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25 mars 2019, 20:57
En avant sur les rails  Des inconnus 
@Blaze Rosenberg

Septembre 2043.

  Angélique sert fort sa main, pour qu'il ne la lâche pas et ne se perde dans la foule s’étendant sur le quai de la gare. Elle sait très bien que son frère est très tête en l'air et qu'il ne lui faudrait pas beaucoup pour attirer son attention et finir inévitablement par se perdre en suivant le fil de ses pensées qui ne savent pas rester droites et claires. Les petits doigts fins du petit garçon ne seraient pas les siens en retour, le roux aurait juste voulu s'évader de cette poigne pour aller vagabonder autour du train rouge, géant fumant qu'il ne peut s'empêcher de fixer de ses grands yeux verts. Le train est immense, il n'en a jamais vu d'aussi longs, après-tout, à la ferme il n'y a pas tout ça et il n'a jamais croisé de trains à Oxford, il n'y va pas très souvent. Il sait ce que c'est, mais il n'imaginait pas qu'il puisse en exister de si grands, les seuls qu'il a pris étaient beaucoup plus courts et pas peints de cette teinte criarde. Ce train-là, on avait envie de monter dedans, c'était comme s'il était une vieille maison, celle où grand-mère nous faisait des gâteaux. Il ne faisait pas peur, c'était engageant. Il ne pouvait pas attendre d'embarquer et pourtant, Angélique le traînait partout derrière elle pour le présenter à des personnes qu'il ne reverrait probablement plus avant très longtemps. Il n'en avait pas trop à faire de ces gens là, pour une fois, il n'avait même pas envie de connaître les autres, de toute façon, ils auraient été trop âgés pour lui mais Angélique ne voulait pas lâcher son petit frère. C'était pas un bébé, il était grand, il entrait à Poudlard, ça voulait dire qu'il pouvait faire les mêmes choses qu'Angélique et qu'elle pourrait plus jamais lui dire qu'il était petit. C'était un grand, il devenait grand et il n'allait pas s'arrêter comme ça, juste à cause de sa sœur qui ne voulait pas le lâcher. 

  Monter dans le train était presque aussi cool que de regarder la fumée sortir de la longue cheminée. C'était assez étroit et tout le monde se poussait en riant mais les compartiments étaient tous encore vide pour la plupart, le train ne partirait pas avant longtemps mais lui n'avait personne à qui dire au revoir. Seuls Angélique et lui étaient sorciers, et l'adolescente avait rejoint le garçon portant du vert, comme lors de cette sortie au chemin de traverse, le laissant tout seul en disant qu'il pourrait se débrouiller. Tout seul dans un compartiment, c'était beaucoup moins drôle de devenir grand. Il n'avait pas envie de grandir si ça voulait dire qu'il devait tout le temps rester tout seul, ça, ça ne lui plaisait pas du tout, du tout. Les familles se serraient, s'embrassaient, pleuraient et lui, il n'avait jamais été autant impatient que tout ça ne s'arrête et que le train démarre, loin de Londres. Un autre monde plein d'aventures où rien ne pourrait jamais l'arrêter, où il pourrait devenir tout ce qu'il voudrait. Son poing posé sous son menton et son coude écrasé contre le rebord de la fenêtre, il observait son visage à travers la vitre en faisant de grosses grimaces plus horribles les unes que les autres, attendant que quelqu'un entre avec lui pour parler. Tout seul, c'était pas drôle.    

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RDD, deuxième année RP

26 mars 2019, 14:22
En avant sur les rails  Des inconnus 
Image
~ Blaze Rosenberg, première année ~

C'est à peine si Blaze avait fermé l’œil de la nuit. Il était très impatient d'aller enfin à Poudlard et entendre ses grands frères parler si souvent de l'école n'avait pas arrangé pas les choses. Il les sollicitait très souvent pour entendre leurs aventures et n'arrivait jamais à démêler le vrai du faux : après tout, Oskar lui avait déjà affirmé, un grand sourire aux lèvres, qu'il avait déjà vaincu un loup-garou qui traînait dans les couloirs. Mais véritables histoires ou non, le garçonnet écoutait toujours avec des étoiles plein les yeux. Aujourd'hui, son rêve se réalisait enfin mais pas exactement comme il l'avait imaginé. Après des vacances très calmes, le trajet jusqu'au Poudlard Express avait été assez tumultueux. Déjà, c'était Amory qui conduisait la voiture moldue, et non seulement il avait oublié sa chouette donc demi-tour obligé, mais en plus, il était resté en pyjama. A l'arrière du véhicule, Cosmo ne lâchait pas la main de Blaze. C'était la première fois qu'il serait seul à la maison avec les parents ; et il tenait si fort son aîné que celui-ci crut qu'il ne pourrait jamais se débarrasser de lui. Et comme si cela ne suffisait pas, Cosmo était complètement malade et semblait toujours sur le point de rendre son petit-déjeuner. Blaze, lui, était totalement paniqué à l'idée d'être en retard. Il s'agitait dans la voiture et n'arrêtait pas de poser des questions. « Tu ne peux pas rouler plus vite, Amory ? », mais aussi « C'est quand qu'on arrive ? » ou bien « Mais, mais, on fait quoi si on rate le train ? Après moi je vais rater la répartition, on va pas pouvoir m'attribuer une maison, du coup je vais être obligé de dormir dehors ! »

Heureusement, les Rosenberg arrivèrent tout de même à destination, et sans le moindre retard contre toute attente. Les au revoir furent difficiles, notamment pour Blaze qui quittait pour la première fois ses parents mais aussi pour Cosmo, qui serait désormais seul. Le petit sorcier poussa son chariot dans le mur du quai 9 3/4  et, paniqué à l'idée que le train puisse partir sans lui, il s'engouffra sans plus attendre dedans, devançant ses frères qui étaient encore sur le quai. Une fois à bord du train, il poussa un soupir de soulagement puis entreprit de chercher un compartiment libre, bousculant parfois sur son passage des élèves plus âgés que lui. Il tomba finalement sur une cabine où il n'y avait qu'un garçon qui semblait avoir son âge, et sans demander l'autorisation, il s'assit en face de lui. Il l'observa une demi-seconde avec curiosité avant de prendre la parole.  « Salut moi c'est Blaze Rosenberg, et toi comment tu t'appelles ? Pourquoi tu portes des lunettes, t'es myope ou euh... hypo...hypi... euh, d'autres trucs avec les yeux ? »

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20 juin 2019, 11:51
En avant sur les rails  Des inconnus 
    Il tira sur sa lèvre inférieure et fit les yeux blancs. Il ne pouvait plus se voir dans la vitre, mais il savait que c'était une grimace affreuse, parce qu'elle faisait peur. Il arrêta jute après s'être rendu compte qu'il pouvait peut-être faire peur à d'autres personnes, même s'il n'était ni bien grand ni bien gros et encore moins bien effrayant. Il se mit simplement à loucher et à rire devant la tête de poisson que cela lui faisait. Il attendit peut-être cinq minutes comme ça, tout seul, devant la vitre, arrivée en avance oblige. Angélique passa dans le couloirs pour lui montrer ses amis mais se volatilisa quelques secondes seulement à peine. Il posa son coude contre la vitre et abaissa sa tête dessus tout en continuant à faire des grimaces, ce qui était devenu légèrement plus compliqué depuis qu'il était appuyé sur sa joue qui remontait donc en tas vers sa pommette.  Il était en train d'essayer de toucher son nez avec sa langue quand la porte du compartiment s'ouvrit, non pas sur Angélique cette fois-ci, mais sur un garçon qui s'installa en vitesse sur la banquette devant lui, sans demander l'autorisation. Ce qui n'était pas fondamentalement grave parce que Herschel aurait dit oui de toute façon, même s'il avait senti comme la bouse de la ferme ou aurait été aussi méchant qu'une brute. Après-tout, ce n'était qu'un siège, pas à lui de surcroît, et il n'avait pas vraiment envie de passer le voyage tout seul, ce qui semblait aussi improbable puisque les élèves étaient nombreux, sur le quai, de ce qu'il pouvait en voir. Autant essayer de passer le voyage avec des gens avec qu il pourrait sympathiser. Il se bloqua et rangea vite sa langue dans sa bouche avant de se tourner vers l'autre. 

    -Saaalut ! Je m'appelle Herschel, moi. Blaze c'est original comme prénom, ça vient d'où ? Je suis myope, dit-il en remontant ses lunettes, comme une taupe ! Il tapota sur le verre de ses binocles. T'as onze ans aussi, toi ?

    Il se baissa et posa ses coudes sur ses genoux, puis sa tête sur dans mains en coupe. 

    -T'habite en Angleterre ? T'aime quoi comme couleur ? T'as des frères et sœurs ? Moi j'en ai 5, du coup on est six. Et Angélique est à Poudlard, elle est grande comme ça ! dit-il en écartant les bras avant de reprendre sa position. J'habite dans une ferme, tu aime les animaux toi ? Il s'écrasa contre son siège. T'as hâte d'être à Poudlard, toi ? Il tapa le siège à côté de lui. Mais je suis triste parce que je peux pas emmener mon chien, tu as des animaux de compagnie, toi ? A la maison on en a pleins. Il babilla. 

    Herschel avait toujours été un garçon qui parlait beaucoup et qui n'était pas particulièrement timide avec les personnes de son âge. Par contre, quand il devait parler devant un adulte qu'il ne connaissait pas, ça allait à peu près, sauf à partir du moment où cette personne avait un rôle sur lui. Un professeur, une mère d'un ami chez qui il passerait une après-midi ou autre. Parfois, cela lui jouait des tours et il espérait vraiment que son nouvel ami -il savait qu'l l'aimait bien, même après deux minutes- ne s'enfuirait pas en courant. 

IMPORTANT /!\
RDD, deuxième année RP

20 juin 2019, 12:48
En avant sur les rails  Des inconnus 
Nouvelle année, nouveaux amis et potentiellement nouveaux ennuis. Poudlard, deuxième année, nouveaux objectifs. Tu as toujours rêvé de ce moment mais sur le coup, tu n'en veux plus. *Sommes-nous vraiment obligé d'aller au château ?* Tu ne veux pas y aller, bien évidemment ! C'est encore une fois abandonner Maman sans même que tu puisses lui donner de nouvelles, ou peut-être que si car c'est année, Philias est là pour ça ! Abandon.

« C'est où qu'on doit aller ? » se demanda l'enfant en arrivant dans la gare de King's Cross. Il ne savait pas où il devait se rendre, ou du moins plus.

Alors, voyant les quelques enfants disposant d'un chariot avec dessus un animal, tu savais qu'ils allaient à Poudlard alors tu les suivis. Et là, tout de revient ! Tu sais à présent où aller et surtout comment. Et pourtant, Maman te l'avait expliqué, ne te souviens-tu pas ? « Tu te souviens ? Pour aller à sur le quai de la voix 93/4 , il te suffit d'aller sur le pilier entre la voix neuf et dix et de courir dedans, en ayant plus qu'envie de t'y rendre sinon tu risques de juste te prendre le poteau et ça, c'est pas foufou » t'avait-elle dit avant ton départ.

Tu n'as pas peur d'être délaisser ?
L'abandon est si vite arrivé !
Tes amis t'ont-ils oublié ?
Comment va se passer cette rentré ?

Jules fonça droit dans le poteau en pierre et frôla de ne pas passer au travers, il le sentit. Quelle ambiance sur le quai ! De la foule partout, des pleurs, des rires, du chahut... Tout cela n'était pas fait pour Jules qui était à deux doigts de faire machine arrière afin de repartir sur ses pas, loin de tout cela.
Ce qui le retenu de le faire, c'était ce que sa mère lui aurait dit : il n'était pas prêt à décevoir sa mère alors, il rentra dans le train rouge vif. Semblait-il qu'il était en retard, tous les compartiments étaient presque pleins à craquer. *Mais c'est pas vrai ça !*

•••••••••

Premier compartiment : rempli. Deuxième : *Oh non, pas eux !*. Troisième : beurk ! Quatrième : juste deux élèves, c'est correct. Tellement qu'il était perdu dans ses pensées, Jules n'avait même pas porté attention à Herschel, le futur première année qu'il avait déjà rencontré au Chemin de Traverse. Il faut dire aussi qu'avec tout ce beau monde, pas facile d'avoir des repères !

« Sniff... » renifla l'enfant, l'envie d'aller au château n'y était toujours pas.

Ses deux camarades de compartiment semblaient discuter entre eux alors Jules n'avait pas pris le temps de demander leur accord pour qu'il s'installe avec eux, il aurait peut-être dû. Alors, posant la cage de Philias sur le siège d'à côté, il regarda le sol et dit discrètement : « Excusez-moi ». Le trajet allait sûrement être long puisqu'il n'était pas forcément d'humeur à parler, à moins que ces deux garçons le fassent changer d'avis.

*En avant sur les rails, wouhouu !* pensa-t-il ironiquement.

Hier tout s'effaçait mais demain tout recommencera, au revoir.

02 juil. 2019, 14:24
En avant sur les rails  Des inconnus 
Son menton posé au creux de sa main, Blaze observait son jeune camarade avec un regard brillant d'excitation. Lui qui avait peur d'être tout seul et de finir par dormir aux cachots après avoir été oublié par tous, voilà qu'il venait de rencontrer un garçon plutôt intéressant. Sans même le connaître davantage, le petit brun se mit à espérer tomber dans la même maison que lui. Gryffondor serait parfaite pour Blaze. Est-ce que ce frêle petit rouquin était aussi un parangon de courage et de bravoure ? Ses bras fins cachait-il des muscles aguerris et forgés par le dur labeur et les longues batailles ? Alors que le garçon l'assommait sous les questions, faisant presque vaciller Blaze sous cette masse d'interrogations dont il n'en retenait pas la moitié, il se concentrait pour le jauger du regard. 

« Ouais j'ai eu onze ans l'mois dernier. J'ai hâte d'avoir douze ans parce que ça fait un peu plus grand que onze, là mes frères disent encore que j'suis un petit alors que c'est pas vrai puisque je vais enfin à Poudlard. J'habite à Chipping Campden, c'est joli et y a une forêt pas loin. Et toi ? Moi j'ai quatre frères : trois qui sont plus grands que moi et qui sont encore à Poudlard, c'est Amory, Oskar et Solal. Et puis j'ai un petit frère aussi qui viendra dans deux ans, c'est Cosmo. Toi aussi alors t'as une famille nombreuse, c'est trop cool ! Tu t'entends bien avec eux ? »

Qu'avait-il posé comme autres questions ? Le petit roux avait parlé si rapidement pour demander tant de choses que Blaze n'avait pas tout retenu. Il adressa un franc sourire à son jeune camarade et grimaça en excuse.

« J'ai perdu le fil avec toutes tes questions. » fit-il en rigolant. « J'aime bien le bleu, c'est ma couleur préférée, mais le rouge aussi c'est joli car c'est la couleur du sang et j'aime bien quand mes voisins saignent du nez, ça montre c'est qui le plus fort ! » grogna-t-il joyeusement en tapant sur sa poitrine avec son poing. « Sinon ouais, bien sûr que j'ai trop hâte d'aller à Poudlard ! J'ai enfin ma baguette magique, tu veux la voir ? Elle est belle. Elle est comment la tienne ? Puis j'aime les animaux, surtout les insectes. »

Le garçon se redressa et fouilla frénétiquement ses poches à la recherche de sa baguette. Pas encore habitué à sa présence, il avait complètement oublié où il l'avait mise. Ce fut en la cherchant et en commençant à paniquer qu'il remarqua qu'un troisième garçon était dans le compartiment. Il n'y avait absolument pas prêté attention et l'observa un long instant avec un air hébété. Par la fenêtre, on pouvait apercevoir les paysages qui défilaient. La gare n'était plus visible, désormais derrière eux. Le train avait enfin démarré et Blaze n'avait même pas adressé un petit coucou à ses parents par la fenêtre. La moue boudeuse, il fut quand même content de retrouver sa baguette et il la montra aux deux garçons avec fierté.

« C'est comment toi ton nom ? » demanda-t-il au nouvel arrivant.

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03 juil. 2019, 20:11
En avant sur les rails  Des inconnus 
Ma main glissant sur les portes des différents compartiments du Poudlard Express, je fais mon chemin à la recherche des toilettes. J’ai bien essayé de retenir l’emplacement de mes affaires - et de mes compagnons de voyage - mais avec mon sens de l’orientation catastrophique, je ne suis déjà plus tout à fait sûre de la direction. Je déambule donc dans la coursive pendant quelques minutes avant de trouver mon objectif.

Une fois ressortie, je regarde d’un côté, puis de l’autre, perdue. Je ne parviens même pas à me souvenir par quel côté je suis arrivée. Collée à l’embrasure de la porte et les doigts sur les tempes, je fais tourner ma mémoire à plein régime. À l’aller, l’entrée des cabinets était à gauche. Non, à droite. Non, à gauche. Je ne sais plus… Bon, on va dire qu’elle était à gauche. Je prends donc le chemin choisi, essayant tant bien que mal de trouver des éléments de décor pour me repérer.

Après quelques allers-retours dans le long couloir, un détail dans un des murs me saute soudain aux yeux. Ça, là, c’était en face de mon compartiment, non ? Rassurée et enthousiaste, je me précipite vers la porte et l’ouvre en grand.

Un instant de malaise suit - en tout cas de mon point de vue. Oups.

Face à moi se trouvent trois garçons, dont deux semblent être en grande discussion. Je conclus donc que ce n’est pas le bon compartiment. Ne sachant pas quoi faire ni comment réagir, je reste figée sur le pas de la porte, à les observer tour à tour.


« Euh… », commencé-je d’une toute petite voix, « Salut ? Je… Je me suis trompée, je crois. »

N’arrivant pas totalement à formuler mes pensées en phrases sous le coup du stress, j’hésite et bute sur les mots. J’essaie de garder mon calme, mais je sens doucement mon expression se décomposer :

« J’ai perdu mon compartiment… »

Je sais qu’il faudrait que je me remette à la recherche de mes affaires, mais j’ai l’impression d’avoir tourné trop longtemps dans ce train. Je n’ai vraiment pas envie de me mettre à pleurer pour mon premier jour à Poudlard. Et dire que je ne suis même pas arrivée au château, encore. Dans le bazar que forment mes pensées, une idée saugrenue me vient à l’esprit :

« Je peux rester avec vous ? »

6ème année RP - 17 ans - #783F04
Préfète inRP depuis mai 2047 - MERLIN (Perly) - club de courses de balais - Hel's Angels
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