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10 juin 2020, 13:16
 Libre sous conditions  La L.A.M.
Punie. Ce mot tournait dans ma tête. J'osais même plus dire un seul mot. Comme si parler, même pour m'excuser, alors que je n'en pensais rien, allait tout faire empirer.
Mais eux, ils parlaient tous. Enfin, non. Pas tous. Ceux comme moi parlaient tous.Malya avait parlée, juste après moi. Holloway lui avait dit que ces idées arrêtées. Je me sentais bientôt imploser. Puis c'était Hargrove. Elle s'énervait contre les quatre directeurs, comme je m'étais énervée la semaine dernière. Puis vint le tour d'une autre fille. Je ne l'avais pas reconnue, encore. Mais c'était Lana. C'était cette voix. Je ne pouvais que la reconnaître.

Que fais-tu là ?
Pourtant, tu n'es pas comme nous.


Mais je n'ai pas à m'inquiéter de son sort. Mainte et mainte fois, Père m'avait répété qu'elle n'était pas de notre famille.

Oui.
Elle est pas de la famille.
Parce qu'elle est pas de Sang-Pur, elle.

Aveuglée par ces pensées, je n'écoutais plus les autres. C'est seulement quand j'entendis qu'on pouvaient retourner dans nos dortoirs que mon ouïe reprit de ces fonctions.

Mais encore une fois, Maxine prit la parole. Je ne comprenais pas vraiment ce qu'elle disait, en fait. Mais le principal c'est qu'elle ce battait, si on peux appeler ça comme ça. Je l'admire. Elle est courageuse, quand même. Même si elle pense qu'elle a pas sa place dans sa maison, moi j'crois que si.

Je jette un oeil à Malya. Elle est énervée. Je le sens. Je la connais, et je comprends ce qu'elle ressens. Un raffut d'émotions ce lit sur son visage, et je ne saurais dire précisément ce qu'elle pense de tout ça.

Et moi, j'en pense quoi ? J'en sais rien. Je suis en colère, évidement. On a rien fait de mal. On parlait, c'est tout. Est-ce ça Poudlard ? On dirait la dictature. Interdiction de dire ce qu'on pense. Interdiction d'en parler à ceux qui penses comme nous. Ceux qui ont les idées les arrêtées, c'est pas nous. Tout ce qu'on veut, c'est aider. Ne peuvent-ils pas le comprendre ?

Couleur RP : #274e13
5ème année [48-49] - filière sciences
Lexa Queen, ou le trèfle à 4 feuilles vivant de Maiy Lewis

10 juin 2020, 15:13
 Libre sous conditions  La L.A.M.
- Nous punir parce que on parle. pff manquais plus que ça.
Lord Voldemort, lui il voulait exterminer les moldu alors que nous on veux juste la paix. J'en ai marre d'être prit pour une idiote.
Lana pensait cela tout en observant l'assemblée d'élève qui se dirigeais tous vers les dortoirs, elle vit alors Lexa, sa cousine leur relation c'était un peu améliorer mais elle comprit vite que Lexa avait du mal à accepter le faite que la mère de Lana soit Moldu. La jeune fille continua de scruter les élèves et fini par apercevoir Malya, malgré que les deux fille ne se connaissait pas bien elle ne put s’empêcher de voir que l'autre Serpentard n'allais pas bien. Lana se dirigea vers elle et lui prit délicatement la main.
- Je sais que nous ne sommes pas d'accord sur tout les points, mais il faut que tu te calme, tu te fait plus de mal qu'autre chose la.
Elle jeta un coup d’œil à l'organisateur de tous ça, dans les yeux de la jeune fille on pouvait lire comme un désolée, excuse moi. Elle se dirigea avec Malya vers la sortie doucement, elle enrageait interieurement et se posait beaucoup de question.
Que va-t-il se passer à présent ?
Puis avec un peu désespoir elle s'adressa à Lexa.
- Lexa, Malya et moi allons rentrer ensemble tu veux venir avec nous ?

Vises haut ou tombes bas
Lana corson

13 juin 2020, 00:52
 Libre sous conditions  La L.A.M.
Ha oui d'accord. Bon bah je vais pas chercher à comprendre. Ils sont juste clairement en train de leur cracher à la gueule, et moi qui pensait que le respect était mort en 2019, là on la pris de sa tombe, on l'a ressuscité et on l'a re-tué. J'ai l'impression d'être dans un «essayez de ne pas rire» dans lequel on se demande si c'est une mise en scène ou si ce sont simplement... des gens teubés. C'était ma parenthèse détente.

Plus sérieusement, ça en devient long et usant. Au début je cachais un sourire amusé mais maintenant j'ai juste la tête de l’ennui, un peu comme si j'étais dans un cour d'histoire de la magie. Je laisse mon regard vague se balader, tantôt sur chaque personne qui parle, tantôt sur le visage d'un des professeurs pur guetter leur réaction. Je n'ai rien à dire par rapport à ce qu'ils disent, j'attends juste de savoir quand on peut retourner à nos dortoirs.

Par contre il y a un petit a parte sur moi de la part d'une des filles. Je lui lance un regard interloqué quand j'entends mon nom, ayant été plutôt inintéressé des paroles stériles que lançaient chacun des élèves. Dans la mesure où le silence est une réponse, je ne fais que lui adresser un regard appuyé, légèrement hautain qui exprime clairement le fait que je ne la prend pas au sérieux.

J'attends un dernier signal avant de partir, pour que je puisse m'éclipser. J'ai vu ce qui se passait ici, ma mission est terminée.

6ème année RP
couleur : #1FA055
Formateur du MERLIN et fou à temps partiel.

13 juin 2020, 15:07
 Libre sous conditions  La L.A.M.
Le discours de Maxine Hargrove donnait envie à Amy de lui coller une bonne baffe. Comment une gosse de onze ans pouvait non seulement tenir des propos pareils, mais utiliser un langage aussi vulgaire ? Les parents n’éduquaient donc plus, en 2045 ? Celui qui suivit, de Lana Corson, fit rouler les yeux de la professeure de Défense contre les Forces du Mal. Ils s’enfonçaient tous sans même en avoir conscience. Elina semblait encore plus énervée qu’elle et leur intima l’ordre de rentrer dans leurs dortoirs.

Amy les regarde passer, et sort à son tour après avoir fait un signe de la main à Rufus Williams, qui ne semblait pas vraiment savoir pourquoi il était là. Néanmoins, lorsqu’elle entendit les dernières paroles de Maxine, son sang ne fit qu’un tour. Elle pointa sa baguette sur son dos et lui lança un Silencio informulé.

« Vous commencez sérieusement à me courir sur le haricot. Là au moins, on entendra plus votre avis qui est tout bonnement à vomir. Le premier qui la libère gagnera une semaine de retenue supplémentaire ».

Elle se retourna vers ses collègues et indiqua qu’elle rentrait dans ses appartements, puisqu’aucun Serdaigle n’était présent dans le petit groupe de vauriens. Heureusement pour eux, sinon c’était double retenue.

« Je vous dis à demain, je vais aller réfléchir à des sujets de retenue. Puisqu’ils n’aiment pas les moldus, autant les conforter dans leurs idées débiles et faire travailler comme tels. J’espère que Magda a plein de chaudrons sales ».


Fin du RP pour ma part. Merci de bien vouloir faire attention au vocabulaire que vous employez, qui n’est pas toléré sur PFR. Les « gueule », « merde », « con » et autres joyeusetés, honnêtement ça a du mal à passer. Vous pouvez avoir des arguments sans utiliser la vulgarité. De plus, si vous énoncez des arguments, faites quand même en sorte qu’ils aient un rapport avec ce qui vous a été énoncé précédemment mais aussi qu’ils aient un rapport avec ce que vous avez-vous-même dit avant. Pour terminer, n’oubliez pas que vous incarnez des enfants de 11-12 ans et qu’être endoctriné de cette manière n’est ni sain, ni cohérent avec le fait que vous n’avez pas le droit de rentrer dans vos familles.

pilier, fossile, vieux mur, Amy Holloway

10 août 2020, 18:36
 Libre sous conditions  La L.A.M.
Elle était déçue, sérieusement déçue. Au-delà de la bêtise de leurs réflexions, les élèves incriminés ne semblaient pas prendre conscience de la dangerosité de ce qu’ils disaient, de ce qu’ils voulaient faire. Joanne laissa échapper un soupir et porta ses mains à ses tempes. L’expression dégoûtante des visages des élèves donnait la nausée à Joanne, elle n’aimait guère ce qu’elle voyait, ce qu’elle entendait. Ils n’avaient rien vu, rien vécu et pensaient déjà tout savoir. Un nouveau soupir s’extirpa à mesure que certains propos se délayaient : plus ils parlaient, plus ils étaient ridicules. Et le pire, c’est que malgré les propos de sa collègue de Serdaigle, certains se bornaient à ne pas vouloir comprendre.

« Vous parlez toutes et tous d’assumer vos actes, et vous venez faire ce genre de petite réunion secrète dans des toilettes abandonnées ? Avec des masques pour couvrir vos visages afin de ne pas être reconnu. Soyez sérieux et cohérents un peu ». Ils étaient risibles, et le rire nerveux qui suivi la question de la directrice de Serpentard ne laissait pas de place au doute sur ce qu’elle pensait de ce genre de réunion secrète. Le pire, c’est lorsqu’une des petites Serpentard justifia les avis des professeurs par l’éducation qu’ils avaient reçu de leur propre parent. Oh petite, si tu savais, pensa Joanne. Pourtant, elle ne dit rien, elle était fatiguée de toute cette bêtise environnante.

Sans un mot, avec un dernier regard assassin pour les élèves de sa maison, Joanne tourna les talons : ils paieraient, cela ne faisait aucun doute. Mais il était clair que pour ce soir, elle avait eu son compte d’idiotie en tout genre.

Départ de Joanne