Année devoir : Première année devoir
Année RP : Inscrite à la chronologie en deuxième année RP

Winter attendait depuis plusieurs minutes devant la salle de classe de métamorphose, pour son examen de pratique. Elle savait qu'elle allait passer en deuxième, ce qui l'arrangeait, n'aimant ni passer en première, ni dans les derniers. Cela ne lui laissait pas assez de temps pour s'inquiéter, et elle pourrait utiliser le temps restant à la fin de son examen pour aller continuer ses révisions. La métamorphose étant une matière qu'elle trouvait à la fois difficile et fascinante, la fillette était d'autant plus déterminée à réussir l'épreuve d'aujourd'hui.

Lorsque ce fut son tour, elle pénétra dans la pièce et salua le professeur Lynch, déjà présent. La salle avait bien changé : il ne restait plus que deux bureaux, dont celui du professeur, et un escargot en cage était installé sur le deuxième. Winter devina ce qu'elle allait devoir faire au moment où le professeur prit la parole pour lui donner la consigne. Elle acquiesça, tandis que le professeur faisait disparaitre la cage de l'escargot, le laissant libre sur la table.

'Transformer un escargot en théière, c'est Gastropothee que je dois utiliser..." récita Winter dans sa tête. Les transformations sur les être-vivants avaient été la nouveauté de la deuxième année, et elle savait que la visualisation était très importante. Comme durant les cours et ses entrainements, Winter commença par se concentrer sur sa baguette et sur l'escargot devant elle, faisant abstraction de la présence du professeur et du reste de l'environnement. Ensuite, elle ressentit sa motivation à réussir le sort, de surcroit l'examen, et donc à voir l'escargot se transformer en théière sous ses yeux.

La Gryffondor visualisa la coquille de l'escargot grandir et devenir un corps de théière argentée, puis son corps se redresser en arrière pour former une anse, de la même couleur que le corps de la théière, et les antennes s'étirer et se rejoindre pour former un bec verseur, tout en laissant un espace pour que le liquide puisse passer. Winter ne ménagea pas ses efforts durant cette étape, consciente qu'elle était primordiale pour réussir le sortilège. Elle fit attention à ce que la théière argentée qu'elle imaginait soit plus grande que l'escargot et que la lumière de la salle s'y reflèterait légèrement. Une fois cela fait, elle dirigea sa baguette vers l'escargot, reproduisit la gestuelle apprise en cours, et articula clairement :

- Gastropothee !

Roxane NEWCOMB
4e année RP, filière Auror
Note visée : 18/20
Mardi 9 juin - 17h25

Britanny Huggins
ANNEE DEVOIR : 4ème année
FILIERE : Pratique et Ouverture, option Soins aux Créatures Magiques et Vol
ANNEE RP : 4ème année [inscription à la chronologie]
NUMERO : 11
PASSAGE : Mardi 16 juin entre 10h45 et 12h15

Post 1
Résolution 1

Nom et prénom: Meery Dawn Année Scolaire: 1er année RP (Non-inscrite à la chronologie) Note souhaitée : Optimal

L'anticipation et le stress se mêlèrent dans le corps de la petite Serpentarde, créant en leur passage une longue traversée de frissons qui courra au dessus de sa colonne vertébrale. C'était son premier examen de toute sa vie à Poudlard et elle n'arrivait pas s'empêcher de ressentir de l'angoisse vis-à-vis de cela. Elle joua avec la manche de sa cape quand elle entendit son prénom appelé par mon professeur. Dawn entra dans la salle de métamorphose et fut accueillit uniquement par le bureau de son professeur où il était installé, et un autre bureau en face, sur lequel était posé un livre. Son cœur battait avec une combinaison d'excitation et de concentration alors que je m'approchais du bureau avec sa baguette à la main.

Le professeur lui rappela les instructions : transformer le livre en un oiseau. Elle hocha sa tête en appréhension et se rappela des cinq étapes cruciales qu'elle avait tant préparées pour réussir le sort : la concentration, la visualisation, le contrôle émotionnel, l'incantantion et la gestuelle précise.

Dawn fit semblant qu'il n'y avait que le livre et elle dans cette salle, puis tenta d'imaginé le livre se transformant progressivement en un oiseau élégant. Chaque détail était clair dans mon esprit : les pages se déployant en plumes, la couverture se repliant pour former des ailes gracieuses et enfin une nuée d'oiseaux qui remplacèrent la place du livre, s'envolant avec leurs ailes pleines de plumes bleutés. Elle prit un bon souffle pour calmer ses émotions et se concentra sur sa détermination pour réussir cet examen. La petite sorcière commença en murmurant avec assurance l'incantation "Avifors". À mesure que les syllabes s'échappaient de ses lèvres, Elle sentit l'énergie magique se concentrer dans sa baguette. Ses doigts se mirent en mouvement, dessinant une boucle gracieuse dans l'air, suivie d'une gestuelle délicate en forme de "v". Chaque mouvement était fluide et précis, comme si sa main était en parfaite harmonie avec sa baguette.

Alaska Campbell
1ère année RP (inscrite à la chronologie)
1ère année devoirs
La note espérée sera envoyée par hibou

Décidément, Alaska avait beaucoup de métamorphose en ce premier jour d’examen. Pour la théorie, c’était facile : comme dans beaucoup de matières, c’était ce qu’elle appréciait le plus. Par contre, pour la pratique, elle avait un peu plus d’appréhension… Autant en sortilèges et défense contre les forces du mal, elle s’entraînait beaucoup et maîtrisait - malgré de nombreuses difficultés en début d’année pour gérer ses émotions - presque tous les sorts de cette année, autant en métamorphose c’était plus compliqué. Elle s’était entraînée au minimum pour tous les sorts où étaient nécessaires des animaux. Mais bon, cela allait quand même.

C’est donc avec un stress prononcé qu’elle se rendit dans la salle de métamorphose. Elle avait tous les sorts en tête, et se les répétait inlassablement. Comme d’habitude, elle fut en avance, et pour patienter sans faire augmenter son anxiété, la petite fit la chaise contre le mur.

Le temps passa bien trop lentement, et ce fut au bout d’un long moment que l’élève précédent sortit. Sans plus attendre, Alaska s’engouffra dans la salle en se craquant les doigts sans s’en rendre compte. Celle-ci ne comportait que deux bureaux, l’un derrière lequel son professeur était assis - elle le salua poliment - et un autre lui faisant face où était posée une petite souris.

La jeune fille grimaça en écoutant la consigne. Elle détestait la métamorphose sur les êtres vivants, trouvant cela abject : est-ce que Mr Lynch aimerait qu’on le transforme en boîte d’allumette ? Non, elle ne pensait pas. Mais bon, pas le choix, et elle connaissait le sort demandé.

Elle se prépara donc au lancer. Contrôle de la respiration, légers mouvements, et elle fut bientôt concentrée. La petite Campbell essaya au maximum de chasser ses émotions, et plus particulièrement son anxiété, qui ne faisait que revenir au galop. Au bout d’un petit moment, elle fut parfaitement concentrée et le lien avec sa baguette se fit sentir. C’était comme un fil la reliant à sa propriétaire, dégageant une tiède chaleur.

Bon, la suite, elle la maîtrisait : visualiser… Avec son imagination, ce n’était pas un problème, mais le faire sur un animal innocent la rebutait. Malgré un petit pincement au coeur, Alaska se représenta mentalement la petite souris devenir une boîte d’allumettes, allant même jusqu’aux détails de l’objet et au passage de l’un à l’autre.

C’est là que les choses se corsaient. Avec le temps, elle avait réussit à mettre à profit son côté très lunatique pour se concentrer sur l’émotion voulue, mais c’était souvent quitte ou double. Pour chacune, la Serpentard se représentait une scène du quotidien où elle la ressentait, essayant de s’en imprégner. C’était de la détermination qu’il fallait pour le sort des allumettes, et ce qui marchait le mieux était de penser au moment juste avant d’affronter quelqu’un dans n’importe quelle discipline sportive ou intellectuelle - Alaska avait un énorme esprit de compétition.

La suite était simple. D’un mouvement fluide, elle traça dans les airs le bon geste et prononça en accentuant les bonnes syllabes :

- Flintifors !

Alexander Luben
ANNÉE DEVOIR ET RP : 3ème année, inscrit à la chronologie
FILIERE : Pratique et Ouverture
NOTE VISÉE : Optimal
TYPE DE MAGIE :Flamboyante
PASSAGE : Mardi 16 juin, 14:10

Alexander redoutait l'épreuve pratique de Métamorphose. Non pas qu'il ait de difficultés particulières dans cette discipline, mais il s'agissait là de sa toute dernière épreuve. Et autant qu'il était épuisé, il avait hâte d'en terminer avec les examens. Les doigts tapotant nerveusement le bois de sa baguette, il attendait impatiemment que l'heure d'entrer se rapproche. Finalement, lorsque vint son tour, le Gryffondor pénétra dans la salle de Métamorphose. Poliment, il salua le professeur qui attendait, et observa attentivement la pièce pour tenter de déceler des indices sur ce que le professeur lui avait préparé. Toutefois, il n'eut pas à attendre longtemps avant de comprendre la teneur de l'examen, tant parce que Mr Lynch lui expliqua rapidement, que par les figurines qui trônaient sur l'un des deux bureaux présents dans la pièce.

Écoutant religieusement les instructions du professeur, Alexander vint se placer devant le bureau qui lui avait été désigné. Draconifors et Strigiforma. Il s'agissait là des deux sortilèges sur lesquels il serait évalué. Et alors que le premier lui plaisait tout particulièrement, pour son côté visuel voire tape-à-l'oeil, il n'éprouvait rien de particulier quant au deuxième. Le troisième année hocha la tête pour montrer à l'adulte qui lui faisait face que les consignes avaient été intégrées et qu'il était prêt à débuter son examen. Il observa la petite figurine, similaire à celles que les élèves avaient utilisé lors de leur apprentissage de cette métamorphose au premier trimestre, avant de fermer les yeux. C'était pour lui la façon la plus efficace de se concentrer. Pas forcément la plus pratique, puisque dans une situation d'urgence, il n'aurait pas nécessairement le loisir de fermer ses yeux quelques instants comme il le faisait actuellement. Mais il disposait d'une dizaine de minutes. Alors ce n'était pas une dizaine de secondes qui feraient la différence.

Il expira bruyamment, alors qu'il se concentrait sur sa connexion avec son catalyseur, puis rouvrit les yeux. Cette fois, il était véritablement prêt. Son regard déterminé braqué sur la figurine, le Gryffondor détaillait mentalement l'allure qu'il comptait donner à son dragon. Puisque ce dernier serait, de toute façon, un modèle réduit, il opta pour un Dent-de-vipère du Pérou. Dans son esprit se dessinaient ses écailles lisses à la place du plastique de la figurine, couleur cuivre, les tâches noires qui couraient le long de son échine, ses cornes courtes et ses crochets. Mais aussi, évidemment, ses ailes, sa tête, et sa queue, qui commençaient à se mouvoir. Il fallait que cette figurine se transforme en un dragon des plus réels. Alexander maîtrisait ce sortilège, il ne s'imaginait pas rater. Son dragon allait être flamboyant. Et si tout se passait comme prévu, il parviendrait même à cracher du feu. L'image de son dragon toujours ancrée dans son esprit, laissant un sentiment de fierté parcourir son corps, le Gryffondor dessina un triangle de sa baguette, semblable à une corne de cet animal majestueux.
« DraCOnifors ! »

Lorsque le Mr Lynch lui indiqua qu'il pouvait poursuivre son examen, Alexander se tourna vers la chouette. « À ton tour ! » À mesure que sa dernière épreuve avançait, le Gryffondor prenait ses aises, si bien qu'il avait adressé quelques mots à l'animal avant de se décider à lui jeter un sort. Pour ne pas se précipiter, il marqua une courte pause, se concentrant sur le lien qui l'unissait à sa baguette. Cette connexion, presque imperceptible, lui assurait une confiance à toute épreuve. Ses yeux se posèrent sur la chouette, et il entama son travail de visualisation. C'était pour lui, la partie la plus technique, alors il tenta d'y apporter un maximum de détail. Les serres de la chouette qui se courbent pour venir former les occulaires, le bec venant former la monture, les plumes venant s'enrouler sur elles mêmes pour former un cordon. La dernière fois qu'Alexander avait utilisé ce sortilège, il avait oublié sa paire de multiplettes pour assister à un match de Quidditch. Et force était de constater que la qualité de sa métamorphose n'avait pas été au rendez-vous. Il se concentra encore un peu plus sur la visualisation. Les yeux de la chouette, pour former des lentilles grossissantes, voilà ce qui lui avait manqué. La baguette pointée sur la chouette, animé d'un profond sentiment de curiosité quant à l'issue de sa métamorphose, il traça deux cercles séparés par un trait. « STRIgiFOrma ! »

Ses tentatives terminées, le Gryffondor attendit l'approbation du professeur Lynch pour quitter la salle. En vacances, il était enfin en vacances.

Je me suis permis de condenser les deux sorts dans un seul post, sans en donner l'issue, au vu de la proximité de la fin des examens.

Entrant dans la salle de métamorphose après que mon nom a été appelé, je salue le professeur, parcourant la salle des yeux. Un geste que j'ai fait tant de fois cette année, par ennui ou simplement en entrant dans cette salle chaque semaine.

Mon regarde se fixe sur l'allumette qui se trouve sur le bureau, alors que Mr Lynch m'explique les consignes de l'examen. Simple, a priori. Un seul truc à faire.

Enfin, simple, si j'avais réussi à lancer un seul sort de l'année, p'têtre. Je cherche le regard de mon professeur, espérant lui faire comprendre que je suis désolé de lui faire perdre son temps. Faut dire que m'avoir, même si c'est que deux ans, ben ça sert à rien, on va pas se mentir.

Même si je devrais me démerder en théorie au moins, j'espère. En tout cas celui de cette année n'était pas si terrible. J'crois.

Sortant ma baguette, faut faire un effort quand même, je la pointe sur l'allumette, fouillant ma mémoire. C'est quoi déjà, le truc pour en faire du métal ? Pointus, perforus et... Approxima Aiguilla !

Franchement, j'avais au moins du bol que ces sorts là soit faciles à retenir. Hop, tu prends les mots et tu colle a ou us, et boum.

Fermant les yeux un court instant avec un léger sourire, me sentant quand même vachement bête, je point ma baguette sur la supposée aiguille et d'une voix teinté par l'incertitude, déclare la formule.

- Approxima Aiguilla.

Evidemment, je ne tente ni vraiment de me concentrer, et aucunement de visualiser quoi que ce soit, c'est peine perdue. Une aiguille, je sais plus à quoi ça ressemble, c'est un concept dans ma tête. Mais la métamorphose n'aime pas les concepts, apparemment. Dommage pour moi.


Je tiens juste à noter qu'il est impensable qu'Elijah réussisse sa métamorphose, puisqu'il est incapable de la visualiser. Merci.

Première année devoir
Non-inscrite à la chronologie

Je suis anormalement détendue avant l'épreuve pratique de métamorphose, ce n'est pas que je prends cette matière à la légère, c'est simplement que j'ai anormalement confiance en moi, ou que mes capacités de stress sont accaparées ailleurs. Malgré ça, j'arrive à rester concentrée sur l'examen qui va suivre, la méta demande de la rigueur, je ne peux pas me permettre d'être distraite. C'est une matière où je suis bonne et sur laquelle j'ai passé beaucoup de temps, trop même puisque une partie de mes révision de botanique et astronomie ont fini en recherches bonus pour la métamorphose.

Quand j'entre dans la salle, mon regard est happé par le vers d'eau présent sur l'un des bureaux, je devine facilement la métamorphose à réaliser, transformer l'eau en vin. J'écoute avec attention la consigne, il n'y a qu'un seul sort à lancer, ce qui d'un côté demande moins d'énergie mais qui, de l'autre est plus stressant. Mon professeur confirme mon intuition, il s'agit bien de la métamorphose du vin. Je prends le temps de rassembler mes connaissances sur ce sort avant de commencer les étapes.

Je ferme les yeux et me fixe sur ma respiration, ce qui balaye les pensées parasites de mon esprit et me permet de me concentrer uniquement sur l'instant présent. Quand je suis prête je passe à la visualisation, ma partie préférée, j'imagine l'eau virer au pourpre et y applique l'odeur du souffle des adultes quand ils ont bu, du vin rouge. Le contexte de l'examen m'aide grandement à ressentir de la détermination, je m'appuie sur mon envie de réussir cette épreuve et tente de m’imprégner de ce sentiment. Je rouvre les yeux pour passer à la phase finale, tout gardant en tête les étapes précédentes, je dessine en l'air la gestuelle nécessaire et prononce avec application,

"Aguavino !"

Edmund Long
4^e année RP, inscrit à la chronologie
Filière : Sciences
Numéro de passage : 1
Note visée pour la pratique : plutôt EE, éventuellement O (s'il réussit vraiment bien ses lancers)

Craignant de revivre le cauchemar qui avait eu lieu lors de son épreuve pratique de soins aux créatures magiques, Edmund avait couru dans les couloirs en sortant de son examen d'astronomie, pestant contre les fichus escaliers qui se dérobaient devant lui ou se refusaient à le laisser passer, et, maintenant arrivé devant la salle de Métamorphose, soufflait comme la locomotive du Poudlard Express un jour de rentrée. Il s'accorda une minute pour reprendre son souffle puis, fidèle à lui-même, sortit sa baguette magique ainsi que ses fiches pour réviser les étapes des métamorphoses vues au cours des derniers mois.

Edmund avait observé une évolution spectaculaire en pratique de métamorphose au cours de l'année. Alors que ses résultats avaient toujours été médiocres — et encore, seulement dans ses bons jours —, quelque chose s'était comme débloqué en lui entre les mois de novembre et décembre, et il avait connu une métamorphose aussi brutale que bienvenue. Après des années à être trop effrayé par sa baguette pour réussir à s'en servir convenablement, le lent, si lent, processus de travail sur lui qu'il avait commencé en deuxième année avec Deryn, qui avait continué avec le Quidditch et dans lequel Charlotte, particulièrement, s'était retrouvée d'une aide précieuse plus récemment, avait fini par porter ses fruits. Il avait cependant un retard de près de trois ans à rattraper en pratique et, malgré tous ses efforts, il n'avait pas réussi à tout à fait combler tout son retard : s'il connaissait toutes les métamorphoses de première, deuxième et troisième année, certaines de quatrième année demeuraient pour lui un vrai défi, notamment parmi celles vues sur la fin de l'année.

Edmund s'attardait sur la métamorphose de Disillusion, celle qui lui posait le plus de problème, lorsque la porte de la salle de classe s'ouvrit sur le professeur Lynch.

- Bonjour professeur ! s'exclama l'adolescent, la voix tremblante à cause du stress, alors qu'il rangeait hâtivement ses parchemins. Mr Lynch lui intima de le suivre, indiquant qu'ils allaient se rendre à la Salle sur Demande, et Edmund obtempéra immédiatement.

Pendant le trajet, le Poufsouffle se força à se calmer, à respirer calmement, alors qu'il continuait de réciter les unes après les autres les cinq étapes associées au Mirarum, puis Mustelafors et Incarcifors.

Arrivés au milieu du couloir après tout au plus une petite minute de marche, les deux sorciers s'arrêtèrent devant la tapisserie de Barnabas le Follet, à côté de laquelle se trouvait un bureau collé contre le mur.



Le professeur indiqua les consignes de l'exercice et Edmund sentit immédiatement la masse pesante de son angoisse disparaître.

Porcifors ! C'était une bête métamorphose de troisième année !

Vite parti, le stress revint cependant tout aussi rapidement. Certes il se savait tout à fait capable de réussir cette métamorphose dans la sécurité de son dortoir ou dans le calme du parc, mais les situations d'examen n'étaient pas les mêmes, et la moindre erreur pourrait lui coûter nombre de points.

Le souvenir de sa débâcle en soins aux créatures magiques encore frais dans sa mémoire, Edmund se força à prendre son temps, quitte à paraître un peu lent. Il prit plusieurs grandes inspirations pour se concentrer et réguler son stress. Une fois plus calme, il pointa une baguette tremblante vers le bureau qu'il devait transformer, et imagina tous les changements qui devaient avoir lieu. Les quatre pieds du bureau seraient les pattes et devaient diminuer de taille en conséquence, le plateau et les tiroirs centraux seraient le corps et devait donc, eux, grossir, s'épaissir et, surtout, troquer leur espace interne vide pour des organes internes. Afin de créer la tête, Edmund imagina que le tiroir en haut à droite se décalait vers la droite et changeait de forme jusqu'à avoir celle d'une tête de cochon. La queue, quant à elle, serait formée à partir du rebord en bois à l'extrémité gauche du bureau, qui devait s'affiner et s'entortiller sur lui-même. Ne restait alors plus qu'à changer la texture externe pour transitionner du bois vers une peau rosée et former les sabots.

Edmund dessina alors d'une main tremblante une sorte de tire-bouchon avec sa baguette, se concentra sur un sentiment de paresse satisfaite, et prononça la formule « Porcifors » en insistant particulièrement sur la première syllabe.

Au dernier instant, cependant, alors que la dernière syllabe de la formule quittait sa bouche, il se rappela qu'il avait commis une erreur monumentale : son cochon devait être brun, pas rose ! Hâtivement, il changea l'image mentale qu'il s'était faite et troqua la couleur claire pour un marron sale à l'instant exact où le sort se formait.



En raison du retard de mon post et de l'approche de la limite de temps pour l'examen, voici ce que fait Edmund selon si sa métamorphose a complètement échoué, si elle a réussi mais le cochon n'est pas de la bonne couleur, et si elle a parfaitement réussi.

Si la métamorphose échoue complètement



Si la métamorphose a réussi mais la couleur n'est pas bonne


Si la métamorphose a réussi


Désolé pour la longueur de ce post (et désolé de m'y être pris aussi tard)

Shawna Banks
Deuxième année RP
Deuxième année devoir

J’attends dans le couloir en attendant qu’on m’appelle. Je tente de faire abstraction du stress, mais c’est peine perdue. Je déteste la métamorphose, et à cause de ça je suis nulle. Si c’est une métamorphose qui n’implique pas de transformer un animal, je devrais m’en sortir avec un A, voire un E. Mais dans le cas contraire…

C’est mon tour. Tout va se jouer sur le sujet. C’est la seule chose dont je suis sûre. J’entre dans la salle, et quand mon regard se pose sur la table, je sais que c’est perdu d’avance. Ce rat n’est pas là pour décorer… Le professeur m’explique le sujet, et je souffle lentement.

Allez, je connais le sujet. Je sais ce qu’il faut faire, je connais ce sort. Je peux le faire. Je l’ai déjà fait en cours. Il va pas souffrir le rat. Et il va se retransformer. Tout ce que je dois faire, c’est réussir. Je le regarde fixement, et je me concentre. Du moins j’essaie. Je ferme les yeux pour tenter de mieux me concentrer.

Mais je peine à me concentrer et à me focaliser sur l’exercice. Mon esprit est envahi de pensées éparses, et il faut que je me dépêche, je n’ai pas toute la journée. Entre le stress de l’examen, et ce rat devant moi que j’ai terriblement peur de blesser, je perds mes moyens, et je n’arrive pas à me concentrer.

Je visualise un beau verre à pied à la place du rat, mais je n’arrive pas à être concentrée sur la visualisation, et dans mon esprit s’affiche sans cesse l’image du petit rongeur qui souffre. Je tente de me focaliser sur l’image du verre à pied, mais je ne peux m’empêcher de jeter un regard au rat qui n’a pas bougé. Logique, je n’ai pas jeté de sort.

Puis, je tente de contrôler mes émotions, ce qui se révèle être un échec total. Mon esprit s’égare, et je ressens un mélange de stress, d’angoisse et de colère.

Je ne suis pas concentrée, mes émotions partent dans tous les sens, et ma visualisation n’est pas très réussie. Je ne sais pas ce que ça va donner… Au moins, je connais la formule et la gestuelle.

J’accomplis la gestuelle du sort, traçant du bout de ma baguette une espèce de verre, d’une main légèrement tremblante, puis, je prononce d’une voix pas très assurée :

- Vera Verto !