Cherchant à observer la famille O'Belt, Tomas avait failli manquer le signe de son camarade de maison un an plus jeune et ami de la Gryffondor. "Salut." Dit-il d'un voix qu'il s'étonna d'entendre cassée par l'émotion en les rejoignant totalement. Tous, sauf le petit-frère de la Poufsouffle, faisaient parti de la bande de copains plus ou moins proches d'Ennis mais en dehors des Serdaigle, le jeune homme les connaissait mal. Et même les bleus, il ne les connaissait pas si bien que ça. Il n'y avait que Noah, pour une raison évidente, avec qui il avait déjà vraiment échangé plusieurs fois et même si le Serpentard et la rouge ne se ressemblaient pas tant, le fait que Lyam et lui soient en couple avec deux personnes qui avaient certains points communs les avaient fait sourire.

Nouvellement arrivé dans le groupe, le septième année se contenta de suivre la discussion, appuyant la remarque de Megan d'un hochement de tête avant de couler un regard vers Eridan. Il ne savait pas si son camarade savait pour Ennis et lui - comme les autres - mais ils ne s'étaient pas cachés sur le quai tout à l'heure. C'était assez nouveau, ils s'étaient fait discret jusqu'à peu avant les vacances et puis, naturellement, sans pour autant s'étaler devant Poudlard ils avaient laissé des gestes devenir visibles.

Et puis quand le couple se dit au revoir, il détourna le regard avec la diversion parfaite de Livingstone qui rejoint l'irlandais pour déblatérer sur Bristyle. Lui préférait se tenir en retrait de tout ça et laissa ses yeux dériver sur celle qui accaparait pas mal de ses pensées et allait partir sans qu'il puisse la serrer à nouveau contre lui, pas devant son père. Elle était là, à quelques mètres avec sa famille et un tout nouveau venu. Le bilbiothécaire... Il n'en était pas revenu quand il avait appris leur lien, enfin celui entre son plus jeune frère et lui. Les rapports familiaux devaient être... particulier!


Tournée vers Miss Montmort, Ennis venait d'entendre la voix d'Owen dans son dos. Dans leurs dos même. Elle ne put s'empêcher de sourire mais attendit que son père se retourne - et donc relâche le contact sur son épaule - pour pivoter sur ses pieds et le regarder à son tour. Consciente des regards potentiels que certains pourraient porter sur eux, elle fit un sourire très discret à son beau-frère, laissa ses yeux parler et fit le geste de la main codé pour dire merci avec ses frères. Le corcagien devait le connaître maintenant. C'était bien utile, surtout en connaissant le protocole lié au mode de vie de sa famille et de leur statut de sang. Quoiqu'il arrive, elle ne pouvait être que la dernière à parler, sauf si on l'y invitait. Elle ne pouvait donc qu'être observatrice de la scène. Les regards échangés entre les deux amis, puis le couple. Les yeux de Domhall qui vinrent sur elle, c'était discret mais Ennis y lisait l'appréhension. Elle posa ses auriculaire sur ses annulaires. Diarmuid se permit une main sur l'épaule de son cadet, une petite seconde. Échange de regard fraternel. A ce stade, elle devait leur faire confiance, tant à Briac qu'à Owen.

Briac avait été surpris, mais pas spécialement étonné, d'entendre la voix de son gendre... son gendre. Il lui avait alors fait face, captant les différents regards entre ses enfants sans pour autant y prêter attention. Il y avait cette main tendue et cette salutation, un effort même s'il aurait dû trouver moyen d'arriver en étant visible. Mouvement bref vers le bas du menton du patriarche qui, dans le même temps vint serrer la main du bibliothécaire. Brève mais ferme - trop brève s'il avait été avec Magnus Nerrah par exemple, plus brève qu'il ne l'aurait fait en privé en raison de la présence du sus-nommé. "Owen" Avait-il dit en retour sans le lâcher des yeux avant de tourner le regard vers son cadet. Une communication silencieuse se mettait en place, la promesse d'une discussion future. Et puis l'attention de nouveau tournée vers le nouveau venu avec qui il n'était pas si facile d'interagir en public. Mais le visage du briseur de sort était détendu signe qu'il ne voyait pas sa présence d'un mauvais œil. "Il est des évolutions dont il nous faudra discuter. Plus tard, mais pas dans plus d'un an si possible." Le ton était mutin, moins que celui d'Ennis ou Diarmuid, mais perceptible. Un geste plus tard il fit comprendre à sa benjamine que c'était à elle.

Alors la châtain ne se fit pas prier. "J'y comptais bien." Souffla-t-elle. "Merci." Ajouta-t-elle à peine plus haut avant que son père n'attire de de nouveau son attention sur Miss Montmort. En se tournant, elle capta le regard de Dom vissé sur la directrice. Il se faisait violence pour limiter les contact alors qu'un autre Patriarche se tenait juste là. Tout à son observation, elle eut la surprise d'entendre la voix chuchotée de son père qui était le jeune homme qui les observait - discrètement mais les regardait - un peu plus loin. Elle n'eut d'autre choix que de lui répondre. "Si rien ne l'interdit, vous penserez à passer le saluer avant de partir, cela me semble... nécessaire." Si rien ne l'interdit, les statuts de sang bien entendu...

Tomas s'intègre au groupe formé par @Bad Eaven, @Megan Arrington, @Eridan Lowell, @Orphéa Cooper et @Elowen Livingstone. Il les salut puis hoche la tête quand Megan dit que Bad et Orphéa ont de la chance avant de donner un regard compatissant à Eridan sans savoir si le jeune sait pour Ennis et lui. Il ne peut s'empêcher de regarder les O'Belt.

Ennis et Briac se retournent à l'arrivée d'@Owen Locke. Briac est distant mais pas froid avec ce dernier, il lui sert la main et lui fait comprendre à demi-mots qu'il aimerait le rencontrer à nouveau, mais pas avec un délai aussi long que depuis l'inauguration de la capitale sorcière. Ennis peut ensuite parler à Owen avant que son père ne lui intime de se concentrer sur son départ imminent et lui adresse quelques mots à l'oreille.

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Le jour du grand départ était arrivé. Et c'était, pour Élicia, tout aussi excitant que stressant. Elle avait extrêmement hâte de découvrir la France, de découvrir Beauxbâtons, et de retrouver Aimée. Mais d'un autre côté, c'était la première fois qu'elle partait aussi loin de ses parents, de sa famille, de ses amis, et de son petit ami. Première fois qu'elle partait - presque - seule, dans un lieu totalement inconnu et où l'on parlait une langue qui lui était étrangère. Alors, même si elle avait hâte d'y aller, un léger mal de ventre lui rappelait sans cesse qu'elle avait également un peu le trac. Pourtant, elle se retrouvait sur le quai de la Gare de Pré-au-Lard, habillée de son belle uniforme Poufsouffle, de sa cape et de son chapeau qu'elle mettait si rarement.

La jeune fille tira légèrement sur le bas de sa chemise, pour la remettre en place, seul réel signe de son stress. Puis elle reprit la main de Brett, qui avait tenu à l'accompagner jusqu'au départ. Elle s'était contentée de dire au revoir à Lumah, à Lyam et à Raphaël dans la salle commune avant de partir, en leur promettant de tout leur raconter en revenant. Mais pour Brett, elle n'avait rien pu dire quand il l'avait proposé de l'accompagner. C'était donc le seul qui se tenait à ses côtés, en attendant le départ du train.

Eh, Caldin, ça va bien se passer tu sais.

Bien qu'ils étaient ensemble depuis presque un an, il aimait toujours l'appeler par son nom de famille. Mais cette fois-ci, sa voix était plus douce. Il avait conscience que la jeune fille n'était pas à l'aise, qu'elle devait penser à mille situations certainement peu appréciables. Pourtant, ça ne suffit pas à la détendre.

Brett prit Élicia par les épaules, la forçant à le regarder dans les yeux.

Éli... il n'y a pas de raison qu'il y ait un problème, je te jure. Et puis, s'il se passe vraiment quelque chose - ce qui n'arrivera pas -, tu n'es pas entièrement toute seule. Il y aura Aliosus et Alice avec toi, tu n'es pas entièrement seule. Et Aimée aussi. Tout va bien aller.

A ces mots, la jeune fille jeta un coup d'oeil vers son ami Serpentard, qui se trouvait plus loin, en compagnie de ceux qui devaient être ses parents. Puis elle reporta son attention sur Brett.

Je sais. C'est juste que... ça va être bizarre là-bas. Mais tu as raison, Aliosus sera là, Alice et Aimée aussi, alors ça devrait le faire.

Ne sachant plus quoi dire, elle laissa Brett la serrer dans ses bras, l'enveloppant ainsi de son odeur et de son réconfort. Partir, c'était aussi le laisser ici, et même s'ils avaient déjà été séparés durant les vacances d'été, cela faisait plusieurs mois qu'ils passaient une bonne partie de leurs journées ensemble.
Alors elle profita autant que possible de cette étreinte, parvenant presque à oublier où elle était, qui les entouraient, et la raison de sa présence ici.
Puis elle s'était écartée, constatant que Miss Montmort s'apprêtait à faire l'appel.

Je t'aime.

Elle lui sourit timidement. Même après cette année ensemble écoulée, elle rougissait toujours en lui murmurant ceux deux mots. Et encore plus lorsque c'était lui qui les lui prononçait.

Je t'aime.

Elle l'embrassa furtivement, avant de laisser sa main glisser hors de celle du garçon. Élicia le regarda encore une seconde, puis s'éloigna vers le groupe qui se rassemblait. L'heure du départ se rapprochait à grand pas, et son ventre lui faisait toujours mal, à cause du stress.
Elle chercha de nouveau Aliosus du regard, bien contente d'avoir au moins un ami avec elle durant le nouveau chapitre qui l'attendait.

Élicia attend le départ avec son petit ami, qui essaye de la rassurer quant au voyage. Puis, lorsque Miss Montmort laisse le conducteur pour faire l'appel, elle laisse Brett pour se rapprocher de la directrice, et cherche du regard @Aliosus Nerrah

Contexte actuel :

❝ La jeune directrice fait apparaître un parchemin d'un coup de baguette, puis le fait léviter à hauteur de ses yeux. Après avoir balayé l'assemblée du regard, notant la présence de plusieurs familles, elle commence à appeler les participants.

« Arrington, Megan. Bristyle, Aelle. Caldin, Elicia. Cobain, Jenna. Cooper, Lili. Cooper, Orphéa. Dale, Edmund. Daley, Chems. Eaven, Bad. Farrow, Alyona. Gates, Irene. Joy, Maddie. Linvingstone, Elowen. MacBeth, Adaline. Nerrah, Aliosus. Newjin, Eden. O'Belt, Ennis. Peers, Herminie. Vous pouvez dès à présent monter dans le premier wagon. Laissez vos bagages près de la porte, et installez-vous à l'intérieur », énonce t-elle.

Elle se dirige ensuite vers chacune des familles présentes - les MacBeth, Nerrah, O'Belt, Mrs Eaven, Mr Cobain, les Livingstone, afin de les saluer et de les remercier en quelques mots pour leur présence. Les rassurer aussi, quand cela s'avère nécessaire. Mais bientôt, la locomotive se met à souffler son épaisse fumée blanche, et la directrice s'éclipse pour monter dans le wagon, vérifiant qu'aucun élève ne reste sur le quai.

Ce premier wagon, de type ouvert, devrait rappeler des souvenirs aux Préfets, qui retrouvent les fauteuils confortables et les petites tables rondes. Il s'agit en fait du wagon des professeurs.

« Prenez place, je vous en prie. », les invite l'ancienne Poufsouffle en choisissant un fauteuil lui permettant de voir toute l'assemblée. Le bruit d'un sifflet se fait entendre. La locomotive démarre doucement, laissant derrière elle le quai, famille et amis pour un voyage vers l'inconnu.❞

Attention :

• Les règles des RP s'appliquent ici, respectez bien la limite de 220 mots minimum par post.
• Des posts d'évolution du contexte seront postés régulièrement dans le sujet. Veillez à bien les prendre en compte et à préciser vos actions en quelques mots à la fin de vos posts pour faciliter le travail des MJ.
• Veillez à bien respecter les règles de cohérence élémentaires !
• Ce sujet s'adresse aux correspondants de la seconde année d'échange, à leur famille si présente et à leurs amis.
• Pensez bien à ne pas mentionner votre âge ou votre année si vous n'êtes pas inscrits dans la chronologie.

Prochaine résolution : 8 mai

Lorsque Maddie vit Miss Montmort se place devant la locomotive, elle sentit son estomac se resserrer. Ca y est, c'était sûrement le moment pour elle d'y aller. Même si elle avait hâte de partir vers l'inconnu ou presque, il était tout de même difficile pour elle de quitter Jeffrey, surtout qu'ils venaient tout juste de se retrouver. Avec une petite moue sur le visage, elle se tourna directement vers le Poufsouffle, bien contente d'être un peu encore dans ses bras.

Sa moue s'envola bien vite en entendant les mots positifs de son petit ami. Oui, ce qu'elle allait vivre allait sûrement être un truc de fou. Il avait raison et elle avait soif de cela. Elle avait envie de découvrir autre chose, de découvrir la vie d'Hidjatou, son école, ses cultures, sa magie. Elle avait tant à apprendre et une telle envie de le faire ! Lorsque Jeffrey lui dit qu'il voudra un récit détaillé de son voyage lorsqu'elle rentrera, elle rigola de bon cœur. "Oh, avec plaisir ! Jusqu'à ce que t'en puisses plus de moi !" lança-t-elle, amusée.

Elle redevint sérieuse lorsqu'il toucha une corde plus sensible. "Dommage que tu sois trop grand pour entrer dans ma valise !" dit-elle plus pour la mignonnerie de la chose que par réel souhait de ne pas vivre seule ce voyage. Par contre, ce qui était certain, c'était que lui aussi allait beaucoup lui manquer. C'était une évidence, même si le temps semblera sûrement passer beaucoup plus vite de son côté.

Elle savoura leur baiser comme pour prendre la dose qui lui serait nécessaire pour toute la durée de son séjour et elle voulait lui offrir la sienne aussi. Après un dernier regard et un sourire, elle se devait d'aller rejoindre ses camarades. "Tu vas me manquer !" dit-elle avant de se séparer de lui.

Une fois l'appel fait et le signal donné, Maddie monta à bord du wagon. L'excitation avait désormais pris le pas sur tout le reste de ses émotions. Elle avait hâte d'échanger avec ses compagnons d'aventure et se rapprocha d'ailleurs de son groupe d'amis lorsque le moment de monter à bord fut donné.

"C'est y est, c'est enfin le moment !" dit-elle a qui voulait bien l'entendre. Elle était tellement heureuse et fière de faire partie de cette première génération des échanges AMICO ! Elle prit ensuite place dans le wagon suite à l'invitation de Miss Montmort.

Maddie profite des derniers instants avec Jeffrey. Elle se rapproche ensuite de sa bande d'amis et monte à bord du wagon.

@Jeffrey Hunter et la bande : @Megan Arrington @Bad Eaven @Orphéa Cooper @Ennis O'Belt @Elowen Livingstone

Je m'approche de la locomotive en slalomant entre les familles et les élèves. J'ai aperçu Elowen près d'Eaven et mon coeur ne s'en est toujours pas remis. C'est donc les mâchoires serrées et l'humeur massacrante que je me mets dans les rangs, la main toujours solidement accrochée à ma valise.

Sur mon épaule, Zikomo se dresse de toute sa petite taille pour mieux observer autour de lui. Je ne sais pas qui est le plus excité de lui ou de moi. Il n'arrête pas de me parler d'Erza depuis plusieurs jours. D'Erza et de l'école, des professeurs, des élèves qu'il a connu.

« Tu peux pas arrêter de t'agiter ? » lui soufflé-je après avoir reçu pour la troisième fois un coup de queue dans le visage.

Son petit souffle agité à mes oreilles et la caresse de ses moustaches sur ma joue me font sourire malgré moi. Je me tords le cou pour l'observer et croise ses petits yeux dorés qui brillent si fort qu'ils pourraient m'éblouir.

« Oh, tu vas adorer Uagadou ! »

Il me le répète pour la dixième fois. Non, pour la centième : il me l'affirme depuis ma troisième année, lorsqu'il a atterri dans mon dortoir et qu'il est sorti de son talisman. À l'époque, il n'était qu'un esprit un peu étrange envoyé par une femme dont je n'osais même pas espérer attirer l'attention. Aujourd'hui, il est davantage qu'un meilleur ami et la femme qui me l'a envoyé est une amie que je suis pressée de retrouver, malgré la crainte qui me noue le ventre lorsque je pense à elle.

« La bibliothèque est très différente de celle de Poudlard, tu verras. Beaucoup plus grande et large. Tu seras étonnée de voir que...
— Qu'elle est très sombre, haute de plafond et qu'elle recèle de trésors inestimables, rétorqué-je en mimant sa voix. Tu m'en as tellement parlé que j'ai l'impression d'y être déjà allée, Zik. »

Mon nom est appelé à la suite des autres et interrompt la réplique qui voulait sortir de la bouche du Mngwi. Je m'avance, abandonne ma valise près de la porte et grimpe dans le train en évitant soigneusement de croiser le regard de Montmort. Je m'arrange pour rester proche de l'entrée, dans un coin pour ne déranger personne, et j'observe les élèves passer devant moi.

Zikomo n'en a jamais assez : il m'enfonce les pattes dans le cou, se tortille, remue sa queue. Il est incapable de tenir en place. Je l'ai rarement vu comme ça et j'avoue que j'en éprouve une pointe de jalousie qui me perfore le coeur. Je me rappelle que ce n'est pas seulement la hâte qui m'a empêchée de trouver le sommeil hier soir mais aussi cette question qui tournait en boucle : et si en retournant à Uagadou il se rendait compte qu'il préférait rester là-bas ? Elle tourne, elle tourne, beaucoup plus vite que toutes les autres pensées qui tentent de s'opposer à elle et ne font pas le poids.

Insensible aux méchantes crampes que subit parfois mon coeur, Zikomo se dresse sur mon épaule et pose ses deux pattes avant sur ma tête pour mieux y voir. Ses griffes s'accrochent à mes cheveux, son museau humide se colle contre ma tempe.

« Par tous les mages, Zik ! grincé-je entre mes dents en me débattant vainement.
— Tu vas le lui donner maintenant ? Tu es sûre ? Je ne le vois pas arriver. Tu verras, tu vas adorer la terrasse des dortoirs. Est-ce que tu savais que j'y voyais souvent Erza ? Nous discutions pendant des heures et... »

Il parle et ses pattes ne cessent de me palper le côté de la tête. Son débit de paroles est rapide et essoufflé. N'en pouvant plus, ma main fuse jusqu'à mon épaule. Beaucoup trop vif pour moi, Zikomo l'évite aisément et grimpe sur ma tête que je rentre dans mes épaules, peu habituée à le porter de cette façon.

« Il arrive, Aelle ! Tu es excitée aussi, n'est-ce pas ? Dans quelques heures, nous serons— »

Il glapit lorsque je parviens à entourer son ventre de mes mains et à le soulever. Ses griffes s'agrippent à mes cheveux mais il les rétracte dès que ça commence à trop tirer. Je le tiens à bout de bras, devant mon visage.

« T'es emmerdant ! »

Ses yeux mordorés s'engouffrent dans les miens, assombris par l'agacement (peu sincère, c'est vrai) que je ressens. Un gloussement sort de son museau. Je soupire, affligée par son excitation. Il se tortille entre mes doigts mais je ne le lâche pas. Mon attention se détourne cependant car dans l'entrée du wagon se dessine la haute silhouette d'un garçon au traits sérieux.

« Ah, Nerrah ! » l'interpellé-je en me dressant entre lui et le reste du wagon, me souciant peu de faire se stopper la file.

Je garde Zikomo dans le creux du coude en lui lançant un regard d'avertissement. Mais le petit Mngwi est trop heureux pour se soucier de moi. Je fouille difficilement dans mon sac et en ressors un paquet rectangulaire soigneusement emballé dans du papier kraft. Je le fourre sans ménagement entre les mains du Serpentard.

« Pour Sangblanc. Donne-le lui, s'il-te-plait.
— Et passe-lui le bonjour ! s'exclame-la petite voix de Zikomo.
— Tu la connais quasi pas, sifflé-je sur un ton accablé.
— C'est de ta part, le bonjour.
— Elle comprendra facilement que je lui passe le bonjour quand elle verra le paquet, Zikomo, » lui asséné-je en articulant bien chaque syllabe.

Je ramène mon regard sur Aliosus Nerrah et me heurte à son regard clair. Nous n'avons pas besoin d'évoquer nos divers entraînements et les conversations qui en découlent naturellement, ou nos légers accrochages qui froncent si bien ses sourcils et qui me font soupirer. Un regard suffit pour rappeler tout ça. Je me recule d'un pas pour le laisser passer.

« Merci. »

Aelle se met dans la file et entre dans le train tout en supportant un Zikomo surexcité. Elle reste dans l'entrée du wagon pour regarder les élèves entrer dans celui-ci. Elle se débat avec Zik qui met ses pattes n'importe où, qui lui tire les cheveux et lui souffle dans l'oreille. Puis elle interrompt Alio quand il entre pour lui remettre un paquet destiné à @Alice Sangblanc.

@Aliosus Nerrah, je me suis permise d'interrompre ton petit renfrogné. Plume d'@Adaline Macbeth, si ta Protégée entre dans le wagon maintenant, elle se trouvera en fort bonne compagnie (la notre).

C'est stupide, il le sait, et pourtant lorsque son nom est lu par la directrice de Poudlard, l'estomac d'Aliosus se noue d'appréhension, son cœur bondit dans sa poitrine d'excitation, sa gorge se serre de tristesse et son esprit lui, se satisfait pragmatiquement de ne pas avoir été oublié dans la liste des élèves destinés à monter dans le train, et à participer à cette expérience exceptionnelle que bien peu de sorciers et sorcières pouvaient se vanter de vivre. Visiter une école étrangère, s'y immerger, et revenir plus aguerri de nouvelles visions du monde, de nouvelles façon de faire, de nouvelles magies.

Miss Montmort passa rapidement saluer ses parents, elle avait déjà rencontré son père aux procès des évadés d'Azkaban l'été dernier mais c'était la première fois que sa mère voyait de ses yeux la jeune directrice de l'école de son fils. Aliosus estimait beaucoup miss Montmort, et il croisait les doigts pour que Willow puisse l'apprécier également. Il découvrirait sans doute cela à son retour, pour l'heure, il était temps de rejoindre la file des élèves montant dans le wagon.

Le préfet en chef se tourna vers Yesenia, elle était restée discrètement à ses côtés. Il se sentit soudain incapable de faire un pas en direction du train, sachant bien pourquoi. Croisant le regard de sa petite amie, il se sentit immensément redevable qu'elle ait accepté de ne pas étaler leur relation au grand jour, même aujourd'hui, ça semblait à présent complètement idiot comme idée. Après tout, ils allaient être séparés par des centaines de kilomètres, la moindre des choses était de se quitter autrement que par un sourire triste et un signe de main ridiculement platonique. Il revint sur ses pas et pris le visage de Yesenia dans ses mains, l'embrassa et, avant que son visage ne quitte le sien, lui glissa «A très vite.» à l'oreille.

Sa gorge n'était plus si serrée à présent qu'il montait dans le wagon, il était heureux de leur avoir ôté le pénible poids de la discrétion. Il salua Elicia, ils allaient sans doute se côtoyer assidument pendant leur séjour à Beauxbâtons, avant qu'il n'ait pu dire un mot, la progression dans l'entrée du wagon se stoppa. Il lança un regard déjà suspicieux à la file, regard qui devint franchement hostile quand il se rendit compte que c'était Bristyle qui bloquait tout pour lui remettre un paquet, pour sa cousine par dessus le marché. Il détestait chaque détail de ce moment, l'impolitesse crasse de la Poufsouffle à laquelle il ne s'habituerait jamais, le moment absolument inapproprié pour agir, et surtout, le fait d'être mis devant le fait accompli, non seulement il n'allait évidemment pas refuser, lui n'était pas un sauvage, mais en plus il soupçonnait son aînée de prendre un malin plaisir à lui signifier "tu vois, moi aussi j'ai une relation spéciale à Alice." Quelle Backpfeifengesicht !

Son "merci" final en revanche, le laissa en pleine perplexité, perplexité dont il essayait toujours de sortir lorsqu'il s'assit dans un fauteuil confortable en surveillant où allait se placer Bristyle et Macbeth.

Aliosus embrasse @Yesenia Cooper, monte dans le wagon, essaye de discuter avec @Élicia Caldin mais est interrompu par l'outrecuidance de @Aelle Bristyle. Il s'assoit en espérant être proche de @Adaline Macbeth

Les noms des participants à cet échange défilent dans la bouche de Miss Montmort, jusqu'à ce que ce soit le mien qui en sorte. Je serre mes mains autour de la hanse de ma valise qui se tient sagement à mes côtés et ne peut m'empêcher de sourire bêtement. Quand la liste se termine, c'est l'heure des au revoir. On dirait que c'est des adieux pour Owen qui m'enserre immédiatement la taille, tellement fort qu'il pourrait me briser. C'est qu'il est musclé, le nabot !

C'est à ce moment que Miss Montmort passe saluer ma famille et qu'elle rassure un Owen qui s'est mis à pleurer. Il pleure vraiment ? J'en prends conscience quand la directrice lui affirme que tout va bien se passer, qu'ils ne mordent pas à Ilvermorny et que de toute façon je sais me défendre. Elle s'en va vite et j'ai à peine le temps de lui faire les gros yeux qu'il a séché ses larmes. Nils et Jane lui jettent un regard désaprobateur avant que l'on se mette tous les quatre à rire. Mis à part Owen qui ne peut s'empêcher de me faire des câlins à tout va, je me contente d'un signe de la main. Prenez soin de vous, et travaillez en classe ! Je leur lance en les regardant s'éloigner.

Bientôt, je suis seule sur le quai. Je me retourne pour entreprendre monter dans le train. C'est à ce moment là que mon regard tombe sur une scène toute particulière. Pas que je n'ai jamais vu Aliosus Nerrah embrasser une fille, mais pincez moi ou il est en train d'embrasser Yesenia Cooper ?

Mes yeux se plissent instinctivement mais j'essaie de garder un visage neutre. Il ne peut pas avoir décidé là, comme ça, d'embrasser cette fille pour la première fois, si ? Je le connais, c'est impossible qu'il déclare sa flamme aussi maladroitement - même si ça a quelque chose de romantique je crois. Pour l'embrasser devant ses parents, c'est qu'elle doit vraiment compter... Mais alors, pourquoi je ne suis pas au courant ?

Je rumine en silence cette cachoterie que mon plus fidèle ami - enfin je le croyais - m'a sûrement faite et je m'avance dans la file à sa suite. En me faufilant dans son ombre, je tombe sur une autre scène. Cette fois, je n'en serais pas seulement la spectatrice ! Quand Aelle Bristyle tend un paquet (enfin je crois, il a disparu si vite) qu'elle veut faire passer à Sangblanc, j'esquisse un sourire. Cette fois, ce n'est pas quelque chose que j'ignore, je sais même très bien les discussions qu'ils ont eu tous les deux à propos de la fille aux cheveux de lune.

Aliosus Nerrah entre dans le wagon devant moi et je tombe nez à nez avec Zikomo, sur l'épaule de ma complice pour certains de nos entraînements.

« Salut Zikomo, salut Bristyle ! »

Lancé-je à leur adresse, avec toujours un plus large sourire pour le renard bleu.

A peine le temps de les saluer que l'on se fait pousser à l'intérieur. En entrant, je retrouve Nerrah qui est déjà assis et je prends soin de m'asseoir à côté de lui sans lui sourire ou le saluer. Déjà le wagon se remplit de sorciers et de bruit. J'en profite, après une minute ou deux de silence à guetter où s'installera Bristyle, pour me pencher vers mon voisin.

« Va falloir qu'on parle... »

Lui chochoté-je avec les sourcils froncés.

Oui, mon cher Aliosus Nerrah, il va falloir que l'on parle de ces derniers mois de cachotteries. Alors c'est pour ça que t'es dans la lune quand on étudie à la bibliothèque ? C'est pour ça que tu m'écoutes à peine quand je planifie nos prochains rencontres ? C'est aussi pour ça que tu te pointes en retard et que tu repousses certains entraînements ?

Adaline dit au revoir à ses cousin.e.s. Elle voit Aliosus embrasser Yesenia puis assiste à l'échange de colis entre Aelle et lui. Finalement, elle salue Aelle et Zikomo avant d'entrer et d'aller s'asseoir à côté d'Aliosus.

Ce fut la voix de mrs Montmort qui ramena Irene à la réalité. La jeune rousse se détacha à regret de son amoureux pour se tourner vers la directrice, ses doigts entrelaçant ceux du beau blond. Irene répondant présente en levant sa main libre lorsque son nom retentit, serrant celle de Christopher. Puis, elle se pencha vers sa malle pour la ramasser et s'avança vers le Wagon désigné, sa main se détachant au dernier moment de celle du jeune homme.

Malle déposée à côté de la porte, Irene posa le pied sur le marche pied et se tourna une dernière fois vers l'ancien attrapeur, lui offrant son plus joli sourire amoureux, avant de disparaître dans l'ombre du wagon, le cœur battant et la gorge serrée. Elle n'arrivait pas à se convaincre que c'était bon. Que dans quelques heures, elle quitterait le territoire britannico-irlandais, que dans quelques heures, elle foulerait les dalles d'une nouvelle école. C'était magique.

Cherchant du regard un endroit où s'installer, Irene admira l'intérieur. Elle n'en avait jamais vu de comme ça dans le train, jusqu'à présent. Choisissant une place non loin de Bad et d'Elowen, la jeune fille nota une tâche rouge sur le col de son camarade.
- T'as du sang, là, pointa-t-elle discrètement. Tu t'es coupé en te rasant ?
Un petit Tergeo plus tard, la jeune fille chercha Ennis du regard. Sa camarade serait son alliée pour les quelques jours à venir. Quelle drôle de coïncidence mine de rien. Les deux filles s'entendaient plutôt bien, sans pour autant être de proches amies, et avaient vécu tout de même un certain nombre d'aventures ensemble. Un sourire s'esquissa sur le visage d'Irene quand elle pensa à ce cognard fou qu'elles avaient dû capturer quelques années auparavant. Avant qu'elles ne se retrouvent face à face sur le terrain. D'autres questions venaient dans l'esprit d'Irene, Ennis avait-elle été aussi touchée qu'elle par la mort de Dai Hong Dao ? Irene avait admiré cette sorcière qui l'avait pourtant bien effrayée, peu après un duel contre Ennis.

C'était étrange tout de même, cela faisait presque 6 ans qu'elle parcourait le monde de la magie et chaque année avait eu son lot de surprise. Pourtant elle avait l'impression que certains de ces évènements, pourtant parfois bien traumatiques dès leurs premiers mois dans l'école, dataient presque d'une autre vie. On grandissait si vite à Poudlard... Le regard d'Irene tomba sur Elowen à cette pensée. Oui, même sa naïve amie -qui semblait pourtant vouloir résister à cette évolution- voyait passer tous ces évènements qui lui laissaient une trace. À 17 ans, Irene se sentait déjà adulte. Certains autres de ses camarades aussi étaient presque aussi mûrs qu'elle, comme on disait, quand d'autres se montraient encore si insouciants. Comment faisaient-ils après tout ce qu'ils avaient vécu ?

Et voilà qu'aujourd'hui, tous étaient réunis dans ce wagon, prêts à s'envoler vers de nouvelles cultures, prêts à voyager pour découvrir de nouvelles écoles et faire découvrir leur propre école au monde. Et si certains commettaient des impairs ? Et si certains ternissaient l'honneur de Poudlard en se montrant trop légers ou en faisant des bourdes ? Les yeux d'Irene se tournèrent à nouveau vers Elowen un bref instant. Si quelqu'un devait se montrer imprudent ou un peu trop enfantin, nul doute que son amie serait cette personne. Pourtant, Elowen avait aussi d'immenses qualités cachées ou qui n'en paraissaient pas. Sinon comment aurait-elle pu gagner le tournoi du Dominion et y mettre un terme aussi joliment ou même simplement y participer ? Elle était une énigme pour Irene et Irene aimait bien les énigmes, même celles qui tapent sur le système. Sans doutes était-ce en partie ce qui soudait leur amitié singulière ?

Irene quitte @Christopher Martin et pose sa malle devant le wagon avant de monter et de se rapprocher de @Bad Eaven et @Elowen Livingstone. Elle nettoie le col de Bad qui avait encore une tâche de sang, puis, en attendant que les derniers ne montent dans le wagon, Irene cherche @Ennis O'Belt du regard et pense silencieusement.

Un poigne invisible mais ferme s'était refermé sur son cœur ce matin là. Gryffs suivait Minie comme son ombre. Mordillât l'intérieur de ses joues. Il n'aurait pas su mettre de mots sur la nature de la relation qu'il entretenait avec la petite blonde et l'idée de la voir s'envoler à l'autre bout du monde, ne serait ce qu'une semaine, alourdissait un peu plus la charge que représentait ce flou sur ses épaules. Soucieux tout de fois de ne rien laissé paraître il avait échangé quelques politesses et avait tâché d'afficher un sourire de circonstances. C'était un grand jour pour Herminie elle s'apprêtait à vivre une aventure trépidante qui n'arrive pas tous les quatre matins.

Leurs petits doigts scellèrent la promesse de s'écrire régulièrement, Gryffs sentait son cœur faiblir un peu plus devant le sourire tendre de la petite blonde.
-"Il y a fort à parier que je ne quitte jamais le chevet du coffret à disparaître. J'attendrais ton courrier à toute heure du jour et de la nuit. Mais surtout profites de ton voyage au maximum, tu auras bien le temps de tout me relater une fois rentrée. La semaine va passer si vite..."
Mentit Gryffs dont les minutes avant le départ de sa camarade semblait s'écouler en une fraction de secondes tant dis que le jour du retour lui paraissait être dans une éternité.
-"Les portoloins c'est un peu banal, le programme AMICO c'est l'occasion de briller devant les autres écoles. Une grosse locomotive rouge ça fait sensation." Avança comme explication le jeune homme.

A peine son père lui eut-il dit de passer voir Tomas avant de monter dans le train qui la conduirait vers Durmstrang en compagnie de plusieurs amis qui s'arrêteraient pour la plupart en bien d'autres endroits du globe que la directrice commença l'appel. Sachant pertinemment que l'ordre alphabétique la mettait avant-dernière, la sixième année se tourna légèrement pour adresser une dernier au revoir du regard à chacun des quatre hommes venus pour son départ, agrémentent ce dernier d'un sourire pour le plus jeune de ses deux frères qui le lui rendit timidement avant qu'elle ne s'éloigne après une pression de la main de Briac sur son épaule. Là, elle ne se priva pas pour retrouver Tomas qui s'était glissé dans son groupe d'amis. Le Serdaigle ouvrit des yeux ronds mais laisse ma Gryffondor venir se glisser contre lui, expliquant à voix basse que son père l'avait remarqué. Le jeune homme glissa ses bras autour d'elle avant que l'adolescente ne soit à l'origine d'un baiser chaste juste avant que son nom ne retentisse. Derniers sourires avant de se glisser dans la file pour monter dans le train dans les derniers.

A l'intérieur, elle reconnut immédiatement le wagon préfectoral du premier trajet de l'année. Debout à l'entrée du wagon, elle repéra déjà plusieurs petits groupes. Elle fit un sourire aux trois Serdaigle avant de s'installer près de Maddie. "Oui... Je me demande comment ça sera organisé. On ne sera pas autant que quand ils sont venus, enfin je crois." Répondit-elle à son amie qu'elle avait vu sur le quai avec Jeffrey. Parfois, les choses évoluaient d'une manière qu'on n'imaginait pas vraiment.


Sur le quai, le petit-ami de l'irlandaise était resté avec Eridan attendant que le train parte. Il se risqua à le regarder maintenant qu'ils étaient seuls - avec le petit-frère de la Poufouffle - et se permit de lui dire; "Ça va faire bizarre." Cela n'attendait pas de réponse particulière en soit, c'était une manière de chercher un peu de soutien devant une séparation effective de plusieurs jours, car pendant les vacances d'avril, ils avaient pu se voir, le côté pratique d'être tous les deux à Dublin.

Un peu plus loin, Briac rendit à Elina Montmort sa salutation et échangea quelques mots rapides avec elle, félicitant cette initiative et cette opportunité pour les élèves avant de la laisser passer à la famille suivante. Il se tourna ensuite vers ses fils et son gendre qui était resté dans les parages avant de reporter son attention sur celui qui était donc bel et bien le petit-ami de sa benjamine. Il n'avait aucunement l'intention d'aller le voir, simplement le jauger de loin. Ce qu'il voyait lui semblait prometteur mais il ne put s'empêcher de demander aux trois jeunes hommes; "L'un d'entre vous le connaît-il?" Il tourna le regard essentiellement vers Domhall qui était le plus jeune des trois et celui-ci répondit assez rapidement. D'abord un hochement de tête. "Je l'ai un peu côtoyé. Il a choisit la même filière que moi et il me semble qu'il fréquentait assidûment le club de duel." Il savait que le briseur de sort souhaitait son nom mais il avait délibérément retenu cette information pour ne la lui donner qu'en dernier. "Tomas Doyle, il a un an de plus qu'Ennis." Le Patriarche se contenta de hocher la tête et de regarder ensuite le train, songeur.

Ennis salut sa famille avant d'aller voir Tomas puis de monter parmi les dernières dans le train. Là elle fait un sourire à @Bad Eaven, @Elowen Livingstone et @Irene Gates avant de s'installer près de @Maddie Joy et d'entamer la discussion avec elle.

Sur le quai Tomas attend le départ du train près d'@Eridan Lowell et Adam @Megan Arrington. Briac salue Elina Montmort et échange quelques mots avec elle avant de reporter son attention sur Tomas, tout en demandant quelques informations à son sujet, puis sur le train.