Lorsque tu vois Edwin se faire insulter, ton sang se met à bouillir. Tu espères qu'ils en resteront là, mais non. La lumière jaillit de leurs baguettes, et tu vois ton ami s'effondrer. Tu fais un pas dans sa direction, mais les cris des élèves habillés de noir te font t'arrêter.
Edwin leur crache ses paroles à la figure, et tu souris. Il sait vraiment se défendre.
Mais quand tu le vois sans connaissance, tu bondis en avant.
Quelques élèves, ou professeurs, tentent de prendre les choses en main.
Mais pour toi, rien ne compte. Tu ignores celle qui dresse un mur, qui prend ensuite feu. Tu n'accordes aucune attention aux discours qu'ils adressent à ceux qui semblent de leur camp.
Tu te laisse à moitié étouffer par la fumée, tous tes sens émoussés.
Un garçon balance les noms. Tu cries, furieuse.



Tu tousses violemment, reprends ton souffle difficilement. Ta respiration est sifflante, tes oreilles bourdonnent. Tu n'achèves pas ta phrase, te tournes vers le mur sans cesse arrosé par les sortilèges d'une des professeures.



Ton discours faisait un petit peu... pitié. Mais tu as clairement affiché ton opinion, ça te convient. Tu te laisses tomber sur le sol, te penches vers ton ami, que tu secoues par l'épaule.



Tu lui tapes à nouveau l'épaule, le secoues. Si il reste comme ça, il se fera tuer à coup sur. Non, tu ne veux pas l'abandonner là. Hors de question.

Précédemment



@Alexei Menkins
@Lili Cooper
@Alice Sangblanc
@Hannah Lyse Sparks

Après sa danse avec Anathema, Blaze était reparti dans son coin et avait passé le reste de la soirée au buffet. Il n'avait pas du tout dansé comme son camarade et commençait à se demander s'il ne s'était pas plus ridiculisé qu'autre chose. Pensif, il engloutit plusieurs Chocogrenouilles et autres friandises malgré un mal de ventre qui ne le quittait pas. De toute façon, il était une citrouille, alors il pouvait bien devenir complètement rond : sous son déguisement, ça ne se verrait pas. Puis, affalé sur sa chaise et les deux mains posées sur un petit ventre bien rempli, il sentit ses petits yeux qui commençaient à se fermer, le garçon n'avait pas l'habitude de veiller aussi tard. Il poussa un long bâillement et ferma les paupières juste deux secondes pour se reposer un peu. Compta deux moutons -pourquoi étaient-ils là ? et ronfla.

Il ne se réveilla pas tout de suite. Son ventre était bien plein, la chaise était confortable et le bruit ambiant -c'était des cris de joie qu'il entendait ? le berçait profondément. Il avait bu un peu trop de jus de citrouille, ça faisait glouglou dans son ventre et il commençait à avoir furieusement envie de faire pipi. Ce fut ce besoin pressant et l'absence étrange de musique, ajouté aux divers cris, qui le tirèrent du sommeil. Il se frotta les yeux et aperçut de drôles de choses : ce semblait être des élèves, déguisés en gros méchants avec des baguettes pointées vers eux. *Oh chouette une nouvelle animation !* pensa alors le Blaze ensommeillé. Il quitta sa chaise et tituba -c'était une citrouille bien pleine et encore à moitié assoupie, sur quelques pas avant de s'arrêter tout pantois. 

Des éclats de voix de partout, des dénonciations -ouh que c'était vilain, une certaine tension dans l'air. Plus Blaze se réveillait, et moins ça ressemblait à une plaisanterie. Il commença à avoir un petit peu peur, surtout qu'il ne comprenait absolument pas ce qu'il se passait. Il chercha du regard ses frères -s'il y avait un problème, il était préférable d'être tous ensemble. Mais aucune trace des aînés Rosenberg dans la foule. Quelques élèves sortaient leurs baguettes magiques. Inconsciemment, Blaze fit de même mais sa main tremblait violemment. Il n'était pas certain d'être capable de faire quoi que ce soit. Les premiers sortilèges commencèrent à fuser, et ce fut à ce moment que le petit Serdaigle prit conscience que la situation n'avait rien d'une plaisanterie. Il y avait vraiment des élèves méchants qui voulaient faire du mal aux autres. Son cœur s'emballa dans sa poitrine. Sa main qui tenait désespérément sa baguette tremblait de plus en plus. Ses deux pieds, vissés sur le sol, refusaient d'engager le moindre mouvement pour se cacher.

Il avait envie d'attaquer, de leur balancer un poing dans la figure, à ces gros méchants de crottin de Sombral, parce que c'était ainsi qu'il était, Blaze. Plutôt agressif. Mais c'était plus facile de frapper un garçon de son âge que des grands qui maîtrisaient probablement bien plus de sortilèges que lui. Puis ils faisaient peur, et lui, ce n'était qu'un petit garçon tout engoncé dans son costume de citrouille, avec une furieuse envie de faire pipi. Il chercha du regard les professeurs, il devait se mettre en sûreté ! Le courage -ou l'inconscience ? de certains élèves le stupéfiait. Il aurait aimé être capable de faire quelque chose, mais même la fuite semblait être hors de portée. Il gardait les yeux écarquillés, son air pantois et égaré et une main posée sur ce ventre qui faisait glouglou. L'autre, crispée sur une baguette magique qui menaçait à tout moment de lui échapper des doigts. 

Un sortilège d'explosion frappa à quelques mètres de lui et blessa plusieurs élèves. Hébété, Blaze observa les blessés avec stupeur. Une fumée commençait à envahir la salle, réduisant légèrement son champ de vision. Des éclats de voix, encore. Des cris. Il n'écoutait pas vraiment, n'était pas en état de tout comprendre. Plusieurs sortilèges frappèrent dans l'air. Le garçon était bien trop hébété pour en déterminer la provenance. Immobile. Avec un ventre qui faisait glouglou. Puis il sentit de l'eau sur lui. Il ne comprit pas tout de suite pourquoi il était mouillé. Oh, il pleuvait. L'eau ruisselait, ça lui rappelait le bruit du pipi dans les toilettes. Déglutition. Puis ces méchants là, ils faisaient peur. Allait-il mourir ? Il sentit une nouvelle humidité sur son corps. Et un certain soulagement, en quelque sorte. Ça ruisselait le long de ses jambes et imbibait le bas de son déguisement de citrouille.  Puis ça mouilla ses chaussettes, et ses petits pieds bien incrustés dans le sol. Le ventre ne faisait plus glouglou, mais il tremblait toujours comme une feuille.

Décidément, ce bal était de pire en pire. Tu ne sais pas vraiment ce qu'il y a de mieux à faire mais tu tentes de garder ton calme, ne pas chercher à t'attirer les foudres de ces maudits perturbateurs.

- Edwin ! SALE ENFLURE ! dis-tu en lançant un regard noir au groupe de la même couleur.

Tu l'aides à se relever, en espérant qu'il tiendra debout. Kyana et Edwin lèvent également la voix, ce que tu peux comprendre. Malheureusement, Edwin n'est pas le seul à avoir été touché, une fille en est tombé inconsciente. Tu as presque envie de courir pour aller l'aider mais tu sais que tu risquerais le même sort, alors, tu prends ton mal en patience.

Britanny arrive vers Alexei et toi et vous parle de rassembler les autres et de les aider.

- Alex, va avec elle rassembler les autres, je m'occupe de la fille blessée. Faites en sorte de rassembler tout le monde à l'abri, j'y serai avec elle. Pour ce qui est de Wilson, il me semble ne pas l'avoir vu au bal, ne perdez pas trop de temps à le chercher si vous ne le voyez pas. Faites bien attention.

Au ton que tu prends, on comprend que tu es inquiète. Tu te tournes vers Edwin et Kyana :

- Faites attention vous deux.

Si tes deux amis peuvent éviter de s'attirer des ennuis, ce serait une bonne idée.

Tu te dépêches de rejoindre la jeune fille en passant derrière les tables. Avec un peu de difficulté, tu l'amènes derrière les tables en passant entre deux tables. Cela prend un peu de temps mais au moins, elle n'est plus exposée. 

Ta professeure d'histoire de la magie avait fait du bon travail mais les élèves avaient de la ressource. Autour de toi, tu vois des élèves blessés :

- Mettez vous à l'abri !

Tu vois tes professeurs faire de leur mieux pour vous protéger de l'incendie imminent.

@Britanny Huggins
@Alexei Menkins
Infos : @Alice Sangblanc

Tout se passait très vite. Arya était restée dans l'ombre, mais elle jubilait. Elle ne supportait pas devoir restée cachée ainsi comme une lâche. Mais les paroles de sa sœur restaient encrées dans ses pensées.


Elle se répétait cette phrase, mais ne pouvait décidément plus la respecter. Elle se rendit compte qu'elle avait sorti sa baguette de la poche intérieure de son costume sans réfléchir. Elle songea un instant aux possibilités qui s'offraient à elle. Soit elle restait bien sagement ici, où elle risquait de ne plus être en sécurité très longtemps ; soit elle écoutait son cœur et agissait. Immédiatement, son inconscient choisit la deuxième solution. Mais sa promesse résonnait encore dans ses oreilles, elle ne pouvait pas la briser ainsi...

C'est alors qu'elle vit des flammes prendre forme. En plus de s'attaquer aux élèves, ils mettaient le feu ? Arya n'attendit pas plus longtemps. Sa raison était partie aux oubliettes. Elle rangea précipitamment sa baguette. Elle n'avait pas assez écouté en cours pour avoir l'idée folle de tenter un sortilège. Elle n'était pas impulsive à ce point. Privée de magie, il ne lui restait donc plus qu'une solution : la manière moldue. Ces élèves déguisés en Mangemorts n'allaient même pas la voir venir.

Un léger sourire vengeur flottant sur ses lèvres, elle s'approcha sans bruit vers le "Mangemort" le plus proche, restant dans l'ombre le plus longtemps possible. Ils étaient tous concentrés sur le barrage qui prenait feu et les professeurs et élèves qui se défendaient, c'était l'occasion parfaite. Arya n'attendit pas un instant et s'en saisit. Elle sauta au cou de Mangemort sans crier, et le frappa de toutes les manières qu'elle pouvait. Ironiquement, cela lui rappela la bataille de polochon qu'elle avait fait en début d'année dans son dortoir avec d'autres Gryffondors. Voilà longtemps qu'elle ne s'était pas bagarrée. Elle le faisait tous les jours contre ses camarades de classe en primaire, dans son école moldue. Ses réflexes lui revinrent rapidement, et elle roua de coups de poings et de coups de pieds le Mangemort. L'avantage quand on était petite, c'est qu'on pouvait grimper sur le dos des grands pour les empêcher de nous toucher.

Arya ne retint pas ses coups. C'était certainement une tentative suicidaire, étant donné qu'il y avait pleins d'autres "Mangemorts", mais elle s'en moquait. Pour une fois qu'elle pouvait se battre pour une bonne raison, elle laissa toute sa colère s'occuper elle-même de l'élève.

Kirsty en avait marre du bal. Il ne se passait rien de son côté, même si elle voyait bien que, un peu plus loin, une foule se formait autour de quelques élèves et que la situation commençait à mal tourner. Que se passait-il ? La blondinette avait envie de le savoir, mais il ne semblait pas prudent de se rapprocher trop d'eux, au vu des sortilèges qui semblaient être lancés et des verres qui se renversaient. Puis un professeur arriva, écumant de rage - Mr. Penwyn, la petite fille le connaissait seulement de vue car elle n'avait pas pris sa matière en option - pour faire sortir les élèves turbulents. Kirsty se félicita de ne pas s'être trop approchée.

Mais, dès qu'il n'y eut plus d'agitation, son moral retomba. Elle avait déjà épuisées toutes toutes ses idées d'activités à faire : manger, parler, contempler les autres, manger encore, parler un peu, s'ennuyer à regarder les autres s'amuser... La blondinette piocha à nouveau une petite tartelette qui était la dernière survivante de sa fratrie, pour la croquer à pleines dents. Elle n'avait plus du tout faim, mais c'était une manière de noyer sa peine : la nourriture. Quand rien allait, le sucre vous redonnait un peu de joie de vivre. Cela, Kirsty l'avait appris de sa longue expérience de la solitude. Elle soupira une nouvelle fois. En l'entendant, James, qui était en pleine discussion avec l'un de ses amis, se retourna et demanda : « Ça va ? Tu... tu ne veux pas aller parler à des gens de ta classe ? » Sa grande-soeur ricana à sa dernière phrase. Elle n'était pas assez stupide pour croire que les autres voulaient lui parle. Elle répondit vaguement : « Non, c'est bon, j'ai pas envie. »

Alors qu'elle en brûlait d'envie.

Tout-à-coup, une vois cria une phrase incompréhensible, puis des élèves se mirent à hurler des noms et à se disputer. Kirsty haussa les sourcils, ne comprenant pas la situation. Que se passait-il, encore une fois ? Elle remarqua alors des individus masqués qui fendaient la foule en lançant des sortilèges à droite et à gauche. Des élèves tomaient, touchés, tandis que des phrases insultantes fusaient. Est-ce que cela faisait partie de la soirée ? La blondinette en doutait. Les professeurs organisateurs ne se seraient pas permis de blesser des élèves innocents, surtout par les temps qui courent. La seconde solution était que ces personnes masqués étaient des intrus qui s'incrustaient dans le seul but de blesser le plus de monde, et de punir certaines personnes.

Une fois qu'elle eut compris cela, Kirsty attrapa sa baguette d'une main et, de l'autre, s'empara du poignet de James. « Faut partir ! » murmura-t-elle à l'adresse de son frère. Puis elle se mit à courir en direction de la porte, bousculant les monstres en furie qui fuyaient de toutes parts, esquivant un sortilège qui lui frôla l'épaule. Une soudaine peur lui nouait le ventre, car elle avait compris que certains élèves de la salle n'étaient vraiment pas bien. Et si l'un des sorts les atteignaient, elle ou son frère ? Et si... et si elle mourrait, ou, pire, et si James mourrait ? De la véritable panique s'empara alors d'elle, et elle courut encore plus vite. Il fallait qu'elle sorte.

Après avoir gueulé contre les élèves punis, tu étais retournée dans la Salle de Bal pour ne pas t'embarquer dans la punition et avais passé de longues minutes à attendre. Tu ne savais même pas ce que tu attendais, peut-être bien la fin du bal. Dans ce cas tu aurais pu aller te coucher directement, c'est vrai, et tu aurais évité la foule de filles et les bavardages dans le dortoir, mais bon tu étais là et tu attendais, utile ou non.
Les danses continuaient, et l'atmosphère s'était calmée. Les zombies, les vampires et les pirates se dandinaient sur la piste, au rythme de la musique. Il était difficile de reconnaître les élèves derrière leurs masques ou leurs maquillages, mais de toute façon tu ne cherchais plus un visage familier. Tu pensais à Alienor, à votre pacte. *J'suis con. J'ai même pas respecté ma promesse. Pt'ain j'suis tellement la pire personne au monde.* Tu irais la voir le lendemain. Lui parler, lui dire que tu étais désolée et peut-être même, lui dire qu'elle n'était plus obligée de pouvoir compter sur toi. Ce truc que les filles disent pour un rien, simplement parce qu'elles ne se sont pas parlé pendant 3 heures donc elles culpabilisent mais aujourd'hui tu te sentais plus coupable que jamais, pour une simple histoire de tranquillité. La laisser tranquille signifiait pour toi l'abandonner.

Mais alors que tu étais dans tes pensées, les lumières commencèrent. C'était beau, jusqu'à ce que tu reconnaisses la marque des ténèbres. Pas encore, déjà que ces foutus sangs-pur faisaient chier depuis la fin de l'année dernière, ils n'avaient toujours pas compris qu'il fallait passer à autre chose ? Et puis les portes s'ouvrirent, les élèves reculèrent jusqu'à s'entasser contre les murs tandis qu'une ligne d'élèves-mangemorts s'était formée. Certains élèves ripostaient ou dénonçaient, et se prenaient des sorts en pleine face en contrepartie. Muette, tu restais sur la pointe des pieds, entassée avec les autres dans les premiers rangs. Tu fermais ta bouche, préférant ne pas finir à l'infirmerie. Autant la petite bagarre pour une couronne t'avait fait rire, autant là ce n'était pas vraiment drôle. Mais tu te rappelas. *Pt'ain ! Et Alienor qui est seule dans les couloirs ! J'peux pas rester là à rien faire elle est peut-être même pas au courant.* Même si ton ainée était sûrement bien plus apte que toi à se défendre contre des petits élèves voulant gâcher un bal, tu ne pus t'empêcher de te prendre pour une héroïne de film.

Alors, en quelques secondes, tu poussas tes voisins et te retrouvas entre la foule et les élèves-mangemorts, aux côtés d'une professeure, dans ton costume de squelette ridicule. Gardant ton courage et pour combler le silence qui s'était installé dans la salle, tu crias à l'attention de ceux qui bloquaient la porte.

"Pt'ain, on peut pas être tranquilles en fait ! Vous vous croyez drôles ou intéressants ? Parce que j'ai plutôt l'impression d'être en face d'attardés mentaux actuellement. Vous voulez pas juste nous foutre la paix et arrêter avec vos conneries de statuts de sang ou je sais pas quoi là, grandissez et réfléchissez un peu bordel !"

Tu déglutis et repris ta respiration.

"Maintenant merci, j'ai quelqu'un à aller voir. C'était drôle mais ça commence à faire chier."

Depuis qu'il était revenu à Poudlard pour sa troisième année, Clément avait été plutôt distant avec le reste de ses camarades de classe ou presque. Il passait le plus clair de son temps en compagnie de sa meilleure amie Ennis à réviser à la Bibliothèque ou dans des salles de classe abandonnées. Ses objectifs d'apprentissage s'étaient durcis après l'été qu'il avait passé de retour dans le manoir familial de Claxton après plus d'un an d'absence et il n'avait qu'une seule idée en tête : découvrir, apprendre et devenir le meilleur. Ce revirement de situation avait été opéré après qu'il ait mis plus d'un an à accepter la ruse de sa mère, car après tout, si elle avait fait ça, c'était pour son bien à lui et pour qu'il se sente aimé d'un père absent.

Ainsi, venir à cette soirée d'Halloween ne représentait aucun intérêt pour le Troisième Année, et pourtant, lorsqu'Eider Dawkins lui avait demandé si il voulait être son cavalier pour le bal, il avait fini par usure accepté sa proposition. Il ne voyait pas l'intérêt de danser avec autant d'enfants autour de lui qui n'avaient pas le moindre rudiment concernant les soirées mondaines. Pourquoi avait-il accepté cette invitation ? Il se refusait sans doute à l'accepter, mais il l'avait fait pour faire plaisir à son amie de Serpentard avec qui il avait fini par tisser des liens au cours des deux années précédents.

Ce qui arrangea le Gryffondor, c'est que la jeune fille lui dit qu'elle n'arriverait pas dès le début du bal, devant se rendre aux cachots pour participer à une soirée parallèle organisée par les fantômes de Poudlard. Ouf, la soirée durerait beaucoup moins longtemps pour le garçon. Sachant que la jeune fille ne viendrait pas déguisée - elle lui avait montré la robe verte qu'elle allait arborer dans les cachots -, Clément en vit l'occasion de ne pas se déguiser lui-même. Contrairement à ses camarades qui portaient pour la plupart des déguisements, lui, avait décidé de se vêtir d'un costume et d'une cravate entièrement noirs ; au moins, avec cette couleur, il resterait un peu dans le thème.

À 21h30, Clément se présenta devant la salle de bal. La musique résonnait et le vacarme des élèves se faisait entendre de loin. Il ne dût attendre que quinze minutes avant que sa cavalière ne se présente à lui, et il lui accorda un sourire ravi.

-  « J'espère que tu t'es amusée parmi les morts, la taquina le garçon avec un sourire. »

Sans rajouter d'autres mots, il lui tendit le bras gauche et attendit qu'elle s'en saisisse avant de rentrer en sa compagnie dans l'immense salle. Les deux enfants n'avaient jamais eu l'occasion d'y pénétrer pour célébrer une soirée, alors le spectacle qui se présentait devant eux les impressionna. Tout était décoré et il n'y avait pas un seul objet qui n'était pas sur le thème d'Halloween. Eider lui demanda si il voulait manger ou danser. Sa réponse fut rapide, il n'eut pas besoin de réfléchir, car la musique qui était en train de jouer l'intéressait.

-  « Allons danser, j'ai mangé au dîner de ce soir, je n'ai pas très faim. »

Et avant même que la Serpentard ne lui confirme son choix, Clément libéra l'emprise qu'elle avait sur son bras et attrapa sa main délicate pour l'emmener avec lui sur la piste. Il ne voulait pas aller au centre de la piste, n'aimant pas être mêlé à autant d'élèves, et puis, comme ça, ils auraient plus de place pour danser. La danse l'obligeant, il ne s'était pas décidé à aller danser parce que la musique ne se prêtait pas à des danses élégantes, il empoigna de sa main gauche la taille de la jeune fille, se saisit de sa main droite la main de la jeune fille et fit un pas vers elle pour se rapprocher. Lui donnant un sourire charmant, il dit :

-  « Savez-vous danser la valse, Miss Dawkins ? »

Suivant le rythme de la musique, Downing commença ses premiers pas de danse en entraînant sa camarade de classe avec lui. Il oublia tout ce qu'il se passait autour de lui, ne se concentrant que sur son visage et sur les pas qu'il devait emprunter. Hors de question pour lui de se rater, de quoi aurait-il l'air devant la jeune fille après s'être vanté de maîtriser les danses de salon ? En silence, il virevolta avec son amie sur la piste de danse, et ceci sans se soucier des élèves qui étaient autour. Le temps semblait ralentir autour d'eux, seul l'instant présent comptait. Son regard se perdait dans celui d'Eider et il en fut même déconcentré pendant quelques secondes. Heureusement pour lui, la mécanique de la danse qui s'était imprégné dans ses muscles après de nombreuses années de pratique ne lui fit pas rater le coche, et les deux enfants continuèrent de tourner sur la piste. Lorsque la musique s'arrêta et commença à passer sur quelque chose de plus énergique, il relâcha la main de la fille ainsi que l'étreinte qu'il avait posé sur sa taille durant la valse.

-  « Et voilà la première danse de la soirée. Allons boire quelque chose, je meurs de soif ! »

Il prit sa main et l'entraîna avec lui vers le buffet. En bon gentleman, il lui demanda ce qu'elle voulait boire et lui le servit immédiatement. L'aspect des breuvages ne donnait que très peu envie d'y goûter et Clément dût se forcer pour boire les premières gorgées. Finalement, le Gryffondor trouva la boisson très agréable et la but doucement tout en discutant avec Eider.


Durant l'heure qui suivirent, les deux enfants discutèrent autour du buffet, allèrent danser lorsque la musique leur plaisait, se séparaient pour aller discuter avec leurs amis respectifs et se retrouvaient pour recommencer. Clément fut un peu triste de ne pas réussir à trouver sa meilleure amie, elle avait sans doute tenu parole et n'était pas allé au bal à la dernière minute. Le moment de présenter la reine de la soirée arriva. Le garçon se détourna rapidement de la scène, puisque ce concours ne l'intéressait guère, lui qui n'appréciait pas les personnes voulant être populaire et cherchant à le montrer.  Il chercha Gabryel du regard, mais il ne le trouva pas. Avaient-ils tous décidés de ne pas aller au bal sans lui dire ?


La soirée prit une tournure à laquelle l'enfant ne s'attendait pas. Après le spectacle de lumière qui ne le passionna pas plus que ça - il avait eu l'occasion à de nombreuses reprises de voir des spectacles similaires dans les soirées sorcières - la marque des Ténèbres qu'il reconnut pour l'avoir vu dans de nombreux recueils ou journaux, apparut au plafond. Si c'était une blague, elle était de très mauvais goût. Faisait-elle partie inhérente du spectacle ? Des voix qui s'élevèrent de l'autre côté de la salle finirent par rétablir la vérité : un groupe d'enfants, ils devaient être à leur taille en cinquième année, étaient masqués et demandaient à ce qu'on leur livre les nés-moldus. Fronçant les sourcils, Clément regarda autour de lui pour voir ce que les autres personnes dans la salle allaient faire.

Des enfants plus jeunes que lui semblèrent avoir des ailes qui leur poussèrent et tentèrent de défier ces plus grands avec des mots ou avec des sortilèges, mais tous furent forcés au silence, que ce soit avec des sortilèges ou par des invectives haineuses. Que faisaient les professeurs pour arrêter ce massacre ? En tournant la tête, Downing vit des tables léviter de toute part pour former une barricade entre eux et les enfants masqués. Ca ne pouvait être que l’œuvre d'un enseignant, mais pourquoi se contentaient-ils d'ériger des barrières au lieu de s'attaquer directement à la source du problème ? Grinçant des dents, le Gryffondor s'en voulait de ne pas avoir emmener sa baguette magique avec lui ce soir. Après tout, rien ne lui avait prédit qu'il en aurait besoin, et pourtant, ceci même si il était plus jeune que ces brutes, il leur aurait bien volontiers décoché les pires maléfices dont il était capable. Mais il devait se résoudre à assister impuissant à la scène. Trouvant Eider non loin de lui, il la tira par la manche pour l'attirer à l'extrémité de la salle la plus loin.

-  « Viens par ici, ne nous en mêlons pas, ce n'est pas notre combat. Ne nous attirons pas d'ennuis, je ne veux pas finir en retenue. »

Il ne lui avoua cependant pas, que sans sa baguette magique, il se sentait démuni. Il n'aurait sans doute pas fait grand chose, mais avoir sa baguette magique entre les mains lui aurait donné une confiance qui lui manquait cruellement en cet instant. Un sentiment qu'il n'assistait pas impuissant à une scène horrible, qu'il pourrait au moins tenter de se défendre si on s'en prenait à lui. N'ayant pas le moindre sang-moldu dans ses veines depuis plusieurs générations, il ne craignait pas que les enfants masqués s'en prennent à lui, mais un accident pouvait être si vite arrivé.

De là où elle se trouve Elina entend parfaitement les paroles des fauteurs de trouble. Notamment le passage selon lequel Joanne Taylor est associée à Parkinson, la femme qui a envoyé sa mère et le sorcier à qui elle doit la vie à Azkaban. Mais en cet instant, cela importe peu. Elle aurait tout le temps de tirer cela au clair lorsque les apprentis mangemorts auraient été neutralisés. Ceux-ci ne tardent d'ailleurs pas à mettre le feu à sa barricade pour tenter de la faire disparaître. La fumée qui commence à se répandre dans la salle affecte la visibilité. Elle n'eut cependant pas à se préoccuper des flammes car Eleanor, sa collègue professeure de sortilèges se mit en tête de les éteindre.
Plusieurs de ses collègues étaient maintenant en place pour contenir des pseudo-mangemorts et certains s'occupaient de maintenir un lieu sécuritaire pour les élèves. Il était temps de s'occuper de neutraliser la menace. Des lâches se cachant derrières ces costumes honnis et s'en prenant aux autres élèves sans remords devaient être traités de la même manière. Ils avaient fait un choix et il leur fallait maintenant en éprouver les conséquences. Se déplacer vers l'une des extrémités de la barricade qu'elle avait formé ne lui pris guère de temps. Profitant de la confusion causée par l'intervention de ses collègues et la fumée, elle s'accroupit avant de faire une rapide apparition, son corps toujours à demi caché par la barricade. Elle prit juste le temps de viser les portes de la salle de bal derrière groupe de pseudo-mangemorts :

« Confringo ! »

Elle évitait volontairement de viser une personne en particulier pour que l'attaque ne soit pas fatale. La force de l'explosion devrait néanmoins créer un sérieux désordre dans les rangs de ces jeunes imbéciles et sonner les plus proches de l'explosion. L'avantage de viser les portes était qu'elle était certaine de n'atteindre que des attaquants puisqu'ils empêchaient quiconque de s'en approcher. Cela pouvait également avoir le mérite d'alerter les autres professeurs dispersés dans le château. Ce sort avait déjà fait ses preuves sur des sorciers bien plus expérimentés et plus dangereux qu'une bande de gamins extrémistes. Sans attendre de voir le résultat, elle passa de nouveau derrière la barricade d'une simple rotation. Revenue à l'abri et comptant sur ses collègues pour maintenir la barricade, elle se redressa et avisa les squelettes pendus aux murs de la salle et les citrouilles volante. Elle tenta de faire abstraction de l'agitation tout autour d'elle pour se concentrer et s'essayer à un exercice plus complexe. Lorsqu'elle se sentie prête, elle expira longuement et incanta, visant le plus possible des éléments décoratifs :

« Piertotum Locomotor. »

Lorsqu'elle cru percevoir un premier tressaillement en réaction à son sort, elle donna son ordre :

« Désarmez ceux qui nous assiègent ! »

C'était la première fois qu'elle lançait ce sort. Elle n'était pas certaine de l'effet qu'il produirait, mais elle pouvait au moins espérer que cela donne du fil à retordre à ces prétendus mangemorts et que cela permette à ses collègues d'agir.

@Irene Gates @Emelyne O'Brien @Mael Chassin Si jamais vous êtes pas cachés et que vous voulez qu'Alexei vous trouve vous pouvez partir du principe qu'il vous dit simplement "Souris veut qu'on se rassemble elle est là bas" en vous disant où est Alice
Si jamais j'ai oublié des membres du MERLIN partez quand même du principe que je vais essayer de venir vous voir
Pour info : @Alice Sangblanc