L'enchaînement de bêtises qui suivait avait surpris Aydan, les yeux sur les directrices il n'avait pas compris ce qui venait d'arriver à la table des professeurs. Il relâcha la main de sa collègue, reporta son attention sur les élèves et vit une Serpentard s'approcher inconsciemment, il s'apprêta à réagir, mais Elina fut plus rapide et calma l'ensemble de l'assemblée. La scène avait visiblement amusé la silhouette, un rire sinistre avait succédé les cris de la sous-directrice. Le spectre s'adresse aux jeunes sorciers et tendit sa main vers l'imprudente qui disparu à son contact. Aydan inspira profondément pour se contrôler, la colère et la peur voulaient s'exprimer, mais il devait demeurer calme.

Les élèves partis en vacances étaient donc piégées dans le Poudlard Express. Heureusement, ils n'étaient pas seuls, pensa Aydan. Plusieurs collègues étaient du voyage, s'il se passait vraiment quelque chose, bien que la supposition n'était pas d'actualité, il était certain qu'il s'y passait quelque chose, ils devaient sûrement être en premières lignes à prendre soin des élèves.

Lui de son côté obéit sans gaité de cœur à la consigne d'Elina. Par respect pour sa fonction, il rangea sa baguette, mais la courtoisie qu'elle accordait à l'indésirable, en la laissant finir dans le calme son funeste message, était loin de lui plaire et son regard trahissait cette aversion. Il préféra poser ses yeux ailleurs, il regarda les élèves, cherchant les absents, ceux qui étaient dans le train, aussi paniqué que leurs camarades présents ici à coup sûr, pensant qu'eux au moins étaient en sécurité, ce qui n'était pas aussi sûr vu la disparition soudaine de Sybil, où a-t-elle était transportée d'ailleurs ? Est-ce qu'elle a rejoint les autres dans le Poudlard Express ? "...une de de plus..." c'était fort possible...

Aydan range sa baguette en adressant un regard désapprobateur à Elina avant de scruter les élèves.

Tout s'enchaîna si vite, une nouvelle fois. Les élèves qui paniquaient, la silhouette qui s'en amusait. Et puis, l'appel au calme de la sous directrice, le sortilège qui renversait la table des professeurs, la jeune fille qui disparaissait. Ce point, avant tout, était dramatique pour Max. Les élèves du Poudlard Express, à la limite, étaient protégés par les professeurs présents dedans. Même si ils étaient immobilisés, ceux-ci avaient une possibilité d'observer les actions et de calmer les élèves. Mais cette Serpentard qui disparaissait n'était vraiment pas une bonne nouvelle, elle risquait d'être compliquée à aller récupérer. Une otage de plus n'était pas nécessaire, surtout s'elle était séparé des autres. Maudissant son action totalement irresponsable, Max observa la situation les yeux noirs, fatigué de laisser parler une terroriste. Qu'elle s'immisce ainsi au centre même du château, impunément, et surtout qu'elle prenne en otage la moitié des élèves de Poudlard était inadmissible pour le chef de chœur. Personne, même les pires traîtres, n'avait le droit de s'attaquer à des enfants, c'était un coup qu'il considérait particulièrement bas. Même Voldemort, du temps de son court règne, ne l'avait pas tenté, c'était dire.
Lorsqu'une autre Serpentard prit la parole, interrogeant la silhouette d'une petite voix, la réponse de Max ne se fit pas attendre.

-Silencio!

Il n'aimait pas attaquer des sorciers, encore moins des élèves, mais c'était un cas de force majeure. La moitié des vies contenues dans ce château étaient suspendues au bon comportement des personnes présentes dans cette salle. Obéir aux ordres était plus qu'une obligation pour les élèves. Se promettant d'aller en discuter avec la jeune fille s'ils ressortaient tous les deux vivants de cet événement, Max se tourna vers la silhouette et la direction, avant de déposer sa baguette, en signe de paix. S'il devait s'humilier à demander pardon à une criminelle pour sauver la vie d'une éléve, il le ferait.

-Veuillez l'excuser, elle ne vous importunera plus.

Max, voyant @Koko Kayla prendre la parole, lui lance un silencio, avant de s'excuser face à la silhouette et de déposer sa baguette sur la table.

Effarée, Vivian vit Sybil Donevant approcher la silhouette. Elle connaissait plutôt bien les parents de cette dernière et était même allée dîner chez eux quelques années auparavant alors que Sybil n'était encore qu'une enfant. S'il arrivait quelque chose à cette gamine, elle s'en voudrait toute sa vie, surtout que ses parents ne lui pardonneraient probablement jamais.

Sans rien faire, elle observa la petite adolescente mettre sa main dans la fumée, comme il elle tentait une expérience étrange et fort intéressante. Deux sortilèges fusèrent: l'un d'eux envoya valser la baguette en l'air auteure de l'autre sortilège ayant traversé la femme pour s'écraser contre la table.

La concierge n'avait encore jamais vu Elina aussi en colère. Elle hurlait si fort que ses oreilles sifflèrent quelques instants.

Sans plus attendre, la silhouette fit disparaître Sybil. Vivian avait comme l'impression qu'il y avait le vide autour d'elle. Non... Non... Pas Sybil... Pas elle, s'il vous plaît... Sans même s'en rendre compte, elle lâcha la main de Stella et l'oublia complètement, obnubilé par la disparition de Sybil.

La concierge entendit vaguement que la femme et Elina continuaient de parler mais elle fut incapable de comprendre quoi que ce soit, n'ayant toujours pas réalisé que Sybil s'était vraiment comme... Volatilisée. Disparu. Pouf. Vivian ne put contenir sa colère plus longtemps. Elle tenait toujours sa baguette aussi fort mais elle ne l'utilisa pas pour éviter un nouvel accident.

-ELLE EST OU? VOUS EN AVEZ FAIT QUOI? Quelle erreur je n'ai pas prononcé tout à l'heure... Vous n'êtes pas folle, mais complètement DÉGÉNÉRÉE ! VOUS VOULEZ NOTRE MORT À TOUS? Vous n'êtes qu'une bande de cinglé...

Jamais Vivian ne se souvenait n'avoir crié aussi fort. Intérieurement le fait qu'utiliser sa baguette soit inutile ne faisait qu'accroître sa rage encore plus que d'habitude. Elle se sentait impuissante face à cette silhouette.

Vivian lâche la main de @Stella Ruewen pour se déchaîner sur la silhouette. Elle tient toujours sa baguette fermement dans sa main mais ne l'utilise pas.

Je n’eût pas le temps d’entendre la réponse de la jeune Poufsouffle que tout s’enchaîna. Le ciel gris, le corbeau, une silhouette de fumée et… cette voix. * Non pas encore * pensais-je. C’était comme un cauchemar qui revenait. Tout les élèves avaient survécus à l’époque et c’était déjà des souvenirs du passé alors pourquoi déterrer tout ça….

Je vérifiais la présence de ma baguette par instinct tandis que le calme dans la salle disparaissait. Je ne la sortis pas car ça aurait été trop peu discret. J’eût à peine le temps de lever la tête qu’une Serpentard se risquait à toucher la silhouette et des élèves lançaient des sorts à tout va.

Heureusement que Miss Montmort était là pour ramener un semblant de calme. Mais on semblait avoir énervés la silhouette car elle fit disparaître la jeune fille de Serpentard… J’eus un soubresaut, mélange de surprise et d’effroi.

Elle repris la parole. Enfermés dans le Poudlard Express ? Pont qui volerai en éclat ? J’avais peur. Autant pour moi que pour mes camarades. Alors si je pouvais les aider en choisissant de me taire et de ne pas bouger, je n’allais pas m’en priver. C’est donc ce que je fis.

Une autre Serpentard pris le risque d’interrompre à nouveau la femme oiseau. * Mais elle a dit qu’elle parlait aux grands *. Je laissais la scène se déroulait devant mes yeux et réfléchissais discrètement à un moyen de m’échapper si ça dégénérait. * S’enfuir en courant ? Se cacher sous un banc ? Aller Kate faut trouver mieux*.

Kate vérifie discrètement sa baguette sans la sortir. Elle préfère écouter la silhouette et se taire pour ne pas mettre en danger ses camarades mais commence à réfléchir à une échappatoire au cas où.

@Élisabeth Willis

Léna me regarde mais elle ne fait pas mine de se rasseoir. Elle parle de ce tournoi, elle aussi. Charlotte¹ y avait aussi fait allusion, mais personne ne veut me dire ce qui s'est réellement passé. Et je ne sais toujours pas.
Léna dit que cette personne est déjà venue ici. Au passage, elle la qualifie de folle. Elle parle fort, sa voix résonne dans la Grande Salle - à moins que ce ne soit juste dans ma tête ?
Je tire plus fort sur son bras.

- S'il-te-plaît, assieds-toi, et arrête de l'insulter.

Et si la silhouette se mettait en colère ? Si elle nous attaquait ?

Mes doigts tremblent sur le bras de Léna, je raffermis ma prise sans penser que je serre un peu trop fort et que je risque de lui faire mal.

On dirait que tous les élèves ont perdu la raison. Ça crie, ça jette des sorts à tout va et même la sous-directrice semble perdre momentanément son sang-froid. Elle frappe du plat de la main sur la table, menace tout le monde d'heures de colle à perpétuité et ordonne à quelqu'un de se reculer. Ce n'est qu'à ce moment là que je m'aperçois qu'une élève de Serpentard s'est faufilée jusqu'à la silhouette vaporeuse. Avant que quiconque puisse faire quoi que ce soit, elle est effleurée de la main par l'inconnue et disparaît purement et simplement.
Je laisse échapper un cri de surprise et d'angoisse mêlées, vite étouffé par mes deux mains qui se sont plaquées sur mon visage. Je me fige, effrayée de mon éclat. Pitié, je pense, faites qu'elle ne regarde pas dans ma direction, faites qu'elle ne regarde pas dans ma direction, faites qu'elle…
Et puis d'un coup je n'arrive plus à penser. Miss Shelton hurle à s'en casser la voix, mais quelque chose hurle plus fort encore à l'intérieur de moi. Mes entrailles tourbillonnent et ma peau vibre de l'intérieur mais de l'extérieur on dirait une statue de pierre et pitié taisez-vous tous arrêtez de l'énerver vous ne voyez pas qu'on va tous se faire tuer ?


¹@Charlotte Dwight pour la mention.

Tout ce passa à une vitesse hallucinante, éli ne compris rien à la situation. Le ciel sombre et le corbeau qui se matérialisa en femme lui glacer le sang.

Décidément , rien n'était jamais calme est paisible ici !

Elle ne répondit pas à la question de Kate, les élèves autours d'elle paraissaient décontenancé aussi.
Certains étaient plus courageux ou fou, selon le point de vu , et osés saisir leurs baguettes ou même y aller à main nu.
Les professeurs prenaient la situation en main et lorsque la jeune Poufsouffle vit leur regroupement baguettes en mains, elle commença à vraiment prendre peur.
Ils avaient l'air inquiets.

Une élève de Serdaigle essaya de lancer un sort , qui n'eu aucun effet sur la silhouette à par peu être de causer encore plus de chaos autour, Gryffs essaya de l'en empêcher avec un "Expelliarmus" bien réalisé mais l'effet ne fut pas au rendez vous, faute de timing.

Miss Montmort rappela tous le monde à l'ordre.
Éli était tellement stressée !! Que pouvait elle bien faire ?
Et d'un seul coup elle vit cette "femme" faire disparaitre Sybil !!!

Mais ou est elle ? Elle qui pensait que cette école était un endroit ou elle pouvait se sentir en sécurité.
Elle était loin du calme qu'elle espérer en venant dans la grande salle.

Il fallait qu'elle respire et qu'elle se calme, rien ne pouvait arrivé... les professeurs allaient les sortir de la . Et de quelle histoire tout cela découlé ? elle ne comprenait rien ...
Elle frôla sa baguette un instant. Elle ne comptais rien faire mais le simple fait de la sentir l'apaiser un peu.
Elle voulu se lever discrètement et essayer de rejoindre le fond de la salle mais ses jambes etaient incapables de la soutenir. La simple idée de se que pouvait vivre ses camarades dans le train lui donnait la nausée.

Éli, assiste, tétanisé, à la panique et au stress.

Dire que Magdaléna était effarée par la suite des événements qui se sont enchaînés à une vitesse stupéfiante était bel et bien un euphémisme. *Sérieusement, ces gamins n'ont-ils pas le moindre instinct de survie...???* S'approcher, volontairement s'entend, de la fumée lui paraissait proprement... aberrant. Elle n'avait pas beaucoup plus d'estime pour la Serdaigle qui se lança dans un lancer de sort aussi approximatif que dangereux. *Un peu plus, elle nous touchait. Je suis sûre qu'Eva aurait adoré le spectacle*. Seule la tentative, tardive, du Poufsouffle trouva un peu grâce à ses yeux.

Ce ne fut manifestement pas le cas de la sous-directrice qui incendia tout ce beau monde, tentant à la fois de ramener un semblant de calme et d'éloigner la jeune élève de sa propre folie. En vain, à l'évidence, car cette dernière disparut soudain à leurs yeux. Craignant qu'un sort funeste lui ait été réservé, la professeure de potions fut d'une certaine manière rassurée lorsque le "une de plus" retentit. Elle prit le parti de le prendre comme un espoir, aussi mince soit-il. Espoir qui devint plus mince encore lorsque la jeune femme entendit la fin de la tirade. *Reste calme. Pense aux élèves. Tu ne peux rien faire pour l'instant*. Magdaléna se répétait ce mantra, tâchant de contenir la colère qui montait en elle.

Mais lorsqu'Elina demanda de baisser sa baguette, elle hésita, une fraction de seconde, avant de la baisser lentement. *Ecouter la fin. Oui, nous n'avons pas grand chose d'autre à faire. Reste à espérer qu'aucun des élèves ici présent n'aura, encore, une "brillante" idée...*. En entendant une nouvelle voix d'élève s'élever, la potionniste ne put retenir un soupir. *Serpentard... Encore! Ma parole, ils le font exprès...* Bon, celle-ci n'était pas encore perdue, étant plus loin de la silhouette, mais la menace était on ne peut plus claire et ce n'est pas le Silencio lancé par le chef de choeur qui allait faire oublier cette intervention à Eva... Même si Max y mettait les formes. *Un peu trop même*.

Alors qu'elle redoutait une nouvelle intervention intempestive de la part d'un ou d'une élève, Magda fut plus que décontenancé par la réaction de Vivian. *Il ne manquait plus que ça...* Si la situation avait été plus... détendue, la jeune femme aurait passé sa paume sur le visage pour marquer son exaspération... Elle aurait bien lancer un Silencio à son encontre, mais... elle doutait qu'Elina et Kristen apprécient l'idée. Aussi, Magdaléna se rapprocha rapidement de la jeune Serdaigle dont Vivian tenait la main quelques instants auparavant, la guida derrière elle afin de la protéger le cas échéant, tout en s'éloignant de la concierge.

Magdaléna obéit à Elina à contrecoeur et ne lance donc pas de sortilège à Vivian. Elle décide d'éloigner @Stella Ruewen de cette dernière, pour la protéger. Elle garde sa baguette en main, mais celle-ci est baissée.

Depuis sa place, Louna avait observé tout ce qui l'entourait avec un ennuie mortel en attendant les autres élèves arriver. Le poing appuyé contre sa joue elle entendait les uns et les autres se plaindre puis les discussions des élèves les plus proches fuser d'une bouche à l'autre sans y trouver un grand intérêt. Mais quand soudainement la salle ainsi que le ciel s'assombrirent et que le silence qui n'était déjà pas bruyant tomba elle éloigna son poing de sa joue et fronça ses sourcils interrogée. Que se passait-il donc ? Étaient-ce les élèves qui revenaient ? En jetant un coup d'œil aux professeurs eux non plus ne pas comprendre elle trouva l'évènement étrange, que se passait-il ?

Un instant plus tard, ne laissant pas à la jeune fille le temps de se poser plus de que questions, elle remarqua que plusieurs regard se fixèrent sur quelque chose et que quelques doigts pointèrent un même endroit. En tournant le regard, elle vit un corbeau en plein vol qui approcha de la table des professeurs et qui disparu dans un nuage de fumée tout aussi noir. De ce nuage de fumée noir, il en apparu une femme qui leur adressèrent un message au ton amicalement hypocrite et au pouvoir glaçant. D'après ses dires c'était un retour. Un retour qui sembla en faire trembler plus d'un. Et les élèves du train étaient donc en danger. Gravement en danger. Le cœur de la jeune fille battait à tout rompre, et elle demeurait immobile face à la scène imprévu qui se déroulait face à ses yeux. Contrairement aux autres élèves elle n'eut pas le courage de répondre à cette attaque.

Certains préparaient leur baguettes, d'autres sécurisaient la salle et d'autres tentaient encore de l'affronter. *Miss Shelton ? Non non non pas ça vous allez vous attirez la foudre de cette folle et peut-être même subir un sort irrémissible. S'il-vous-plaît faites attention Miss*. L'instant d'après Sybil tenta de rentrer en contact avec la femme en essayant de la toucher quand cette dernière clamait une énième phrase toute aussi méprisante que les dernières, avant de faire littéralement disparaître la petite inconsciente qui avait osé la toucher. Non ! Le cœur de Louna fit un sursaut avant de s'accélérer de plus en plus puisqu'elle comprenait qu'ils étaient face à un très grave danger, voir un danger de mort. Sans réfléchir elle voulu s'éloigner de cet endroit. De cette femme sinistre et qui n'annonçait rien de bon. Mais elle n'avait pas assez de force, juste assez pour se pousser et tomber du banc qu'elle occupait. Elle atterrit les fesses les premières par terre. Elle glissa un peu en arrière et se stoppa en se rappelant que les portes étaient fermées.

La petite vipère rassembla ses mains devant sa bouche laissant un hoquet de frayeur s'échapper et ses yeux s'humidifier. Que lui a-t-elle fait ? Qu'était devenue Sybil ? Si elle avait touché à Sybil qu'avaient pu subir ses camarades dans le train. Ces idées l'apeurait et lui glaçait encore plus le sang qu'il était déjà. Elle tremblait et ne songea pas à utiliser sa baguette, à quoi servirait-elle du haut de sa seule minable première année d'étude ? À l'instant même elle se sentait pitoyable et lâche mais elle contait sur les autres, sur les professeurs qui ont toutes ces années d'expériences devant eux. Le moustachu semblait maîtriser la situation, surtout en empêchant Koko de faire une bêtise stupide. Miss Shelton tonna à son tour son désaccord. *Trop de cœur tue la réflexion* . Cependant la plupart des professeurs voulaient à leur façon aller dans le sens de la femme dans un premier temps. Mais la question était : jusqu'à quand souhaitaient-t-ils encore faire "copains-copains" sachant le temps était précieux ? sachant que l'option douce en allant dans le sens de l'ennemi est toute aussi dangereuse.

La petite Serpentard panique intérieurement quand Sybil disparait et dans un hoquet de frayeur tombe du banc et reste assise, reculant encore un peu avant de redevenir immobile et essayant de rester silencieuse dans le plus grand des possibles en espérant que les professeurs agissent.

Noms soulignés

Onyx était médusée par ce qu’il se passait ; les réactions fusaient et le chaos s’était emparé de la Grande Salle. Une Serpentard s’approcha de la silhouette pour la toucher, une élève de Serdaigle lança un sort sur la dite femme et un autre tenta de parer ce même sort. Ne venaient-ils pas d’apprendre, tout comme elle, que leurs camarades dans le Poudlard Express étaient en danger ? La situation avait si dégénérée qu’Onyx douta même un instant de la réalité, peut-être était-elle victime d’une illusion envoyée par la forme sombre ? Cette hypothèse fut balayée lorsqu’elle entendit la voix de la sous-directrice s’élever furieusement afin de rétablir le calme. Non, c’était bien réel. Moqueuse, la voix reprît la parole, puis attrapa le bras de la Serpentard qui disparût aussitôt. Onyx fut sonnée ; elle mit au moins une minute avant de se débarrasser des acouphènes qui lui parasitaient le cerveau. Où était passée sa camarade ? Cette chose pouvait donc faire ce qu’elle voulait des élèves ? Que pouvait-elle faire d’autre encore ?

Quand Koko prit la parole, la Gryffondor ne put s’empêcher de se contracter davantage. Quelques secondes avant, la femme s’était adressée aux élèves, menaçant de s’attaquer au Poudlard Express si jamais ils lui faisait encore perdre son temps. Et en plus de ça, une élève avait disparu. Les joues toujours en feu, Onyx ne bougeait plus d’un poil. Que voulait-elle ? s’adresser à la directrice et à la sous-directrice, et visiblement pas à eux ! Et Miss Shelton, elle, hurla ; la fillette ne comprenait plus rien. Par Merlin, ils vont tous mourir. Fixant l'étrange silhouette, elle tenta tant bien que mal de réfléchir. Est-ce que cette femme était une sorte de... "portoloin", animé par un puissant sortilège ? La fête ne serait pas complète sans vous deux, avait-elle dit en s'adressant à la direction. Voulait-elle les faire sortir du château ? De toute évidence, la forme n'était pas vraiment là physiquement, et bien qu'elle n'était à priori pas complètement dénuée de pouvoirs, elle ne pouvait pas faire ce qu'elle voulait ici. Sinon le Poudlard Express ne serait pas prit en otage... pensa t-elle, et elle serait là en personne, non ? Les sourcils froncés, son rythme cardiaque toujours plus élevé, la brune attendait que la silhouette livre certaines réponses.

Onyx ne comprend pas la réaction des autres, et ne bouge plus. Elle fixe silencieusement la silhouette et tente de comprendre ce qu'il se passe.

Les vacances de Pâques avaient été pour lui l’occasion de remettre de l’ordre dans ses affaires. Non pas par envie, mais par nécessité, des cartons jonchaient toujours le sol de son bureau depuis son arrivée, ce qui ne pouvait durer plus longtemps pour le quadragénaire un poil maniaque.

Son arrivée dans la Grande Salle ne fut ponctuée que par un discret hochement de tête envers ses collègues professeurs, eux aussi restés au château et déjà présents pour le dîner. Un rapide coup d’œil dans la pièce lui fit remarquer que les élèves présents n’étaient finalement pas si nombreux qu’il lui avait semblé. Sans en tenir compte plus que ça, il s’installa à la table qui leur était réservée.

Coudes sur la table, ses mains jointes devant la bouche, Enzo observait de nouveau la salle. Nul doute que ces élèves s’impatientaient du retour de leurs camarades, qui ne devraient plus tarder à vrai dire. Cependant, un événement inhabituel lui fit détourner le regard vers le plafond de la Grande Salle. Ce dernier était devenu étrangement sombre, comme s’il allait pleuvoir. Comme s’il s'agissait d'un mauvais présage. L’arrivée soudaine d’un corbeau lui confirma son pressentiment et, sans qu’il n’eut le temps de jauger la potentielle menace qui se dirigeait vers eux, l’oiseau avait déjà prit la forme d’une étrange femme à l’allure vaporeuse.

Cette apparition lui glaça littéralement le sang, le plongeant dans une sorte de torpeur suffisamment forte pour le paralyser quelques secondes. Mais qui pouvait bien être cette… femme ? Ou, du moins, cette projection ? Sentant le danger s’approcher inéluctablement, l’astronome préféra se lever de sa chaise et faire quelques pas en arrière. Sa main glissait doucement vers sa baguette tandis qu’il contourna lentement la silhouette sur son côté gauche, méfiant.
Il l’écoutait parler. Parler du Dominion. Parler d’une prise d’otage dans le Poudlard Express. Tout était confus. Il n’eut cependant aucun doute sur le caractère grave du moment.
Et en quelques minutes, la situation entière s’embrasa : un sort vint s’écraser sur la table des professeurs, puis d’autres encore traversèrent la salle, avant qu’une élève ne se volatilise instantanément devant leurs yeux.

Son cœur martelait sévèrement sa poitrine. Il brandit alors sa baguette vers l’inconnue tout en essayant de croiser le regard de l’un de ses collègues. Certains la pointait également sur la silhouette, d’autres l'avaient déjà baissée suite à l’intervention d’Élina.
Lui restait figé, incapable de faire un choix.

Enzo est tout d’abord surpris par l’apparition de la silhouette puis se décide à se lever pour la contourner doucement par la gauche. Il sort sa baguette et la pointe vers elle. L’adrénaline le prive de tout discernement suite à l’intervention d’Élina.