Ce jour-là, Alyssa Wright se rendait dans la grande salle lorsqu’elle tomba sur Gabryel Fleurdelys. Les deux Gryffondor se saluèrent et furent soudain bousculer par Maddie Joy, qui s’avérait particulièrement affamée. Alyssa, fan de blagues, embarqua son camarade, fan d’animaux, dans une supercherie pour se venger.
Tandis que Gabryel revenait avec une grenouille, Alyssa détourna l’attention de sa prochaine victime. Maddie ne se doutant de rien s’installa tranquillement à table devant son assiette. Elle se servit du ragout quand soudain une grenouille lui bondissait dessus. Il est bien connu que la jeune fille est émotive.
De surprise, elle se mit à crier, paniqua en essayant de rattraper le bondissant animal qui s’échinait à s’enfuir de son emprise à chaque fois qu’elle la saisissait. Tout en tentant d’attraper le batracien, la Poufsouffle sauta un peu violemment et rentra en collision avec un pichet d’eau qui aspergea Alyssa, riant non loin de là.
La jeune Gryffondor ayant peur de l’eau, se mit à crier à son tour et courut se jeter tout droit sur son compère, qui voulant remettre l’animal à sa place initiale, avait la tête baissée pour la ramasser. Les deux têtes des Gryffondor se fracassèrent l’une contre elle, causant un dommage crânien aux deux farceurs. Personne ne les vit s’égailler dans les couloirs.
Pendant ce temps-là, Alyssa tentait toujours de rattraper la grenouille. Malencontreusement, elle marcha dessus, glissa dessus, fit un vol plané qui atterrit en plein sur l’innocente Lily Turner qui venait tranquillement déjeuner. Maddie cogna contre Lily comme un punching ball et l’envoya valser deux mètres plus loin dans un mur. La Serdaigle s’assomma, se releva malencontreusement, débraillée, et se demandant ce qu’elle faisait là. Elle sortit de la pièce en hurlant à qui voulait l’entendre qu’elle était attendue à un bal…
Mais revenons à notre grenouille… Après avoir été écrasée, celle-ci fut soulevée par le pied de Maddy et projetée tout droit dans la soupe de la table des professeurs. La directrice voyant cela l’interpella et la convoqua dans son bureau.
Ayant vu la scène du batracien et ne pouvant plus rien faire pour lui, je partais à la recherche des trois personnes qui venaient de se faire assommer violemment. Je ne tardais pas à trouver Lily qui braillait dans le couloir en demandant au Chevalier de Catogan de l’emmener danser au bal. Je me présentais à la jeune fille lui proposant de les conduire elle et son chevalier au Château. Le chevalier, n’accepta de jouer le jeu que si je remplissais un duel. Je lui demandais comment il comptait s’y prendre. Avec un peu de mauvaise grâce, il accepta de m’aider et sa cavalière me suivit docilement à l’infirmerie.
Tandis que nous cheminions vers l’infirmerie, je passais devant l’allée des armures menant à la salle des trophées. Mon œil fut tout de suite attiré par un élève qui essayait de rentrer dans une armoire. On voyait clairement qu’il n’était pas dans son état normal. L’armoire n’était plus entière. Il avait enfilé le bras droit sur la jambe gauche, la jambe droite sur la jambe gauche. Lorsque je le saluais pour lui demander ce qu’il faisait, il me lança qu’il s’habiller pour conquérir sa princesse. « Quelle chance » lui lançais-je alors puisque j’accompagnais le chevalier et la gente dame près de moi au bal voir justement la princesse. Je réussis à la convaincre de nous suivre. Et c’est clopin-clopant que Gabryel, suivi de Dame Lily parvinrent à l’infirmerie.
Je remerciais le chevalier de Catogan pour son humble aide et l’enjoignait à m’aider à trouver Alyssa, que je pensais aussi mal en point. Avec l’aide de ses amis des toiles du Château, il m’annonça que la jeune fille était dans le bureau du directeur. D’après ses indics, Alyssa avait attendu la sortie du directeur pour se faufiler derrière lui. Je remerciais mon enquêteur et le quittait. Il me fit un serment de chevalerie et m’annonça que si j’avais d’autres jeunes damoiseaux ou damoiselles en péril à sauver, il ne fallait pas hésiter.
Le propriétaire du bureau ronflait, les pieds sur un tas de papiers. Il avait enlevé ses chaussures… chaussures que la jeune élève était en train d’astiquer à sa manière… Lorsque je parvins au niveau dudit bureau, je découvrais en effet Alyssa en train d’embrasser les chaussures et de les frotter avec sa robe de sorcier. A mon approche, elle me présenta son œuvre en me disant qu’elle y avait tout son cœur, mais qu’elle ne comprenait pas : la grenouille ne se transformait pas en prince ! Je compris qu’elle associait la chaussure à une grenouille… et lui proposait une autre façon de faire venir le prince charmant. Elle m’écouta d’une oreille attentive. C’est alors que je lançais un « Lumos » et lui dit que c’était en un lieu précis qu’il fallait embrasser la grenouille, celui où la lumière s’éteindrait… Doucement, elle se leva et me suivit, les yeux rivés sur le bout de ma baguette, une chaussure à la main, les lèvres pleine de cirage… jusqu’à l’infirmerie où je la confiais en des mains expertes après avoir éteint ma baguette.
La dernière élève qui je pensais avait reçu un choc était, je l’avais entendu en quittant la Grande salle, dans le bureau de la directrice en train de se faire tirer les oreilles. Je rejoignais donc facilement Maddie qui se faisait tirer les oreilles. Je pensais devoir expliquer à la directrice que je pensais Maddie atteinte d’une confusion mentale mais je n’en eus pas l’occasion car la jeune fille se mit à pleurer toutes les larmes de son corps en disant qu’elle avait tué sa mère et qu’elle l’avait noyé dans la soupe. J’eus l’idée d’un stratagème et proposais à la jeune Poufsouffle de me suivre à l’enterrement de sa mère. Elle me suivit dignement, en reniflant bruyamment et en se mouchant dans sa manche. Elle rejoignit sans difficulté l’infirmerie.
Quelques temps plus tard, lorsque les quatre élèves sortirent de l’infirmerie, les uns s’étaient excusés d’avoir causé des dommages aux autres. On raconte qu’ils enterrèrent près du lac la grenouille défunte en grande pompe dans la chaussure volée du directeur, en compagnie du tableau du Chevalier de Catogan.

J'avais écopé d'une retenue de la part de la professeure de potions car j'avais accidentellement projeté de la cervelle de crapaud cornu sur les murs et le sol de la salle de classe. En plus du nettoyage préalable de mes bêtises (à l'huile de coude, l'utilisation de la magie étant interdite), je devais étiqueter une grande quantité de flacons fraîchement remplis par ses élèves de sixième année.

J'avais hâte d'en finir et j'étais fatiguée par le récurage. Aussi, par inadvertance, j'interchangeais les étiquettes des Philtres de confusion et celles des Elixirs de confiance.

Quelques jours plus tard, ce dernier breuvage fut distribué aux élèves du club théâtre, pour les aider à surmonter leur trac. Mais associée à des cookies à la noix d'arec (une graine légèrement euphorisante), la potion, qui était donc en réalité un philtre de confusion, eut un effet désastreux.
Une jeune Gryffondor, Alyssa Wright, se prit pour un elfe de maison et alla cirer toutes les bottines du meuble à chaussures de madame Montmort. Une autre première année de Gryffondor, Gabryel Fleurdelys, pensa qu'elle était un fantôme et s'introduisit dans une armure pour faire rire les autres élèves. Ce n'était pas mieux du côté des Poufsouffle : Maddie Joy, la préfète en chef, croyait qu'elle était un esprit frappeur et lançait des bombes à eau. La directrice fut fort mécontente de recevoir une douche glacée ! Et le nombre de victimes grossit encore d'une Serdaigle qui, pensant venir d'un pays étranger, cherchait le bureau de la directrice pour s'inscrire à Poudlard, en demandant son chemin au portrait du Chevalier du Catogan.

Quand je réalisai que j'étais responsable de tout ce bazar, et bien sûr afin d'éviter une seconde punition, je me mis en quête de les aider. Ce fut assez facile de les convaincre de se rendre à l'infirmerie. J'informai Alyssa qu'elle devait passer la visite médicale obligatoire des elfes. J'indiquai à Lily que les nouveaux inscrits devaient être à jour de leurs vaccinations. Gabryel et Maddie quant à elles, montèrent au troisième étage de bon cœur et de bonne humeur, quand je leur dis que la directrice souhaitait proposer une animation pour les enfants malades, comme cela se fait dans les hôpitaux moldus, et qu'elles avaient été choisies pour essayer de les faire rire...

Une journée bien ordinaire avait débuté pour monsieur O'Belt, avec l'arrivée d'un élève prétextant des maux de tête pour sécher un cours. Mais l'infirmier avait toujours un produit miracle pour remettre sur pied les première année décidément bien naïfs. Cette journée allait pourtant se poursuivre avec des cris, des larmes et du sang à profusion !

Je remontais du rez-de-chaussée après un petit déjeuner que j'avais fait traîner en longueur, car je n'avais pas de cours en première heure. En passant devant la salle de Défense contre les forces du mal, la porte s'ouvrit à la volée et je percutai un élève de Serpentard. Alors que je l'aidais à ramasser son sac et quelques livres qui en étaient tombés, je réalisai qu'il se tenait le visage et saignait abondamment. Son nez suivait un angle inhabituel.
Par la barbe de Merlin et la calvitie de Papy Archie, le pauvre garçon s'était cassé le nez dans la chute ! J'avais une part de responsabilité ; je l'accompagnai au troisième étage, jusqu'à l'infirmerie, en portant son sac et en m'excusant à plusieurs reprises. Quand il essaya de me répondre, il avala une gorgée de sang.

- Il s'est cassé le nez, monsieur.
- Je crois qu'il s'agit plutôt d'un sortilège raté. Nous en parlerons plus tard.
Je ressortis sous son regard accusateur, accablée par l'injustice et me promis de ne pas réapparaître de si tôt dans ce lieu. Mais le sort allait en décider autrement.

J'étais arrivée la première à mon cours de Divination. En entrant dans la salle de classe, je m'aperçus qu'il restait une élève endormie sur les poufs. Elle parlait dans son sommeil et semblait en train de faire une prédiction. Je la réveillai en douceur. Veronica m'expliqua qu'avec l'éclairage tamisé, la chaleur de l'été et surtout les trois parts de tarte de Krobley qu'elle avait englouties ce matin, elle s'était assoupie et avait rêvé qu'elle s'essayait à la tartéomancie. Maintenant, elle avait la nausée et mal à l'estomac.
- Tu devrais aller à l'infirmerie, tu seras soulagée rapidement.
Madame Jenkins, sortant de son bureau, entendit notre conversation et m'intima poliment mais fermement, en voyant mon air incrédule, de l'accompagner.
- Vous avez le temps, le cours ne débute que dans huit minutes.
Cent-soixante marches à redescendre puis remonter ! Dans certaines circonstances, le vol sur balai devrait être autorisé à l'intérieur du château. Arrivées devant la double porte de chêne, je pris congé, me gardant bien de remettre un pied dans l'infirmerie.

Deux heures plus tard, je traversais le hall et passai jeter un œil aux sabliers. J'entendis soudain des cris de joie et quelqu'un compter à haute voix :
- 95... 96... 97...
Y aurait-il eu dans la nuit un déluge de pierres précieuses ? Je vis avec stupéfaction ma professeure de Potions, toute guillerette, en train de frapper du plat de la main sur le sablier :
- 98... 99... 100 ! J'arrive !
- Professeure Xarinez, puis-je vous aider ?
- Je joue à cache-cache avec Áine et Sarah. Vous savez où elles sont ?
Elle avait le regard vitreux de quelqu'un qui a malencontreusement avalé quelque chose qu'il n'aurait pas dû. Malicieusement, je lui répondis qu'elles s'étaient cachées derrière les paravents de l'infirmerie. Elle n'eut pas le moindre soupçon, ce qui confirma les miens. La voilà qui détala et grimpa quatre à quatre les escaliers ! Je la suivis en haletant, pour vérifier qu'elle courait bien vers monsieur O'Belt. Il y a des jours comme ça, le destin s'obstine à vous jouer des tours.

Je me rendis ensuite vers la classe de Soin aux créatures magiques, à la recherche de mon Directeur de maison, afin de lui rendre compte de ce qui était arrivé à sa collègue. La salle était ouverte. J'entrais. Quelques élèves étaient regroupés autour d'un immense aquarium, curieux de voir un strangulot de près. Alors que je me dirigeais vers monsieur Dawson, je vis une élève de sixième année, Dawn Wolf, le nez collé à la paroi de verre, adressant sa meilleure grimace à la créature blessée et sans défense... ou presque. Soudain, cette dernière lança un bras par-dessus le rebord du bassin et arracha une grosse mèche de cheveux à la pauvre Gryffondor. Elle hurla tellement fort de douleur et de frayeur, que je n'eus pas le temps de réfléchir et me proposai de la conduire à l'infirmerie. Encore ! J'ai quand même le chic pour me trouver au mauvais endroit, au mauvais moment ! Une fois au troisième, je n'eus pas le cœur de l'abandonner et entrai avec elle, prête à recevoir les réprimandes appuyées de l'infirmier. Heureusement pour moi, cette fois, des témoins pourraient me disculper.

Monsieur O'Belt fut des plus doux. Ernest lui avait tout expliqué, comment, lors d'un cours délirant dont madame Valérion avait le secret, il avait parié qu'il était capable de se casser le nez pour le réparer avec un Espikey. Mais sous le choc de la douleur, il avait été incapable de faire quoi que ce soit. (En plus, vous avez déjà essayé de lancer un sortilège sur vous-même ? Quelle folie !) Un de ses camarades avait tenté de l'aider, mais avait empiré les choses.
Alors, comme j'étais innocentée, j'osai prendre des nouvelles de madame Xarinez.
- Ne vous inquiétez pas, rien de grave. Il semble qu'elle ait avalé par erreur une potion d'hilarité au lieu d'un philtre revigorant. Sans doute un problème d'étiquetage. Le flacon est opaque ; elle ne s'est rendue compte de rien. Heureusement qu'elle range les poisons dans un meuble fermé à clef !
Bon, tout le monde va bien et c'est l'essentiel. Vous devriez retourner en cours. Ce n'est pas un cours de Potions que vous avez ?
- Non, Divination. Je suis très en retard.
Avec un peu de chance, je ne devrais plus croiser personne dans les couloirs...

Ce soir-là 4 personnes étaient portées disparues ! Cela commençait à inquiéter sérieusement le personnel de l'école. Fort heureusement certaines personnes avaient à leur disposition un artefact bien utile pour remettre la main sur les disparus.

La première c'est bien entendu Véronica que l'on retrouva dans la salle de divination. Elle avait l'air tellement ronde qu'on pensa qu'elle avait fait un tour par les cuisines mettant la main sur un breuvage illicite ! Une petite enquête permit d'établir qu'elle avait en fait essayé de concocter une potion de sommeil sans rêve à laquelle c'était malencontreusement retrouvé mélangé un morceau de tarte à la myrtille préparer la veille par l'elfe cuisinier. La pauvre murmurait dans son sommeil en gigotant dans tous les sens, maugérant qu'il était absolument important pour elle de se procurer un plat à tarte afin de lire l'avenir !!! Haaa ça pour un sommeil sans rêve c'était bien raté. Il ne manquerait plus que celle-ci devienne somnambule. Après tout pourquoi ne pas essayer. Nous voilà en train de lui tirer les bras afin de la mettre debout, lui garantissant que si elle nous suivait elle finirait par retrouver le Saint Graal qu'elle cherchait tant. À l'infirmerie.

La seconde personne qui avait disparu était en fait une Professeure ! Celle-ci ne fut pas très difficile à localiser vu qu'elle émettait des ondes de sonore qui résonnaient dans les escaliers ! On la retrouvera à frapper les sabliers de manière hystérique. Était ce dû à une potion ? En la questionnant entre deux hurlements, il s'avéra en fait qu'un des élèves s'était amusé à apprendre des inepsies à son chartier !!! Que celui-ci les avaient répétées en boucle pendant toute une journée durant suivant la pauvre enseignante ! Il s'agissait visiblement d'un complot visant à ce qu'une maison plutôt qu'une autre se retrouve avec ses faveurs. Un but bien triste qui ne fut pas atteint. Courant jusqu'à l'infirmerie pour ramener un filtre calmant, elle jura que jamais plus elle ne pourrait voir un charetier en peinture.

Notre troisième patient fut retrouvé dans la salle de défense contre les forces du Mal se prenant lui-même pour patient ! Craaac. Craaac. Craaac. Le son répétitif avait alors alerté le gardien et notre attention. Mais qu'est-ce qui pouvait bien créer ce geste obsessionnel chez Ernest ? On trouva dans la poche de son uniforme une fiole étrange qui semblait être, à l'odeur, une potion de confusion. Au lieu d'utiliser de petits bobos pour se soigner le pauvre élève en été venu à se casser le nez. Mais qui oserait garder telle preuve de méfait sur lui ? Sur la fiole l'étiquette était mal édiquetée : chance liquide qu'il y était noté ! Aïe aïe aïe. Il fallut le ligoter et le pousser jusqu'à l'infirmerie avant de lui administrer un ressoudos et attendre que l'effet s'estompe.

Ne restait plus alors que Dawn ! La carte nous amène alors au soins des créatures magiques. Juste à temps me direz-vous, car il était à deux doigts de plonger dans l'aquarium des strangulots, en riant et se bedonnant, faisant des grimaces à la cantonade ! Hophophop, vite! Rattrapons le ! C'était à coup sûr les effets d'un rictusempra. Un simple finite l'avait calmé aussi sec, mais hélas trop tard, trempé d'avoir basculé la tête la première les quatre fers en l'air des suite d'une belle roulade, le cul trempé. Impossible de l'en sortir il était coincé dedans, ainsi donc on positionna l'aquarium sur une planche à roulettes qu'on tira jusqu'à l'infirmerie, créatures comprises. Quel joli tableau.

Ce château décidément, marchait sur la tête et notre pauvre infirmier avait encore bien des tourments à traiter. Méfaits désaccomplis.

Cette fois, vous l'avez vu arriver de loin, ce gamin qui semble incapable de s'arrêter de parler une fois qu'il a commencé. Vous avez tenté de l'esquiver, longeant les murs toute la journée, mais rien n'y a fait : il a fini par vous repérer, et voilà qu'il court vers vous, les yeux brillants.

"Vous voilà ! Je vous ai cherché partout partout, j'avais peur de vous rater ! Oh pardon, je vous ai même pas dit bonjour... Bonjour ! Et je disais, j'avais peur de pas réussir à vous voir avant les vacances, parce qu'après j'allais rien pouvoir vous raconter pendant super longtemps, et comme j'ai pleins de trucs à raconter, bah ça aurait été super long après ! Vous imaginez, si je devais raconter à la fois ce qui s'est passé à la fin de l'année et au début de l'année d'après ? Ce serait terrible quand même, et puis ça va vous embêter je pense si je parle aussi longtemps. Là au moins c'est plus court ! Vous serez là l'année prochaine, par contre ? Parce que moi je passe en deuxième année, je sais plus si je vous l'avais dit, mais j'espère que vous serez encore à Poudlard, parce que si vous êtes trop grand, bah vous y serez plus et puis moi je serai triste... Mais si vous serez à Poudlard, moi je suis content ! Et du coup je voulais vous dire, est-ce que les examens c'est tout le temps comme ça ? Parce que là moi j'ai trouvé ça trop bizarre, il y a des gens qui étaient fous, ou on aurait dit qu'ils avaient bu une potion qui rend fou ! Enfin moi c'est ce que j'ai pensé, mais mon grand frère il a dit que c'était probablement juste le stress. Mais je pense qu'il a pas tout à fait raison et qu'il y a aussi une potion ratée derrière tout ça, parce que j'ai jamais vu des examens qui se passaient comme ça ! Vous vous êtes rendu compte de quelque chose, vous ? J'espère que oui, je m'inquiéterais sinon, je crois même que je vous amènerais à l'infirmerie aussi, ou alors j'appellerai mon grand frère pour ça, vous savez ? Bref, ce qui s'est passé, c'est qu'on a entendu de grands cris quand on était dans la grande salle l'autre jour, et ça venait du hall d'entrée ! c'était super inquiétant, ou en tout cas moi ça me faisait trop peur ! Heureusement, mon grand frère il est super courageux, et puis il est allé voir ce qui se passait. Et puis moi comme je suis super curieux, bah je l'ai suivi alors que j'avais peur ! Mais en fait c'était pas un méchant qui attaquait, c'était juste la prof de potions, vous voyez, Miss Xarinez, et bah elle tapait les sabliers comme si ça allait aider les pierres qui sont dedans à descendre, sauf que ça fonctionne pas, tout le monde le sait ça ! Même que si on essaie de lancer un sort dessus, et bah on se retrouve avec des pustules partout... Non je l'ai jamais fait, c'est même pas vrai ! Mais Miss Xarinez par contre, elle tapait, elle tapait, mais elle lançait pas de sort ! Au moins elle avait pas de boutons du coup, donc moi je me suis moins inquiété, mais mon frère lui il trouvait ça bizarre ! Bon je me disais quand même aussi que j'avais jamais vu la prof de potions comme ça ! Alors vous savez ce qu'ils ont fait ? Je dis 'ils' parce qu'en fait, mon frère il a plusieurs amis et ils aimeraient bien être infirmiers alors parfois quand ils voient des trucs bizarres dans le château ils vont prévenir l'infirmier ! Moi je pense qu'il se débrouille très bien tout seul aussi, mais il doit aussi être content qu'on lui apporte directement ceux qui sont malades, comme ça il a pas à aller les chercher ! Et donc ils ont emmené Miss Xarinez en la distrayant avec une pierre brillante qu'ils ont fait apparaître ! C'était trop drôle, enfin moi j'ai trouvé, parce qu'elle continuait à crier en courant après la pierre ! Enfin voilà, ça c'est pour Miss Xarinez, mais forcément c'était pas fini, sinon je me serais arrêté là ! En fait, quand mon frère a été réviser après, il a aussi eu des trucs bizarres ! Il était en cours de soins aux créatures magiques, vous connaissez vous, cette matière ? Moi je connaissais pas parce que j'ai pas encore, et même que j'aurai pas non plus l'an prochain mais c'est normal, c'est parce que je suis trop jeune ! Mais mon frère il a été réviser, et même qu'une fille de Gryffondor, une qui s'appelle Dawn, elle faisait pleins de grimaces aux strangulots, même quand on lui disait d'arrêter ! Apparemment que ça la faisait beaucoup rire, et moi je comprends, ça m'aurait aussi beaucoup fait rire de faire pleins de grimaces aux strangulots, mais mon frère ça l'a plutôt inquiété, et en fait il avait raison ! Il a dû avoir un peu d'aide, mais juste un peu parce que mon frère il est super fort vous savez, mais avec un peu d'aide il a emmené le strangulot jusqu'à l'infirmerie, comme ça elle le suivait et c'était plus facile pour l'emmener ! Et même qu'après, il a ramené le strangulot, parce que sinon c'est pas très sympa pour lui, vous savez ! Moi j'étais pas là pour voir tout ça, mais j'ai vu d'autres choses et puis j'ai trouvé d'autres patients pour l'infirmer et même que ça m'a rendu super fier, vous savez ! Le premier, c'est Ernest, un Serpentard, il râlait très fort qu'il voulait s'entraîner à lancer Episkey, mais il avait rien pour le lancer ! Alors il a commencé à faire n'importe quoi, mais vraiment n'importe quoi, c'était terrible ! Vous imaginez ? Enfin vous imaginez pas, j'ai pas encore vraiment commencé à raconter encore : en fait, il a commencé à se taper la tête sur sa table, comme s'il voulait se casser le nez ! Mais en fait c'est vraiment ce qu'il voulait faire ! Et moi je trouvais ça trop bizarre, en même temps un peu drôle mais surtout très bizarre ! Mais là j'ai été très intelligent, et ça m'arrive pas tous les jours alors c'est super important, vous savez ? J'ai eu une idée trop bien, c'est de lui dire qu'à l'infirmerie il trouverait pleins de personnes sur qui lancer Episkey, alors quand je lui ai dit ça c'est même pas qu'il m'a suivi, c'est qui a couru là-bas tout seul ! Bon j'ai quand même vérifié qu'il y était bien allé hein, je suis pas fou moi. Et ensuite j'ai voulu suivre une fille, parce que... Parce que parfois j'aime bien suivre les gens pour savoir ce qu'ils font, d'ailleurs c'est comme ça que j'ai réussi à vous trouver, sinon j'aurais jamais réussi à venir vous raconter tout ça. Et bah cette fille, c'était Veronica, c'est une Serpentard aussi, et elle je la trouvais un peu bizarre aussi parce qu'elle marchait super vite en direction de la salle de divination ! Mais qu'elle marche vite, ça c'était pas bizarre, ça arrive à tout le monde, même à moi vous savez, et puis à vous aussi, je vous ai déjà vu. Mais ce qui était bizarre, c'était qu'elle arrêtait pas de parler de tarte ! Qu'il lui fallait une tarte ceci, et puis une tarte cela, et puis moi je comprenais pas trop parce qu'on venait tout juste de manger et puis que j'avais vraiment plus faim, mais peut-être qu'elle avait pas pris assez de dessert ? Je me disais ça vous savez, et aussi que si elle voulait je pouvais aller en chercher une, en tout cas j'étais prêt pour ça ! Mais là, quand elle est arrivée dans la salle de divination, elle a commencé à mettre sa tête sur une assiette en continuant à dire qu'il lui fallait une tarte ! Là c'était trop bizarre pour moi même si c'était super drôle aussi, on aurait dit qu'elle parlait directement à l'assiette, qu'elle lui criait dessus comme si ça allait faire apparaître une tarte comme ça ! Et puis là j'ai été intelligent aussi, vous vous rendez compte, deux fois en une seule journée, j'étais encore plus fier ! En fait, ce que j'ai fait, c'est que j'ai dit à la fille que je savais où elle pouvait trouver des tartes et qu'il fallait qu'elle me suive, et ça a marché ! Elle s'est même accrochée à moi comme si elle avait trop trop faim, en tout cas moi c'est comme ça que je fais, et c'est comme ça que j'ai pu la ramener à l'infirmerie ! Et puis là j'ai retrouvé mon frère avec ses amis et ceux qu'il avait ramenés aussi, et même qu'il m'a dit qu'il était fier de moi, alors j'étais doublement fier parce que moi aussi j'étais fier de moi ! Vous aussi vous êtes fier de moi ? C'est peut-être un peu bizarre de poser cette question... Mais- Oh ! Zut zut zut, c'est déjà l'heure d'aller faire mes bagages ! Je vais aller retrouver mon frère dans le train aussi, vous pensez que je vous verrai ? Vous allez me manquer pendant les vacances, mais vous pouvez être sûr que je vais avoir trop pleins de trucs à vous raconter à la rentrée ! Au revoiiiir !"

Et en courant, le voilà reparti dans la direction de sa salle commune. Enfin, il a fini de parler, mais va-t-il vous manquer pendant ces deux longs mois ?