tant pis ! Je discuterais avec la fille par exemple, Cheryl me rappelais-je, une autre fois, à un autre cours...
Je vois alors sur le bureau du professeur des objets moldus lambdas, puis les protections, sur les tables, dont il vient de nous parler dans le couloir - en nous saluant, il nous a demandé de nous équiper, laissant supposer que l'on allait manipuler des objets potentiellement dangereux. Je hausse les sourcils, en me rapprochant des tables. Mon regard fait le va et vient entre les blouses blanches et les lunettes de protections et la console de jeu et... un téléphone.
Je me retourne encore, Orla et Lukas ne sont pas encore là, bon. Je m'assoies place F rouge vers le milieu d'une des deux rangées de tables, suffisamment près pour bien voir et entendre le professeur et sa sélection d'objets, et pas trop non pour qu'il ne pense pas que j'essaie de faire trop bonne impression - je suis studieuse, curieuse et enthousiaste, oui mais pas lèche-bottes.
En m'asseyant, je pose mon sac par terre puis levant un sourcil soupçonneux vers la blouse - me servirait-elle vraiment contre un ... téléphone par exemple ? - je tends la main au cas-où vers l'une des paires de lunettes de protection. Au cas-où. Je me souviens à l'instant de ma rencontre avec Orla et notre tentative de créer une radio vintage moldue - avec tous les composants électriques etc... - l'an dernier. L'échec cuisant est encore bien frais dans ma mémoire mais je ne peux m'empêcher de sourire à ce souvenir. C'était une rencontre originale et amusante, quand même.
De nouveau, je regarde à nouveau vers la porte puis, sans vraiment faire attention, en reportant mon regard devant moi, je croise celui de Cheryl. Pour le moment, elle est seule comme moi, de son côté du U. Me sentant un peu rougir et un peu sotte, je lui souris poliment. Mince. M'en veut elle de ne pas être venue m'asseoir à côté d'elle et engager la conversation ?
N'est-ce pas après tout ce qu'on attend de quelqu'un étant à Poufsouffle ?

@Cheryl Style pour la mention Constance vient de s'installer de l'autre côté du U, reconnaît Cheryl de visage... et croise son regard.

Inscrit dans ce cours d'initiation, je n'avais aucune idée de ce qui nous attendait. Je ne sais même pas ce que moi-même j'en attendais. En passant la porte, je vis que Narcisse s'était installé au premier rang, en bon élève qu'il était. Quant à moi, il était hors de question que je sois si près, préférant me cacher au fond et dans un coin, je fuyais les premiers sièges, ne regardais personne.

Je longeais la salle et tirai délicatement la chaise vers moi. Je ne pus m'empêcher de remarquer le matériel qui était face à nous : un ordinateur, une lampe de chevet, une console de jeu ou encore un téléphone fixe. Je m'interrogeais évidemment sur l'intérêt de tels objets ici. Moi qui espérais trouver un peu de réconfort en venant ici, j'avais l'impression qu'on allait ridiculiser chacun de ces objets. Je soupirais d'avance.

En croisant mes bras, j'aperçus des lunettes de protection sur la table, les mêmes que celles que mon père utilisait pour réparer des objets de notre serre. J'espérais que ce cours n'allait pas tourner à un cours de réparation, car ce n'était pas mon truc. Je me sentais enfermé dans une salle telle que celle des alcooliques anonymes de mon village. Est-ce que c'était ça le but de l'exercice ? Parler de notre vie de moldu jusqu'à ce que l'on oublie et que l'on devienne complètement sorcier ? Une sorte de lavage de cerveau ?

Je regardais la porte d'entrée qui était aussi celle de sortie et me demandais si je pouvais encore partir et fuir. Je soupirai et enfoui ma tête dans mes bras, posés sur la table.

Sixtine n'avait jamais participé à un cours d'étude des moldus car ce n'était pas la volonté de son père à l'époque ou elle était étudiante dans cette école. Alors, lorsque Lancelot avait parlé d'un cours d'initiation à sa matière pour les jeunes élèves de 1er et de 2eme année, elle était venue le consulter pour savoir si elle pouvait assister à son cours et, il avait eu la gentille d'accepter.

Quand la professeure de défense contre les forces du mal entra dans la salle de cours de Lancelot, elle le gratifia d'un sourire puis, elle s'installa non loin du bureau du professeur pour ne rien louper. Elle pu observer de drôles d'engin qu'elle ne connaissait pas. Lancelot parla des accessoires de protection et Sixtine haussa les sourcils, qu'allaient ils étudier au juste ? Ca devenait étrange.

En regardant autour d'elle Sixtine ne se sentit pas très à l'aise entourée par tous les bébés sorciers mais elle prit sur elle en se disant qu'il fallait bien en passer par là pour réussir à comprendre au mieux le monde moldu et ses habitants. Elle aurait voulu dire à Max «Alors vous voyez que même des gens avec des sois disant privilèges peuvent s'intéresser à votre monde. Malheureusement, il n'était pas là et ne pouvait donc pas lui dire.» Cela dit, elle garda son idée de lui balancer cette information un peu plus tard dans la journée ou dans la semaine.

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Une brosse à dents, ça trompe énormément. Tel aurait pu être le titre de l'autobiographie d'Orla, inspirée par un événement qui datait du matin même : elle avait retourné les deux salles de bains des dortoirs, mais impossible de retrouver sa brosse à dents. Elle perdit tant de temps à la chercher qu'elle ne put pas suivre Constance, qui avait décidé d'arriver un peu plus tôt devant la salle du cours d'Étude des moldus, pour ce cours un peu particulier destiné à une meilleure compréhension du monde magique.

Au bout de dix minutes, Orla se rendit à l'évidence : elle allait devoir faire sans brosse à dents pour aujourd'hui. Mais elle ne pouvait se résigner à la perspective d'empester de la bouche pendant toute la journée, ça, c'était hors de question. Orla retourna donc sa malle à la recherche d'une pastille, d'un chewing-gum, n'importe quoi qui pourrait lui ôter la désagréable impression d'avoir une haleine de mammouth. Elle tomba finalement sur une dragée goût menthe qu'elle goba aussi sec. Aah, ça allait déjà mieux.

Mais c'est que le temps filait, par Merlin ! Un peu plus et elle allait être franchement en retard ! Orla fourra dans sa besace de quoi écrire (parchemins, stylos bille... oui, sa plume aussi lui faisait défaut ce matin-là), et sortit en trombe du dortoir puis de la salle commune. Elle arriva à temps devant la salle de classe – enfin, c'est ce qu'il lui semblait, puisqu'il y avait encore quelques élèves devant. Elle sourit au professeur en lui rendant son bonjour avant de pénétrer dans la salle, à la recherche de sa copine, qu'elle ne tarda pas à trouver puisqu'elle s'était installée près de la porte. Orla tapota l'épaule de Constance pour signaler sa présence et désigna le matériel de protection avec un sourire :

– On aurait bien eu besoin de ça l'année dernière, pas vrai ?

Elle prit place à côté de Constance et commença à revêtir les accessoires de protection. Depuis l'accident avec la radio moldue de l'année passée, Orla n'avait aucun mal à comprendre pourquoi ils auraient besoin de protection. Elle était curieuse de savoir comment le cours allait se dérouler.

@Constance Nelson

Jane s'était réveillée en retard de 20 minutes ce matin. Comme la veille... Et l'avant-veille... Il fallait dire qu'elle avait beaucoup de mal à reprendre le rythme de l'école. Et en plus de ces 20 min de plus prise en sommeil, elle avait pris 10 minutes assise sur le lit à se réveiller, se motiver mais surtout à réfléchir à rien. Et elle n'avait pas franchement trouver une solution pour récupérer son retard si ce n'était sauter le petit-déjeuner, chose qu'elle regrettait amèrement à présent. Mais elle n'avait pas le choix si elle voulait pouvoir assister au cours d'initiation à l'Etude des Moldus. Certes, Jane n'en aurait pas tellement besoin étant donné qu'elle avait presque toujours vécu avec les moldus mais ce serait son seul cours dans cette matière durant toute sa scolarité vu le choix de filière et d'options qu'elle envisageait.

Jane arriva enfin dans la porte de hêtre déjà ouverte. Au travers de l'embrasure, elle aperçut plusieurs têtes d'élèves de première ou de deuxième année sans qu'aucune ne lui tape réellement dans l'oeil. Visiblement, elle ne connaissait personne dans ceux déjà présents. Passant outre, elle se tourna vers le professeur placé dans l'entrée et qui leur souhaitait la bienvenue. La fillette lui fit un timide sourire avant de lancer un léger "Bonjour professeur". Elle entra alors dans la salle qu'elle découvrit dans son entièreté: une longue salle, avec plusieurs fenêtres sur le mur à sa gauche ; des tables qui formaient un U dans lequel trônait une table en son centre ; un bureau et une chaise posés dans le coin droit de la pièce. Jane remarqua sur la table plusieurs objets qu'elle connaissait bien : un ordinateur, objet qu'elle avait souvent utilisé pour jouer à des jeux ; un téléphone fixe, pour appeler ses proches ; une console de jeu, celle-ci datait un peu plus de la génération de son père que de la sienne ; une télévision, pour regarder des films ; une lampe de chevet plutôt classique, Jane préférait celle de son dortoir et enfin un réveil matin, objet de son plus grand malheureux et qui lui avait cruellement manqué ce matin.

Jane ne comprenait pas vraiment la présence de tous ses objets ni la nécessité de porter des accessoires de protection mais décida d'obéir. Elle choisit une place plutôt sur le côté droit au fond de la salle avant d'enfiler ses lunettes et une blouse blanche que portait souvent les scientifiques dans les dessins animés qu'elle avait regardé plus jeune. Comme elle n'avait pas encore réellement de voisin de chaise, elle décida d'attendre un peu l'arrivée de d'autres élèves en triturant ses doigts pour ne plus penser à la faim.