Le sang battait contre mes tempes, tambour incessant aux quatre coins de ma boîte crânienne. Que m'arrive-t'il ? Quelle est cette sensation de chaleur qui se répand dans chaque cellule de mon corps ? Je les sens se remplir d'une énergie nouvelle, une puissante quantité de magie emplie peu à peu mon être. Tout en moi semble entrer en fusion, tout. Ma peau est brûlante, mon sang bouillonne, mes yeux scintillent comme des émeraudes chauffées à blanc. Caspita... Qu'est-ce qui se passe ? Est-ce toi, Conrad Bumberterry qui est à l'origine de mon éruption subite ? Est-ce toi qui me consumes de la sorte ? Chaque seconde que je passe à te regarder me remplit de feu... Je me sens fort, puissant, mais je sens que j'arrive à saturation. Je tourne alors ma tête et aperçois le Soleil briller de tous ses feux à travers les grandes vitres de la salle de classe. Sa lumière frappe mon corps de plein fouet. C'est donc toi... Le Soleil me nourrit de son énergie rayonnante. Il me remplit de magie de la tête aux pieds. Néanmoins, mon petit corps d'enfant a atteint ses limites, j'étouffe. Je recule donc d'un pas, puis d'un autre. Mon visage scrute la salle à la recherche du moindre petit coin d'ombre. Soudain, mon regard se fige. Je l'ai trouvé...



Le lien était rompu. Plus rien à présent ne reliait la jeune Ennis O'Belt du jeune Conrad Bumberterry. Le jeune homme avait refermé ses forteresses et il ne semblait pas sur le point de les rouvrir de sitôt. Son beau visage de marbre, une fois ses larmes essuyées, avait repris une expression codifiée, forgée depuis sa plus tendre enfance, taillée dans la pureté de cette roche. Une expression qui devait lui donner l'aspect de contrôler chaque situation, de ne rien ressentir, d'être le maître en tout lieu et en tout temps. C'était un métamorphe, et bien que les métamorphes dirigent leur enveloppe physique d'un simple claquement de doigts, les blessures de leur coeur meurtri mettaient bien plus de temps à cicatriser.

Ennis avait raison, il le savait. Il avait beaucoup de choses à apprendre et cela ne relevait absolument pas du cadre scolaire. Idiot ! Pourquoi es-tu si bête, Conrad ? La jeune fille se retourna sans un mot de plus. Rattrape la ! Dis lui quelque chose ! Tu as besoin d'aide imbécile... Mais il ne dit rien. Tu vas rester planter là à la regarder sans rien dire ? T'es vraiment...

"Pathétique, murmura-t'il. Je sais..."

Conrad Bumberterry regardait donc Ennis O'Belt tandis qu'elle même regardait...

"Venesi ?"

L'italien s'avançait vers eux. Il avait une drôle d'allure et dégageait quelque chose de... de différent. Une sorte d'énergie entourait son être et fit légèrement osciller le blond.

"Qu'est-ce que tu viens faire ici ?, demanda Conrad d'un ton morne, presque fatigué.Tu veux que je t'apprenne à lancer un sort sans qu'il te balafre la trogne ? C'est pas donné à tout le monde, tu sais."

Celo ne dit rien. Il salua simplement Ennis tout en lui demandant si le siège à côté du sien était libre. Intérieurement, Conrad hurla.

Ennis fronça les sourcils en entendant le murmure du Gryffondor. Ca ne lui ressemblait pas vraiment. Habituellement il aurait répondu par une pirouette sarcastique de son cru, se faisant ainsi la pâle copie des élèves éduqués depuis toujours dans cette tradition sorcière. Peut être avait-il comprit ce qu'elle lui avait glissé et qu'il se rendait compte qu'il n'était qu'une sorte d'imposteur, un hypocrite... Elle avait bien failli se retourner pour continuer leur échange qui contrastait tellement avec ce qu'ils se disaient en temps normal. Mais une seconde surprise se profila. L'italien se dirigeait droit vers eux alors que le cours n'était pas encore terminé. Mais pourquoi? pour quoi faire? pour quoi maintenant?

L'irlandaise fronça un peu plus les sourcils, le brun était maintenant juste à côté d'elle. Du Serdaigle émanait quelque chose d'étrange. Comme si sa magie s'extériorisait et inondait tout sur son passage. Cela mis la fillette mal à l'aise, c'était dérangeant, inconfortable. Conrad ouvrit la bouche en premier, lui réservant une de ses piques verbales. Il y avait mis moins de cœur et de verve que ce qu'elle lui connaissait. Lasse, sa voix était lasse. Définitivement il s'était passé quelque chose pendant ce cours. Restait à comprendre quoi et quelque chose lui disait qu'elle n'était pas couchée si elle cherchait à démêler tout ça.

Mais le brun ignora complètement le blond, s'adressant plutôt à elle. Déjà bien droite, elle tourna sa tête vers lui pour le regarder droit dans les yeux. Et, si elle répondit à sa salutation avec un laps de temps parfaitement calculé, elle prit son temps pour réfléchir à sa réponse. En soit, la chaise à ses côté était libre, elle n'y avait même pas posé son sac comme tant d'autres pouvait le faire parfois. Mais était-il réellement judicieux de laisser ces deux garçons qui semblaient se vouer une aversion mutuelle être aussi proches l'un de l'autre. Et surtout, était-ce une bonne idée de se retrouver entre les deux alors qu'a priori elle avait une relation neutre avec l'un et en évolution avec l'autre.

- "Au sens strict elle l'est. Autant que la place que tu viens de quitter." lui répondit-elle d'une manière neutre et totalement dénuée d'intonation. Sa voix ne faisait pas plus part d'une invitation que d'un rejet.

En soit, la première année disait la plus stricte des vérités. Et si Celo avait un minimum de jugeote, il comprendrait qu'il s'agissait d'une manière détournée pour dire que son idée n'était pas la meilleure du monde. Elle se retourna pour observer Conrad et essayer de voir ce qu'il pensait de tout ça. Son regard était terne. Ne sachant pas ce qu'allait décider l'autre garçon, elle appuya son regard. Il devait comprendre que dans cette histoire elle n'était ni avec l'un, ni avec l'autre. Et pour la première fois depuis le début de l'année, il avait montré autre chose, maladroitement certes. Alors elle voulait vraiment qu'il sache qu'en aucun cas elle souhaitait se ranger du côté de l'un ou de l'autre après ce qu'il venait de se passer en cours.

De l'ombre. Enfin ! Jamais je n'aurais imaginé un jour vouloir me cacher du Soleil et de sa lumière éclatante. À mon avis, comme le dit le dicton populaire : "Trop, c'est trop !". Il s'en était vraiment fallu de peu ! Heureusement pour moi, j'avais réussi à trouver un petit coin d'ombre pour faire redescendre toute cette énergie bouillante. Malheureusement pour moi, cet îlot de sureté se trouvait en territoire ennemi. Bien que Conrad venait tout juste d'encaisser le coup, étant sans doute un peu affaibli par sa visible désillusion, il n'en restait pas moins contraignant. Ainsi je restai sur mes gardes lorsque je m'approchai de la table d'Ennis O'Belt, dont la chaise voisine, vide et à l'ombre, n'attendait que ma venue.

"Bonjour Ennis !" Ennis me salue. "Cette chaise est libre ?
- Au sens strict elle l'est, répondit-la jeune fille. Autant que la place que tu viens de quitter."

Ok... Au moins, elle n'avait pas dit non ! Je m'installe donc à côté d'elle en évitant soigneusement de répondre à l'andouille qui se tenait derrière nous. Brasse de l'air si tu n'as rien d'autre d'intéressant à faire ! Ennis s'était tournée vers lui. Caspita... j'espère que c'est pas une de ses amis... Déjà qu'un seul à supporter c'était dur... mais alors deux ! Je fronce les sourcils mais ne relève pas. Après tout, ils devaient sans doute se connaître mieux que moi vu la façon dont le benêt zieutait la demoiselle.
- "La place que je viens de quitter n'est pas aussi libre qu'on pourrait le croire., lançais-je en hochant la tête en direction de la chaise baignée de Soleil. 'fait un peu chaud là-bas, ça tape !"
Je n'avais pas l'impression que la jeune fille était particulièrement ravie de me voir mais cela m'importait peu. J'avais besoin de souffler et le siège à côté du sien était le seul disponible avec celui situé à côté de mon rival. De toute façon elle n'aurait pas à me supporter longtemps, le cours finissait bientôt et je priais pour que bientôt arrive vite...



Le brun s'installa tranquillement. Ignorant royalement la tentative de déstabilisation de Conrad qui se retrouva, pour ainsi dire, comme un con face à un mur. Il plissa le nez. Venesi avait bel et bien changé, cependant il n'aurait su dire en quoi. Son aura de magie faisait raisonner son propre coeur qui jouait à présent les notes de la Fantaisie Impromptue de Chopin. C'est toi qui me fait ça, Celo Venesi. C'est toi qui est à l'origine de ma déroute. Le jeune homme aurait voulu titiller le dragon qui dort, savoir à quoi il devait s'attendre venant du garçon brun qui s'était presque métamorphosé sous ses yeux. Il était devenu quelque chose qui le dépassait. C'est le regard d'Ennis qui l'empêcha d'agir.

Ne me regarde pas, Ennis O'Belt ! Tu vois à travers mes murailles. Arrête. Ne me fais pas mal...

- "Ça tape ? Le Soleil a de la chance d'avoir ce privilège..., souffla Conrad, narquois."

Il n'ajouta rien d'autre. Il croisa le regard d'Ennis et sa neutralité le fit tressaillir de l'intérieur. Si tu lis en moi, pourquoi ne m'aides tu pas ?

Intérieurement, Conrad pleura.

L'irlandaise aurait pu parier que Celo Venesi avait parfaitement compris le pourquoi de sa formulation à propos de la place libre à ses côtés - de l'or de farfadet bien entendu - si elle était de ceux qui se lance dans les paris. Mais ce n'était pas dans son caractère. Elle avait toujours la tête tournée vers Bumberterry qui lui affichait un regard neutre. Mais il s'était tu. Elle avait au moins gagné de ne pas finir en victime perdue dans leur guerre incessante. Elle vit que le brun avait fait fi du message sous-entendu pour s'installer, arguant que le soleil réchauffait bien trop sa chaise précédente pour qu'il puisse le supporter. Son camarade de maison ne put s'empêcher une remarque et la née-sorcière fit un effort pour ne pas sourire. Son trait d'humour noir était pour le moins particulièrement juste. A la place de toute réaction elle lui adressa son regard le plus neutre et articula: "Après le cours" sans toutefois prononcer les mots. Ce qu'il venait de se passer pendant cette heure de métamorphose... nécessitait un échange plus facile que quelques mots chuchotés à la va-vite. Elle se retourna ensuite pour éviter une remontrance de leur professeur. Ce n'était clairement pas le moment.

Mais à tout bien réfléchir, était-ce vraiment le soleil qui était à l'origine du problème de celo? L'italien irradiait de magie - littéralement - et cela ne lui procurait pas des sensations des plus agréables. Elle se sentait comme oppressée par le fluide magique de son voisin. Elle passa sa baguette de sa main gauche à sa main droite afin de pouvoir porter sa main dominante à son col et ainsi desserrer légèrement sa cravate comme si le faire allait lui permettre de mieux respirer. Elle dirigea ensuite son regard vers le brun pour voir s'il voyait ce que sa magie lui faisait. Elle sentait la chaleur lui monter aux joues, et s'il ne faisait rien de la sueur perlerait certainement de son front. Mais ce qu'elle observait de son camarade lui laissait penser qu'il n'avait pas conscience qu'il projetait autant autour de lui. Elle était de plus en plus mal à l'aise Elle souffla quelques mots à Venesi d'une voix comme chargée de tension et plus grave qu'à l'habitude:
- "Contrôle ta magie. Elle... elle oppresse." Elle avait cherché ses mots tant la sensation d'être compressée par la magie du Serdaigle était forte depuis qu'elle s'était remise face à sa table.

La sensation d'oppression s'étendit à sa cage thoracique, sa respiration s'accéléra imperceptiblement. Elle supportait vraiment mal cet extériorisation de sa magie. Et elle espérait vraiment qu'il allait pouvoir y faire quelque chose, vite. Vraiment vite.

Presque fini. C'est presque fini, me répétais-je incessamment en regardant défiler les secondes sur l'horloge de la salle de classe. Tout va bien se passer, Celo. Respire. Ignore le. Il n'a aucune jugeote, il ne sait pas à qui il s'adresse. Ne prend même pas la peine de lui répondre, il n'en vaut pas le coup. Contrôle ta magie, elle oppresse. Ennis desserre le noeud de sa cravate. Sa respiration s'accélère et tu sens les battements de son coeur s'accélérer. Souffle. Ferme ton esprit. Tu dois réguler le flux de magie qui sillonne ton corps à toute allure. Tu fais du mal à la jeune fille... Mais d'un autre côté, tu fais du mal au jeune homme aussi. Quel dilemme insoutenable, pas vrai ? Tu as le choix désormais. Soit tu remballes toute cette puissance et la ranges au fond de ton coeur, soit tu l'extériorises et tu lances un message fort à ton concurrent. Il devra s'écraser devant toi, devant ta force. Il retournera à son misérable état de gamin vaniteux et méprisable. Lève-toi, Celo ! Fais le brûler ! Pose ta main sur Conrad Bumberterry et libère ta magie ! Libère la, libère la, libère la, libère la, libère la, libère la, libère la ! LIBÈRE LA ! LIBÈRE LA ! LIBÈRE LA ! LIBÈRE LA !

Mon corps se crispe soudainement. La chaleur qui le parcourt est insoutenable. Je me sens comme plongé dans un brasier infernale dont les flammes rougeoyantes lècheraient avidement l'ambre de ma peau lisse. Une perle de sueur coule le long de mon front avant de rejoindre lentement la pointe de mon menton. J'ai mal. Je brûle. Je dois partir d'ici et relâcher toute cette magie. Vite !

Je me lève subitement, ne prenant pas le temps de récupérer mes affaires. Je cours vers la sortie. Je cours.



- "Bah qu'est-ce qu'il a le p'tit ?" demanda Conrad sur un ton qui, pour une fois, semblait vraiment intéressé.

Le garçon regarda l'italien s'enfuir en courant de la salle de classe. On eut dit que le garçon fuyait quelque chose. L'instant d'avant, son corps s'était contracté comme celui d'un ver de terre à l'agonie... Le petit blond avait eu l'occasion d'en voir des choses bizarres au cours de sa courte vie ; cela dit, voir Celo Venesi fuir au beau milieu d'un cours était une première. Il plissa les sourcils. Qu'est-ce qu'il manigance ? C'était louche. Alors Conrad interrogea Ennis du regard. Peut être savait-elle ? "Après le cours" avait-elle dit. Enfin, avait-elle fait comprendre du bout des lèvres. Conrad ne répondit pas. L'autre s'était enfuit en trombe. Il acquiesça pour lui même, comme si son corps avait décidé à sa place que le temps des métamorphoses était venu...

Sans se poser d'avantage de questions, Conrad se remit tant bien que mal au travail. La magie du garçon l'avait chamboulé et Ennis O'Belt l'avait chamboulé elle aussi... Il devait l'admettre, il ne pourrait plus lui mentir très longtemps... Les cinq dernières minutes du cours passèrent dans le calme. La professeure ne s'était pas attardée sur la fuite soudaine de Celo. Elle lui demanderait des explications la prochaine fois. Quand l'heure de la fin sonna, les élèves se levèrent, emportant avec eux leurs cours et leurs affaires.

- "Si tu me cherches, je serai dans la Grande Salle." dit-il à Ennis avant de se diriger vers la sortie à son tour.

Suivant ses camarades, Conrad jeta dernier coup d'oeil vers la table du jeune italien. Une marque de main s'y trouvait, comme imprimée dans le bois au fer blanc. Du charbon carbonisé dessinait l'esquisse de cinq doigts longs et fins dans le chêne brun. Brûlé.

Celo avait mis un certain temps à réagir après la demande de l’irlandaise. A croire qu'il hésitait alors que tous les deux semblaient avoir des difficultés à supporter la situation. Et puis, soudainement, plus même que lorsqu'il était venu la rejoindre à sa table, il s'était levé et était sorti de la salle de cours précipitamment. La professeure n'avait strictement rien dit ce qui était assez inhabituel. Mais la châtain ne cherche pas à comprendre. Ce n'était pas son rôle, et ce n'était pas spécialement ce qui la préoccupait sur le moment. Ce qui l'inquiétait plus était ce qu'elle avait ressenti alors que le brun perdait totalement le contrôle.

- "Aucune idée." répondit Ennis à Conrad sans même se retourner. Depuis que l'italien s'était éloigné d'elle elle respirait mieux. Son cœur s'était calmé et elle avait beaucoup moins chaud. Elle passa une main sur son front avant de reboutonner les quelques boutons de sa chemise et de refaire le nœud de sa cravate. Pendant ce temps-là professeur de métamorphose a continué à parler du sujet du cours mais la jeune fille n'a pas réussi à suivre quoi que ce soit. Elle était trop prise par son mal-être pour être capable d'écouter ou de noter le moindre mot. Sur ce coup là, il lui faudrait compter sur ses deux amis assis un peu plus loin. Ils ne refuserait peut être pas ce coup de main. Et puis, elle leur expliquerait et il comprendrait sûrement qu'elle ne pouvait pas prendre de notes à la fin du cours.

La fin de l'heure sonna peu de temps plus tard et la foule des élèves sorti. L'irlandaise fit un signe de tête affirmatif à Conrad. Elle le rejoindrait sans tarder. Son regard se posa juste un instant sur la place voisine à la sienne. Celle de Celo. Ses affaires était toujours là où il les avait laissées. Heureusement tout était dans son sac alors elle attrapa la lanière de ce dernier. En relevant la tête, elle aperçut le bois de la table. Il était fort différent de quand elle était arrivée. Une trace noire ornait le bois, de la forme d'une main, celle du brun. Il l'avait posée juste à cet endroit elle l'aurait juré. Mue par une sorte d'instinct, elle passa sa main gauche sur la trace. Elle était brûlante et la sensation de mal-être la reprit aussitôt. Comme si la magie du garçon était toujours présente dans la marque. Un frisson la parcourue et elle se força à s'éloigner.

Les élèves étaient presque tous partis. Heureusement pour elle, quelques Serdaigles étaient encore présents. Elle se dirigea vers eux pour leur donner les affaires de leur camarade de maison. Elle ne savait pas où il avait pu partir, ils auraient plus de chance de le trouver qu'elle. Une fois cette affaire réglée, elle prit la direction de la Grande Salle. Il lui fallait éclaircir tout ça avec le Gryffondor blond. Ce qui c'était passé était plus qu'étrange et elle avait besoin d'explication, de comprendre.

Fin du RP. Merci pour ce moment d'écriture particulièrement agréable et intéressant.