Une vague de chaleur avait englouti Poudlard. Une temps lourd et humide, les élèves n'en pouvaient plus. Les plus âgés d'entre eux se sont essayés à quelques sortilèges de rafraîchissement, mais sans succès. L'herbe verte brunissait sous les effets des rayons du soleil. Dans le château, on ne trouvait plus un coin d'ombre disponible, et personne ne se risquait à l’extérieur quand il pouvait l'éviter. Les cours de vol ont était temporairement suspendu, et les équipes de quidditch, révisaient tranquillement leurs stratégies, bien au frais dans leurs salles communes. Une salle avait été aménagée dans les sous-sols du château pour que les cours de botanique puissent continuer à avoir lieu même dans ces conditions.

En début d'après-midi, des nuages sombres commencèrent à obscurcir le ciel. Plantes, élèves, adulte ou animaux, n'avait plus qu'une envie, que les nuages déversent leur lourd fardeau. Ce souhait se réalisa en début de soirée, aux alentour de 19 heures, pile au moment ou Olympe terminait son repas. Un éclair zébra le ciel, quelques instants plus tard, le tonnere gronda, une pluie battante s'abattit sur l'école et ses environs.

La jeune fille se rua dans le hall, déposa sa robe et ses chaussures derrière un pilier à l'abri des regards, et couru vers le parc. À peine eut elle franchit la grande porte, que l'eau ruisselante vint dégouliner dans ses cheveux. Le reste de ses vêtements subirent le même sort quelques instants plus tard. Elle s'arrêta de courir le temps d'emplir ses poumons de ce nouvel air frais, puis elle repris sa course pour ne l'arrêter qu'au centre du parc. Elle était consciente qu'une centaine de paires d'yeux étaient braquées sur elle, mais elle s'en fichait.

Elle entama une danse de la pluie, qui se résumait à un mélange de danse sioux, hippie et classique. L'herbe chatouillait ses pieds nus et la boue maculait déjà ses chevilles. Au bout d'un moment, elle perdue le fil de sa chorégraphie et partit sur le l'improvisation complète et irrationnelle.