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15 nov. 2017, 22:43
 RPG +  48h sans Chocolat (PV)
Panique.
Je regarde le bourreau qui - après avoir vu que je criais au loup pour aucune raison - me jetais un regard sombre et plein de reproches. Un frisson me parcourût l'échine, alors que je la fixai - s'occupant une dernière fois des jeunes filles.
Tic, tac. L'horloge tourne. Je jette un œil vers le bureau de l'infirmière - d'où mon camarade ne revient toujours pas. Mince, aurais-je été trop rapide? J'étais pourtant sûr de lui avoir laissé assez de temps...

Le bourreau commence sa marche vers son bureau - et toujours aucun signe de mon camarade. Mince alors, j'ai vraiment été trop rapide ! Rah, que faire, que faire...
Je l'observais alors pénétrer dans la salle - me rongeant les ongles et retenant ma respiration. Puis, j'attendais. Une seconde. Puis deux, puis trois - sans qu'aucun cri ne retentisse. La peur commençait à s'emparer de moi : Était-il déjà trop tard? Mon camarade avait-il déjà été attrapé et emporté par le sombre cerbère des lieux? Mon souffle diminuait au fil des divers scénarios se jouant dans mon esprit.

Je cru entendre quelques bruits - comme un dialogue s'échangeant dans la salle au loin, mais je ne pouvais discerner s'il avait bel et bien lieu ou si ma conscience paniquée me jouait des tours. Dans tous les cas, ce n'était que des murmures à mon oreille, et je n'en pouvais discerner un seul mot.

Au bout d'un certain moment, commençant à m'inquiéter pour mon camarade, je décidais de sortir de mon lit. Je ne le laisserai pas périr face au dragon ! J'essaierai de le tirer des griffes - coûte que coûte!
Je m'approche alors de la porte - doucement - tout en essayant d'entendre ce qui se passe. Mais je n'entends rien, et ne faisant pas attention à où je mets les pieds, voilà que je trébuches et m'écrase par terre, dans un petit boucan. Côté discrétion, c’était raté...

La porte s'ouvrit soudainement sur la femme terrifiante - ce qui me figea sur le coup, toujours au sol. Je me mordis les lèvres - m'attendant à rejoindre son souper, mais elle ne fit que pousser un soupir - laissant apparaître mon camarade qui sortit, sain et sauf. J'eus peur, pendant un instant, que la femme lui ait administré un quelconque produit pour lui faire un lavage de cerveau - ou pour mieux le digérer plus tard. Cependant, après l'avoir observé un peu plus longtemps, il sembla en parfaite possession de ses moyens. Il n'avait donc rien? Il était en parfait état? Mais comment avait-il réussi à échapper aux griffes du cerbères? Il devait être un héros - un rescapé de guerre !

Mon camarade se dirigea vers les jeunes filles qui partageaient l'infirmerie avec nous et leur donna quelque chose - sans que je ne puisse voir ce que c'est. Je me relevais et m'approchais de lui, tandis qu'il se retournait vers moi - prêt à rejoindre nos lis respectifs. Je me mordillais alors les lèvres, honteux de mon précédent échec.

« Excuse-moi... », déclarais-je lorsqu'il fut à mon niveau. « Je pensais vraiment que ça suffirait... J'aurais dû regarder l'heure et essayer d'être plus convainquant...»

Je me sentais mal pour lui, sur le coup, et sur ce qu'il avait pu subir et voir durant ces quelques minutes enfermé avec l'infirmière. Je poussais un soupir avant de me frotter la tête nerveusement.

« Je devrais faire plus attention... Tu aurais pu avoir des problèmes...»

Je m'arrêtais net et le regardais à nouveau.

« Au fait, comment as-tu fait pour-...»

Je remarquais alors ce qu'il tenait dans entre ses mains : une délicate, magnifique et délicieuse tablette de chocolat. Mon regard s'éclaira immédiatement, brillant légèrement devant l'ingrédient auquel je vouais un culte - l'ingrédient qui me rendait heureux, qui me redonnait le sourire. L'ingrédient le plus magnifique et extraordinaire au monde.

« Oh mon dieu, du... Du..»

L'instant était tellement merveilleux que j'en peinais à trouver mes mots. Ces retrouvailles, après une si longue absences, étaient beaucoup trop émotives et miraculeuses.

« Du chocolat...! »


Reducio
J'ai eu l'autorisation de Rey pour le faire bouger dans ce post.

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5e Année RP - Fervent membre de l'A.C.D.C - Chocogrenouilles ♥
23 déc. 2017, 13:17
 RPG +  48h sans Chocolat (PV)
Tandis que la porte s’ouvrait, Rey se crispa, priant mentalement que le Préfet avait agi discrètement et que rien ne pourrait remonter jusqu’à lui. Lorsqu’il le découvrit étalé devant la porte, il ne sut s’il devait rire de soulagement ou pleurer d’exaspération. D’un côté, le garçon semblait être tombé en espionnant à la porte donc rien de bien méchant, de l’autre, cela signifiait qu’il n’avait rien compris au plan… Le rouquin aurait eu peu de chance de s’en sortir dans tous les cas. Il se mordit les joues, retenant le rire qui finalement avait gagné la partie. Il s’était trouvé un acolyte plein d’engouement mais finalement trop droit pour mener des plans non réglementaires à bien. Au moins, sa tête de zombie angélique pourrait toujours être utile.

Dans un soupir, l’infirmière le laissa sortir, non sans un dernier regard lui rappelant que lui ne s’en sortait pas indemne, et s’enferma à nouveau dans son bureau. Son camarade semblait un peu sous le choc alors Rey décida de se diriger directement vers les lits des deux filles. Il cassa la tablette de chocolat en deux et leur tendit une moitié.

- Je pense que vous en avez autant besoin que nous,
dit-il avec un sourire compatissant.

Etonnées de son geste, les fillettes hésitèrent un instant avant de récupérer la part tendue et le remercièrent. Rey s’en retourna alors vers l’autre Poufsouffle. Il balaya ses excuses d’un geste de la main et se contenta de ricaner. Les paroles du garçon lui confirmaient que son plan n’avait pas fait son chemin dans sa tête. Il ne lui dit pas non plus qu’il avait effectivement eu des problèmes, préférant ne pas l’inquiéter à ce sujet. Cela resterait entre l’infirmière et lui. Après tout, c’était son idée, il n’y avait pas de raison qu’il entraîne son éphémère partenaire en retenu, d’autant plus qu’il l’avait échappée belle. Finalement, heureusement qu’il n’avait rien compris au plan.

Rey s’apprêta à lui montrer le précieux médicament que toute cette épopée avait eu pour but de récupérer mais n’en n’eut pas le temps, l’autre Poufsouffle l’avait repéré avant. Et il fut ravi de sa réaction. La vue du chocolat fit montée aux lèvres de son compagnon un gigantesque sourire, sincère cette fois-ci, qui lui gonfla le cœur de joie Tout ça n’aurait pas été vain. Le rouquin avait atteint son objectif final : distraire le préfet et alléger sa tristesse. Les conseils de son père se révélaient d’une grande sagesse.

- Je vois que mon père avait raison, le chocolat guérit tout, s’exclama-t-il. Content que ça te plaise ! Je n’imaginais pas que ça te plairait autant mais tant mieux, continua-t-il en riant.

Il lui tendit un quart de tablette et s’assit au bord de son lit pour grignoter la sienne. Il se sentait vider et le chocolat lui rendit un peu d’énergie et de réconfort. Il restait encore au moins 36h à rester dans cette infirmerie et à éviter de gratter les grosses pustules qui lui couvraient le visage. Parce que maintenant qu’il y repensait, cela commençait vraiment à le démanger. Pour compenser, il croqua vigoureusement dans la tablette et observa son compagnon faire de même. Une pensée surgit tout à coup dans sa tête. Il ne connaissait toujours pas le prénom de son vis-à-vis. Il est vrai qu’il ne s’en était pas vraiment préoccupé, considérant que « sauveur » était très bien. Mais les rôles s’étant brièvement inversés, cela ne collait plus.

- Au fait, je m’appelle Rey, fit-il entre deux bouchées du délicieux chocolat.
28 déc. 2017, 22:35
 RPG +  48h sans Chocolat (PV)
Mes yeux brillaient toujours autant. Je fixais avec envie la délicieuse nourriture - le magnifique chocolat qui m'appelait. Son odeur s'élevait déjà jusqu'à mes narines, et son goût résonnait dans mon palais. Mon sourire ne cessait de s'agrandir, rien qu'en regardant la beauté devant moi. Je savourais d'avance de pouvoir croquer à pleines dents - enfin, me délecter - de la délicieuse friandise.

Était-ce donc le fameux remède dont mon camarade parlait plus tôt ? Ça avait tout l'air d'en être le cas. Et ce n'étais pas pour me déplaire - bien loin de ça, même. La présence du chocolat me ravissait au plus haut point. En quelques instants, mes doutes, mes peurs, mes souvenirs - tout ça s'était envolé, rien qu'à l'annonce du chocolat.

Le garçon remarqua que son père devait avoir raison - et c'était bien plus que le cas - car le chocolat guérit tout. Le chocolat était un philtre, une eau-de-vie qui améliorait les conditions de vivre de chaque minute passée.
Il fut également heureux que le remède me plaise, bien qu'il n'imaginait pas que ça me rendrait si heureux - sans doute n'était-il pas au courant que son préfet était un accro au chocolat. Peut-être même plus qu'un accro, mais je ne saurai décrire ma relation avec le chocolat, si ce n'était une relation profonde et incompréhensible par le monde extérieur.

Il me tendit un quart de la tablette. Je cassais donc un carré pour le glisser entre mes lèvres, et savourer ce délicieux met qui me réchauffait déjà l'âme. Il fondait délicatement sur ma langue et coulait le long de ma gorge, pour terminer son chemin dans mon estomac - là où il émanait une douce et réconfortante aura, qui s'éparpillait dans tout mon corps. Il détendait mes muscles, ainsi que mon âme, pour me faire voir le bon côté des choses, et me libérer de mes soucis.
Il était - en simple termes - mon sauveur.

Je me tournais vers le garçon qui, d'une certaine manière, était également mon sauveur; puisqu'il m'avait apporté sur un plateau d'argent le met permettant de faire voler en éclat le moindre de mes soucis. Je lui souris alors, savourant mon morceau de chocolat - tandis qu'il se présentait à moi. Il se nommait Rey, donc. Je finis ma bouchée, pour lui répondre.


« Enchanté, Rey ! Moi c'est Eliott. Enfin, je m’appelle aussi Alexander, mais tout le monde m’appelle Eliott. »

Je pris un autre morceau de chocolat que je savourais longuement, le faisant fondre dans ma bouche. Puis, je regardais le jeune garçon, et déclarais.

« Toi aussi tu aimes bien le chocolat ? J'aime bien manger en général, mais le chocolat... Ah, c'est vraiment quelque chose de magique, je n'arriverais pas à décrire à quel point j'aime le chocolat... Tu penses que c'est grave ? »

Je grignotais un nouveau morceau de chocolat - ne voulant pas le terminer trop rapidement et voulant profiter de son délicieux goût qui semblait me guérir de tous mes maux. Puis, tel un écureuil grignotant sa noisette, je me tournais de nouveau vers mon camarade en penchant la tête sur le côté.

« Bon, on est coincé ici pour un petit moment... Que fait-on? »

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5e Année RP - Fervent membre de l'A.C.D.C - Chocogrenouilles ♥
30 déc. 2017, 01:45
 RPG +  48h sans Chocolat (PV)
Si Rey avait bien compris que le poufsouffle aimait le chocolat, il n’avait pas saisi tout de suite l’ampleur de cette passion et le pouvoir qu’elle avait sur lui. Ce n’est que lorsqu’il se présenta à son tour que le rouquin réalisa que toutes les sombres pensées qui agitaient son vis-à-vis s’étaient soudainement envolées. Le chocolat avait vraiment un effet phénoménal sur lui. Tandis que le poufsouffle du nom d’Eliott avalait un autre morceau, Rey plaça discrètement ses derniers carrés à disposition de son camarade. Il aimait le chocolat, mais pas autant que le préfet, c’était certain. Un carré de plus ou de moins ne changerait rien pour lui.

Il sourit lorsque le garçon commença sa tirade, il ne s’était aperçu de rien.

« Toi aussi tu aimes bien le chocolat ? J'aime bien manger en général, mais le chocolat... Ah, c'est vraiment quelque chose de magique, je n'arriverais pas à décrire à quel point j'aime le chocolat... Tu penses que c'est grave ? »

Le rouquin n’avait pas eu le temps de répondre à la première question que le Préfet enchaînait déjà, tant il était en adoration. Si Rey se retint d’acquiescer à la dernière interrogation de son camarade, il le pensa néanmoins fortement mais se contenta de rire doucement. Oui, c’était certainement grave. Mais probablement pas plus grave qu’une addiction à l’alcool ou autre substance dont sa mère le mettait constamment en garde. Certes, il pouvait aussi être malade avec du chocolat, mais cela le rendait heureux. Vraiment heureux. Et ne faisait de mal à personne.

Eliott ne cessait de lui lancer des coups d’œil entre chaque bouchée de chocolat ce qui intrigua le garçon, voulait-il lui dire quelque chose ? Le rouquin finit par se demander s’il n’avait pas finalement compris qu’il avait deux morceaux de trop. Mais il n’en était rien. Un laps de secondes plus tard, il lui demandait ce qu’il pourrait bien faire pour passer le temps. Rey n’en avait pas la moindre idée. Mais il se sentait épuisé. Or se reposer était précisément ce qu’ils étaient censés faire ici et pour l’instant ils avaient fait tout le contraire. Il s’allongea alors et invita l’autre poufsouffle à faire de même.


- On est censé se reposer non ? Personnellement, cette petite aventure m’a liquidé. Je peux te raconter comment j’ai découvert que j’étais sorcier si tu veux. J’avais 5 ans je crois et à l’époque une nourrice venait souvent nous garder, mes frères et sœurs et moi. Je ne l’aimais pas trop et un jour elle a grondé un peu fort ma jeune sœur. Ça m’a tellement mis en rogne que toutes les ampoules de la maison ont sauté,raconta-t-il avec une certaine satisfaction. Elle a juste cru à une panne mais ma mère en rentrant a direct compris. Dire que maintenant on a besoin d’une baguette et que je serai incapable de refaire ça,conclu-t-il avec un petit soupir de frustration.

Ils continuèrent à discuter jusqu’à ce qu’on vienne leur apporter leur repas. Ils se racontèrent des choses légères, des choses en surface, des choses que l’on peut dire à quelqu’un que l’on vient de rencontrer sans passer pour un fou ou un cas social. A 11 ans, Rey avait bien conscience que tous ces camarades n’avaient pas eu une vie facile. Il se considérait comme ayant été du côté des plus chanceux et pourtant il avait dû faire face à des situations anormales pour un gamin de son âge. Mais la vie n’a de belle que si on l’embrasse à bras le corps et qu’on la soulève jusqu’au ciel. Faire toujours de son mieux, se relever, encore et encore, voilà ce qu’il apprendrait à Poudlard mais qu’il ne savait pas encore.

Face au gratin dauphinois qu’on leur avait servi, Rey s’extasia :

- Génial, le banquet d’hier était plus copieux mais on ne peut pas dire qu’on mange mal ici. Ce n’est pas comme les hôpitaux moldus !

Il brandit sa fourchette et la planta dans un morceau de pomme de terre juteux avant de l’enfourner dans sa bouche.

- Ça fait du bien ! Le chocolat c’est bon pour le moral, mais ça ne cale pas autant qu’un bon repas, s’exclama-t-il de bonne humeur.

Le temps qu’il eût passé avec Eliott avait réussi a complètement le rassurer et les pustules qui couvraient son visage deviendrait vite une plaisanterie. Tout comme la grosse frayeur qu’il avait eu le matin même.
06 janv. 2018, 18:51
 RPG +  48h sans Chocolat (PV)
Alors que nous dégustions notre chocolat - enfin, plutôt que je savoures le mien - j'avais demandé à mon camarade ce que nous devrions faire pour passer le temps. Je le regardais, alors qu'il semblait réfléchir - avant de le voir s'allonger sur son lit et m'inviter à faire de même. Je m'étendais alors sur le lit blanc et simple, sans couleurs. Rey était un peu fatigué par cette aventure - ce que je comprenais tout à fait, j'étais moi-même passé par plusieurs émotions - et il souligna que nous étions censé nous reposer. J'acquiesçais légèrement, cela me semblait être une bonne idée. Nous pouvions tout simplement rester allongé et discuter, ou piquer un petit somme - tant que nous ne courrions pas un marathon, quoi.

Le jeune garçon en profita également pour me raconter comment il avait appris être un sorcier. Je l'écoutais, alors qu'il me contait ce jour lorsqu'il avait cinq ans, et que sa nourrice venait le garder - et qu'après qu'elle ait grondé sa sœur, il avait fait sauter toutes les ampoules de la maison. Je souris et ris légèrement - il avait l'air proche de sa famille, et d'être quelqu'un de bien, d'aimable. Quelqu'un qui se bat pour ceux qu'il aime. Je serais sûrement comme lui, à montrer les crocs dès que l'on touche quelqu'un qui m'est proche. Mais je n'ai jamais eu de telle personne dans ma vie - du moins, pour l'instant.
Je ris une nouvelle fois lorsque Rey se plaignit du fait qu'aujourd'hui, il avait besoin d'une baguette et serait incapable de refaire cet exploit. Il est vrai que notre magie à l'air plutôt développée lorsque l'on est jeunes, alors qu'une fois que l'on est assez âgé pour la maîtriser, on n'est plus capable de rien. J'imagine que ça fait partie de la maîtrise...

Je repensais moi aussi à mes premières déclaration de magie. Celles que mes parents - enfin, mes vrais parents - ont jugé comme diabolique, maléfique, terrifiante... Ces déclarations de magie qui les a amené à m'abandonner. Mais je ne peux pas leur en vouloir... Ils ne savaient pas. Ils ne connaissaient pas la magie, et étaient en droit d'avoir peur. Après tout, l'inconnu est terrifiant. Donc je ne pouvais pas leur en vouloir.

Je secouais la tête légèrement pour faire disparaître ces souvenirs et feignais un sourire - alors que j'étais surpris que ma main rencontre un nouveau morceau de chocolat, étant persuadé d'avoir mangé le dernier. Je regardais Rey, suspicieux. Dans le doute, je ne pris que la moitié de ce morceau, avant de me remettre à sourire.

« Je vois... C'est sympa comme histoire ! Je me souviens plus trop de comment mes pouvoirs se sont manifestés pour la première fois... Mais je sais que c'est arrivé plusieurs fois, à partir de mes 4 ans. Mais c'est sympa que ta mère ai directement compris ! Enfin, j'imagine que c'était une sorcière, du coup !»

Je me demandais d'ailleurs comment cela se faisait-il qu'il n'y avait pas eu d'incidents à l'Orphelinat. Peut-être qu'il y en avait eu sans que je fasse grandement attention. De toutes façons, même s'ils avaient deviné que ça venait de moi, ils n'auraient pas pu me mettre autre part... Enfin, je ne crois pas. Il y a un orphelinat pour les enfants abandonnés par l'Orphelinat ?
Je décidais de définitivement sortir ces pensées de mon esprit - et de continuer à discuter avec mon camarade. Au moins, ça me détournais de mes souvenirs, et ça me rendait le sourire.

Le repas arriva ensuite - faisant scintiller mes yeux. La nourriture en général était une bénédiction - et manger était énormément réconfortant. Mon camarade s'extasiait devant son plat, déclarant que c'était différent des hôpitaux moldus. J'acquiesçais, souriant, et émerveillé par mon plat. C'était aussi différent des Orphelinats.

Rey commença à manger, déclarant que malgré que le chocolat soit bon pour le moral, un repas était meilleur pour caler - et sur un rire, j'acquiesçais. J'étais totalement d'accord avec lui, rien ne valait un bon repas bien réconfortant. Nous nous sustentions alors de ce délicieux déjeuner.

Une fois celui-ci terminé, je laissais échapper un soupir de satisfaction - manger était toujours réconfortant.

«Pfiou... Ça fait du bien...»

Je me tournais vers mon camarade et sourit.
«Dis, tu disais que c'est différent des hôpitaux moldus... Tu as déjà séjourné dans un?»
L'hôpital était certes différent de l'Orphelinat, mais peut-être que le garçon avait vécu une situation comme la mienne. Même si je doutes que chaque parents souhaite se débarrasser de ses enfants dès qu'il semble anormal.

Je regardais le chevet à mes côtés, puis reportais mon attention sur mon camarade.
«Tu veux qu'on fasse un jeu? Je crois qu'il y en a dans l'étagère des table de chevet... J'ai vu un jeu d'échecs version sorcière, mais on peut faire autre chose aussi. A moins que tu ne préfères te reposer un peu plus? »

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27 janv. 2018, 23:30
 RPG +  48h sans Chocolat (PV)
Rey enfourna tout son repas sans dire un mot tant il avait faim. Il va sans dire que c'était délicieux. La veille, on lui avait appris que c'était des elfes de maison qui préparaient les repas avant de les envoyer par magie sur les grandes tables. Il se demandait bien à quoi pouvait ressembler ces créatures. Il s'était bien évidemment imaginé les grands elfes graciles et beaux qu'il avait vu dans les films ou encore les elfes du Père-Noël mais on l'avait détrompé rapidement non sans quelques ricanements. Ceci étant, ses camarades ne lui avaient pas été d'une grande aide pour lui dresser leur portrait. Il s'était donc contenté de ce que ces créatures magiques n'étaient pas. Quoiqu'il en soit, il ponctua l'exclamation de son voisin par un vif assentiment de plaisir.

Alors qu’il portait son verre d’eau à sa bouche et ingurgitait le liquide frais, la question d’Eliott le prit au dépourvu et il déglutit trop fortement, manquant de s’étouffer avec sa boisson. Il toussa avec vigueur pour chasser le liquide qui avait bifurquer sur le mauvais chemin et les larmes lui montèrent aux yeux. Après quelques secondes, il réussit à reprendre le contrôle de son corps et s’essuya d'un revers de manche. Cependant il ne savait pas trop comment répondre au préfet, il n'avait pas envie de se tailler une mauvaise réputation ici aussi alors même qu'il n'avait pas commencé son année. Son côté bagarreur ne devrait pas être un problème dans cette école, il se l'était promis. Il contrôlerait ses émotions. Il opta donc pour une petite omission.

- Disons que je me suis cassé quelques os, éluda-t-il avec un grand sourire presque angélique.

A son plus grand soulagement, Eliott n'insista pas et détourna son attention sur sa table de chevet avant de lui proposer une partie d'échecs “version sorcière”. Si Rey avait appris à jouer avec son frère, ou plutôt à perdre quasi systématiquement, il ne connaissait pas la subtilité “sorcière” de ce jeu. Il fut donc vivement intrigué par la proposition du Poufsouffle. D’autant plus qu’il n’avait jamais eu d’autre adversaire que Drian qu’il n’avait battu qu’une unique fois grâce à une stratégie audacieuse qu’il avait vitre appris à déjouer. Il se demandait si Eliott voyait la même chose que lui dans ce jeu, une formidable opportunité de peaufiner son esprit stratégique.

- Avec plaisir ! lui répondit-il avec enthousiasme.

Il se pencha sur le jeu que son camarade venait de récupérer mais n'y décela aucune différence avec celui qu'il connaissait. Le plateau était identique tout comme les pièces, blanches et noires comme toujours. Bien sûr, leur forme était un peu différente des pièces avec lesquelles il jouait mais cela n’avait rien de magique. Il fronça les sourcils, perplexe.

- Quelle est la différence avec la version moldu ? demanda-t-il.

Reducio
 Oeuf de Gryffondor. 
06 févr. 2018, 04:24
 RPG +  48h sans Chocolat (PV)
Lorsque je lui avais demandé s'il avait déjà séjourné à l'hôpital, Rey me répondit en souriant qu'il s'était cassé quelques os. Je penchais la tête, curieux - mais pensai que si c'était tout ce qu'il me disait, alors c'était tout ce qu'il y avait à savoir. Je n'insistais donc pas - peut-être que ça le dérangerait. Je savais que, en ce moment précis, je n'avais aucune envie de parler de mon passé et de mon séjour à l'Orphelinat. Alors je comprenais qu'il ne veuille pas parler de l'hôpital - peut-être que c'était vraiment tout ce qu'il y avait à savoir, mais peut-être qu'il y avait autre chose derrière, qui le pousserait à rester aussi distant sur ce sujet.
Peu importe, dans tous les cas, je n'avais aucune raison d'insister plus que ça.

Rey accepta avec plaisir de faire une partie d'échecs version sorcière - que je récupérais donc de l'étagère et préparait - mais il me demanda très rapidement quelle était la différence avec la version moldue. Même en ayant été adopté et élevé par des sorciers, je n'en avais strictement aucune idée de ce que pouvait être la particularité de cette variante, n'ayant jamais eu l'occasion d'y jouer. Enfin, mon père - adoptif, bien entendu - m'en avait déjà rapidement parlé, lorsqu'ils m'énonçait certaines particularités du monde sorcier - et il m'avait dit qu'il se jouait avec de la magie. Que nous n'avions pas besoin de déplacer les pions, juste annoncer l'endroit où nous désirions qu'ils se rendent.
Je regarde alors le plateau de jeu. Les sorciers sont un peu fainéants, tout de même.

« A vrai dire, je ne sais pas vraiment... Mon père m'a seulement dit que l'on utilisait la magie, et qu'il fallait annoncer le déplacement de la pièce désirée... Et qu'ensuite, elle se déplaçait toute seule. Peut-être qu'il y a plus que ça, sinon ça me semble un peu simple comme variante...»

Je regardais le plateau, réfléchissant au jeu d'échecs. J'avais très peu joué durant mon enfance. Il faut dire que pendant mes quatre premières années, c'était un peu tôt - et que ce n'est pas à l'Orphelinat qu'on m'y aurait fait jouer. Et je pense que les Parks avaient bien d'autres choses à me montrer qu'un jeu d'échecs - autant moldu que sorcier.

« Peut-être que ça fonctionne un peu comme...“Pion en B4”?»

À ces mots, le pion concerné s'anima pour avancer jusqu'à la case désignée. Il semblait presque vivant, doté d'une pensée propre. Pas d'une volonté, cependant, car il agirait aux mots du joueur, et non selon ses envie. A moins que sa volonté soit de suivre les paroles de la personne jouant aux échecs? Le fonctionnement de cette variante allait me donner de quoi réfléchir.

Je souris à mon ami.
« Ça à l'air de fonctionner comme ça... Mais j'imagine que si on annonce une action qui ne peut pas être effectuée, la pièce ne se déplace pas... Au moins, on ne peut pas se tromper !»

Pour accompagner mes propos, j'annonçais alors la tour en E5, mais comme ce n'était aucunement possible pour le moment, elle ne bougea point.
La partie commença alors. J'essayais de jouer comme je le pouvais, réfléchissant à mes actions. Mais je savais qu'il y avait beaucoup de tactique, de stratégie et de réflexion derrière les parties d'échecs, et je n'étais pas certain d'avoir les qualités nécessaires.

Rapidement, le premier pion fut prit - et je découvris tout aussi bien que mon camarade la vraie particularité du jeu d'échecs version sorcière: le barbarisme.
Surpris et interloqué, j'avais sursauté au moment où la pièce s'était fait détruire. Je ne m'attendais pas à... à cela. Je n'avais même pas de mots pour décrire mon état.
Je regardais alors mon camarade, toujours un peu étonné, et entrepris un sourire malicieux.

« Eh bien, au moins maintenant je sais pourquoi la salle est si poussiéreuse»

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10 févr. 2018, 01:06
 RPG +  48h sans Chocolat (PV)
Rey écouta les explications du poufsouffle, un peu dubitatif. Le plateau de jeu avait l’air le plus normal du monde et il trouvait incongrue de devoir « parler » aux pièces. Mais soit, cela pouvait être amusant. Eliott resta un moment pensif devant le plateau de jeu, comme s’il évaluait la pertinence des explications de son père. Lorsque finalement il s’essaya, la pièce à laquelle il avait ordonné le déplacement glissa silencieusement à la position voulue ce qui leur arracha un sourire à tous deux.

- Coool ! s’exclama-t-il.

Eliott supposa qu’une mauvaise action ne se ferait pas et le rouquin acquiesça, convaincu de même. Il tenta tout de même et fit chou blanc. Rey ajusta sa position devant le plateau de jeu et croisa les mains sous son menton, prêt pour se lancer dans une stratégie redoutable. Il évalua le plateau puis son adversaire et prit le parti de commencer par tester un peu les réactions de son camarade avec de petits déplacements. Selon les réponses qu’il aurait, il envisagerait une stratégie.

- Bien alors à mon tour ! Pion en D3.

La pièce bougea sans qu’il n’ait rien à faire et il sourit en pensant à son frère. Il adorerait ça. Des échecs, de la magie, et quelqu’un avec qui partager tout ça. Entre chacun des déplacements, Rey observait Eliott avec attention, essayant de comprendre qui il était à travers sa stratégie. Mais il fut évident rapidement qu’il n’en avait pas vraiment même s’il prenait le temps de réfléchir à chacun de ses coups. Le rouquin prit son premier pion ce qui laissa place à une nouvelle démonstration de la magie. Au lieu de sortir du plateau, la pièce perdante fut littéralement mise en morceau par l’autre pièce. Rey en resta bouche bée un instant puis jeta un regard interloqué à son vis-à-vis qui semblait aussi surpris que lui. Passé ce moment de stupeur, le préfet lui sourit avec malice.

« Eh bien, au moins maintenant je sais pourquoi la salle est si poussiéreuse»

Rey rit doucement avant de le mettre en garde.

- Méfie-toi, le cerbère qui garde cette salle pourrait t’entendre et ne pas trop apprécier que tu insinues qu’elle ne sache pas la garder propre, réponda-t-il d’un ton très sérieux que son clin d’œil et son sourire démentirent.

Le poufsouffle entreprit alors de retirer les morceaux de pièces du plateau et des les disposer à côté « au cas où » il se passerait encore quelque chose d’inattendue.

- Je dois avouer que cette version sorcier est bien plus fun que la version moldue. On sent toute la pression qui pèse sur nos épaules, la vie de nos pièces sont en jeu, rit-il doucement. J’espère que tu es prêt à mordre la poussière, littéralement.

Après un sourire éclatant, Rey mis son assertion à exécution. A la fin de la première partie – lorsqu’Eliott n’avait plus que des morceaux éparpillés un peu partout en guise de pion – l’ensemble des pièces « ressuscitèrent », les morceaux se ressoudèrent et reformèrent les entités qu’ils étaient initialement. Décidément, la magie était vraiment formidable. Fort de ce constat et simplement heureux d’être là, à partager ce moment avec quelqu’un qu’il venait juste de rencontrer mais avec qui il s’entendait déjà si bien, Rey grava ses premiers moments à Poudlard dans sa tête. Il ne les oublierait pas de sitôt. Tout comme il n’oublierait pas la raclée qu’il mit un nombre incalculable de fois au poufsouffle, tant et si bien que Rey avait fini par lui apprendre quelques coups. Il ne pouvait tout bonnement pas le laisser sans défense. C’était trop déloyal. Ils jouèrent toute l’après-midi, tantôt concentré, tantôt riant, rejoint à un moment par les filles curieuses de leurs éclats de rire et le temps fusa à une vitesse phénoménale.

On leur apporta leur diner lorsque le soleil commença à décliner et que les murs de l’infirmerie se drapait d’une douce couleur oranger. Alors qu’il rangeait le plateau de jeu et que chacun regagnait sa place dans l’infirmerie pour pouvoir prendre leur repas, Rey se dit que si l’endroit lui avait paru froid et aseptisé le matin, à présent il le trouvait chaleureux et vivant. Et ce changement n’était pas seulement dû à la nouvelle tenue éphémère et chatoyante de la salle. Il observa Eliott manger quelques minutes avant de sortir de son mutisme et de lui faire part de ses pensées.

- Tu sais quoi ? Finalement je suis content d’avoir eu l’éclabouille et je suis content de te l’avoir filé. Enfin, pas content mais… disons qu’on s’est bien amusé, tentât-il de se reprendre en se rendant compte que sa première formulation sonnait bizarrement. Enfin, je crois ?
15 févr. 2018, 03:59
 RPG +  48h sans Chocolat (PV)
Rey avait l'air ébahi par la version sorcière du jeu d'échecs. En même temps, des pièces se déplaçant toutes seules - c'était assez surprenant ! Et ça évitait de se tromper dans les déplacements - Rey avait tout de même essayé pour être sûr, et rien ne s'était déplacé. Alors il avait commencé à jouer - le sourire jusqu'aux oreilles. Je me demandais ce qui le rendais aussi heureux - peut-être avait-il déjà eu l'occasion de jouer aux échecs, et que ça lui ravivait de bons souvenirs? Ou tout simplement qu'il aimait beaucoup cette activité ? A voir, mais il semblait vraiment ravi de pouvoir pratiquer cette occupation.

Lors de la partie, j'eus un peu de mal à jouer. A vrai dire, je n'avais pas passé beaucoup de temps à jouer aux échecs, n'ayant pas vraiment d'occasions - et il était clair que, contrairement à moi, Rey y avait passé beaucoup plus de temps.
Après la surprise lors de la destruction littérale du premier pion - et ma petite phrase taquine à propos de l'infirmerie; mon camarade rit légèrement avant de me mettre en garde, comme quoi le « cerbère » de la salle pourrait m'entendre et ne pas apprécier mes insinuations sur la propreté de la salle - ce qui me fit rire. Je pense que même l'infirmière savait que la salle était poussiéreuse à souhait, c'est juste qu'elle ne voulait pas l'admettre.
Ou sinon, c'est juste que j'étais beaucoup trop maniaque - ou hanté par mes souvenirs d'internat. Je secouais la tête rapidement pour me défaire de ses pensées, alors que Rey m'avoua qu'il trouvait cette version sorcière bien plus amusante, car la vie de nos pièces était en jeu, et on pouvait donc sentir une pression plus forte. Puis, il ajouta qu'il espérait que j'étais prêt à « mordre la poussière ».
Je ris légèrement, répliquant:

« Bien sûr, tu vas voir ! »
Et il s'avéra que je me fis bel et bien laminer - des morceaux de mes pièces tellement éparpillées qu'on ne saurait plus reconnaître la reine d'un pion. Mais une fois la partie terminée, tous les morceaux se ressoudèrent - et je me sentis un peu soulagé pour les pauvres pièces de jeu qui avaient dû souffrir par ma faute - si jamais une pièce d'échecs peut ressentir la douleur. Après tout, on est dans un mode sorcier, alors pourquoi pas !

L'après-midi passa rapidement sans que je ne réussisse une seule fois à faire honneur à mes pièces - mais ça ne me démoralisais pas pour autant. Bien que perdant à chaque partie, je m'amusais énormément, ce qui était le plus important. Rey m'apprit tout de même quelques coups et techniques - et l'après-midi passa très rapidement, parsemée de rires - puis rejoins par les jeunes filles présentes dans l'infirmerie.

Je fus surpris lorsque l'heure du dîner arriva, car je n'avais littéralement pas vu la journée passer. J'avais tout bonnement l'impression qu'il s'était passé à peine une heure depuis le repas de midi - or, mon estomac m'indiquait qu'il était bel et bien l'heure de manger. Enfin, il ne fallait pas non plus trop compter dessus, car il pourrait bien dire qu'il est l'heure de manger n'importe quand.

Après avoir rejoins le plateau de jeu et que tout le monde ait regagné sa place, chacun d'entre nous pu commencer notre repas. Je me délectais des premières bouchées - comme à chaque fois que l'heure du repas arrivait. Molière avait peut-être dit qu'il fallait manger pour vivre, et non vivre pour manger - mais l'Avare, lui, était plutôt d'accord pour le contraire. Et, quelque part, je pense que j'étais pareil.

Rey commença alors à parler - déclarant qu'au final, il était content d'avoir eu l'éclabouille, et de me l'avoir refilé. Puis, il se corrigea pour dire qu'on s'était bien amusés - et tenta ensuite de reprendre ses mots. Je souris alors, posant mes couverts pour le regarder.

« Je vois parfaitement ce que tu veux dire ! Tu sais, tu es la première personne avec qui je passe autant de temps et avec qui je m'amuse... Et pourtant, je suis en deuxième année ! »

Je ris légèrement - la première année avait été pour moi  un peu comme un reflet de l'orphelinat, bien que c'était bien moins solitaire et beaucoup plus magique.

« Du coup, moi aussi je suis... content? D'avoir eu l'éclabouille. Ça m'a permis de te rencontrer, et de te connaître. Et je pense qu'on est d'accord sur le fait qu'on s'est bien amusés ! »

Je souris, et mon regard se perdit un instant dans l'observation de la salle.
« J'ai même oublié à quel point cet endroit ressemblait à mon passé...»

Je me tournais à nouveau vers mon camarade, le sourire aux lèvres.
«Enfin, tout ça pour dire que je suis vraiment content d'être ici...Et de t'avoir aidé, même si ça m'a contaminé. Je n'ai pas vu la journée passer, et je pense que ça sera pareil pour demain ! »

Maybe if I keep Believing my dreams will come to life
« Seul on va plus vite, ensemble on va plus loin »#Pouffy family
5e Année RP - Fervent membre de l'A.C.D.C - Chocogrenouilles ♥
03 avr. 2018, 23:18
 RPG +  48h sans Chocolat (PV)
Rey écouta le préfet avec un mélange d’étonnement ravi et de peine. Ainsi, Eliott n’avait jamais passé autant de temps avec quelqu’un ? Mais il ne s’agissait là que d’une journée ! Comment cela pouvait-il être possible ? Même s’il était flatté que le garçon apprécie autant que lui sa compagnie, il trouvait cela un peu triste. Et il ne comprenait pas. Le poufsouffle avait vraiment l’air gentil et s’évertuait à se montrer le plus enjoué possible bien que Rey eût saisi qu’il ne devait pas toujours vraiment l’être. Pour autant, n’importe qui s’y laisserait prendre et aurait envie de lui parler. Ce qu’il lui disait là lui semblait bien étrange. Qu’avait-il bien pu faire l’année précédente pour être aussi isolé ?

Le rouquin acquiesça néanmoins et répondit au sourire de son vis-à-vis lorsqu’il lui confirma une nouvelle fois qu’il s’était lui-aussi bien amusé. Il pensa alors, aussi surprenant que cela puisse paraître, qu’une amitié venait de naître. Rey ne connaissait rien du garçon et réciproquement, mais il avait pu compter sur lui dans l’un de ce qui qualifierait des pires moments de sa jeune vie. Et sans que le préfet ne lui demande rien, le rouquin s’était senti concerné par la tristesse qu’il avait perçu en lui et avait tout fait pour tenter de la dissoudre un peu. Il avait même écopé d’une punition dès son deuxième jour d’école. « Si jamais Maman apprend ça, elle me tuera », se fit-il la réflexion. Et il espéra soudainement que pour son bien, rien ne filtrerait de cette salle. Profitant d’un instant de silence, Rey enfourna une fourchette dans son repas dans sa bouche et mastiqua en évitant tout simplement de trop penser. Ce qui ne semblait pas du tout être le cas de son voisin.

« J'ai même oublié à quel point cet endroit ressemblait à mon passé...»

Le mouvement de ses mâchoires se stoppa net lorsque l’information monta à son cerveau. Il eut à peine le temps de s’appesantir sur la chose qu’Eliott était déjà reparti sur un sourire et sa bonne humeur. Rey n’eut pas l’impression qu’elle était feinte, cependant les paroles qu’il avait prononcé juste avant étaient dépourvus de toute chaleur. Elles dépeignaient très certainement un aspect de sa vie qui n’avait cessé de le harceler tout le long de la journée et contre quoi Rey s’était battu sans en connaître la réelle teneur. Un souvenir de son enfance. Triste. Solitaire. Maladif. Comme l’allure qu’avait cette salle lorsqu’ils avaient mis les pieds ce matin et qui s’était vu transformée au grès de leur aventure.

Le rouquin avala sa bouchée et laissa passer un silence. Il hésita encore quelque seconde avant de dire tout haut ce qu’il gardait au secret dans sa tête.

- Est-ce que tu veux en parler ? Je peux créer des plans, jouer aux échec, mais je peux aussi écouter si tu en as envie, demanda-t-il le plus simplement du monde.