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29 nov. 2017, 12:33
Sacrée frayeur  PV 
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Eowyn Carter
Baby-sitter d'Oliver


Eowyn était contente. Cela faisait plusieurs semaines qu’elle avait posté son annonce pour du baby-sitting, mais personne n’avait jamais répondu, jusqu’à ce qu’elle reçoive très tôt ce matin-là, un coup de fil d’une certaine Sara Jenkins. Aujourd’hui, elle avait pour mission de s’occuper d’un bébé d’à peine sept mois, et elle en était plus que ravie.

La jeune femme était vraiment impatiente et excitée à l’idée d’avoir été appelée, aussi, une bonne demi-heure avant la rencontre, Eowyn se trouvait devant la porte d’entrée de sa « patronne ». C’était l’occasion pour elle de se présenter en personne et de montrer à Sara à quel point elle était une fille sérieuse et responsable.

Tout de suite, une bonne ambiance s’était installée et Eowyn avait senti que Sara, bien qu’un peu réticente puisque c’était la première fois qu’elle laissait son bébé à une inconnue, était tout de même assez soulagée. Eowyn avait fait en sorte de se mettre en avant pour que Sara soit moins stressée et qu’elle ait confiance en la jeune brune. Son « stratagème » fonctionna parfaitement, quelques minutes plus tard, Oliver était entre les mains de sa nouvelle baby-sitter.

Lorsqu’elle fut dehors, la jeune femme marcha en compagnie d’Oliver qui se trouvait dans sa jolie petite poussette vers l’arrêt de bus le plus proche. Le bus qu’elle attendait, direction Notting Hill arrivait bientôt, par chance. Lorsqu’il arriva, elle grimpa dedans, contente de la journée qu’elle passerait.

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La journée s’était finalement bien déroulée, Eowyn n’avait pas eu besoin de s’occuper du bébé : à part un changement de couche et un biberon à donner, Oliver avait passé son temps à dormir. Il avait été tellement sage que quelques fois, Eowyn avait oublié qu’elle gardait l’enfant. Lorsqu’elle se prépara pour repartir vers la maison de Sara, la jeune baby-sitter se fit la remarque de ne pas évoquer ce détail auprès de la maman.

Une fois de plus, Eowyn se dirigeait donc vers un arrêt de bus de Notting Hill. C’est là qu’elle fit une rencontre à laquelle elle ne s’attendait pas : Margaret, sa plus vieille amie, celle qu’elle n’avait pas revu depuis des années à cause de ses voyages, se trouvait devant elle. L’excitation et la joie s’emparèrent alors d’Eowyn qui oublia la raison de sa présence ici, c’est-à-dire Oliver. La poussette qui se trouvait à présent derrière elle abritait un bébé toujours endormi. Aucun pleur ne permit à la jeune femme de se souvenir qu’il était là, ni rien d’autre, d’ailleurs. Lorsque le bus arriva, Eowyn commit l’irréparable : elle entra accompagnée de Margaret, plongée dans une discussion plus que passionnante.

Personne ne semblait se soucier du bébé abandonné derrière, qui ne se doutait de rien. Même quand le bus démarra, Eowyn ne semblait toujours pas constater qu’elle avait oublié quelque chose.

Ce n’est qu’une dizaine de minutes plus tard que l’enfant s’éveilla, quand sa baby-sitter était déjà loin. Entouré par le froid, malgré la couverture qui le couvrait, Oliver avait froid. Sans s’arrêter, il hurla, mais personne n’était là pour l’entendre.

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10 déc. 2017, 22:26
Sacrée frayeur  PV 
En ce week-end de fin septembre, Isabel Almeida profita d'un après-midi de libre pour se rendre dans le Londres moldu faire quelques achats et prendre un peu l'air. Les attaques récentes de l'école lui avaient donné envie de s'éloigner de cet environnement magique et encore plein de tensions qui l'étouffait un peu. Elle s'en voulait presque de ressentir cela, elle qui était si attachée à Poudlard. Mais le trop plein d'événements avait eu raison d'elle et cette escapade en terre moldue lui était, pour cette journée au moins, devenue nécessaire.

Ses pas l'avaient finalement guidée jusqu'au quartier fort charmant de Notting Hills. Elle regardait avec intérêt les couleurs dépareillées des différentes maisons, trouvant les goûts des moldus assez étranges mais non moins agréables à regarder bien que le ciel gris de ce jour froid d'automne ne les mettait pas en valeur.
Emmitouflée dans une longue cape d'hiver brune au col laineux, la jeune femme déambula ainsi un moment avant qu'un cri ne l'interpelle. Elle stoppa sa marche et regarda autour d'elle. Il n'y avait personne. Elle s'apprêtait à reprendre sa route, se disant que le vent lui jouait sûrement des tours, lorsqu'un nouveau cri retentit. Un cri qu'elle identifia avec assurance comme était les pleurs d'un bébé. Elle soupçonna un instant que l'enfant fut dans l'une des maisons alentours dont la fenêtre serait restée ouverte, mais son regard se posa sur une poussette un peu plus loin de l'autre côté de la route. Elle était posée là à côté d'un arrêt de bus, mais aucun adulte à l'horizon. Isabel fronça les sourcils et traversa la route d'un pas rapide. Elle parcouru les quelques mètre restant en courant presque tandis que les pleurs s'élevaient toujours de la poussette. En arrivant à sa hauteur, elle se pencha au dessus et découvrit un jeune bambin bien couvert mais dont le bout du nez et les joues étaient rosies par le froid et par les pleurs. La jeune femme regarda de nouveau autour d'elle. Personne. Qui étaient donc les fous qui avaient laissé seul un si jeune petit être ? N'attendant pas une seconde de plus, Isabel se pencha un peu plus, passa ses mains sous les couvertures qui entouraient le bébé et le souleva délicatement.

« Bah alors, qu'est-ce que tu fais tout seul toi ? » dit-elle d'une voix douce en berçant l'enfant pour le calmer.

Réajustant un peu la couverture pour être sure qu'il soit bien couvert, Isabel observa le bébé. Il n'avait visiblement que quelques mois. Ses petits yeux étaient encore humides, mais ses pleurs semblaient s'être un peu calmés. La jeune femme essuya du bout des doigts les traces de larmes qui zébraient le visage poupon et adressa un sourire à l'enfant.

« Ça va aller, ne t'inquiète pas petit. On va bien trouver quelqu'un pour toi »

Isabel n'osait imaginer qu'il s'agissait là d'un abandon. Quelle lâcheté et quelle monstruosité ce serait de laisser un enfant à un arrêt de bus par un temps pareil. Une raison non moins justifiable aux yeux de la jeune femme mais un peu plus rassurante pour le bébé serait un oubli de la part de ses parents ou de quiconque s'en occupait. Oublier son propre enfant était un concept tout à fait impensable pour Isabel, mais elle comptait tout de même sur cette possibilité pour ne pas se retrouver avec un enfant inconnu qu'elle devrait apporter aux autorités. Était-ce un bébé sorcier ou bien moldu ? Elle n'en avait aucune idée.
Plongée dans ses réflexions, Isabel continua de bercer l'enfant en le tenant contre elle pour s'assurer qu'il n'ait pas froid. Jetant un œil à la montre ensorcelée que sa sœur lui avait offerte à son dernier anniversaire, la jeune femme se dit qu'elle resterait ici encore un bon quart d'heure au cas où quelqu'un viendrait récupérer se bébé, après quoi elle se dirigerait vers un poste de police moldu pour signaler cet abandon.

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19 déc. 2017, 19:39
Sacrée frayeur  PV 
Sara sortait de chez elle très peu rassurée. C'était la première fois qu'elle laissait son fils à une inconnue, et son instinct ne lui présageait rien de bon, malgré l'air sérieux et responsable de la jeune femme qu'elle avait rencontré quelques minutes plus tôt. Néanmoins, elle préféra ne pas changer de décision. Oliver resterait avec cette Eowyn et elle irait à ses différents rendez-vous. Elle n'avait pas vraiment le choix de toute façon. Même si elle allait très vite le regretter. Enfin, ça, elle ne le savait pas encore.

Lorsqu'elle eut tout terminé ce qu'elle avait à faire, Sara rentra chez elle, impatience de retrouver son fils. Elle savait que la baby-sitter arrivait bientôt, aussi, décida-t-elle de l'attendre auprès de l'arrêt de bus. Lorsqu'ils arriveraient, ils iraient ensuite boire un café pour parler un peu. Cela lui paraissait être un bon plan. Après quelques minutes d'attente, le bus arrivait enfin dans le champ de vision de Sara. Son impatiente augmentait au fur et à mesure que le bus approchait mais lorsque les portes s'ouvrirent, aucune poussette n'y descendit. À contrario de la personne qui était supposée s'occuper du bébé. Les joues de Sara devinrent écarlate.


« Sara, vous êtes-là ! Nous avons passé une très belle journée. Ollie a été très... »

En voyant le regard noir de la jeune maman, la baby-sitter ne prononça plus un mot. Son temps de réaction fut assez long, ce n'est qu'une demi-minute plus tard qu'elle se rendit compte qu'elle n'avait plus l'enfant. La panique la submergea immédiatement. Soudainement, elle se mit à parler si vite qu'il était impossible de comprendre ce qu'elle disait. Néanmoins, Sara se fichait de tout ça, elle voulait juste savoir où était Oliver. Lorsque l'information fut donnée, la jeune femme fonça dans un coin sombre et peu fréquenté pour pouvoir transplaner en toute sécurité.

C'était Eowyn qui l'avait amenée vers le lieu où se trouver le bébé de Sara. Cette dernière, qui brûlait de colère et d'inquiétude en même temps avait du mal à se contenir. Lorsque les deux femmes arrivèrent à l'arrêt, et que Sara remarqua que son bébé était là, surveillé par une troisième femme, elle explosa. Des larmes incontrôlées s'échappèrent de ses yeux. Elle était toujours très en colère, mais était très soulagée de voir qu'il était en sécurité et là. Quand elle arriva à la hauteur de l'inconnue, les yeux remplis de tout un tas de choses, elle lui signifia qu'il s'agissait de son fils. Eowyn, quant à elle, ne parvenait pas à cesser de parler. Une fois elle s'excusait des dizaines de fois auprès de Sara, une autre fois elle réexpliquait les faits de son oubli qu'elle qualifiait d'impardonnable. C'étaient des paroles assez paradoxales, en somme.

Un regard de Sara en direction d'Eowyn suffit pour que cette dernière finisse par se taire. Son regard désormais porté vers son enfant devait sans doute faire comprendre qu'elle souhaitait récupérer son bébé et ne plus jamais le quitter. Néanmoins, malgré qu'elle soit sa mère, elle n'osait plus. Soudainement, l'inconnue -qui par ailleurs ne lui semblait pas si inconnue que ça- la stoppait. Peut-être était-ce parce qu'elle se sentait honteuse, même si les évènements n'étaient pas de sa faute. Sans lui arracher Oliver des bras, elle tendit simplement les bras, puis entre deux jets de larmes, tenta de parler avec la personne.


« Je ne sais pas comment vous remercier pour avoir veillé sur lui. Il est clair que je ne le confierai plus à des personnes que je ne connais pas... Je ne parviendrai jamais à vous remercier autant que vous le méritez mais... du fond du coeur, merci. »

Les larmes ne cessaient de couler, et avec le choc, la peur et toutes les autres émotions qu'elle avait ressenti, elle en avait sûrement pour quelques heures encore.

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25 mars 2018, 14:20
Sacrée frayeur  PV 
Quelques minutes s'écoulèrent. Isabel tenait toujours l'enfant dans ses bras et le berçait doucement en lui parlant, le sourire aux lèvres malgré l'inquiétude de ne voir personne le chercher. Ces gestes lui semblaient si naturels, innés. Tout en réajustant la couverture qui enveloppait le bébé, la jeune femme se disait en son fort intérieur à quel point elle aimerait pouvoir faire ces gestes tous les jours. C'est après un énième soupir que des bruits de pas précipités lui firent relever la tête. Débouchant d'une rue voisine, deux femmes approchaient d'elle en toute hâte.
A la façon dont la première regardait l'enfant, il n'en fallut pas plus à Isabel pour comprendre qu'il devait être le sien. Elle avait dans son regard cette lueur qu'on ne trouve que dans les yeux des parents. La deuxième femme quant à elle, qui semblait beaucoup plus jeune, se confondait en excuse sans pouvoir s'arrêter. C'était donc elle, la cause de toute cette histoire ? L'enseignante aurait voulu lui expliquer sa façon penser à cette inconsciente, mais le regard que la mère porta à cette jeune femme pour la faire taire suffit à retenir Isabel.
Le bébé toujours dans ses bras, la sous-directrice de Poudlard reporta son attention sur la mère du petit. Une large cicatrice barrait sa joue gauche. Elle était récente. Une constatation qu'Isabel pouvait aisément affirmer, car cette femme devant elle, elle la connaissait. Sara Jenkins, la patronne du Chaudron Baveur, qui était venue en aide à Poudlard lors de la bataille d'il y a quelques jours. Sans dire un mot, elle déposa le petit garçon dans ses bras tendus.

Face aux larmes et aux remerciements de Sara, Isabel se sentit presque gênée.  Cette femme avait combattu pour son école, elle avait risqué sa vie alors qu'elle avait un enfant en bas âge – si Isabel avait su cela, jamais elle ne l'aurait autorisé à participer à la bataille –, et voilà qu'elle passait à deux doigts de perdre son enfant à cause de l'étourderie d'une gamine.

« Calmez-vous, tout va bien, dit-elle doucement en posant une main sur le bras de Sara pour tenter de la réconforter. Votre petit bonhomme a été très courageux », ajouta-t-elle en souriant au bébé.

Isabel ne portait aucune attention à l'autre jeune femme qui semblait un peu perdue derrière. Elle avait peur d'exploser de colère si jamais elle tentait encore d'ouvrir la bouche, et ne voulait pas effrayer l'enfant.

« Sara, c'est cela ? Je suis Isabel Almeida, la sous-directrice de Poudlard », se présenta-t-elle au cas où la jeune femme soit trop bouleversée pour se souvenir d'elle.

Doucement, elle conduisit Sara vers le banc de l'arrêt de bus, passant sans un regard à côté de l'autre femme. Une fois assises, elle laissa la mère reprendre ses esprits.

« Comment s'appelle-t-il ? » demanda l'enseignante dans le but de lui changer les idées.

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29 oct. 2018, 11:26
Sacrée frayeur  PV 
La peur avait été intense. Durant plusieurs minutes, Sara s’était imaginé des scénarios farfelus, dans lesquels elle ne parvenait pas à retrouver son enfant. Elle n’avait pas pu retenir les larmes qui coulaient sur ses joues, même lorsqu’il fut là, devant elle, dans les bras de cette dame.

Son cœur palpitait furieusement, et son soulagement fut intense lorsque son adorable bébé vint dans ses bras. Elle n’avait qu’une envie : le serrer de toutes ses forces et ne plus jamais le laisser.

Il était à ce moment évident qu’elle ne confierait plus son enfant à cette demoiselle, ni même à personne d’autre. Du moins, à personne qu’elle ne connaissait pas. Cette petite était la plus inconsciente aux yeux de la jeune femme, si bien que Sara se demandait si elle mesurait la gravité de ses actes.

Même si Oliver se portait bien et qu’il était en sécurité, Sara ruminait. Sa colère ne s’atténuait pas et elle ne savait pas quoi faire ni quoi penser, vis-à-vis de l’inconsciente. Elle imaginait bien que ça ne devait pas être la joie pour elle, à cet instant. Mais d’un autre côté, Sara ne pouvait la laisser comme ça, sans lui dire le fond de sa pensée.

Cependant, elle n’eut guère le temps. La gentille dame qui ne lui était pas totalement inconnue lui parlait, la rassurant.


« […] Votre petit bonhomme a été très courageux »

Elle n’en doutait pas. Un sourire réconfortant s’afficha sur son visage, même si elle n’oubliait pas. Il était peut-être préférable pour la jeune fille qu’elle s’en aille. Avant que les tensions reviennent.

« Sara, c'est cela ? Je suis Isabel Almeida, la sous-directrice de Poudlard »

C’était donc pour ça, que son visage lui était familier. Isabel Almeida. Son nom ne lui était pas inconnu car elle l’avait rencontrée, quelques jours plus tôt, lors de la grande bataille de Poudlard. Un échec cuisant pour Sara qui s’était faite bernée par une simple marionnette et qui garderait, à vie, la trace de cette dernière.

« Comment s'appelle-t-il ? »

S’asseyant sur le banc, Sara regardait encore et encore son fils, comme si son regard ne pouvait plus s’en détourner. Le choc était toujours présent, mais grâce à Isabel, tout commençait à aller mieux. Elle n’était pas encore prête à laisser son fils retourner dans sa poussette, mais elle allait tout de même mieux. Les sanglots s’étaient stoppés et malgré ses yeux encore humides, les larmes ne coulaient désormais plus.

« Il s’appelle Oliver ! répondit-elle, ne sachant quoi ajouter d’autre pour alimenter la discussion. »

Déposant son regard sur l’inconsciente une énième fois, Sara remarqua qu’elle n’avait pas bougé d’un millimètre. Le regard de la jeune maman s’était obscurci, et, dans un élan d’on ne sait trop quoi, Sara lui fit comprendre qu’il était temps pour elle de partir. Même si elle ne l’avait pas sermonnée, disputée ou autre, Eowyn avait sans doute compris à quel point Sara avait été en colère contre elle. De toute façon, il valait mieux pour elle qu’elle parte, pour ne pas envenimer les choses.

Rapportant son regard vers Isabel, elle ne put s’empêcher de la remercier une fois de plus.


« Vous faites… Ou ferez, commença-t-elle, ne sachant pas la situation familiale de son interlocutrice, une très bonne mère, je n’en ai aucun doute. Vous avez toutes les qualités pour, en tout cas. Merci de vous être occupée de mon fils et de lui avoir porté secours. »

Après quelques secondes à regarder, encore, son enfant, elle enchaina sur une autre conversation.

« Poudlard se porte bien depuis ces événements récents ? J’imagine que les élèves sont… choqués ? »
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Vraiment désolée pour le retard. :(

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