- Oh ! D'accord, avait simplement réagit Irene à l'explication avant de lancer son sortilège, souriant devant la candeur de son camarade. Mais Bad fit une tête bizarre, fixant quelque chose de l'autre côté du wagon. La Serdaigle suivit son regard pour tomber sur Orphéa dont le visage était tourné vers la fenêtre. Y avait-il eu quelque chose qui était passé devant la vitre ? Mais à travers cette dernière, le paysage défilait si vite qu'Irene sentit une nausée commencer à tordre doucement son ventre.

Heureusement, Mrs Montmort prit la parole, permettant à Irene de détourner son attention. La magie pour ensorceler le train devait être particulièrement puissante, mais la jeune fille ne pouvait s'empêcher de se demander s'il n'aurait pas été plus simple de voyager en portoloins. Certes, c'était moins pompeux et moins symbolique, mais pour leur nombre, ça ne devait pas être si difficile, si ? Cela dit, la jeune fille était ravie de pouvoir avoir une occasion d'apercevoir les autres écoles de magie. Son impatience était à son maximum lorsqu'elle eu commencé à consulté la carte distribuée par mrs Montmort.

Elle déchanta néanmoins rapidement en voyant le auvent de Beauxbâtons, mais aucune trace de l'école en vue. Irene consulta le tableau des horaires. Se rendant à Durmstrang, elle descendrait et remonterait dans le train à la moitié du trajet. Au moins ce serait équilibrée. Impatiente mais néanmoins dans l'incapacité de faire passer le temps plus vite, la jeune fille sortit un livre de métamorphose, qu'elle commença à étudier. Elle n'en releva les yeux que lorsque le train s'arrêta pour laisser sortir Maddie, qu'Irene salua d'un sourire. Peu après, son ventre gargouillant, Irene se déplaça auprès de Krobley :
- Bonjour mr Krobley, pourrais-je avoir à manger s'il vous plaît ? Un sandwich ?

Quand Aelle et Lili descendirent à leur tour, Irene vit l'échange entre mrs Monmort et la femme présente. Irene attendit le redémarrage du train pour se lever et tenter une approche auprès de sa directrice. Elle venait de s'apercevoir que c'était le moment parfait pour tenter une approche : Irene avait peu de chance de la déranger et le cadre lui donnait une excuse pour aborder des questionnements qui fourmillaient, comme souvent, dans son esprit.
- Pardon, Mrs ? Commença Irene cherchant ses mots, Je... Merci pour tout ça. C'est une expérience géniale, je suis si heureuse d'avoir pu retrouver Mihael. Depuis... depuis le tournoi, un peu avant, je m'intéresse aux liens entre les communautés magiques, j'ai l'impression qu'on ne se connait pas tant. Chacune a ses secrets, les écoles particulièrement, mais j'ai aussi l'impression, via des évènements comme les Tournois des euh... Trois Magiciens, ou du système AMICO, et même avec tout... Tout ce qu'il y a eu à Poudlard depuis que j'y suis entrée, les... les batailles, les protections de Poudlard, mrs Dai Hong Dao... Irene sentit son estomac se nouer un peu, que les liens entre les écoles "reconnues" sont très forts. Comme s'il y avait des alliances. Les écoles de magies sont très puissantes "politiquement" dans les relations entre les pays et même localement, non ? Enfin, Poudlard est indépendant du Min... gouvernement sorcier britannique, mais en tant que directrice, vous avez un vrai poids sur la scène internationale et nationale ? Dans quelle mesure ? Comment ça se fait que les écoles et leurs dirigeants aient autant de puissance ? C'est vrai partout ? Est-ce que toutes les écoles ont la même importance ? Je veux dire si vous défendez une décision concernant la communauté sorcière en général, cela sera-t-il mieux ou moins bien entendu que si c'est une autre école, par exemple Tawaneer, qui le dit ?
Si Irene faisait de son mieux pour réfréner l'ensemble de ses questions qui se multipliaient au fur et à mesure que les mots sortaient de sa bouche, c'était très difficile de tout filtrer. La jeune fille pinça les lèvres pour interrompre le flot et laisser le temps à sa directrice de répondre.

Irene se plonge rapidement dans un bouquin, puis, entre Sokanmin et Uagadou, elle demande de quoi se sustenter auprès de @Krobley. Enfin, peu après le départ de Uagadou, elle s'approche d'@Elina Montmort pour la bombarder de questions (désolée).

Contexte actuel :

❝ Le Poudlard Express file vers le nord, traversant des contrées arides avant de traverser en toute discrétion l'isthme de Suez. À peine quelques dizaine de minutes de trajet plus tard, le convoi s'engage dans ce qui semble être un désert nu et inhabité. Une vague de poussière, un reflet, et apparaît tel un mirage un magnifique bâtiment oriental semblant flotter sur l'eau d'un luxuriant oasis. Le train ralentit dans une gerbe de sable.

« Miss Livingstone, Mr Daley, c'est à vous », invite Miss Montmort, plissant les yeux sous le soleil de l'après-midi avant de s'incliner chaleureusement devant une belle femme aux yeux rouges et au nez barré d'un trait de la même couleur, drapée dans de somptueuses étoffes blanches. S'assurant que vous êtes prêts, la directrice vous laisse ensuite et remonte à bord.

La locomotive traverse ensuite des paysages variés, remontant vers le nord et laissant derrière elle le sable pour s'aventurer dans des plaines verdoyantes où la forêt tempérée de conifères et de bouleaux règne en maître. Voilà plus de deux heures depuis la halte à Albaldah, quand le train freine sans raison apparente. Derrière une rangée d'arbres, surgit un grand lac sur la rive duquel le Poudlard Express s'arrête. Là, un simple ponton de bois, sur lequel attend un homme brun au nez droit et aux cheveux longs que Miss Montmort descend saluer et avec qui elle échange quelques mots.

« Bon séjour, Miss O'Belt, Miss Gates », vous sourit Miss Montmort avant de vous quitter.❞

Reducio

Attention :

• Les règles des RP s'appliquent ici, respectez bien la limite de 220 mots minimum par post.
• Des posts d'évolution du contexte seront postés régulièrement dans le sujet. Veillez à bien les prendre en compte et à préciser vos actions en quelques mots à la fin de vos posts pour faciliter le travail des MJ.
• Veillez à bien respecter les règles de cohérence élémentaires !
• Ce sujet s'adresse aux correspondants de la seconde année d'échange ainsi qu'à @Krobley.

Prochaine résolution : 14 juin - Arrivée à Jadugara puis Mahoutokoro

Peu après l'arrêt à Uagadou et les salutations chaleureuses d'Erza, Irene Gates s'était approchée d'elle. La directrice avait encore l'esprit tourné vers l'école africaine qui sortait à peine du conflit armé avec les Ramdani. Jusqu'à la dernière minute, l'échange avec cette école avait été incertain. Personne ne souhaitait envoyer ses élèves dans une zone de guerre. Erza lui avait paru épuisée, mais néanmoins bien portante. L'école devait être encore sans dessus-dessous, mais Elina espérait que tout se passerait pour le mieux.

« Les relations inter-écoles n'ont pas toujours été aussi fortes. Jusqu'à il y a peu nous n'avions de réel lien qu'avec Beauxbâtons et Dursmtrang. Les évènements de ces dernières années y sont pour beaucoup car ils ont rappelés à tous combien nos relations étaient importantes et que le culte du secret et la compétition n'étaient pas ce qui se faisait de plus pertinent. »

Irene semblait s'intéresser à la géopolitique des écoles de sorcellerie. C'était intéressant. La plupart des élèves étaient surtout intéressés par leur "exotisme" et ce qui s'y faisait de différent sans forcément chercher à avoir une vision globale des rouages des écoles. Ce qui n'était pas pour autant une mauvaise chose. La curiosité était une qualité lorsqu'elle encourageait l'apprentissage.

« Poudlard est un cas un peu particulier. Toutes les écoles ne sont pas indépendantes de leur gouvernement. Néanmoins, les écoles reconnues sont les établissements qui forment le nouvelle génération de sorciers dans le monde entier. L'éducation est un point primordial dans la politique d'un pays. Confiée aux mauvaises personnes, cela peut se traduire par une éducation médiocre qui se répercutera à terme sur le fonctionnement et l'influence d'un pays ou par l'endoctrinement de générations entières. C'est pourquoi les gouvernements y sont très attentifs et c'est ce qui donne du poids aux directeurs sur la scène politique. Le fait que les relations internationales entre les écoles se renforcent permet aux écoles dépendantes de leur gouvernement de s'affranchir de décisions qu'ils jugeraient contraires à leurs valeurs avec le soutient des autres écoles.
En ce qui concerne le poids que je pourrais avoir sur la scène nationale ou internationale, cela ne dépend pas uniquement de ma position de directrice de Poudlard. Les relations que j'ai pu nouer à titre personnel ont aussi leur importance. Cela dit, je serais bien incapable de donner une mesure à cette influence. »

Elle avait dit cela en toute franchise. Même si le degré de confiance qu'elle pouvait accorder à ses relations était variable, le fait d'avoir des liens à la fois avec le nouveau Manitou Suprême de la CIS et avec Stanislav Stoyanov, à la tête du FEPS, n'était pas négligeable. Après tout, c'était en partie avec leur aide qu'elle avait été en mesure d'orchestrer la chute des Lignées au niveau international. Être à l'origine de ce plan lui avait permis d'acquérir, sinon la confiance, au moins le reconnaissance d'un certain nombre de personnes influentes.
« Il est vrai que les écoles qui viennent tout juste d'être reconnues disposent de moins d'influence à ce jour car elle n'ont pas encore pu se développer comme celles qui le sont depuis des décennies. Toutefois, l'alliance inter-école peu pallier à ce problème qui n'est, de toute manière, que transitoire. »

Le fait qu'elle puisse être plus écoutée ne dépendrait en réalité que peu de son poste à Poudlard, mais plutôt du fait qu'elle avait fait ses preuves auprès des autres directeurs. Si une idée était bonne et bien argumentée, peu-importe l'école qui s'en ferait la défenseuse.

Grâce à Krobley, la directrice avait pu profiter d'un solide petite déjeuner. Parfait pour le début de ce voyage. Le repas fut tout autant satisfaisant. Le Poudlard express se vidait tranquillement au rythme des arrêts. Après avoir salué Etienne, Kwame, Erza et Jamila, ce serait au tour d'Andreï. C'était sans aucun doute le directeur avec qui elle avait le relation la plus complexe. Il fallait dire que leur première rencontre, alors qu'elle était encore sous-directrice, ne s'était pas faite sous les meilleurs hospices. A plus forte raison car, plus tard, elle avait dû lui annoncer le décès d'Ilya après la mission à Venise. Néanmoins, il semblait désormais s'être fait à l'idée qu'ils étaient dans le même camp et qu'elle n'était pas un agent double des Lignées du Nord.
@Irene Gates en espérant avoir pu répondre à ce flot de questions !

Levant la tête aux paroles pleines d'ironies, elle gémit de gêne, bien consciente de l'excellente humeur dans laquelle semblait être son aîné à ses dépends. Le renard d'encre eut la grâce de ne pas lui en vouloir, mais elle baissa la tête, contrite, tordant ses doigts qu'elle avait ramené contre sa poitrine. "Je m'excuse tout de même", ajouta encore la jeune fille avant de placer bien sagement ses mains sur les accoudoirs tandis que son petit invité reste sur ses genoux.

Le premier arrêt eut le mérite de fournir une parfaite distraction et bien vite le malaise est oublié. Ils ne voient rien au delà de la forêt de pins, et d'une toile bleue ensuite avec un homme qui patiente. Est-ce le directeur ? Allait-elle être accueillie par un fantôme ? La pensée lui tire un reniflement amusé. "Bon séjour Élicia !", salua t-elle doucement quand sa camarade de chambre se leva pour partir. Bien qu'ancienne collègue de Nerrah, elle ne s'estimait pas assez proche pour le saluer à haute voix, alors elle se contenta d'un sourire à son passage.

Sur le fauteuil qui lui faisait face, Aelle semblait perdue dans ses pensées, jusqu’au départ du train où leur regard se croisent. La blonde lui sourit doucement. A quoi pensait sa voisine ? Peut-être le lui demanderai t-elle plus tard. Prenant garde à ne pas déranger Zikomo, elle tendit le bras pour attraper son sac et en tirer son coffret, un stylo plume et du parchemin. Traçant rapidement les mots *Nous avons traversé la Manche et déposé Nerrah et Caldin à Beauxbâtons. J'arriverai à minuit passé à Mahoutokoro, mais il sera déjà huit heures du matin là bas, je vais morfler !*, elle glissa le billet dans la boîte avant de la refermer et de la ranger.

"Oh je prendrai bien une tasse de thé également, s'il vous plaît, Krobley ?", souffla t-elle à l'elfe très demandé. Plus tard, son breuvage fumant entre les doigts - à nouveau prenant garde de ne pas ébouillanter le Mngwi, la jeune gersoise ramena ses prunelles dans celles d'Aelle, puis de son compagnon. "Comment est Uagadou, Zikomo ? Tu as des endroits que tu veux montrer à Aelle ?", lui demande t-elle, sincèrement curieuse. Que ça doit être étrange, de revenir en visiteur, guide, dans ce qui a été sa maison pendant longtemps.

Bavard, le renard d'encre ne se fait pas prier, et Herminie sourit devant son empressement, ses mots qui s'entrechoquent tant il est excité. La discussion occupe allégrement le trajet jusqu'à Sokanmin, qu'elle a le plaisir de découvrir dans toute sa splendeur ocrée. "Profite bien, Maddie !", lance t-elle à son amie qui prend le départ. Les grains de sables volent derrière les vitres alors que la locomotive redémarre, laissant la Préfète et le directeur sous une tente telle qu'elle en a vu dans les documentaires et imagiers moldus. Sa tasse terminée, c'est un cercle de broderie qui apparaît dans ses mains suite à l'escale béninoise - un nouveau cadeau pour Mayako.

Soupirant de ravissement, elle sourit au Mngwi et à sa compagne. "C'est bientôt à vous !". Un instant de silence, et plus timidement, "Aelle, je peux te poser une question ? Qu'est-ce que tu attends le plus de découvrir là bas ?"

Herminie salue @élicia Caldin et sourit à @Aliosus Nerrah qui descendent du train, écrit à @Gryffs Sorrow puis discute avec @Aelle Bristyle et Zik avec une tasse de thé qu'elle aura commandé à @Krobley. Le moment venu, elle salue avec enthousiasme @Maddie Joy et pose une question à Aelle par la suite.

Pardon pour la longueuuur, dernier post pour moi !

Le paysage défile à toute allure derrière la fenêtre. Tant de lieux qui s'offrent à mes yeux mais sur lesquels ces derniers sont incapables de se concentrer. Le coude posé sur le rebord de la fenêtre, je retiens mon visage d'une main, l'autre étant sagement enroulée autour de mon sac. J'observe les quelques fragments des pays étrangers que je traverse que la vitesse du Poudlard Express me laisse voir ; je garde un œil sur Zikomo qui n'a pas quitté sa place et qui se laisse bercer par le trajet. Il n'y a guère que Peers pour me troubler avec ses sourires intempestifs. Et il y a ce coffret qu'elle extirpe de ses affaires et dans lequel elle glisse un parchemin. Je plisse les yeux mais ne dis rien. Je me demande ce dont il s'agit.

Le trajet se poursuit calmement pendant quelques temps puis il semblerait que le thé apporté par l'elfe de maison ait les mêmes vertus dans un wagon magique que sur les terres britanniques que nous avons quitté : quand on sirote l'important breuvage, il faut que les langues se délient. Peers ne se fait pas prier et lorsque j'entends sa question, je baisse des yeux suspicieux sur Zikomo dont le regard vient de s'illuminer — comme à chaque fois qu'on lui demande de parler de cet endroit qu'il aime tant.

Il saute des genoux de la jeune fille à la table afin d'avoir une meilleure vue sur celle-ci..

« Uagadou est exceptionnelle ! Ça n'a rien à voir avec Poudlard ! »

Et le voici qui se lance dans une grande explication passionnée et excitée. Il parle des lumières artificielles qui éclairent les salles et les couloirs, il parle de la brume qui entoure la montagne, des boyaux qui s'enfoncent dans la terre, de la bibliothèque immense et haute de plafond qui recueille un nombre importants de vieux parchemins et vieux ouvrages. Il parle de l'arène dans laquelle les guerriers s'entraînent et combattent — il ne le dit pas, mais je sais que ce n'est pas que le plaisir qui les poussent à s'affronter là-bas. Certains se donnent des défis et se combattent sans surveillance afin de régler des conflits. Il parle des terrasses qui percent la montagne et qui offrent une lumière naturelle bienvenue à ses habitants — il m'a promis de me montrer les plus rares, les plus secrètes, celles que personne ne connait car il en existe encore certaines qui n'ont pas été trouvées.

Enfin, Zikomo tourne son regard doré vers moi et je souris légèrement en reconnaissant dans ses yeux l'éclat que j'y trouve toujours quand il me regarde : une lueur à la fois douce et confiante. Je sais exactement ce qu'il va dire.

« À Aelle, je veux montrer la terrasse qui donne sur les baraquements. Il s'agit de la plus grande de l'école et quand le soleil se lève la brume s'illumine et semble prendre feu. C'est un endroit magnifique. »

L'excitation reprend ses droits dans mon corps : je vais y aller, enfin ! Dans cette école qui hante mes rêves depuis de nombreuses années ! Je commente les paroles de Zikomo en lui demandant certaines précisions, même si je connais déjà énormément de détails sur cette école que je n'ai jamais vue.

À chaque fois qu'un élève quitte le train, Peers a une attention pour lui ou elle. Un regard, un sourire, une parole là où je n'offre qu'un geste du menton — et encore, pas si aucun contact occulaire ne me force à le faire. Bientôt, ce sera à mon tour de sortir. La question de ma jeune compagne me force à apaiser mon impatience et à me concentrer sur ce qui arrivera bientôt. Je prends quelques secondes de réflexion avant d'avouer une vérité bricolée rapidement — je ne vais pas non plus tout lui dire :

« Zikomo me parle de cet endroit depuis presque quatre ans, tu sais. J'ai envie de mettre des images sur ses histoires. »

Je pourrais parler de l'immense bibliothèque dans laquelle j'ai envie de me perdre, de la magie africaine que je veux étudier et des conseils que je veux demander à propos de la magie des golems. Je pourrais évoquer les attentes toutes particulières que j'ai à propos de l'enseignement de l'alchimie qui, je l'espère, pourra m'aider à comprendre l'Élixir de Longue-Vie. Mais ce n'est pas ce que j'ai envie de lui dire. Elle m'a posée une question et même si je n'ai pas envie de lui dire l'entière vérité, j'ai tout de même envie de lui donner une réponse sincère. Je remarque à peine que je me tords les mains dans tous les sens lorsque je lui dis d'une voix faible :

« J'ai hâte de retrouver une amie qui m'est très chère. »

Lorsque le train s'arrête, je ne peux plus contrôler l'angoisse énorme qui me dévore. Et je ne cherche d'ailleurs pas à le faire car à travers la vitre du train, j'aperçois le profil d'une femme dont la vision m'emplie d'une joie qui me fait oublier absolument tout le reste.

« C'est elle, Aelle, c'est elle ! On est arrivés ! s'exclame Zikomo d'une voix très aiguë qui dévoile son excitation.
— Ouais, j'vois..., » bafouillé-je nerveusement.

Mon ventre se tord dans tous les sens et mon coeur rue à l'intérieur de ma poitrine. Je ne suis plus tout à fait maîtresse de mes mouvements lorsque je me lève et que je manque de renverser la table avec mes genoux. Je la redresse maladroitement et plonge mes yeux dans ceux de Peers qui va bientôt partir à des kilomètres et des kilomètres vers l'est. Je suis tellement excitée à l'idée de poser le pied sur le sol africain et d'entendre la voix d'Erza qui s'adresse à moi que j'en oublie tout ce qui fait que je suis moi : la pudeur des sentiments, des émotions, et la distance que je mets entre tous les autres et moi-même. C'est un sourire bouleversé que j'offre à la jeune Poufsouffle et un regard assez peu concentré puisque mon attention est tournée en direction de la sorcière africaine qui déjà est en train d'échanger quelques mots avec Montmort.

« C'est à moi, j'y vais, on se voit dans dix jours, profite de ton séjour ! déblatéré-je très rapidement tout en m'éloignant de mon fauteuil. Salut, Herminie !
— Au revoir, Herminie ! lui lance Zikomo en partant à vive allure vers l'entrée du wagon sans même m'attendre.

Je me précipite à sa suite mais il est plus rapide. Il est déjà descendu. Je passe devant Cooper qui m'accompagne durant ce voyage, offre un geste du menton respectueux à Macbeth, et, valise en main, je descends du train tout en ayant l'impression que mon coeur va s'arracher de mon corps. Une vive chaleur m'inonde aussitôt mais moi, la seule chose qui m'intéresse, c'est cette femme au visage familier sur laquelle mes yeux se posent. J'en oublie la présence d'Elina Montmort que je n'apprécie pas beaucoup à ses côtés, et aussi celle de Cooper qui vient après moi. Mon horizon se réduit à cette seule femme.

Le sourire qui me monte aux lèvres lorsque nos yeux se croisent enfin dévoile mes dents et est plus grand et resplendissant que toutes les grimaces que j'ai pu me gribouiller sur le visage depuis six mois.

Aelle discute avec @Herminie Peers et répond à ses questions toutes mignonnes avant de se lever pour partir. Elle sort en saluant Minie avec beaucoup trop d'entrain. Elle a à peine le temps d'offrir un regard à @Adaline Macbeth avant de se précipiter hors du train en compagnie de Zikomo — qui a une longueur d'avance. Quand elle voit Erza, elle sourit tellement qu'elle en oublie de paraître aussi sombre et de mauvaise humeur qu'elle l'est habituellement.

↫

On m'écrase le pied et mes pensées s'échappent. Je deviens comme un Thésée sans un Ariane, un Petit Poucet dont les miettes de pain ont disparu. Perdue. Mes réflexions se sont échappées si brusquement ! C'est comme si un courant d'air les avait emportées au loin. J'ai dégringolé de l'alcôve pleine d'eau de mon crâne pour tomber dans un train qui file à vive allure.
Et mon pied, écrasé. Et Bad Eaven, qui s'excuse. Et moi, rougissante, gênée d'avoir été surprise ailleurs, de ne plus savoir que dire.

Heureusement, les automatismes peuvent sauver des situations les plus étranges.

« Oh ! Non, non, non ! Ce n'est rien. Ne t'en fais pas. »

Un sourire et tout est oublié ? Une grimace plutôt ; je dois agir vite pour ne pas paraître perdue, mais je suis trop surprise. Je me sens comme une enfant prise à faire quelque chose qu'elle ne pouvait pas faire. Pourtant, je n'ai fait que rêvasser.

Merlin ! Je ne sais même plus quel était le sujet de mes rêveries !

Je me redresse pour m'asseoir correctement. En glissant un regard par une fenêtre, je remarque le bleu infini qui s'étend jusqu'à l'horizon. Serions-nous au-dessus de la mer ? Cette simple idée me donne des frissons. Je sais que la magie utilisée est puissante et qu'aucune erreur ne peut donc se produire sans être rapidement corrigée, mais je ne peux m'empêcher de nous imaginer dérailler, glisser et s'effondrer dans l'eau. La mer à perte de vue. La mer près de la peau, sous les vêtements, mouillant l'entièreté de mon visage, m'empêchant d'ouvrir les yeux, s'infiltrant dans mes poumons. Oh Merlin, je ne peux penser davantage à cela. Nous sommes en sécurité, n'est-ce pas ? Ce n'est qu'une étape, qu'un passage ; bientôt, nous retrouverons la terre ferme.

Je détache mes iris du paysage pour les ancrer sur des détails de la pièce. Je m'accroche pour ne pas me laisser emportée, pour ne pas couler.

Mes yeux s'effondrent sur la toque de Krobley. J'y reste fixée quelques secondes, jusqu'à ce que Miss Montmort prenne la parole pour nous expliquer les étapes de notre voyage. Le parchemin qui apparaît sur mes genoux et les informations transmises par la directrice permettent de répondre à de nombreuses questions qui m'assiégeaient. Ainsi, je serai la dernière à arriver dans une école étrangère. La dernière avec Cobain, une Verte que je ne connais pas vraiment. Merlin. Ce sera si long, attendre une journée entière ! Et que dire du décalage horaire ? Cinq heures de moins, ce n'est pas rien ! Il me faudra probablement me reposer un peu lors du trajet, et peut-être plus que nécessaire. D'après les différentes heures indiquées, il me faudrait aller dormir entre le passage à Jadugara et celui à Mahoutokoro. J'ai bien peur que le trajet me paraisse être terriblement long. L'impatience et l'angoisse s'emmêlent dans mon ventre comme deux plantes grimpantes — bientôt, elles coloniseront toutes mes pensées après avoir bloqué mon souffle.

Le temps passe avec une lenteur infinie. Si je me suis posée pour lire, je n'avance pourtant pas rapidement dans ma lecture. Je suis sans arrêt distraite par des paroles, des paysages, des idées. Les heures s'allongent mais filent à vive allure. C'est une étrange sensation. Les différents arrêts me paraissent proches, et en même temps je suis trop impatiente pour ne pas regarder l'heure toutes les cinq minutes dans l'espoir de la voir avancer considérablement.

Ainsi, nous passons par Sokanmin, puis par Uagadou. C'est la première fois que je vois l'Afrique, et c'est fort impressionnant. Tout a l'air différent là-bas. Et dire que ce n'est que de l'autre côté d'une vitre ! La chaleur semble accablante, et les paysages bien différents de ceux auxquels je suis habituée. Je dévore des yeux les images que l'on m'offre. Au fond, je me promets d'y retourner, de voir, de découvrir. Je ne m'étais jamais imaginé parcourir le monde auparavant. Je pense que ces échanges AMICO ont bien changé mes rapports avec l'étranger. Si avant, Anaë pouvait me parler des cultures étrangères sans que je ne l'écoute vraiment, je me sens désormais étrangement attirée par ces pays que je ne connais pas et tout ce qu'ils offrent. Comment sera Castelobruxo ? Comment sera le Brésil ? La hâte d'y être me prend brusquement. Merlin, Bristyle et Nerrah ont déjà été accueillis dans une de ces écoles, et moi je dois attendre ! Mais cela me laisse l'occasion de réfléchir, de lire, et d'observer ce monde que je ne connais que trop peu.

Quand vient l'heure du déjeuner, je fais appel à Krobley. Ma faim est légère, mais elle me permet de faire autre chose que d'attendre que le temps passe.

Puis, Elowen s'en va. Je lui souris avant qu'elle ne parte, mais je ne suis pas sûre qu'elle me voit. Qu'importe finalement. Si je me souviens bien, son anniversaire aura lieu durant notre voyage. J'espère qu'elle pourra le fêter comme il se doit. Et, je dois bien avouer que l'idée de l'imaginer raconter tout ce qu'elle a vécu à Albaldah une fois de retour dans les dortoirs me donne un peu de baume au cœur. Le temps que nous passerons à l'étranger sera court, mais nul doute qu'il nous laissera de beaux souvenirs.

Quand nous arrivons à Durmstrang, je ne peux m'empêcher de relever la tête de mon livre. C'est l'école de ma mère et de ma grand-mère. Ma cousine y est, en ce moment même. Que c'est étrange. C'est la première fois que je me retrouve aussi proche de cette grande école. J'aurais aimé pouvoir la voir et graver son image derrière mes paupières. Mais je ne retire de ces quelques minutes que le plaisir de me savoir proche de Durmstrang et dans un pays que j'aime. J'espère qu'Irene et Ennis s'y plairont ! Cela sera probablement fort différent de Poudlard, mais on s'enrichit toujours de ce qui est différent de nous. On apprend des autres.

Je pose mon livre sur le côté. Le compartiment s'est vidé depuis que nous sommes partis de Poudlard. Nous ne sommes plus que quelques-uns. Pas si loin de moi, il y a cette autre élève qui s'en va, comme moi, à Castelobruxo. Jenna Cobain, il me semble.

Je me relève — c'est plus agréable que je ne le pensais, changer de position — pour m'approcher de la Verte, un sourire léger sur les lèvres.

« Jenna, c'est cela ? Tu as déjà voyagé aussi loin ? Qu'est-ce que ton correspondant t'a raconté à propos de Castelobruxo ? Que penses-tu que nous verrons, que nous apprendrons ? » Je fais une pause, souriant à cause de tous ces questionnements qui s'échappent si brusquement d'entre mes lèvres. « J'ai du mal à réaliser que nous y serons dans quelques heures. Je ne pensais jamais aller dans un lieu pareil un jour ! »

Me suis-je montrée trop bavarde, trop pleine d'interrogations ? Je ne connais pas cette Verte, mais nous passerons du temps dans un même lieu, peut-être que discuter un peu pourrait nous aider pour la suite. Qui sait ce qui se passera durant cette semaine loin de chez nous, si nous n'aurons pas envie de parler entre nous de Poudlard, de temps en temps ?

— Stressé ?

Je n'ai pas pu retenir un rire.

— S'il y a bien une chose que je ne suis pas en ce moment, c'est stressé...

Hahahahaha. Qu'est-ce que c'est drôle, comme situation...

Aah, je ne vais... Pas immédiatement m'installer. Miss Montmort a fait l'appel, c'est bon, elle m'a comptabilisé.

— Bon... Peut-être un peu, en fait. J'ai mal au ventre, je sais pas...

Donc je vais sagement aller aux toilettes. Juste le temps de... De toute façon, mon eye-liner ne coule plus, c'est bon. Je ne remercierai décidément jamais assez Maman pour le meilleur cadeau d'anniversaire au monde possible. Il m'a aidé à surmonter bien des situations, mine de rien...

Oui, voilà. Juste rester aux toilettes le temps que... Le temps que le train démarre, déjà. Qu'on soit bien éloignés des quais de Poudlard. Et puis ensuite... Hmm... Je n'ai pas vraiment envie d'y retourner.

Je n'ai pas envie d'affronter le regard de Lili. Je n'ai pas envie d'avoir de comptes à rendre. Je n'ai pas envie de voir certains de mes camarades. Je n'ai pas envie de... Sortir de mon état second. Si même cette envie de me sied pas...

Je suis bloqué dans un mètre carré mais, mine de rien, cet endroit n'est pas si désagréable. Les rires de mes camarades restent lointains et cela m'évite de voir des têtes qui me feront grimacer.

C'est calme. Paisible. J'aime bien cet endroit. Tout ce sur quoi je peux me concentrer est le son du train en marche et les mouvements réguliers du wagon. Ça détend. C'est tout ce dont j'ai besoin.

Edmund passe aux toilettes et... S'y endort.

Contexte actuel :

❝ Traversant les forêts russes vers le sud-est, le Poudlard Express continue sa route dans un nuage de vapeur. Quittant les terres froides du nord, la locomotive s'engage dans les grandes plaines rases du Kazakhstan, avant que l'atmosphère extérieure ne se réchauffe nettement à mesure que les rails foulent à nouveau des terres ocres. Deux heures après la dernière halte, le train s'engage à l'ombre de l'immense chaîne de l'Himalaya, qu'il longe encore pendant une petite demi-heure, avant de gravir la montagne escarpée. Là, entre les hauts sommets d'où pleurent d'innombrables cascades, la locomotive fait jaillir ses rails au dessus de la rivière bouillonnante qui dévale la montagne. Elle s'arrête sur une rive entourée par les brumes qui montent vers le ciel rose du soir, surplombée par cinq hautes tours ciselées dans la pierre. C'est dans cet incroyable décor qu'apparaît un homme à la barbe blanche coiffé d'un turban bicolore. Elina Montmort vous cherche du regard, Megan et vous sourit avant de vous précéder à la rencontre de Gajandra Ekachakra.

« Miss Arrington, je vous souhaite bon séjour », vous salue la directrice après avoir échangé ses vœux avec le directeur de l'école indienne. Les oiseaux du soir et les cascades font un bruit étourdissant alors qu'elle remonte à bord.

Forcée de faire demi-tour pour sortir de cette impasse, le Poudlard Express fait un bel arc de cercle, laissant à ses passagers encore quelques instants pour admirer l'école. Ensuite, il redescend dans la plaine, et longe à nouveau l'Himalaya, traversant de nombreuses rivières dans son périple. Le trajet est long, ensuite, à travers les grandes plaines vallonées de l'ouest de la Chine, puis des deux Corées. Arrivés sur la côte où le soleil se lève, le Poudlard Express s'engage à nouveau sur l'eau, traverse l'île de Tsushima puis remonte toute l'île principale de l'archipel avant d'atteindre la côte nord de l'île d'Hokkaidō. A nouveau, la locomotive prend la voie maritime. Elle s'arrête en pleine mer, surplombée par un promontoire rocheux battu par les vents et les embruns où l'on devine l'ombre d'un château de bois.

La directrice ouvre la porte du compartiment et foule un minuscule îlot escarpé où attend un homme à l'air sévère qui n'a pas l'air dérangé par les vagues hurlantes qui lui lèchent les pieds.

« Miss Peers, c'est à vous », vous appelle Miss Montmort, haussant la voix pour se faire entendre. Elle salue le sous-directeur de l'école de magie avant de remonter à l'abri. Le Poudlard Express reprend sa route vers le nord sur la mer agitée.❞

Reducio

Attention :

• Les règles des RP s'appliquent ici, respectez bien la limite de 220 mots minimum par post.
• Des posts d'évolution du contexte seront postés régulièrement dans le sujet. Veillez à bien les prendre en compte et à préciser vos actions en quelques mots à la fin de vos posts pour faciliter le travail des MJ.
• Veillez à bien respecter les règles de cohérence élémentaires !
• Ce sujet s'adresse aux correspondants de la seconde année d'échange ainsi qu'à @Krobley.

Prochaine résolution : 21 juin - Arrivée à Tawaneer puis Ilvermorny

Ennis accueilli avec plaisir les en-cas apportés par @Krobley et les partagea avec ceux de ces amis qui souhaitaient également manger. Car comme beaucoup d'elfes, celui de Poudlard semblait particulièrement généreux sur les portions... bien trop importantes pour son estomac, surtout quand elle mangeait une paire d'heure avant ce dont elle avait l'habitude chez elle. Il était fou comme son horloge stomacale restait figée sur l'heure irlandaise sans parvenir à se faire au rythme de Poudlard. Le temps de manger, et ce même si elle l'avait fait régulièrement pendant le trajet, la châtain observa le paysage qui défilait à une vitesse ahurissante. Le Poudlard Express fusait sur les rails, mais aussi en dehors. Ils étaient passés par le détroit de Gibraltar et il devrait également passer au dessus de l'eau pour déposer Herminie à Mahoukotoro d'après le plan de route fourni par la directrice.

Mais elle n'eut pas forcément le loisir de contempler toutes les vues puisque ce trajet était aussi un moment privilégié avec ses amis avec lesquels ils s'amusaient à faire toute une série de jeu de mots autour du prénom du garçon tant et si bien qu'elle fut incapable d'en trouver un autre dans la continuité de leur double thématique. Ce qui ne l'empêcha pas d'en rire avec les autres et de poursuivre leurs jeux jusqu'à l'arrivée à Albaldah - justement. Là, elle salua chaleureusement leurs deux amis. "Elo! Chems! Profitez bien! Rendez-vous au retour pour se raconter tout ça!" Ils étaient descendus et puis le train n'avait pas tardé à repartir. Le prochain arrêt était celui où Irene et elle allait elles aussi mettre le pied à terre. "Deux heures!" Ne put-elle s'empêcher de dire à Megan, Bad et Orphéa les yeux brillant d'impatience. C'était le temps qu'il lui restait avant de se retrouver à Durmstrang. Elle chercha ensuite Irene des yeux puisque c'était avec elle qu'elle vivrait cette expérience avant de revenir à son petit groupe jusqu'à ce que le paysage annonce l'arrivée en Russie. La dernière demie-heure, la préfète eut bien du mal à décrocher ses yeux des fenêtres par lesquelles elle pouvait plus ou moins découvrir un peu de cet immense pays malgré la luminosité de plus en plus ténue.

Le train s'arrêta assez brusquement. "Aucun problème. Salue également Jwala pour moi!" Répondit-elle à Megan avant de récupérer l'intégralité de ses affaires et de descendre sur le ponton de bois à la suite de Miss Montmort. Le directeur de Durmstrang les attendait sur la rive du Lac Ladoga. "Bonsoir Andreï Volkoski." Dit-elle en russe à celui qui les accueillait quand il eut finit d'échanger avec la directrice de Poudlard, et ce, bien qu'elle n'ait aucune idée de son patronyme. "Au revoir Miss Montmort." Ajouta-t-elle à l'intention de cette dernière avant de réajuster sa cape d'hiver sur ses épaules. Les températures étaient plus froides qu'en Ecosse, il n'y avait pas à dire. Son regard se perdit sur l'étendu d'eau, l'école était bien entendu invisible mais bientôt, très vite, elle y serait.

Ennis s'amuse avec ses amis - @Megan Arrington, @Bad Eaven, @Orphéa Cooper - que ce soit avec des jeux sorciers ou des calembours et e restaure grâce à @Krobley. A Albaldah, elle salue @Chems Daley et @Elowen Livngstone. A l'approche de Durmstrang, elle sent l'excitation monter puis se perd de plus en plus souvent dans la contemplation du paysage malgré la luminosité peu arrangeante. Elle descend du train après Miss Montmort, salut le directeur de Durmstrang puis la directrice.

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