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24 oct. 2020, 09:25
 RP Réaction   Libre  18 écoles, 72 élèves
Deuxième année
16 septembre 2045, au soir
Table de Poufsouffle côté Serdaigle, au Centre
__________________________________________________


Je sens la main d'Hannah dans la mienne. Elle la serre, et je lui rend cette étreinte du mieux que je le peux. Ce contact est rassurant, il me rappelle que je ne suis pas seule, face à la Chose. Que je ne suis pas la seule à l'écouter et à en être angoissée. La voix d'Alicia s'élève, mais je refuse de tourner la tête vers elle. Je ne veux pas tourner le dos à la boite.

- Dîtes les filles, vous pensez qu'il parle de quoi ?

Je ne veux pas s'avoir de quoi il s'agit, je ne veux pas que la boite continue. Je me fiche de connaitre le Dominion et toutes ces autres choses. Je veux juste que mon coeur cesse de cogner avec force contre ma pointrine, je ne veux pas à avoir à tenir ainsi la main d'Hannah.

- Je crois que la boîte parle d'un truc qu'on devrait connaître mais qu'on cache... Peut-être que c'est un objet qui est dans le château mais qui est dangereux... Comme un horcruxe.

Horcruxe ? Dangereux ? Cache ? Je secoue légèrement la tête, comme pour m'assurer moi-même que ce qu'elle dit est faux. Elle doit forcément se tromper. Forcément, c'est obligé.

- Puisque votre formation est incomplète à ce sujet, laissez-moi vous raconter l’histoire de cet endroit magique. Le Dominion fut fondé il y a plus d’un millénaire par six des dix plus grands sorciers de leur temps…

* Non. Tais-toi, tais-toi ! *
Lorsque la boite crache deux bras de fumée noire, je recule brusquement sur le banc, pour mettre un maximum de distance entre ça et moi. Les yeux à présents fixés sur la fumée, je la vois prendre vie. La silhouette de trois sorciers et sorcières apparait, pour illustrer ses propos. Pourquoi elle nous raconte ça ? Qu'est ce qu'on a à voir là-dedans ? Pourquoi est-ce qu'il faut qu'il ce passe des choses bizarres, comme ça ? Pourquoi est-ce que j'ai Peur ?

- Leur but : savoir quelle était la meilleure école parmi celles qu’ils avaient fondé. Au même moment, en Écosse, une nouvelle école prenait forme ; fruit de l’imagination débordante de quatre amis dont vos maisons portent encore aujourd’hui les noms…


Je suis le mouvement du troisième bras, qui dessine un Poudlard en construction, et ses quatre fondateurs, en plein débat, sur une question qui m'est inconnue. Je suis absorbée par les paroles la boite. Plus que ce que je voudrais. Je suis partagée. Une partie de moi voudrai connaitre la suite, tandis que l'autre voudrait prendre ses jambes à son cou, pour ne plus à avoir à écouter tous ces mots raisonner.

- Conscients que la renommée de leur école ne pourrait s’obtenir sans un haut-fait magique, les fondateurs de Poudlard acceptèrent de jeter leur force dans la bataille… Quatre élèves furent choisis au sein de chaque école représentée. Chacun des contingents voyagea jusqu’au lieu secret où le Dominion fut établi…

Pourquoi toujours vouloir se mesurer aux autres ? Pourquoi des élèves sont entrainés dans cette histoire ? Tout ça pour quoi ? Créer des rivalités ? Ce sont juste des idioties.
* Idiots *
Idioties, oui. Pourtant, je ne peux m'empêcher d'écouter attentivement les paroles de la Boite Parlante. Je veux connaître le fin mot de l'histoire, mon coeur cognant douloureusement contre mes côtes.

- Où ils s’affrontèrent à mort durant plusieurs semaines jusqu’à ce qu’il ne restât qu’un seul et unique survivant... Un disciple de Salazar Serpentard si l'on en croit la légende...


Sur ces mots, je me raidis et lève les yeux sur la boite, pétrifiée.
* A mort *
Ces mots reviennent en boucle et en boucle, résonnant lourdement dans ma tête. Mes doigts se resserrent sur ceux d'Hannah, lui broyant la main au passage. Je veux partir d'ici. Je veux rejoindre mon lit et le sécurité des dortoirs. Qui sait ce dont est capable la Chose ? Hein ? Et puis ce Dominion, où est-il ? Pas ici, n'est-ce pas ? Il n'est pas caché entre les quatre murs de ce château ? On est en sécurité, ici ?

-Excusez-moi… Mais…finir vainqueur de ce combat à mort, à part rapporter un haut-fait magique à son école, est-ce que cela rapporte autre chose ? Je veux dire…Pour le sorcier qui a finis vainqueur, outre la réputation, a-t-il gagné quelque chose d’autre…pour lui seul ?
- Ca va recommencer ?
- Heu excusez moi mais... C'était qui ce disciple? et qu'est ce qu'il est devenu après?

Mais... pourquoi veulent-ils savoir ? Je ne veux pas savoir si tout va recommencer. Je ne veux pas savoir ce que ce disciple est devenu. Et cette première question, n'est-elle pas mal placée ? On s'en fiche de gagner quelque chose ou non. Et pour nous seuls ? Des morts, des morts ! Vous entendez ? Il se battent à mort. Alors arrêtez de penser à un prix, un fichu prix.

- Professeur, vos élèves semblent d’une curiosité insatiable...
le sourire qui se dessine sur la boite ne me rassure pas Vous devriez prendre le temps de leur expliquer… à moins que vous soyez toute aussi perdue qu’eux…

Les trois bras de fumée disparus, un nouveau apparait, juste sur la table des Serdaigles, désignant trois enfants retenus en cage. Je reste focalisée sur cette image, n'écoutant plus que d'une oreille l'explication de la boite. Je comprend que nous sommes obligés d'accepter ce défi. Sinon, plus d'héritiers de Zhuangyán. On nous force. On nous menace de tuer. Des menaces.

- Tout élève ayant soufflé ses quatorze bougies avant le 1er septembre de cette année pourra prétendre représenter son école. Il lui suffira de déposer son nom dans cette urne noire. Au solstice d’hiver, quatre noms seront éjectés de cette urne dans chacune des dix-huit écoles représentées. Quant à la suite ? … j’ose espérer que nous en reparlerons au solstice d’hiver.


Le sourire de la boite disparait, laissant place à une ouverture en or. Une urne. La boite s'est tue. Elle ne parlera plus. Pourtant, le soulagement n'arrive pas. Que va-t-il se passer ? La boite avait dit que personne ne mourrait, cette fois. Mais comment en être sûrs ? Pourquoi ne mentirait-elle pas ? Pourquoi devrions nous la croire ? Et puis, qui voudra représenter Poudlard ? Qui voudra se mêler à tout ça ? Je fixe l'urne, comme si la simple force d'un regard suffirait à la faire disparaitre. La boite est trop proche. Beaucoup trop proche. Je voudrais m'en éloigner le plus vite possible. Mettre un maximum de distance entre elle et moi. Mais non. Je ne peux pas, je reste scotchée à mon banc, en la regardant bêtement, mes doigts toujours aussi serrés, pétrifiée.

@Hannah Scott, @Alicia Karp et @Lara Clark ?

La nuit, tous les chagrins se grisent
* Deuxième année RP *
Elles sont où, les échelles vers le ciel ?
24 oct. 2020, 12:12
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Table de Poufsouffle.
William Jefferson, 5e année, PeC


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Le repas du soir, un moment de partage chaleureux. Will avait pris l'habitude depuis qu'il était ici de s'assoir au hasard des tables. Il aimait rencontrer les gens et était rarement déçu même si certains spécimens lui hérissaient les cheveux sur le crâne par leur bêtises. Depuis la rentrée, début de sa cinquième année à Poudlard, il portait le badge des Préfets en Chef et profitait de ces repas pour observer ses camarades. C'était l'occasion de repérer ceux qui tiraient un peu trop souvent la tête, ceux qui restaient dans leur coin ou à l'inverse ceux qui parlaient trop à tort et à travers.

Ce soir là, il avait longé la grande table de sa maison et avait fini par s'installer près d'une de ses camarades de classe, Aëlle. Dire qu'il la connaissait aurait été mensonger. Cela-dit il la côtoyait depuis quelques années maintenant et il savait que tout comme lui, elle aimait apprendre et travaillait dur pour réussir.

L'arrivée de cette boîte bavarde ne lui dit rien de bon. Rien du tout. Un frisson lui parcourut le dos quand la voix monta dans la pièce devenue silencieuse. Le Dominion. Il ne savait pas tout de cet endroit, loin de là, mais le peu qu'il en connaissait ne lui plaisait pas trop. Il répondit à lui autant qu'à sa voisine.

- Ouais. Elle a bien dit Dominion. J'aime pas ça.

La suite lui donna raison. Cette histoire ne commençait pas du tout comme un joli conte de fées. Il sortit sa baguette de sa poche et la posa sur la table, à côté de sa fourchette, la main posée dessus au cas où. Les événements de l'an dernier lui avait appris à être prudent. Puis il se pencha vers sa voisine et lui murmura.

- Ils sont beaucoup trop curieux ces premières années. Tu as ta baguette au cas où ?

En même temps, il jeta un coup d'œil sur la table des professeur toute proche. Si eux ne bougeaient pas, ça devait aller non ?
24 oct. 2020, 13:10
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SOIRÉE DU 16 SEPTEMBRE 2045 – 3ÈME ANNÉE
GRANDE SALLE

TABLE DES POUFSOUFFLE, ALLÉE CENTRALE DU COTÉ DE LA TABLE DES PROFESSEURS


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Cela faisait maintenant deux semaines que les cours avaient rempri, et qu’Élicia était entré en troisième année. Déjà. Le temps passait si vite…
Deux semaines. Deux semaines plus tôt, elle avait pris le Poudlard Express pour retrouver le château qui, elle devait se l’avouer, lui avait manqué. Elle aurait préféré ne pas se souvenir de l’événement qui s’était passé à la fin de sa deuxième année, et la mort de cette femme, Dai Hong Dao. Mais le souvenir était trop récent. Le château lui avait manqué, mais à chaque fois qu’elle y avait pensé, automatiquement elle revoyait le corps de la sorcière, et revoyait le visage terrifié des autres élèves.
La jeune fille avait pris le train, puis elle avait assisté à la cérémonie de répartition à la table des Poufsouffle, à coté de Lumah. Là, elles s’étaient rendus compte que Lila et Rebecca, leur amies, n’étaient pas revenue.
Puis les cours avaient repris. Les deux meilleures amies avaient pris la même filière, Sport et Soin. Elles avaient découverts deux nouvelles matières, l’Etude des Moldus, ainsi que le Soin aux Créatures Magique.

Ce soir là, la rouquine était attablée à la table des Poufsouffle, comme à son habitude, et face à la table des Serpentard.
Elle y chercha sa cousine maternelle, Talya. Puis elle se concentra sur son assiette, perdue dans ses pensées, ses souvenirs. Comme celui de l’anniversaire de Lumah, en février dernier...c’était un de ses souvenirs préférés.

La jeune fille sursauta presque quand elle entendu la voix de la femme. Elle se retourna, et un frisson de peur la saisit quand elle vit la boite noire qui tournait dans les airs et l’étrange sourire qu’elle arborait.
Elle jeta un coup d’oeil aux professeurs, puis écouta ce que disait la voix.

Quand la voix eut fini, la rouquine se tourna vers ses camarades, inquiète.

Je ne sais pas ce que c’est, mais sûrement rien de bien.

Miss Montmort venait de se lever, baguette à la main. Elicia la regarda, inquiète, puis se tourna de nouveau vers la boite, qui s’était remise à parler. Le Dominion ? Elle allait vite savoir ce que c’était…
A la vue des bras de fumée noires, un nouveau frisson la parcouru, et fini de la persuadée que ce qu’ils avaient devant eux n’était pas bienveillant.

La jeune fille écouta attentivement, et fit une grimace de dégout quand la voix parla de l’affront entre les élèves. Comment ces gens osaient ils mettre en péril la vie d’enfants, seulement pour la renommé d’une école ?

Là n’était pas le pire...le défi était de nouveau lancé. D’après l’urne, personne ne mourrait cette fois...mais cela n’empêcha pas la rouquine de s’inquiter.
Elle chercha du regard les membres du MERLIN. Cette histoire allait sûrement ouvrir une nouvelle réunion.
C’est là qu’Elicia se rappela la discussion avec Alice et les autres membres, le lendemain de son premier match de Quidditch. Discussion ou Alice leur avait fait part de ses doutes sur un autre ennemi pour le moment inconnu. Le même ennemi que les professeurs avaient certainement affronté le soir de la mort de Dai Hong Dao.

@Lumah Greenleaf & @Megan Arrington
Dernière modification par Élicia Caldin le 03 nov. 2020, 19:04, modifié 3 fois.

Boucle d'Or, 6ème année RP
To the stars who listen - and the dreams that are answered
24 oct. 2020, 15:14
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Bouche bée au sens propre comme au sens figuré. La voix qui emplissait maintenant toute la salle avait quelque chose de glaçant et désagréable. Son timbre satisfaisant, donnait à penser qu'elle préparait un mauvais coup. Deryn frissonna et se redressa sur le banc en lançant un regard interrogateur à Julie assise en face d'elle, sa camarade y comprenait-elle quelque chose ? Le Dominion n'avait pas l'air d'être un endroit très fréquentable.

Alors que la jeune fille avait renoncé à essayer de voir quoi que ce soit de sa place, des volutes de fumées apparurent soudain. Laissant définitivement tomber sa fourchette, Deryn, comme hypnotisée, vit dans un mélange de stupeur et de fascination des personnages naître et disparaître dans les airs. L'histoire que racontait la boîte semblait toute droit sortie d'un livre moldu avec un scénario quelque peu dramatique, mais l'irlandaise avait appris ces derniers mois à ne pas croire impossible les choses sous prétexte qu'elle n'en avait jamais entendu parler. Elle écouta donc avec attention et compris enfin l'horreur. Des élèves allaient devoir se battre entre eux pour tenter de sauver les enfants enlevés à la fin de l'année dernière !

Ses yeux s'ouvrirent encore plus grand au moment où elle comprit la situation. C'est à ce moment précis qu'elle remarqua que sa voisine respirait bruyamment.

- Cassandre ? Rassures moi, tu ne vas pas vomir hein ?

La quatrième année ne semblait plus totalement avec eux et tremblait comme une feuille en penchant de plus en plus. Après quelques secondes d'analyse, il apparût comme évident que se pousser plus loin était impossible vu sa position sur le banc. Elle passa donc un bras sous celui de sa voisine pour la maintenir assise. Ce n'était pas franchement le moment de se faire remarquer par ce truc noir lançant des signaux de fumées. Le plus bas possible, elle tenta donc de sauver la situation en interpelant ses voisines de tables.

- Julie, tu peux mouiller ta serviette avec un peu d'eau ? Je crois qu'un peu de frais lui ferait le plus grand bien.

Elle jeta un coup d'œil aux deux élèves de l'autre côté de la table.

- Si vous pouviez lui en passer sur le visage. Je la maintiens sur le banc, j'ai peur qu'elle ne tombe.

@Julie Jing

Poufsouffle vult !
5e année RP / color=#274E13
"Seul on va plus vite mais, ensemble, on va plus loin" #PouffyFamily
24 oct. 2020, 15:30
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Alors qu'elle regardait attentivement ce que la boite faisait, elle ne remarqua pas son amie s'approcher d'elle. Lahya était juste à coté d'elle et pourtant elle ne l'avait même pas remarquer. Elle essayait de la rassurer, mais Laurence avait du mal de croire que ça soit des "âneries". Dans le silence qui ce faisait pesant, Laurence chuchota à sa camarade.

- Je... Salut Lahya. Mais... Comment tu peux en être sûre ? lui demanda t-elle. Si s'était une ânerie il y en aurait forcément pour rire dans un coin... pensa t-elle alors tout haut. Laurence jeta un coup d’œil dans toute la salle en tentant d'apercevoir ces personnes en vain.

Une autre fille lui adressa la parole, enfin du moins elle chuchota quelque chose, l'aiglonne n'était pas sure qu'elle s'adressait à elle. Elle s'appelait Léna si ses souvenirs étaient bon, celle-ci tremblait et Laurence se sentait incapable de l'aider, le dernier épisode de la grande salle l'avait assez marqué.

-Je... J'en ai aucune idée, mais j'espère sincèrement que ce n'est pas dangereux.

Laurence avait peur, certains posaient des questions, la petite brune écoutait, sans faire de bruit,, en essayant de cacher du mieux qu'elle le pouvait sa peur. Elle observe tout ce qui se passe, Miss Montmort qui remonte l'allée baguette en main, la boite qui sort tout à coup 2 bras en leur expliquant ce qu'est le dominion et en leur expliquant des choses dont-ils n'avaient encore jamais entendu parler.

Dès que la boite terminait de parler, le regard de Laurence se posait inévitablement sur la professeure en quête de réponse. *Est ce que c'est vrai ? Est ce que ça c'est réellement passé ?* Plusieurs questions lui brulaient les lèvres, mais elle n'osait pas les poser. Aucun mot ne voulait sortir de sa bouche. Elle avait peur, certes, mais en plus de la peur se cachait de l'incompréhension. Comment se faisait-il que Miss Montmort semblait être la seule à réagir ? Laurence prit son livre dans sa main gauche en le serrant pour essayer de cacher sa peur, un peu comme une bouée.

Des élèves pausaient des questions, la boite répondaient. *Mort*, *héritiers de Zhuangyán*. Pas besoin de faire un tableau à Laurence, elle avait vite comprit la gravité de la situation et le fait que des vies soient en jeu. La boite affirmait que personne ne mourra pendant le tournoi. *Comment on peut en être sûr ?*. La boite termine en expliquant que le tournois aura lieu au solstice d’hiver, seuls les élèves ayant au moins 14 ans pourront participer. L'aiglonne ne peut s'empêcher d'être rassurée, elle ne participera pas à ce tournoi. *Mais qu'en est-il des autres ? Vont-ils réellement devoir affronter des élèves d'autres écoles ? * Cette idée la terrifiait, mais plus que tout ses questions persistaient. Les professeurs allaient-il réellement laisser faire ça ? Mettre la vie d'élèves en danger pour... ça ? Laurence n'arrivait pas à se faire une idée, le choix était compliqué, trop compliqué pour elle, et plus que tout ce n'était pas à elle de prendre cette décision, même si elle ne pouvait s'empêcher de se poser la question.

Elle jeta un coup d’œil à son amie puis à Léna.

- Des âneries hein ? Je crois qu'il suffit de voir la tête de Miss Montmort pour savoir que s'en est pas une...
chuchota t-elle en poussant un soupir discret de découragement. Elle avait oser espérer que se soit une farce, et elle n'avait pas été dessus du voyage... *Quand est ce qu'on va nous laisser tranquille et nous laisser le temps d'apprendre des choses pour que l'on puisse au moins se défendre ?*

@Lahya Eaton @Léna Romanoff désolé pour l'attente :cute:
Dernière modification par Laurence Solomon le 24 oct. 2020, 20:28, modifié 1 fois.

Laurence Solomon, Cinquième Année RP.
Couleur :#800040 ; Membre des bouquinistes L&L
Maison Victorieuse au Triomphe Majestueux, Jamais Serdaigle Unie Ne Perdra
24 oct. 2020, 20:26
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Précédemment

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Une voix me détourne de mon observation. Là, près de moi, se trouve le préfet de Poufsouffle. Jefferson. Quant à son prénom, j’ai bien peur de l’avoir oublié. J’ai beau côtoyer ce gars depuis quatre ans et le respecter pour son sérieux et son intelligence, nous n’avons jamais eu de conversation trop approfondie, lui et moi. Contrairement aux autres, il ne s’étonne pas comme un idiot en demandant à tout va ce qu’est le Dominion ; il a déjà entendu parler de cette étrange pièce — en voilà un qui ne me déçoit pas.

La voix de la boîte m'oblige à me détourner du garçon. Ce qu’elle dit fait s’accélérer les battements de mon coeur. Pendant quelques instants, j’oublie tout à fait où je suis. J’oublie la Grande Salle, la gueule effrayée des plus jeunes, l’air déterminé des plus âgés, les mouvements provenant de la table des professeurs et même la silhouette de Montmort. J’en oublie jusqu’à l’angoisse que l'arrivée de cette boîte a fait naître dans mon coeur. Une petite voix dans ma tête me souffle d’attraper une plume et un parchemin pour noter ce que j’apprends, l'histoire inédite du fameux Dominion, afin de faire des recherches plus tard mais je me retiens. Je fais marcher ma mémoire, bien décidée à ne rien oublier.

Je me demande si Zikomo sait quelque chose à propos du Dominion. Il faudra que je pense à le lui demander. Il ne se confie pas beaucoup si je ne lui pose pas de questions, mais je sais qu’il connaît beaucoup de choses, beaucoup de choses qu’il refuse d’ailleurs de me confier — j’ai compris depuis longtemps que Zikomo ne me disait pas tout et même si je ne l’ai toujours pas accepté, j’ai arrêté de lui reprocher d’être un petit cachottier. Songeuse, c’est à peine si je tourne la tête en direction d’Harrison qui semble toujours la première à l’ouvrir quand il vaudrait mieux la fermer — sa question a le mérite d’être intéressante, au moins.

Lorsque la boîte reprend la parole, je fronce les sourcils, soucieuse. « Le Dominion ouvre ses portes à un nouveau défi, » dit-elle ; *comment ça ?*. Ces paroles me font craindre le pire. Figée, j’écoute la voix féminine proposer son défi à Poudlard — un tournoi, des élèves qui s’affrontent, les douze écoles contre six autres ne faisant pas partie de la Confédération. *C’est complèt’ment fou*, songé-je en tournant un regard halluciné en direction de Montmort. Est-il possible que tout ça ne soit qu’une mise en scène ? L’an dernier, j’aurais peut-être pu le croire. Mais avec ce qu’il s’est passé dans le monde dernièrement, après la conversation que j’ai eu avec Saunders et Erza, après la mort de Hong Dao… Je ne peux pas y croire. Mon coeur se serre. Ce qui est en train de se passer dans cette salle est réel et—

« Personne ne mourra. A moins que l’une des douze grandes écoles de magie ne refuse le défi et ne précipite la mort des trois héritiers de Zhuangyán. »

*Quoi ?*.
J’ouvre la bouche, béate, sans qu’aucun son n’en sorte. *Chu-Jung*, chuchotent mes pensées ; à moins que ce ne soit mon coeur ? Chu-Jung et ses deux camarades sont en danger ? Cela parait tellement *invraisemblable*.

La suite se déroule dans un brouillard. Je comprends vaguement que les élèves sont invités à mettre leur nom dans l’urne pour participer à un tournoi dont personne ne sait rien. Je n’arrive pas à détourner mon esprit de Chu-Jung et des mots qu’a prononcé la voix.
« La mort des trois héritiers ».
La mort.
*Mort*.

Cela faisait un bout de temps que je n'avais pas songé à Chu-Jung et à ce que nous avons vécu *ou pas vécu*, lui et moi. Mais désormais, voilà que tout me revient et dans ma tête défilent des souvenirs auxquels je déteste repenser — le premier d'entre eux étant ma violente expulsion du château ; le second, la vision de *Reng...* debout sur l'estrade.

L’intervention de Jefferson m’arrache à mon angoisse. Je retrouve mon souffle, détache mes yeux du sol pour le regarder. Mon regard glisse sur sa baguette posée sur la table avant de revenir sur son visage. Je cligne des yeux, perdue mais toujours capable de comprendre ce qu’il raconte.

« Bien sûr que je l’ai, » rétorqué-je pour cacher mon trouble avant de me rendre compte que non, je ne l’ai pas — elle est toujours rangée à l’intérieur de ma poche.

Je fourre ma main dans cette dernière pour en ressortir mon arme. Ma magnifique Moitié qui est mienne depuis seulement vingt-quatre heures — comme à chaque fois que je la touche, un frisson me secoue. *L’est magnifique, bordel*. J’arrache difficilement mon regard de cette dernière pour le poser sur la boite noire qui semble me narguer.

« J’en ai marre de ces putains de tournoi, » soufflé-je soudainement.

Suivant

Plume de @William Jefferson.
Dernière modification par Aelle Bristyle le 04 nov. 2020, 16:17, modifié 1 fois.
24 oct. 2020, 21:27
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Merci Cassandre !
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Elle était épuisée. Épuisée de tout ce qu'il se passait, de tous ces évènements qui s'enchainaient, sans arrêt, de toutes ces choses qui conduisaient sa vie dont elle n'avait plus aucun contrôle, de toutes ces choses qui la détruisait à petit feu, de toutes ces personnes qui semblaient aller bien *tout le temps* alors qu'elle était persuadée qu'elles ne l'étaient pas en vrai. Épuisée de ne pas avoir Elowen tout le temps à ses côtés, épuisée qu'elle ne soit pas là pour la rassurer, lui changer les idées. Épuisée de ce silence qui animait la salle, ce silence à peine ponctué par des chuchotements par-ci par-là, qui ne faisait qu'accentuer sa peur, encore et encore.

Elle n'avait même pas la force de répondre au garçon. Elle n'avait pas la force de dire ne serait-ce qu'un mot. La seule chose dont elle fut capable, ce fut de tourner vivement la tête vers Miss Montmort qui s'avançait. *Elle sait*

Mais que savait-elle au juste ?

Eileen sursauta lorsque la voix féminine recommença son discours. Son coeur battait fort, trop fort. Peut-être même aussi fort qu'en Aout chez Papa, lorsqu'elle avait embrassé Elowen... Mais ce n'était pas pour la même raison. Actuellement, ce n'était pas ce sentiment incompréhensible qui l'animait lorsqu'elle pensait à elle, lorsqu'elle était avec elle. Là, c'était un sentiment qu'elle connaissait bien. Trop bien.

Elle se mordit la lèvre en fronçant un peu les sourcils. De la fumée noire s'échappait de la boite, et elle ne comprenait pas pourquoi. Personne ne semblait comprendre pourquoi, c'est que c'était normal alors de ne pas comprendre ?

*La voix... Elle... Elle parle à Miss Montmort*
.

- Elle devrait expliquer quoi Miss Montmort ?

Son regard presque affolé se pose sur le garçon d'en face. La boite avait beau dire de se rassurer, cela relevait de l'impossible pour Eileen. Bordel, pourquoi dans ces moments comme ça elle n'avait ni Elowen, ni Elyna à côté d'elle ? Pourquoi fallait-il toujours que tout cela se passe les jours où elle ne dînait pas avec l'une des deux !

Eileen ouvrit la bouche pour parler, dire quoi que ce soit, rien que chuchoter histoire tout de même d'essayer de se rassurer. Mais elle ne pouvait pas, la voix résonnait de nouveau. Les mots entraient dans son esprit comme les vagues s'échouent sur les rochers. Violemment. Et pour une fois elle comprenait tout du premier coup. Aucune des paroles ne se mélangeaient. C'était peut-être pire d'ailleurs, de ne pas avoir de temps avant de comprendre.

« Tout élève ayant soufflé ses quatorze bougies avant le 1er septembre de cette année pourra prétendre représenter son école. »

*Elo...*
Non, elle n'allait pas se présenter n'est-ce pas ? *Dis-moi que t'iras pas, que tu mettras pas ton nom dans cette urne. J't'en supplie Elo dis-moi que tu feras pas ça*.
Une part d'elle lui disait qu'elle n'avait pas de quoi s'inquiéter, et cette part-là avait sans doute raison. Elle se faisait un sang d'encre pour rien. Mais c'était plus fort qu'elle, elle n'y pouvait rien.

*Au solstice d'hiver*... C'était loin et en même temps trop proche. Le temps passe vite, n'est-ce pas ?
Elle cacha son visage avec ses mains, dissimulant du mieux qu'elle pouvait ses yeux brillant de larmes.

@Eridan Lowell @James Holling Un peu beaucoup dans son monde la p'tite :roll:

IRL TRÈS CHARGÉ / Gneuh. #234932 Trop de quote tue le quote. Capitaine des Aigles de Bronze
#poudlardredécoréenbisounours / membre de la RASA
Maison Victorieuse au Triomphe Majestueux, Jamais Serdaigle Unie Ne Perdra
24 oct. 2020, 22:28
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Autour de moi, le Chœur des Autres questionne. Il est plus intense encore qu’avant, plus discret aussi, fait de terreur mêlée à la curiosité. Sans doute ne comprennent-ils rien. Ce constat me fait secouer ma tête douloureuse ; les Autres ignorent tout du monde qui les entoure, c’est désespérant. Je connais le mot Dominion. C’est une certitude. Mon crâne est malmené par tout ce bruit, par la crise d’angoisse qui approchait, par celle qui surgit de nouveau, mais je sais que je connais ce terme. *Concentre toi*. Je dois réussir à ignorer le Chœur, si bruyant. Premièrement, le Dominion est un lieu. Deuxièmement, il a un rapport avec le dernier Tournoi des Trois Sorciers ; la dernière épreuve, je crois. Troisièmement, il y a beaucoup de rumeurs dessus, alimentées notamment par les années supérieures, mais aucune information réellement vérifiable. Je ferme les yeux, trop fort, pour tenter d’occulter le brouhaha qui m’empêche de me souvenir plus clairement de ce que je sais. Mes paupières sont déjà douloureuses, et me forcent à me confronter de nouveau aux couleurs du monde. Même alors que, tournant le dos à la table de Serpentard et aux autres Poufsouffle, je fixe toute mon attention sur l’Intruse, les Autres arrivent à m’arracher à ma concentration, par leurs mouvements et murmures incessants. Quelques fractions de seconde, mon regard est attirée par l’une d’entre eux, une gamine bleue et bronze, non loin de moi, qui me regarde bizarrement. *Tourne toi, par Hécate*. Même alors que Poudlard devient toujours plus dangereux, les Autres arrivent à me regarder. À me trouver étrange. Je suis certaine que c’est à cause de mon casque, et j’ai envie de lancer un sort à cette enfant, pour lui faire détourner les yeux : regarde l’Intruse, pas moi !
Je la distingue qui tremble, et une nouvelle grimace tord mes lèvres ; je connais cela. L’angoisse. Tant mieux si les Autres aussi la connaissent, parfois ; tant mieux s’ils croient la connaitre. Je sais que je la côtoie bien plus intimement qu’eux, cette pire amie, cette meilleure ennemie, qui m’accompagne à chaque instant.

La voix de l’Intruse m’arrache à ma contemplation de l’Autre, et je lui en suis presque reconnaissante. Éloigne moi des Autres, voix. Fais moi flipper jusqu’à ce que j’oublie qu’ils sont là et qu’ils me malmènent bien plus que le danger que tu apportes. Surtout quand ce danger — car il y a danger, c’est évident, nous le savons tous, la tension qui envahit le Chœur des Autres le prouve — est entouré de Connaissance. Je sais que je ne peux pas m’empêcher d’être fascinée par la connaissance, quand bien même est-elle dangereuse, quand bien même est-elle mortelle. Pourquoi s’arrêter aux limites ? Le seul intérêt de l’existence, c’est de dépasser les limites. D’aller plus loin, de voir plus grand, de découvrir l’inimaginable. C’est pour cela qu’Emily ne s’arrête pas aux limites de Magie Blanche et Magie Noire dans ses recherches, pour cela qu’elle m’a appris que ces mots ne signifiaient rien. Toutes les Magies sont dangereuses et toutes peuvent sauver le monde. Ce sont les Autres qui pensent les maitriser sans les comprendre. Alors j’écoute cette Intruse, je l’écoute parler d’anciennes légendes, d’écoles de magie, d’affrontements. Je l’écoute même si elle me fait mal au crâne, même si j’ai envie de fuir vers un lieu plus calme. Je ne l’écoute même pas parce que je suis coincée ici, mais bien parce que, quand il s’agit de Connaissance, je n’ai pas d’autre choix que celui d’écouter. Avidement.

Et puis d’un coup, le Danger. Il apparait, plus clair que jamais, ce renversement, cet accroc dans le mécanisme, qui vient troubler la tranquillité si instable du Château. « Le Dominion ouvre ses portes à un nouveau défi. » Ma respiration s’accélère. Un instant, je redoute une nouvelle crise ; la panique n’est pas loin, elle guette son heure. « Un défi qui opposera les douze grandes écoles de magie aux six meilleures écoles non-reconnues par votre Confédération internationale devant un parterre de journalistes venus des quatre coins du globe. » *Les écoles non-reconnues !* jubilé-je. Je connais leur existence. Les magies étrangères me passionnent incroyablement, et les magies interdites et cachées, plus encore. Je sens mon cœur qui bat dans tout mon corps. Il pulse dans mon crâne, dans mon ventre, dans mes doigts qui se saisissent de ma baguette et la serrent fort, comme pour me rassurer.
« Personne ne mourra. A moins que l’une des douze grandes écoles de magie ne refuse le défi et ne précipite la mort des trois héritiers de Zhuangyán. » Je me rappelle à quel point j’ai peur. À quel point la mort est toujours proche de moi. Suit-elle mon chemin ? Peut-être marche-t-elle dans mes traces, pour me poursuivre, me terrasser. Le monde s’emplit de morts, comme si je n’en avais pas vu assez de toute mon existence. Dernièrement, il y a eu Hong Dao. Et toutes les crises d’angoisse qui j’ai fait depuis ; les cauchemars qui me réveillent au milieu des rares nuits où je dors, le corps plein de sueur, la vision encore habitée d’images de cadavres.

Il me faut quelques temps pour comprendre de qui parle l’Intruse. Les trois héritiers de Zhuangyán. Chu-Jung. Mei. Qiong. Mes yeux s’écarquillent. Pas parce qu’ils sont en danger — merde, des Forces comme ces trois gosses peuvent-elles vraiment être en danger ? Mais bien parce que cela me ramène à tous mes souvenirs liés à ce tournoi. Rengan, Qiong, la puissance aveugle, mes premiers pas dans un couloir sombre... Aelle. *Aelle*. À cet instant, je panique enfin. Mes yeux balayent frénétiquement l’espace autour de moi, dans un champ de vue bien trop restreint, puisque je ne peux me résoudre à me détourner trop de l’Intruse. *J’la vois pas*. Je me demande si elle va bien. Un tournoi, les chinois ; *elle n’doit pas aller bien*, je comprends. J’aimerais me lever pour la chercher, ma gorge se serre, mais l’Intruse parle encore, et cette fois, je suis incapable de me détacher de sa voix. Malgré toute mon incapacité à me concentrer, malgré ma peur, malgré mon envie de retrouver Aelle, je suis fascinée par les lèvres de cet objet, et par les paroles qui en sortent.

« Tout élève ayant soufflé ses quatorze bougies avant le 1er septembre de cette année pourra prétendre représenter son école. Il lui suffira de déposer son nom dans cette urne noire. Au solstice d’hiver, quatre noms seront éjectés de cette urne dans chacune des dix-huit écoles représentées. »

*J’ai quatorze ans*, est la première pensée qui me vient.
J’ai quatorze ans, depuis quelques mois maintenant.
Pourquoi pensé-je à cela ? Quelle importance a mon âge ?
*J’ai quatorze ans*, s’obstine à nouveau ma conscience. Une vague de compréhension me submerge, et je suffoque. Mes yeux s’écarquillent, mon souffle s’accélère. Je sens mes mains qui tremblent, les doigts moites de ma main droite serrés autour de ma baguette, les battements de mon cœur qui sont si puissants qu’ils occultent même le Chœur des Autres. Ma main gauche frappe en rythme contre mon genou. J’ai compris. J’ai compris que si je tremblais si fort, ce n’était pas seulement parce que j’avais peur — j’ai peur. Je suis absolument fascinée par ce qu’elle dit. Indéniablement attirée par les possibilités qu’elle offre. Un évènement où se croiseront dizaines de magies différentes, cachées, interdites, puissantes, voilà ce qu’elle expose. Quelque chose d’horriblement dangereux, parce que je suis persuadée que cela ne se terminera pas bien, que quelqu’un mourra, contrairement à ce qu’elle peut dire. Les Autres mentent toujours, la Mort gagne à chaque fois. Quelque chose de complètement dangereux, et encore plus incroyable. Une opportunité d’apprendre tellement, tellement, tellement de choses qui nous sont refusées. Est-ce que les gamins qui flippent autour de moi comprennent cela ?
Ou ne voient-ils que le danger ?
Merlin, je suis folle. Terriblement tarée. Mais je le savais déjà, n’est-ce pas ?
*J’ai quatorze ans et si je veux, je peux participer*.

Si je veux, voilà la question. Ce n’est pas d’être prise ou pas. J’ai suffisamment confiance en moi pour cela, et si je le faisais et que je n’étais pas choisie, cela voudrait dire que ce n’est pas mon rôle, voilà tout. Ce n’est pas non plus de savoir si ce tournoi va être maintenu ou non, je doute que les adultes puissent faire changer cela. Non, la question, c’est bien de savoir si je cède à la peur ou à la fascination. Si j’apprends en m’effaçant ou en me confrontant. Si je saisis une chance de découvrir une myriade de Connaissances, ou si je reste en retrait pour observer et jauger. Et pour le moment, je ne sais pas. Je suis enveloppée de peur, et la fascination se diffuse pourtant dans tout mon corps. Ce n’est pas grave, de toute manière. Il y a le temps. Il y a le temps de faire des crises d’angoisse, de pleurer, de réfléchir, d’étudier, d’être déjà morte d’ici là. Il y a le temps de voir à quel point je suis folle.

Chère Plume @Kyana Lewis, puisqu’il est fait mention de ta Protégée.
Elle peut peut-être encore interagir avec Thalia — mais celle-ci ne l’aura pas entendu
ou aperçu de nouveau avant la fin des paroles de l’urne.

[Thalia existe entre les échos]
[elle persiste, bien que les Mots l’aient abandonnée]
25 oct. 2020, 06:01
 RP Réaction   Libre  18 écoles, 72 élèves
DÎNER DU 16 SEPTEMBRE 2045 – 2ÈME ANNÉE
GRANDE SALLE

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Excitée comme jamais après sa deuxième semaine de cours en tant que deuxième année, Olive ne remarque pas le corbeau noir et son colis qui viennent de se poser au centre de la salle. Parlant de plus en plus fort avec ses camarades pour se faire entendre dans le brouhaha environnant, il lui faut quelques secondes pour comprendre qu'il se passe quelque chose d'anormale, les élevés se taisent peu à peu en se tournant vers la table des Serdaigle, la fillette s'agenouille sur le banc pour se faire plus grande et regarde ce qui se passe. Un colis posé par terre se déballe, en émerge une étrange boîte affichant un sourire que la fillette trouve terriblement flippant, l’objet lévite et commence à tourner sur elle même comme si elle observait la foule d'élèves curieux.
Olive commence à rire en pensant que ce n'est qu'une simple blague ou qu’un élève a raté un sortilège mais deux filets de fumée noire commencent à découler de l’horrible bouche, les élèves les plus proches de l'objet ont un mouvement de recul. Olive fronce les sourcils intriguée par les images et les paroles de la boîte, cette dernière parle du Dominon, mais qu’est-ce ? Un endroit à éviter si elle en croit les diverses réactions dans la salle.
La Gryffone tend l’oreille pour ne rater aucun mot que leur transmet cette voix inconnue, elle invite l’école à un un tournoi, le même tournoi qu’elle vient d’illustrer et où les participants se sont battus à mort. *Mais c'est quoi ce délire ?* Confuse et inquiète, la deuxième année jette un coup d’œil vers la préfète de sa maison, assise en face. Elle semble aussi confuse que ses camarades. Quelqu'un doit bien savoir quelque chose, mais qui ?
La boîte semble connaître Miss Montmort, rien de rassurant vu la baguette dégainée dans la main de la professeure d'HdlM. *On devrait p’têtre prévenir quelqu'un...*
La bouche crache un troisième bras de fumée noire qui dessine trois élèves enfermées dans une cage, le sourire de la boîte s'accentue à en devenir malade et prononce sa menace.

- Ils... ils vont les tuer si on refuse ? Affolée, la petite secoue la tête et regarde ses camarades avec des yeux ahuris, cherchant un quelconque signe de négation pour lui dire qu'elle a simplement mal comprit. Mais à en voir les chuchotements affolés autour d’elle, ce n’est pas le cas.
D'un coup, des larmes lui montent aux yeux, déstabilisée, elle essuie son visage du mieux qu’elle peut avec la main qui tient sa baguette *Ça va pas, ça va pas du tout* elle ne comprend plus rien, un tournoi entre écoles ? Pour savoir qui est la meilleure ?
Sentant ses dents grincer sous la pression, Olive prend conscience de sa mâchoire crispée, folle de rage et frustrée elle se refrène de hurler. *Mais pourquoi ils nous embarquent dans leurs problèmes ? C'est des adultes non ? Ils peuvent bien se débrouiller tout seuls !* La boîte finit son discours et la bouche disparaît, laissant place à une ouverture dorée.

- Impossible que la direction soit d’accord avec ça, ils vont aller libérer les élèves ce sera tout ! Se rassure la fillette.

@Ennis O'Belt si je peux :)


Reducio
EOB: 1, 5, 8
OG: 2, 6, 10
GM: 3, 7
BH: 4, 9
Dernière modification par Olive Greenwood le 18 nov. 2020, 14:27, modifié 1 fois.

Troisième Année RP - Fuseau horaire EST (-6h)
Plume, écaille et poil sont sur un pipaillon... Mici et Moustique tombent à l'eau ?






























yo




:>
:>
25 oct. 2020, 11:20
 RP Réaction   Libre  18 écoles, 72 élèves
E. 1. 2
A. 1


Merci à Cassandre pour cette jolie représentation !


L'irruption de la Gamine à tes côtés te laisse tout d'abord indifférente. Tes Pensées, beaucoup trop occupées à bousiller ton crâne, s'affolent. Tu ne les contrôles plus, alors tu sombres.
Un Noir d'Encre recouvre la pièce entière. Pourtant, une Lumière brille. Elle éclaire un Visage, au milieu de toutes ces Ténèbres. Un instant, tu te surprends à l'observer avec insistance. Elle brille, beaucoup. Elle illumine ton Âme si assombrie par la Boîte aux facultés Humaines. La Lumière apporte un peu de réconfort, en ton Cœur gelé d'effroi. Elle est belle... Si belle...
Dans l'Imaginaire, ton bras se tend, ta main se replie. Dans le Vide. Elle espérait atteindre la Lumière. Mais Elle l'a échappée. A présent, elle s'est déplacée. Un peu plus proche. Tu pourrais presque sentir la chaleur qu'elle dégage, contre ton épaule. Ca fait tant de bien. Comme une preuve que tout ira bien. Mieux que le jour de la Mort. De Dai.

Étrangement, tes yeux se plissent, à présent. Les Ténèbres ont disparu, ainsi que la chaleureuse Lumière. L'impression que ton Âme se réveille, peut-être d'un long coma. Pourtant, tu n'as été plongée dans l'Imaginaire qu'une minute. Ou deux. Juste le temps d'apercevoir une Lumière. Ou plutôt, la Lumière. Ca résonne comme une évidence, en Toi. C'est la Gamine, la Lumière. Qui d'autre ? Personne n'est jamais aussi proche de ton Corps. N'importe quelle Autre, tu l'aurais repoussée ; lorsqu'Elle s'est installée à tes côtés, tu n'as pas réagi.

"C'est pas une Autre"

Tandis que la boîte continue son monologue, toute ton attention est concentrée sur la Gamine. Elle semble empreinte d'une détresse des plus marquantes. Tu ne peux t'empêcher de te demander si Elle aussi a assisté à cette soirée funeste.
Si, Elle aussi a pleuré toutes les Larmes de son Être, comme une Âme anéantie.
Si, Elle aussi a pris la main de quelqu'un pour surmonter cette horrible épreuve qui vous a été infligée.
Si, par Merlin, Elle est toute aussi bouleversée que Toi.

Instinctivement, ta main se pose par-dessus la sienne. Elle aurait peut-être voulu que tu lui demandes, avant. Oui, sûrement. Tu aurais aimé cela, toi aussi. Mais l'Instinct prend parfois les dessus. Il déchiquette la réflexion, gobe la Raison et explose les méninges. Parfois, on ne peut le retenir. Hélas ou heureusement ? Sans Instinct, on ne survivrait pas, dans tous les cas... Mais avec, il nous oblige à agir de temps à autre étrangement, même impulsivement.

« ... Où ils s’affrontèrent à mort durant plusieurs semaines jusqu’à ce qu’il ne restât qu’un seul et unique survivant... »

Mort... Mort... Mort... Encore ce fichu Mot. Encore ce fichu Son qui résonne depuis ce soir-là sans cesse dans ta mémoire. N'aurait-il pas été préférable de l'oublier ? Il a créé tant de dommages... Il force tant de Larmes à couler... Il provoque tant de Rage en un seul Être... Il aurait dû être banni.

Ce Mot t'fais pas Mal, toi ?

A peine l'as-tu prononcé que tu le regrettes. Peut-être que la Gamine était partie dans son univers, un magnifique Imaginaire, où la Mort n'existe pas... Peut-être l'as-tu poussée à se réveiller de ce si beau Rêve, brutalement revenue à la fracassante Réalité... Ô Petite, que tu peux être idiote !
Tu veux protéger, mais tu blesses...
Tu veux oublier, mais tu ressasses...

Un instant, la table tremble. Ta tête se tourne rapidement — beaucoup trop rapidement —, ornant ton visage crispé d'une vilaine grimace. Une main-de-fumée a surgit. C'est à cause d'Elle que la table a tremblé, presque aussi fort que les doigts entrelacés de la Gamine et Toi — ensemble, on dirait qu'un tremblement de terre vous anime.
La voilà qui dessine. Des Autres. Qui raconte. Habituellement, c'est Toi qui contes. De ta douce Voix, tu inventes une de ces fabuleuses histoires que l'on lit aux Enfants. Pourtant, la Boîte ne parle pas avec le même ton jovial. Elle est mi-amusée, mi-sérieuse.
Tu ne veux pas écouter ce qu'elle a à dire.
Tu ne veux pas observer ces Dessins. Peur d'être à nouveau obsédée par ces Images. Peur des nouveaux Cauchemars.

En pensant à ton bien-être, tu ne peux t'empêcher de penser à Elle. La Gamine. Il te doit de la protéger. De la prévenir.

N'écoute pas. Ce sont encore des bêtises...

Ca sonne faux. Terriblement faux.
Tout ce que dit cette Boîte est réel. Va arriver. Il n'y aura à nouveau aucune issue, car personne n'y pourra plus rien. Des Autres périront dans ce nouveau Cauchemar...

Les dés sont jetés.

« Tout élève ayant soufflé ses quatorze bougies avant le 1er septembre de cette année pourra prétendre représenter son école. Il lui suffira de déposer son nom dans cette urne noire. Au solstice d’hiver, quatre noms seront éjectés de cette urne dans chacune des dix-huit écoles représentées. »

"J'ai treize ans"

Trop jeune pour participer à ce genre de tournoi débile. Meurtrier. Tu auras la chance de n'avoir aucune Mort sur la conscience, contrairement aux Grands qui se sentiront, eux, obligés de participer. S'Ils refusent, Ils auront cette terrible Mort planant à jamais au-dessus d'Eux.

Ton Regard transperce la Salle entière. Qui connaîs-tu, ayant quatorze ans ou plus ?
C'est alors que tu la vois. Alyona. Elle n'est pas bien loin de Toi, mais semble pourtant emprise de la même angoisse. Bien que tu aimerais l'appeler, lui parler, tu te tais, fixant des yeux la Boîte-Humaine. Un peu plus fort, tu serres la main de la Gamine. La Lumière. Celle qui t'éclairera dans ces épais Ténèbres.

Elle luit, il ne faut surtout pas qu'elle s'éteigne.


Plume d'@Alyona Farrow, puisque ta Protégée est mentionnée dans ce Pas.
Et, Plume d'@Alison Morrow... Ensemble, Elles vaincront les Ténèbres :love:

#426b80 // sixième année
grandiose