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04 août 2017, 22:44
Finale - Écosse 140-100 France
Isis était dépitée. Elle avait été tellement contente d'avoir le souafle, plus tôt, qu'elle avait envoyé celui-ci n'importe où. Et évidemment, elle n'avait même pas pu le rattraper. C'était la poursuiveuse adverse qui avait été la plus rapide, malheureusement... Mais visiblement, tout le monde peinait à faire des passes en ce début de match. En tout cas, la passe de Holly Dunn ne finit pas dans les bras de sa cible, et à présent, le souafle était en chute libre. Isis devait le récupérer, et vite ! Marc n'était pas très loin d'elle. Elle pouvait lui passer la balle, si elle parvenait à l'avoir en premier cette fois... Fonçant comme une furie vers la balle, elle ne prêta pas attention à ses adversaires, à tout ce qu'ils pouvaient tenter. Marc avait été parfait lors de son vol au début de match. Et à cause d'Isis, retour à la case départ. Au moins, aucun but n'avait été marqué pour le moment... Pour le moment. Si les Français voulaient marquer le premier but, Isis devait être plus réactive. La capitaine française se rapprochait du souafle. Elle y était presque...

Isis était étonnée. Elle avait été la première à récupérer le souafle. À présent, elle volait à grande vitesse, le souafle sous son bras droit. Elle s'autorisa à souffler un coup, après cette folle accélération pour récupérer la balle avant ses adversaires. Et maintenant... Elle devait faire du mieux qu'elle pouvait, et réussir sa passe, cette fois. Lancer la balle de toutes ses forces. Bien viser. Si cette passe réussissait... Ce serait peut-être le début de la victoire. Tout comme ça pouvait être le début d'un fiasco total. Après tout, le match n'était composé que de retournements de situation, quasiment. Isis n'avait jamais été aussi douée que Marc pour manier le souafle, mais cette fois Marc n'était pas en très bonne forme. Alors Isis devait s'en occuper elle-même. Respirant un grand coup, Isis brandit le souafle, et le lança de toutes ses forces vers son coéquipier. Elle espérait ne pas encore faire naître de la déception.


Action : passer à Marc Favre
Série : [4-5-6]

05 août 2017, 11:49
Finale - Écosse 140-100 France
Voilà. Suzanne ne se sentait pas spécialement fière d'elle mais était malgré tout satisfaite de son petit coup. On l'avait berné, on l'avait cogné, blessé. Et désormais, elle rendait la pareille. La batteuse adverse, celle qui ressemblait à un bonhomme, s'acharnait une fois de plus sur le poursuiveur de l'équipe française, Marc. Blin ne le connaissait que très peu mais elle n'aimait pas que l'on touche à ses coéquipiers. Instinct de batteur, sans doute. Cela faisait déjà longtemps qu'elle occupait ce poste. Depuis ses années collèges à Beauxbâtons, sans doute sa première année. Il lui semblait bine avoir appris à jouer au Quidditch dès son entrée dans le monde des sorciers, et ne jamais avoir arrêté depuis. Pourquoi aurait-elle abandonné sa passion ?

Le vent soufflait, les spectateurs acclamaient. Les joueurs volaient, passaient, cognaient. Le match suivait son cours. Suzanne adressa un nouveau regard à sa capitaine suite à sa reprise des choses en main. Puis elle chercha le souafle des yeux. A gauche, non loin des tribunes. Parfait. Elle regarda autour d'elle et repéra son homologue écossaise non loin. Il ne fallait pas perdre de temps. Tic qui lui restait, elle serra ses doigts autour du manche de sa batte. Puis, une fois près de la balle folle, elle la cogna. Et espéra secrètement qu'elle ferait mouche. Elle avait tout calculé, sauf le talent de la batteuse adverse.


Action : Cogner Molly Dunn.
Série : [1,2,3]

05 août 2017, 11:55
Finale - Écosse 140-100 France
Il fallait bien que cela arrive à un moment ou à un autre, quoique plus tard ce moment serait venu mieux cela aurait été pour la batteuse écossaise. Alors qu’elle frappait dans le cognard, elle aperçut du coin de l’œil la batteuse française, Suzanne Blin, venir s’interposer entre elle et sa cible. Malheureusement, cette dernière réussit à le dévier, sur Molly, leur finisseuse. Mais elle n’avait pas le temps de s’apitoyer sur son sort, il fallait qu’elle reparte à l’attaque, pour faire payer cette action à la française. On ne s’en prenait pas comme cela à sa petite sœur, même si c’était le jeu. Alors qu’elle repartait en direction du cognard qui refaisait sa vie tout seul, elle entendit la voix du gardien adverse, qui était en train de l’interpeller. Les mots de Lombard aurait pu l’atteindre, certes, mais dans une autre dimension. Patricia n’avait que faire de sa réputation, ou plutôt, elle ne se faisait pas de soucis pour elle. Les cris et applaudissements qui avaient retenti quelques minutes plus tôt à leur entrée sur le terrain avaient suffit à la jeune femme pour savoir qu’elle n’avait pas à s’en faire.

Elle laissa donc le gardien français terminer sa petite pique avant de lui offrir un large sourire, et de tendre sa main libre vers lui, levant son pouce. Elle voulait lui montrer que cela ne l’atteignait pas, et voulait en jouer. Elle voulait l’embêter en faisant ça. Elle aurait voulu lui crier qu’elle n’avait que faire du regard de pauvres français comme lui, mais cela n’aurait été qu’une perte de temps. Et puis, peut-être ne pensait-il pas ça. Enfin bref, avec tout cela, elle avait perdu du temps, et Blin était déjà sur le cognard.


Action : Dévier sur Blin
Série : [ 5;6 ]

05 août 2017, 12:50
Finale - Écosse 140-100 France
Elle était jolie, sa tenue écossaise. Holly n’avait pas pris le temps de la contempler depuis qu’elle était investie dans cette coupe d’Europe ; il faut dire qu’en tant que poursuiveuse d’une équipe finaliste, elle avait fort à faire. Le bleu et le blanc se mariaient à la perfection ; le tissu était mince, lui permettant de prendre le moins possible la résistance de l’air. C’était comme si elle appartenait au vent. Elle était le vent. Et le vent, aujourd’hui, soufflait dans une seule direction : celle de la victoire. Elle continua ses virées dans les airs, essayant tantôt d’éviter ses adversaires, tantôt de gêner leur trajectoire pour permettre aux autres de mener leurs actions à bien. Difficile de provoquer la faute dans un match de finale : non, elle allait être réglo et gagner avec ses seules capacités physiques comme armes.

Holly jeta un coup d’œil à la situation : l’équipe écossaise avait perdu le souafle. La faute à sa passe, ou à quelque chose qui était arrivé après la réception de la balle ? Elle n’aurait sûrement jamais la réponse à sa question ; tout ce qui importait à présent était de reprendre le chemin du but. Elle se rapprocha de l’adversaire qui tenait le souafle. Elle ne semblait pas l’avoir vu. Parfait, cela convenait tout à fait à Holly, qui était plutôt bonne pour ce qui était des effets de surprise. Elle fondit sur elle, tendit le bras, et cria avec un accent très approximatif :


« Bonjour ! »

Action : Voler le souafle

Cible en cas de réussite : Molly Dunn

Série : [5-6]

05 août 2017, 17:29
Finale - Écosse 140-100 France
À en juger par le visage furieux de son adversaire français, Ryan avait touché une corde sensible. Un large sourire se dessina sur son visage, et s'élargit lorsqu'il vit que ses sœurs assuraient dans leurs rôles respectifs. Pas pour longtemps, cependant, puisque Molly venait de se prendre un cognard envoyé par... comment s'appelait-elle, déjà ? Ryan avait du mal à retenir les noms de ses adversaires. Ah, oui, Suzanne Blin ! Bref, Sou... Sus... la batteuse adverse venait de sonner magistralement la pauvre Molly, qui avait lâché le souafle (on peut comprendre pourquoi). Tandis que le gardien français essayait diverses critiques, probablement spirituelles et cinglantes, qui pourtant n'atteignaient pas Patricia (après tout, ce n'était pas de simples critiques qui allaient la perturber), la finisseuse adverse se saisissait de nouveau du souafle. Ryan plissa les yeux pour observer davantage Isis Morvan. En dehors du fait qu'elle avait le mot français pour "morve" dans son nom, du moins, c'était ce que certains supporters écossais disaient, il fallait reconnaître que c'était une joueuse et une capitaine de talent. D'ailleurs, comment pourrait-il en être autrement, quand son équipe arrivait en finale ? Malgré un nombre de défaite proche de leur nombre de victoires. Cela rendait même l'équipe plus respectable. Un grand philosophe n'avait-il pas dit un jour : "une équipe de Quidditch qui a eu du mal à arriver en finale est d'autant plus admirable ?". Si l'on considère, évidemment, que Ryan Dunn puisse être rangé dans la catégorie des "grands philosophes".

En tout cas, tous les supporters écossais, et même les autres amateurs de Quidditch s'accordaient à dire que Ryan Dunn était un bon gardien, ce qu'il décida de prouver en faisant une action fort noble : s'attaquer à quelqu'un qu'il venait déjà de critique. Ainsi, Ryan cria à Marc Favre ces mots :
"Alors, Marc, on fait déjà une petite pause ? C'est pas très galant de laisser ta capitaine s'occuper du souafle à ta place !".


Action : déstabiliser Marc Favre (thème : implication dans le match).

05 août 2017, 23:46
Finale - Écosse 140-100 France
C'était toujours pareil. Dès qu'Isis avait le souafle, il fallait qu'elle le balance n'importe où. Bien entendu, cela ne signifiait pas qu'elle était mauvaise, en aucun cas – ce n'était pas pour rien qu'elle et son équipe étaient arrivées en finale –, mais elle manquait parfois de concentration. Et évidemment, les Écossais en profitaient. C'était la deuxième fois que les adversaires récupéraient le souafle suite à une passe d'Isis. Ça avait de quoi être rageant... La jeune française respira un grand coup et regarda autour d'elle. Elle devait se concentrer sur les viffets, aussi. Et évidemment, le vif d'or. Mais pour le moment, aucune balle n'était susceptible de l'intéresser à part le souafle, cette grosse balle de cuir difficilement maniable. Les moments où Isis se débrouillait le mieux, c'était aux entraînements avec son club. Bizarrement, quand il n'y avait pas d'enjeu, elle était très bonne pour les passes. Mais là, évidemment, le stress, tout ça...

Lorsque la poursuiveuse – ou la finisseuse, l'une des jumelles, en clair – adverse récupéra le souafle, elle le lâcha aussitôt, à la grande surprise d'Isis qui tourna la tête pour en trouver la cause. Mais ce ne fut pas utile, car elle comprit au même moment, tandis que le commentateur confirmait le fil de sa pensée. Elle avait vu Suzanne frapper dans le cognard un peu plus tôt. Elle venait probablement de lui envoyer la lourde balle dans les côtes, pour la deuxième fois. Souriant à pleines dents, Isis fonça de nouveau sur le souafle. Cette fois, pas question de l'offrir aux adversaires. La Française prit encore plus de vitesse, et faillit bien rater le souafle. Mais avec un virage maîtrisé, elle remonta de quelques mètres, le souafle dans sa main droite. Après avoir jeté de rapides coups d'œil à ses camarades, Isis se décida. Et elle lança la balle bien fort, pour la troisième fois déjà.


Action : passer à Marc Favre
Série : [4-5-6]

06 août 2017, 09:29
Finale - Écosse 140-100 France
Le coup de Suzanne avait une nouvelle fois été bien calculé, le cognard étant allé percuter sa cible de plein fouet. A cette vue cette dernière se redressa sur son balai, sa batte posée nonchalamment sur son épaule, tout en observant la scène. Les Ecossais étaient bons, très bons. Mais les français l'étaient tout autant. La jeune femme espérait de tout son cœur que la chance continuerait de lui sourire ainsi.

En même temps, Isis avait fait une passe ratée qui fini entre les mains de la finisseuse écossaise. Cette même joueuse qu'elle cogna quelques secondes plus tard, laissant la balle de cuir rouge chuter librement dans les airs. Suzanne se pinça la lèvre. Mais Isis fut d'une rapidité déconcertante et le rattrapa, tentant une nouvelle passe. Magnifique. Le cognard quand à lui semblait se rapprocher dangereusement de Marc, leur poursuiveur. Celui-ci avait un air concentré, nul doute qu'il ferait bientôt des miracles. Il avait toujours besoin d'un petit temps de démarrage mais ensuite plus rien ne pouvait l'arrêter. Cela ne dérangeait personne au sein de l'équipe, au contraire : il se révélait être un formidable effet de surprise pour leurs adversaires, qui avaient la fâcheuse tendance de les sous-estimer. Tant mieux pour eux, car il était rare que ça ne tourne pas les choses à leur avantage. Suzanne vola, fonça. Elle positionna son bras, et frappa une nouvelle fois. Et la balle ferait le reste.


Action : Cogner Ryan Dunn.
Série : [1,2,3]

06 août 2017, 15:55
Finale - Écosse 140-100 France
« Molly ! »

Holly tremblait de rage sur son balai. A chaque action qu’elle réussissait, les Français la doublaient et s’en prenaient à sa jumelle.

Or, eux, ils ne savaient pas ce que c’était de voir sa jumelle se faire percuter deux fois de suite. Une balle aussi dure que le cognard sur les os frêles de sa sœur, cela allait finir par mal finir. Lorsque l’une était heureuse, l’autre le ressentait également. Lorsque l’autre avait mal, l’une souffrait avec elle. Or, là, Holly avait mal pour sa sœur. Pourtant, elle l’avait déjà vue se faire cogner, sa sœur, lorsqu’elles jouaient avec l’équipe de Portree. Alors pourquoi cela la mettait-elle hors d’elle aujourd’hui ? Dans sa tête, deux points de vue s’affrontaient. Rester concentrée sur le match, et abandonner sa sœur ; ou écouter son cœur. Or, à cet instant, son cœur ne lui intimait qu’une chose : crier à Patricia de ne pas relâcher ses efforts et de mettre à bas du balai Suzanne Blin. Œil pour œil, cognard pour cognard.

Bien souvent, les joueurs adverses, en match de ligue, confondaient les jumelles. Holly aimerait bien que cela arrive pendant celui-ci. Prendre les cognards à la place de Molly qui parviendrait sûrement à ramener plus de points à son équipe, ils l’avaient déjà fait. A ses frères et sœurs. Voyant que la capitaine adverse avait à nouveau le souafle, Holly reprit sa course vers les anneaux.




Action : Voler le souafle
Cible en cas de réussite : Molly Dunn
Série : [3-4]

06 août 2017, 21:26
Finale - Écosse 140-100 France
Le rôle de gardien, quand il était couplé au poste de capitaine, était souvent difficile d'un point de vue émotionnel. Le capitaine, souhaite tout autant que le reste de son équipe, voire plus, de remporter à tout prix la victoire. Ce qui est normal, évidemment, mais, les gardiens étant souvent relégués au rôle d'observateur en attendant les tentatives de tir adverses, doivent aussi subir la tension assez forte d'assister aux difficultés de son équipe, en l'occurrence, difficulté incarnée par la batteuse adverse. Celle-ci s'avérait plus féroce que ses coéquipiers, et elle venait de cogner assez méchamment la pauvre Molly. Évidemment, tout joueur de Quidditch professionnel se doit d'être prêt à avoir maints os broyés par les cognards. Mais il était tout aussi douloureux de voir ses sœurs souffrir de touts ces dégâts, encore plus lorsque l'on devait rester à garder les anneaux.

Rajoutez-y une déstabilisation manquée envers le poursuiveur adverse et un début de match qui tournait en rond, en ne voyant aucune équipe prendre l'avantage, et Ryan commençait à s'impatienter. Le supporters, au Quidditch, raffolent d'un grand spectacle, d'un stade immense, de joueurs experts qui montrent l'étendue de leurs talents dans une lutte endiablée, mais Ryan se rendait compte qu'il préférait de plus en plus les matchs les plus rapides. Se lassait-il du Quidditch ? Peut-être était-ce un signe présageant une retraite prochaine ? Après tout, les joueurs de Quidditch professionnels ne le restaient pas toute leur vie... Et Ryan arrivait à un âge où la plupart de joueurs, en moyenne, arrêtaient pour devenir sponsors ou organisateurs. Mais il n'aimait pas penser à cette idée, même si certains aimaient la mentionner, parfois pour le provoquer. En fait, penser à cela ne faisait que renforcer son irritabilité. II décida de profiter de cette irritabilité pour se rendre utile en essayant de déstabiliser une nouvelle fois le poursuiveur adverse :
"FAVRE ! Est-ce que par hasard tes parents sont des Veracrasses ? Au moins ça expliquerait ta lenteur !".

Action : déstabiliser Marc Favre (thème : famille).