Waouh. L’attrapeur bleu l’avait saisi du premier coup. C’était le clou du match, au tarot moldu on aurait dit "petit au bout". Petite sphère et performance haute en couleurs de bleu. La façon dont l’attrapeur avait été pile là, dans le coup, au rendez-vous, avec une précision était i-m-p-r-e-s-s-i-o-n-n-a-n-t-e. J’en étais scotché sur mon siège.

Tombant des nues devant la facilité déconcertante avec laquelle il avait cueilli le rêve bleu des Aigles, comme le personnage de ce dessin animé au pays des rêves bleus dont il portait le nom. Avec cette fois pour forêt des rêves bleus un terrain de quidditch à l’herbe rase. Précisément, à cet instant, je ne voyais plus du tout cette herbe couleur verte Serpentard ni ces Serpentard qui avaient cédé devant l’envol des Aigles sans trouver le chemin du ciel, sans réussir à faire entendre leurs sifflements. Seul celui de l'arbitre se fit légèrement entendre parmi les cris de joie. Le soutien survolté des Crocheers n’était pas parvenu à faire décoller leurs performances de la fin du match. Le coup décisif venait de leur être porté, non pas par l’épée de Gryffondor mais par le bras de Christopher Martin.

Mon regard était attiré vers le haut. Les drapeaux s’agitaient au-dessus de moi, ajoutant encore un peu de bleu au ciel éclatant et au bleu des tenues des vainqueurs. Même avec mon visage blême et encore assis dans les tribunes, je contribuais à ce nuancier bleu avec ces traits de peinture que j'avais porté sur mes joues. Je me levai en même temps qu’Henry ⁽¹⁾, avec qui j’avais vécu ce match, l'attention soutenue de bout en bout, avec cette impression constante de voir chacun des joueurs jouer leur va-tout. J’applaudis quelques minutes à tout rompre les joueurs avant de quitter Henry et les tribunes en direction de ma salle commune. Mais l'évènement que je venais de vivre, lui, était extraordinaire.



⁽¹⁾ la présence d’Henry Shoftshire était bien sûr convenue initialement avec le joueur par hibou
Bravo aux deux équipes, aux commentateurs et à l’arbitre, c’était encore une fois un très beau match !!

Eileen lui posa une question sur la capture du vif d'or. Elle avait raison, si le vif d'or était finalement attrapé par les Crochets, le match serait nul.
A cause de ses changements d'avis permanent, Anna ne savait plus vraiment pour qui elle était, et quelle était l'issu du match qu'elle préférerait voir.

- C'est exactement ça. Tu comprends de mieux en mieux les règles à ce que je vois !

Finalement, la jeune fille avait réussi à enseigner quelques règles à sa camarade, alors cela lui suffisait pour éclairer le reste de sa journée.
Anna fit pivoter son regard vers les joueurs, et écouta attentivement les commentatrices. Elle trouvait que leurs commentaires étaient amusants, ils animaient le match. Après tout, ce n'était pas leur rôle ?
Puis soudain, elle entendit une annonce signifiant l'arrivée de Vif d'or.
Enfin un peu d'action ! pensa la gryffone, qui était impatiente de voir qui seraient les grands vainqueurs de ce match.
Rapidement après cette annonce, elle remarqua les deux attrapeurs se diriger rapidement vers la petite balle dorée, qui était quasiment imperceptible depuis les tribunes. La jeune fille avait l'impression que le temps venait de s'arrêter, et que la plus grande partie des tribunes ne bougeait plus et restait silencieuse pour observer attentivement les deux attrapeurs.
Le bleu s'approcha, de plus en plus, et laissa derrière lui un écart avec la Verte.
Il se pencha en avant... et attrapa, sous les cris du public bleu, la magnifique petite balle dorée.
Le plus important n'est pas qui commence le match, mais qui le finit, pensa la jeune fille, se rappelant de ce que lui disait son père à chaque fois qu'il l'emmenait voir un tournoi de Quidditch.

Au final, Anna ne savait pas trop quoi penser de ce match. Elle avait adoré le regarder avec attention, mais comme elle soutenait les deux équipes, elle doutait sur l'humeur et les paroles qu'elle devait effectuer face à la victoire des Ailes.

- C'était un beau match, continua-t-elle en se retournant vers sa camarade. Je suis heureuse d'avoir pu t'apprendre quelques règles, et j'espère que nous nous recroiserons.

Anna avait décidé de sourire, tout simplement. Elle était juste heureuse de s'être divertie pendant quelques heures et de s'être faite une connaissance.
La gryffone se leva de son siège, sourit une dernière fois à Eileen et commença à sortir des tribunes tout en lui adressant un petit signe de la main.
Elle avait passé une agréable après-midi.



@Eileen Jones ce fut un plaisir d'écrire en ta compagnie, j'espère que nos deux Protégées se recroiseront un jour
Phrase soulignée pour la CdC.

◁◀

Ne pense plus à ça. À Elle. Ça va aller. J'essaie de me focaliser sur le match. D'être concentrée. Sa présence me gène. Focus. Je pousse un léger cri de joie quand Lexa attrape le viffet d'argent. Elle est douée. Mais les Ailes d'Airain mènent toujours. Et plus le match avance, plus ils creusent l'écart. Et le Vif d'Or apparait. Un joueur de Serdaigle - Martin, je crois - se précipite dessus. Et il l'attrape. Comme ça. Du premier coup. Il est doué. Et moi ? Est-ce que je pourrais ? Pourquoi tu ramènes toujours tout à toi ?

La voix, si douce, si mélodieuse, de Dawn. Dans mon oreille. Si près. Elle était obligée ? Elle ne peut pas se tenir à une distance normale, comme tout le monde ? Ou alors elle fait exprès. Pour me troubler. Est-ce que ça va ? Non. Elle vient vraiment de demander ça ? Si je lui en veux ? Évidemment. Mais pas pour son retard. Ma voix est dure. Emplie de souffrance, sûrement. "Non. J'men fous" Et je pars. Dans une marche rapide, qui se transforme en course dès qu'Elle est hors de vue. Le regard fixée sur le sol. Les épaules basses. Et je pars.

Concentrée sur le match et plus particulièrement sur les joueurs qui occupaient les postes qui jouaient le souafle. L'irlandaise ne faisait que très peu attention à la conversation entre les différents membres de son équipe. Elle cherchait à analyser les différentes manières dont les joueurs des deux équipes se renvoyaient la balle de cuir rouge et comment ils géraient l'apparition des viffets et du vif d'or. Est ce que lattrapeur se plaçait de façon stratégique entre ses coéquipiers pour envoyer facilement la balle et bondir? Ou bien étaient les coéquipiers qui faisaient plus attention pour être proactif car leur attrapeur se contentait de lâcher le souffle? Peut-être qu'il y aurait quelque chose à en tirer pour peaufiner leur style de jeu. De manière plus aléatoire elle regardait comment les batteurs s'occupaient du cognard. Ainsi que les techniques d'évitement. Mais elle ne vit rien de très particulier jusqu'à ce que les deux attrapeurs, Christopher Martin et Eider Dawkins se ruent dans une direction. Le vif!

- "Christopher est connu pour..." la troisième année n'eut pas le tempe de finir sa phrase. Son camarade de promotion venait de rafler 70 points pour son équipe.

Elle voyait d'un coup les deux attrapeurs se diriger ensemble vers un côté du terrain. Elle avait a peine écouté les paroles d'Anna, lâché un "Ouais !" enjoué, mais elle avait les yeux rivés sur le blond, et l'ouïe aux aguets, attendant les commentaires de Geneva ou Norma. Ses mains avaient attrapés le pan de son t-shirt, et ne s'en détachaient pas, jusqu'à qu'elle entende l'une des deux filles crier de joie...

-OH PAR MERLIN IL L'A ATTRAPÉ ! CHRISTOPHER L'A DÉJÀ ATTRAPÉ !*

Elle lâcha son t-shirt, soupira de soulagent et se tassât sur sa chaise. Elle entendit vaguement Anna lui parler, le brouhaha incessant du stade emplissait totalement ses oreilles. Elle comprit néanmoins ce que voulait dire la Gryffondor. Alors un sourire étira son visage, et cria presque pour se faire entendre tandis que la brune partait en agitant la main.

- Oui ! A bientôt, Anna !

Eileen se leva à son tour et descendit les marches jusqu'à être au sol, puis se dirigea vers le château, un sourire aux lèvres.


@Anna Brown Merci beaucoup ! J'espère aussi qu'elles se recroiseront
*Paroles de Norma.

Mes bras tremblent. Ils tanguent sous le poids de la Peur. Non. Ils sont Panique. Effroi. Ils s’articulent sous les frissons venus glacer le sang coulant dans leurs veines. Un Mot terrible cogite à l’intérieur d’Esprit. Un Mot vain. Un Mot que personne ne devrait employer. Car si tu l’emploie… c’est que tu es Coupable.





Pourquoi t’es tu envolé de mes lèvres, Néant ?
Pourquoi t’es tu logé dans son tympan ?







Inconscience ?

Un nouvelle vague glacée me parcoure le dos. Elle me noie de son froid. Elle déchire mes entrailles. Embue mes yeux d’un liquide triste. Engourdit mes deux jambes qui tombent aux côtés de l’Allongée.



Et me voilà faible. Faible et brisée. Je ne fais Rien. Car Raison est détruite. Elle ne pense même plus. Elle est vide. Confusion a tout chassé. Tout anéanti. Et je ne sais plus que faire. Je ne peux rien faire. Moi. Seule dans un corps. Seule dans une marée bleue, qui ne sens plus Coeur se mouvoir.



Cris parsèment l’Antre. Le bleu d’anéantissement transperçant le Cygne se propage chaque seconde un peu plus. La jeune Rym est plongé dans un Au-delà. Sans conscience pour la faire agir. Banderoles et fanions aux couleurs des victorieux volent au gré du vent. Mais Elle ne les voit pas. Ses yeux sont aveugles, car Esprit n’est plus. Ouïe s’est elle aussi, envolée. Et les gradins perdent au fur et à mesure des secondes, leur symbiose avec les supporters. Mais la petite n’en tient rigueur. Elle mire le Vide, les bras ballants, à genoux auprès de l’Endormie, les joues humides de Larmes salées. Ralenti. Un Ralenti. Les grains du sablier temporel sont coincés par la finesse du gouffre. Les pulsions cardiaques de la brune se calquent sur le rythme des secondes lentes.



Poumons rentre dans mon être et réveille Conscience. Je tourne la tête. Ma vision reprend connaissance. Elle est toujours là. La Fille. Paupières alourdies et Sphères éteintes.

De l’aide ! Qu’on m’aide, qu’on l’ai… non… Les Autres n’y feront Rien.

Poussée par une émotion nouvelle, j’essuie de mes paumes mes joues. Et j’avance mes épaules vers sa tête. J’attrape les siennes, pour relever l’être ainsi endormi. Je la secoue, en prenant sa nuque d’une main pour ne pas brusquer sa tête. Je la secoue, de mon Âme, de mon Coeur, et je lui tends son prénom, à répétition. Je porte son torse à mon Oreille. Pour entendre ce que la Fille devrait avoir. Pour entendre l’Organe de Vie.

Chère Plume d’@Hannah Hardhoke. Diantre ! Je ne sais réellement comment ma Protégée a pu me mener jusque dans l’Au-delà. Je te laisse juger de la situation, quant à l’invitation à une nouvelle Danse, ou bien à continuer quelques deux trois Pas de celle-ci, en prenant compte que la musique s’arrêtera dans deux jours seulement.

La Petite Hardhoke ne réagit pas aux appels désespérés de Rym. Elle demeure saisie par le Néant, enveloppée dans un masque impassible. Son Lambeau est toujours actif, il veut montrer à Swann que la bleue est toujours en Vie, mais il n'a pas de Cordes Vocales et se contente de battre du plus fort qu'il peut. C'est dur, d'être impuissant face à une situation aussi pathétique. Le reste de la matière qui constitue Hannah est endormie. La rouge et or s'agite, dans un mouvement désespéré, qui vise à réveiller la Conscience. En vain, hélas. Elle est inerte, semblable à une poupée dont on fait ce que l'on veut. Elle dort. Jusqu'à quand durera se Sommeil? Nul n'est capable de lire ce Sommeil.
Profond.
Abyssal même.

Il ne faut pas suivre mon intuition mais j'ai bien l'impression que la fin du match approche, l'attention et a son comble même si elle a été très forte durant tout le match.

Les actions fussent de tous les côtés, pour suivre correctement le match il me faut de la concentration, les commentatrices me sont d'une grande aide et grâce à elles j'arrive vraiment à tous repérer ce qui est génial pour mon premier match de Quidditch en tant que supporter. Je réagis maintenant dès le coup de conard ou la passe de souafle des Aigles. Pendant que le cognard se balade entre les mains de plusieurs joueurs, les bleus tirent le souffle et creusent notre écart avec les Crochets ardents. 110 à 20, je ne m'y connais pas mais ça m'a l'air très bien pour nous. À peine j'entends le vif d'or que tout le monde crit dans les gradins. Paniquée je regarde autour de moi qui crit pour définir si c'est ma maison qui la attraper, Mary se met aussi à crier alors je fais de même. J'en déduis donc que nous avons gagné... NOUS AVONS GAGNÉ ! La fête raisonne dans ma tête et je suis toute euphorique ! Pour une première fois je vous avoue que je n'ai pas été déçu. Je continue à crier debout à présent et à applaudir de toutes mes forces. Quand le bruit commence à s'affaiblir Mary me dit :

- C'était super on se refait ça quand tu veux !

C'est le moins de le dire, j'ai vraiment adoré assister à cet événement aux côtés de Mary. Même si quelques gestes m'étaient interdits ou susceptible d'être étrange je me suis bien amusée pendant le match.

- Oh oui ! Aucuns soucis, moi aussi j'ai adoré le match... La prochaine fois je pourrais te prendre dans mes bras.

Je tente de dernier bout de phrase sans insister et en doutant beaucoup mais je ne m'attarde pas trop sur le sujet, Mary me répond sans aucune gênante et nous dédisons de partir des tribunes. Tout en marchant nous parlons du match et je remarque les réactions similaires. Je n'en reviens toujours pas que les Aigles d'Airain aient gagnés pourtant c'est une tellement bonne nouvelle. Au fond je suis un peu fière même si je n'ai pas bataillé sur le terrain

Élicia sourit à sa camarade.

C'est vrai que Poudlard est un endroit merveilleux. C'est comme une deuxième maison. En tout cas c'est comme ça que je le vois. On y fait de merveilleuses rencontres.

Boucle d'Or pensa à Lila, qu'elle avait rencontré au début de sa première année. Puis elle pensa à Brett, avec qui elle avait fait un binôme en potion. Et puis Siam, avant même de découvrir Poudlard, alors qu'elles étaient en chemin pour l'école, dans le Poudlard Express. Et puis Aliosus...au printemps de l'année passée.
Il s'était passé tellement de choses...

Poufsouffle est une maison géniale oui, je suis heureuse qu'être tombée dessus. Nos camarades sont super, et la salle commune est tellement belle...
En tout cas, je suis contente que tu te plaise au château !

Boucle d'Or pensait vraiment ce qu'elle disait. Son sourire ne l'avait pas quitté.

Malheureusement, le match pris bientôt fin, et ce n'était pas les Serpentard les vainqueurs.

Les tribunes commençaient doucement à se vider, alors la rouquine se tourna de nouveau vers sa cadette.

C'etait un plaisir de te rencontrer Julie ! À bientôt.

Elle lui fit un signe de la main, et se mêla à la foule des élèves qui prenaient la direction du château.



Fin du rp pour moi, merci @Julie Jing

La fin du match venait d’être sifflée. La joie se lisait et s’entendait dans La Tribune des Serdaigle, pourtant dans La Tribune de la maison adverse; Serpentard, ce n’était pas le cas. Les serpents avaient tous une figure de deux pieds de long, ils étaient déçus et tristes et c’était compréhensible, le quidditch était très important à Poudlard, et surtout promis cette maison où ils étaient tous très compétiteur. La tristesse était palpable, à tel point que cela pouvait être étouffant. Antares elle était totalement perdue, lorsqu’elle avait entendu le coup de sifflet final, elle avait cru que c’était une sorte d’hallucination auditive ils ne pouvaient pas avoir perdu. Pourtant lorsqu’elle avait relevé son visage vers les Crochets la douleur avait marqué ses traits. Ils avaient réellement perdu, même si ce n’était qu’un jeu c’était affreux et cela faisait mal. Mais si la cheerleader souffrait, que devait ressentir les joueurs de quidditch ? Ils avaient besoin du soutien de leurs cheerleaders.

Sans vraiment comprendre, d’un même mouvement celle-ci avait bougé toutes ensemble, d’un même pas, comme une seule personne. Elles s’étaient rapidement retrouvées face aux Crochets et d’un commun d’accord, qui avait été accordé entre elles grâce à un coup d’œil, elles s’étaient mises à genoux devant les joueurs. Elles leur montraient leur respect, leur dévouement. Elles seraient présentes dans la victoire comme dans la défaite. Antares prit le temps de regarder les joueurs, lorsqu’elle avait croisé leurs regards elle leur avait simplement dit « merci » un merci simple et pourtant lourd de sens. Merci d’être vous. Merci de faire vivre cette maison. Merci pour votre Match. Merci pour tout.

La vie c’était comme un match de quidditch, on ne pouvait pas tout le temps gagner, pourtant lorsque l’on était à terre, on pouvait se relever et recommencer à combattre. Et c’est ce qu’ils feraient, elle en était sûre. Ce sont des Serpentard, et les Serpentard se relevaient toujours.

@Lili Cooper @Talya Duval @Athalée Drasilio @Carry Harrison