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06 mars 2018, 10:16
un fracas de ballais
Il la regarda en attendant sa réponse, il se demanda si elle sortirait une explication aussi inutile que la sienne :

"Moi aussi, j'aime beaucoup me promener la nuit. C'est... Différent..." Elle se tourna vers le ciel. "C'est beau n'est-ce pas ? La journée est tellement occupée et bondée de partout, j'aime beaucoup me retrouver dehors la nuit. Mais au fait, je ne sais même pas à qui je m'adresse. Comment t'appelles-tu ?"


Sa justification faisait écho à la sienne, en gros, tout les deux risquaient tune retenue pour ne pas avoir respecté le couvre-feu. Il répondit à sa question :

"Je m'appelle Isaac et toi ?"

Il n'en dit pas plus sur lui, il n'allait pas faire une biographie complète de sa courte vie, de plus il n'aimait absolument pas parler de lui. En attendant la réponse il regarda vers le bas, de l'autre côté du rebord. Le vertige le prit un instant, puis il observa le monde qui s'ouvrait sous lui. On y voyait la forêt interdite sur une grosse partie, aussi impénétrable et angoissante que depuis le parc, les arbres étaient serrés, il était persuadés  que la lumière de la lune même n'arrivait pas à passer cette barrière. Le parc, beaucoup plus accueillant et vide, vision  encore jamais vue car d'habitude, il est rempli de toutes sortes d'élèves voulant décompresser des cours. Mais là, l'herbe rase agrémentée d'arbres étaient totalement verte, sans ces tâches noires à pois rouges, verts, bleus ou jaunes. Et juste à côté la pièce peut-être la plus magnifique du tableau : le lac. Ce mirroir gigantesque reflétant le ciel d'encre, une partie du château et la lumière de la lune, blanche et immaculée.

"Belle vue..." ajouta-t-il. "C'est aussi pour ça que je sors la nuit, pour découvrir de nouveaux endroits, de nouveaux paysages et de nouveaux points de vues."

Il ne pouvait qu'apprécier la magnificence d'un tableau pareil. Il de souvenait vaguement des tableaux de moldus qu'il avait vu une fois avec son école primaire, il se représenta le paysage de cette façon, dessiné en peinture, avec des taches de peintures, comme un de ces tableaux qui représentait une nuit étoilée. Il jeta un coup d'oeil vers la fille, elle regardait elle aussi le paysage, accoudée à la rembarde.

"J'ai l'impression que c'est la nuit, sous la lumière de la lune, que les choses dévoilent leurs vraies couleurs, étouffées habituellement par la lumière éclatante du soleil. C'est la nuit, quand tout le monde dort, qu'éclatent réellement les merveilles de la nature."

Il se perdit dans la contemplation du paysage... Son esprit vagabondant entre les arbres et plongeant dans le lac lisse comme s'il était gelé.

Dialogues : #113F49 | 6e année RP : Ma fiche - Filière Sciences inRP

20 mars 2018, 20:36
un fracas de ballais
La nuit devait à présent être bien avancée, mais la tour d'Astronomie était tout de même toujours plongée dans le noir. En réponse à la question d'Helen, le garçon lui répondit :

"Je m'appelle Isaac, et toi ?"

Isaac. *C'est un beau prénom, Isaac, c'est très poétique*, se dit Helen. Sur ces paroles, le dénommé Isaac se pencha légèrement au dessus du muret de la tour, afin de contempler le vaste extérieur de Poudlard, le parc, la Forêt Interdite, le lac. Toute cette atmosphère avait presque l'air irréelle, tant la nuit était parfaite, le lac brillant et sans aucun défaut qui reflétait la lune blanche, et la Forêt Interdite, grande masse sombre dans ce magnifique paysage. Isaac reprit la parole :

"Belle vue... C'est aussi pour ça que je sors la nuit, pour découvrir de nouveaux endroits, de nouveaux paysages et de nouveaux points de vues."

Helen était totalement d'accord avec lui. Elle hocha la tête, signe de sa compréhension. La journée, elle n'avait pas une minute à elle, alors, c'est étrange à dire, mais au lieu de dormir, la nuit, elle en profitait pour refaire sa journée, explorer de nouveaux endroits sous de nouveaux angles, et cette sensation là, on ne pouvait la vivre qu'au beau milieu de la nuit. D'ailleurs, elle avait beau chercher dans ses souvenirs, Helen ne se souvenait pas avoir déjà passer la nuit en haut de la tour d'Astronomie. Un léger vent souffla dans ses cheveux, ce qui les rejeta en arrière, et la jeune Serpy rentra ses mains dans les manches de son sweat. Isaac releva la tête, jeta un rapide coup d'oeil vers la jeune fille, qui elle aussi avait le regard perdu au loin, dans les profondeurs du lac, et continua :

"J'ai l'impression que c'est la nuit, sous la lumière de la lune, que les choses dévoilent leurs vraies couleurs, étouffées habituellement par la lumière éclatante du soleil. C'est la nuit, quand tout le monde dort, qu'éclatent réellement les merveilles de la nature."

Le vent continuait à souffler légèrement, faisant onduler les feuilles des arbres du parc et de la forêt. Oh oui, Helen adorait cette sensation, et les paroles d'Isaac donnait tout son sens à ce qu'elle ressentait elle aussi. A ce moment là, toutes les cellules de son corps semblaient profiter, savourer ces instants. Elle n'avait pas besoin de rajouter quoi que ce soit, car les deux individus, qui se retrouvaient en haut de cette tour, tous les deux accoudés au muret par le simple choix du destin, semblaient se comprendre, comme s'ils étaient liés par les mêmes impressions et sensations qu'ils ressentaient. Helen sourit. Oui, c'était le premier moment de sa journée où elle profitait. Personne pour la regarder, l'évaluer, personne pour la juger sur ces actes, ou ses pensées. Il y avait finalement bien une personne dans cette école qui arrivait à mettre des mots sur ce qu'elle éprouvait à chaque fois qu'elle se retrouvait dehors en plein milieu de la nuit. Helen tourna la tête, et Isaac au même moment. Leurs regards s'accrochèrent, et les yeux d'Helen semblait creuser les yeux violets profonds d'Isaac. Elle lui sourit alors, et lui proposa :

"Si tu veux, on peut redescendre dans la salle commune, et attendre que le soleil se lève, parce que je ne pense pas que je vais pouvoir me rendormir...", dit la jeune fille, et ajouta, les yeux de nouveau tournés vers le lac, "j'ai passé une soirée, ou plutôt une nuit, magique"

Sur ces mots, les deux jeunes gens redescendirent les escaliers, et passèrent le reste de la nuit, jusqu'au levé du soleil, à papoter, manger des chocogrenouilles, et se demander pourquoi ils ne s'étaient pas rencontrés plus tôt.

Fin du RPG

Serpentarde et fière de l'être !
e p h e m e r