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23 févr. 2020, 18:17
Garden Party  A.S   B.C   C.H   P.K   I.M   A.N   O.C 
Cette petite était formidable se disait Willow Nerrah après que la jeune Irisia MacLynn l'ait complimenté. Pétillante, les yeux avides du monde et les lèvres gorgées d'envie de croquer la vie à pleine dent. Dans un sens, et dans un sens seulement, elle se reconnaissait un peu dans cette enfant. Finissant sa...troisième, quatrième coupe ? Elle engagea son retour vers les adultes de la journée. Sa belle sœur, Renesmée, semblait jauger et juger comme à son habitude le moindre élément de son environnement. Pauvre Renée, pensa-t-elle, tu ne seras satisfaite de ta vie que lorsque tu aura la conviction que rien ni personne ne t'es supérieur. Bonne chance...

Un rire, un joli rire de couple, lui parvint aux oreilles et elle infléchi sa marche pour remonter à sa source. Arrivée prêt des tables, elle fit face aux deux tourtereaux, sans l'ombre d'un doute les MacLynn, père et mère.
"Bonjour, bonjour très chers amis, d'un geste fluide elle saisit la main de Micha et de Lyra MacLynn des siennes pendant quelques secondes, passant ses pouces sur le dos de leur main, elle ferma les yeux et prit une grande inspiration avant de les libérer et d'ouvrir grand des yeux brûlants. Je suis fantabsolument ravie de pouvoir poser les yeux sur vous. Enfin ! C'est le mot. Dire que nos petits voulaient passer des vacances ensembles ce printemps, quel dommage que nous ne nous soyons pas rencontré à ce moment..." elle faisait une moue triste mais changea bien vite de visage à l'évocation des Harisson.
"Qu'en pense-je ? elle rit un peu. C'est si... anglais, si... Je ne sais pas trop comment dire, dénué de toute spiritualité et de plain pied dans la morne réalité du luxe ? Enfin, le vin est français, ils ont ça pour eux. Et vous ?"

***


Aliosus vit surgir son Irisia dans son champs de vision, elle avait l'air ravie, comme presque toujours d'ailleurs. Il se leva précipitament pour l'accueillir et se rassit lorsqu'elle en fit de même, essoufflée, sa poitrine battant dans son corsage vert et or du meilleur goût.
"Moi aussi je suis content de te retrouver, vient, Carry vient de proposer un jeu, je ne sais pas si tu le connais, c'est Action ou Vérité."

D'ailleurs, le jeu venais de commencer, Brett demandais à leur jeune hôte si elle avait déjà embrassé quelqu'un. Elle paru affreusement gênée, Aliosus rougit triplement, à la fois parce que la question était embarrassante, également parce Carry semblait ne plus savoir où se mettre et il compatissait avec elle, mais surtout, il repensait à la grande Circiéa qui, quelques semaines auparavant, lui avait saisit le visage et appuyé ses lèvres contre les siennes. Ce seul souvenir enflammait son visage.

Carry bafouilla quelque chose qu'il ne comprit pas, mais elle n'avait pas l'air d'avoir répondu, ou alors il n'avait décidément rien entendu, lorsqu'elle relança le jeu vers Orphéa, une camarade de la même année que Irisia, Brett, Alice et lui.
"Orphéa, tu vas allez déposer un magnifique baiser sur la joue d'Aliosus."

Il faillit s'étrangler en entendant cette relance. Quoi ? Lui ? Mais pourquoi ? N'avait-il pas son mot à dire ? Il regardait autour de lui les enfants à la fois amusés et gênés. Orphéa quant à elle se leva en annonçant être d'accord, elle avait l'air confiante, cela rappela à Aliosus une leçon importante sur le fait de ne rien laisser paraître dans ce genre d’interaction. Il se redressa sur sa chaise, n'osant pas regarder Irisia. Dieux, qu'allait penser sa meilleure amie ? Allait-elle réagir ?
Orphéa le rejoint et se pencha vers lui, il choisit d'en finir le plus simplement possible, sans donner matière à qui que ce soit de jaser, après tout ce n'était qu'un baiser sur la joue. Il sentit tout de même une sorte d'onde, mi frisson, mi décharge électrique. Il avait beau faire comme si ça l'était, ce contact intime de lèvres sur sa joue n'était pas anodin pour lui. Ce fut vite fini toutefois, et le garçon guetta les réactions autour de lui, sans toujours oser se tourner vers sa meilleure amie.

6ème année

24 févr. 2020, 09:43
Garden Party  A.S   B.C   C.H   P.K   I.M   A.N   O.C 
RENESMÉE NERRAH

•••


Il n’y avait rien de plus désagréables que de s’adresser à des personnes nommées et être une inconnue à leurs yeux. Renesmée se retint de tout commentaire, quand bien même l’envie de leur signaler qu’il est bon de connaître les invités d’une réception à laquelle on est invité brûlait ses lèvres carmin.

« Miss Nerrah » répondit-elle en serrant la main de miss Carter entre ses doigts. « Nos enfants sont amis. Je suis la mère d’Alice, j’ose espérer que votre fils vous en a parlé compte tenu de la relation qu’ils semblent entretenir tous les deux. »

Reprenant sa main, Renesmée jeta un coup d’œil à la table des enfants pour observer un instant le jeune Carter s’amuser avec les autres. L’insouciance... voilà bien une chose qu’elle leur enviait.
Son regard revenant aux adultes se posa sur sa belle sœur, enfilée dans une robe ô combien vulgaire. N'y avait-il donc aucune tenue dessente dans sa penderie ?

ALICE SANGBLANC

•••


Son corps manqua de flancher sur le côté alors que sous ses yeux se dessinait les traits du hall d’entrée des Harrison. La grande main de Thomas s’était emparé de son bras pour l’empêcher de tomber, la fillette reprenant ses esprits. Transplaner n’avait jamais été quelque chose d’insurmontable pour Alice, quelque soit la distance parcourue. Mais aujourd’hui, elle avait une boule dans le ventre, si grosse qu’elle en comprimait son petit déjeuner. Elle ne savait pas vraiment pourquoi, car sa présence en ces lieux n’était pas vraiment interdite. Elle avait le droit d’assister à cette garden party, c’est Thomas qui lui avait dit. Alice n’avait pas à s’en faire, surtout pas, cela durcirait ses traits et cela n’irait pas du tout. Elle qui s’était faite si jolie ne devait pas d’auto-saboter.

D’un coup d’épaule, Alice chassa la main de Thomas pour récupérer son bras. Elle s’assura que son chignon lache était encore parfait. Quelques boucles en sortaient, ondulaient sur ses épaules avec légèreté. Ses bras étaient habillés de dentelles jaunes aux motifs fleuris, son dos également. Elle avait désiré avoir des allures de dame, et c’était chose faites : la robe que lui avait choisi Jenny dans la collection que lui avait offert son père au fil des années était parfaite. Son buste était épousé, et le tissu coulait le long de ses hanches droites pour venir caresser le haut de ses genoux. Ses pieds ne lui faisaient pas encore mal, mais Alice savait que les lacets entrecroisés et les petits talons finiraient par devenir un calvaire en fin de journée. Au moins était-elle jolie.

« Nous allons sortir de suite avant de tomber sur un serviteur » intima Thomas à sa sœur, trop occupée à dégainer son ombrelle de dentelle pour le regarder. « Ne fais pas de grabuge et soit aimable avec qui tu croiseras. »

Alice releva enfin ses yeux sur Thomas. Pour qui la prenait-il ? Une sauvage ? Elle savait se tenir, tout de même, et cela même si sa pire ennemie se trouvait dans les parages.
Sans un mot, Thomas marcha jusqu’à la sortie, Alice dans ses pas, la tête haute, son ombrelle prête à éclore. Au premier pas posé à l’extérieur, elle s’ouvrît, protégeant alors Alice des éclats de soleil. Thomas avait ajusté son chapeau sur ses yeux, souffrant lui aussi des assauts estivaux. La jeune Sangblanc ne s’embarrassa pas plus de la présence de son frère et le quitta alors, se focalisant sur les sons de voix qui s’élevait des jardins. Bien vite, elle avait rejoint le lieu de réception. C’était une vision agréable, si l’on mettait de côté les allégeances de chaque invité. Des traîtres, il y en avait beaucoup, beaucoup trop. Alice prit un temps pour essayer de mémoriser les visages de quelques uns mais, de toutes façons, elle ne connaissait pas leur nom.
Au fond de la réception, Alice apercevait la table des enfants. C’était là qu’elle y trouverait des traîtres à sa portée. Jetant un regard à son frère qui se mêlait à présent à la foule, Alice s’avança jusqu’à la table des enfants, un fin sourire aux lèvres. C’était comme si elle était présente depuis le début, comme si elle n’avait fait que s’absenter pour aller se rafraîchir. Alice était dans son élément.

Plus elle s’approchait de la table, et plus Alice reconnaissait ses camarades. Carry, bien sûr, c’était évident, mais aussi la chevelure flamboyante de Irisia, les cheveux blonds de Brett et Aliosus, mais aussi Orphéa dont les lèvres s’étaient déposées sur la joue de son cousin. Ses sourcils clairs s’étaient froncés d’une cruelle manière, ses doigts resserrés sur son ombrelle. Depuis quand étaient proches au point de s’embrasser, eux ? Alice se retint d’attraper Orphéa et de la secouer comme un prunier pour obtenir des réponses. Elle était déjà suffisamment proche de Brett, elle n’allait tout de même pas lui voler Aliosus également !
Alice inspira calmement, se délestant de cette jalousie qui mordillait son cœur.

« Bonjour » dit-elle avec un fin sourire, son regard passant sur chacun. « Puis-je me joindre à vous ? »

Sixième année RP - 741B47
Étudiante à Beauxbâtons depuis Janvier 2046
Fondatrice du MERLIN

29 mars 2020, 22:39
Garden Party  A.S   B.C   C.H   P.K   I.M   A.N   O.C 
Lyra, mine de rien fière que sa petite sauvageonne de fille ait réussi à se tenir, sourit en échangeant un regard complice envers son époux bien-aimé. Si cela avait mal commencé entre eux à cause du statut de mariage arrangé, elle devait bien reconnaître qu’il était fantastique. Mais ce n’était guère le moment de sombrer dans les souvenirs romanesques… Cette soirée était une opportunité pour son époux et elle devait se conduire convenablement. Rien n’empêchait les choses d’être différentes dans l’intimité de son boudoir pourpre…

Miss Nerah approchant, les parents d’Irisia décidèrent de faire connaissance : échanger des hiboux c’était bien, voir la personne de visu était quand même mieux. Et, bien que quelque peu excentrique, ils devaient avouer que c’était un être bien intéressant en soi… Bien que d’être pris aussi intimement par les mains étaient déroutant. Du moins pour Lyra qui restait assez rigide et à cheval sur la bienséance, parce que Micha le vécut plutôt bien.

« Nous sommes aussi fant… Fantasbsolument ravie de vous rencontrer. Depuis tout ce temps. »

Un sourire hésitant aux lèvres, Lyra but une gorgée pour se détendre et reprendre contenance : mère et fils ne se ressemblaient pas tant que ça... Tandis que son époux, lui, ne dissimula aucunement son amusement. Par bien des égards, il avait l’impression de retrouver sa petite tornade rousse en la mère de son meilleur ami. C’était fascinant.

« Oh vous trouvez ? Bien que cela est clairement voyant et clinquant qu’ils sont riches, il y a quand même quelques touches de décorations que je trouve d’excellent goût. Mais il est vrai qu’ils sont d’une raideur... »

« Vous n’avez pas tort ma chère. Mais je pense que des choses intéressantes pourraient bien se produire durant cette Garden Party… Ceci dit, vous avez parfaitement raison Miss Nerrah, le vin est exquis. »

Et il trinqua avec son épouse et l’autre femme, le regard étincelant d’amusement.

*!*!*!*

Profondément ravie et surtout soulagée de savoir que la mère d’Aliosus l’aimait bien, Irisia alla le retrouver et se pressa contre lui avant de s’installer à ses côtés, sa main restant sur celle de son meilleur ami.

« Action ou Vérité ? J’y ai joué avec Alice à l’école. C’était très amusant ! »

Malicieuse, elle se pencha à l’oreille d’Aliosus pour y glisser un secret qu’elle ne lui avait jamais dévoilé.

« … J’ai même dû lui faire un bisous sur la bouche... »

Et la rousse gloussa en se redressant, son regard brillant de mille feux. Son sourire malicieux zébra son visage quand elle vit les autres échanger les actions et les vérités, s’amusant sans gêne de leur gêne. Elle rigola pourtant moins quand ce fut au tour d’Aliosus d’être visé par ce jeu… Embrassé par Orphéa ?! Et puis quoi encore ?! Ses yeux clairs devinrent aussi tranchant que l’acier alors qu’elle lâcha la main de son meilleur ami, la jalousie plongea avidement ses serres dans le ventre de l’irlandaise. Ses petits poings se serrèrent et froissèrent sa robe tandis qu’elle refusa de regarder : rien que le bruit lui donnait envie de mordre l’autre fille.

Sa fureur fut pourtant ébranlée puis complètement soufflée quand elle reconnut une petite fille bien particulière qui se joignit à eux.

« Alice ! »

Un sourire de pure ravissement aux lèvres, l’irlandaise abandonna ses idées de torture pour couver sa meilleure amie d’un regard étincelant. Enfin elle était là ! Elle en avait mis du temps ! Pourquoi n’était-elle pas arrivée avec sa mère et son frère ?! Que de questions ! Mais au fond, elle s’en fichait un peu des réponses parce que le plus important était qu’Alice était enfin présente avec eux à cette fête.

« Brett a raison ! Dépêche-toi de nous rejoindre ! On joue à Action ou Vérité. Tu te souviens comment on joue non ? »

Le minois faussement innocent ne pouvait tromper personne quand on voyait le regard étincelant de malice qu’elle avait. Mais c’était un secret qu’elle et Alice connaissait. Enfin… Et Aliosus maintenant...

*!*!*!*

Inishowen, Irlande.

« C’est pas vrai ! Mais comment ont-il su ?! »

Inquiet, Eden fixait les protections du domaine qui vibraient à cause de l’intrusion. Ils savaient que le Président de l'Organisation internationale du commerce magique avait de nouveau posé un pied sur le territoire anglais, ce qui était illégale du fait de son exil en France. Son vieux cœur battant nerveusement, il attrapa ses petits-fils, Aedan et Cian pour les serrer dans ses bras, embrassant leur front pour les rassurer.

« TISHA ! »

« Tisha est là maître ! »

« Ramène-les à Paris ! Tout de suite ! »

« Tisha le fait de suite maître ! Venez jeunes maîtres, Tisha vous conduit en France. »

La vieille elfe de maison passa ses longs doigts sur leurs petites joues blafardes pour les rassurer avant de disparaître dans un « POP » bruyant. Cela soulagea grandement Eden de se retrouver seul dans le domaine irlandais… Mais son fils et sa belle-fille n’étaient pas encore au courant… Inspirant profondément, le vieil homme courbé par le poids de l’âge et des évènements envoya un patronus pour les prévenir de s’en aller de suite. Il n’avait plus qu’à attendre que sa petite-fille soit de nouveau en sécurité à ses côtés…

« Accueillons-les... »

Faisant comme si de rien n’était mais aussi affable qu’une porte de prison rouillé, Eden les accueillit sur le perron de la demeure, impassible et imperturbable.

« Messieurs... »

*!*!*!*

Manoir des Harrison.

Tandis que les parents d’Irisia discutèrent agréable avec la mère d’Aliosus Nerrah, oubliant les dangers du monde d’aujourd’hui, la vue du patronus d’Eden les firent blanchir.

«… Ils savent… Partez… Vite... »

« Micha ?! »

« Nous savions que c’était le risque ma chère. »

Embrassant la tempe de sa bien-aimée pour essayer de la calmer, le mari inspira profondément en la serrant dans ses bras.

« Excusez-nous Miss Nerrah. Il nous faut partir de toute urgence. »

Un sourire poli aux lèvres, Micha entraîna Lyra avec lui en direction de la table des enfants.

« Il faut prévenir les Harrison Micha ! »

« Non, ils suivent Ursula Parkinson et sa politique. Dépêchons-nous de prendre Irisia et de partir. Vite ! »

« O-oui oui ! »

Inquiète, la mère s’accrochait à son époux avant de s’approcher rapidement de son enfant.

« Irisia ? Nous partons. »

« Mais… Mère ? Père ? P-pourquoi ?! On vient à peine d’arriver ?! »

« On ne peut pas rester. Vite ! »

« Non ! Mais non je veux pas moi ! Tous mes amis sont là ! »

« Irisia ne commencez pas à répondre ! Venez tout de suite ! »

« Mais ?! »

« Irisia cela suffit. Ecoutez votre mère et venez ma chérie. »

Si même son père s’y mettait… Elle était quand même inquiète de les voir si nerveux alors qu’ils étaient tellement puissant… Quelque chose n’allait pas… Embrassant Aliosus, Brett et Alice, Irisia salua les autres avant de s’accrocher aux mains de ses parents, courant avec eux.

Quand ils quittèrent les limites du domaine, et après avoir récupéré leur baguette magique, ils transplanèrent pour fuir une nouvelle fois...

En glissant je viens, en rusant je vaincs, le sommet j’atteins.
2048-2049 : Sixième année rp

11 avr. 2020, 12:26
Garden Party  A.S   B.C   C.H   P.K   I.M   A.N   O.C 
- Eh bien, eh bien, que de rebondissement. Annonça Monsieur Harrison à sa fille en portant son verre à sa bouche dans un geste calme et assuré. Il semblerait que la famille Maclynn ne soit pas ceux qui nous croyons être… J’ai bien peur que nous venions de laisser filer des traitres mais J’espère me tromper.

- Qu’est-ce qui vous fait dire cela, père ? demanda Morrigan en tournant son regard clair vers celui de son paternel en penchant légèrement sa tête sur le côté prenant un air intrigué. Ils ont sûrement dû partir à cause d’une urgence, je ne vois rien qui indique que ce sont des traitres. La paranoïa ne vous ressemble guère.

En prenant une nouvelle gorgée de vin, Ivelios laissa son regard doucement s’échouer dans le vide puis esquissa un léger sourire avant de faire doucement tourner le contenu de son verre dans la paume de ça. Sa fille avait beau avoir des capacités magiques excellentes, elle ne poussait quasiment jamais sa capacité d’analyse au maximum et laissait souvent des détails s’échapper, chose qui allait sans aucun doute lui jouer des tours en tant que Garde Noir de la Citadelle.

-Selon-vous Morrigan, pour quelle raison une famille entière qui se trouvait dans un manoir entièrement sécurisé, viendrait à s’envoler sans même venir s’excuser auprès de leurs hôtes ? il laissa quelques secondes de réflexion avant de reprendre à nouveau. C’est une question que je me pose en ce moment. Mais…Peu importe, on dirait que votre futur fiancé vient d’arriver. Ricana son père avec un sourire fière.

-Cessez donc de jouer avec moi père ! Nous ne sommes pas encore fiancés ! Se contint de crier Morrigan en baissant la tête emplit de honte.
-"Pas encore" ? Força le père en arborant une expression faussement outrée. Laissez-moi donc parler à ce Thomas Sangblanc pour commencer, je ne peux pas donner ma fille à n’importe qui, vous comprenez n’est-ce pas ? 
-Par tout les dieux, Père je vous en prie, restez assis ! Mais c’était déjà trop tard, Mister Harrison déposa son verre sur la table et se leva de sa chaise qu’il remit sous la table avant de se mettre en route pour rencontrer le fameux prétendant.


Morrigan se sentie rougir en voyant Thomas arrivée avec sa petite sœur, mais la peur commençait à la gagner au ventre lorsque celle-ci vit son père se rapprocher de plus en plus de son amoureux. D’un regard inquiet et couvert de honte, la jeune sorcière regarda l’homme qu’elle appelait son père éviter les serveurs qui faisaient des allers-retours entre les cuisines et les tables des invitées pour faire le premier contact avec l’homme avec qui elle voulait partager sa vie. Avec un peu de chance, elle espérait que le style de manteau noir plairait-à son père.  Avec ce chapeau pour couvrir sa magnifique chevelure argentée, Thomas donnait un air mystérieux que la jeune sorcière trouvait terriblement craquant. Comme à son habitude, il était bien présenté, magnifiquement habillé et enfin dénué de tout défauts. Cela ne pouvait être qu’un bon point pour lui.

-Monsieur Sangblanc, commença-t-il en lui tendant la main pour lui proposer une poignée, Ivelios Harrison, je suis le père de Morrigan. Un plaisir de pouvoir enfin faire votre connaissance. Ma fille m’a beaucoup parlé de vous, surtout de votre légendaire ponctualité. Dit-il avec un air faussement contrarié qu’il transforma en quelques seconde en un sourire amusé.  Venez, je vous prie, ma fille est beaucoup trop timide pour vous accueillir elle-même, votre présence semble ne pas la laissez indifférente. Mettez-vous à votre aise, profité de la journée, avant que la réception se termine, j’aimerai beaucoup avoir une conversation avec vous, juste vous et moi.


Table des enfants.



Alice Sangblanc était arrivée. La voir ici, donnait déjà la nausée à Carry qui s’efforça de sourire comme tout le monde à l’arrivée de la peste blanche. Brett, lui semblait extrêmement content de voir Alice arrivée à tel point qu’il s’était levé pour l’inviter à les rejoindre. Mais pour qui se prenait-il ? S-agissait-il de chez lui ? Non ! Le voir aussi enthousiaste devant Alice, faisait crevée de jalousie Carry qui se retint de lâcher un long soupire avec en plus un juron.

Mais une scène coupa très rapidement ces retrouvailles des plus déplaisantes. En un éclair, Irisia fut rappelée par ses parents. Aucune explication n’avait été donnée, aucun commentaire juste… un départ qui était des plus étranges. Dommage que ça soit Irisia qui ait dû partir, ça aurait dû être Alice, mais il faut croire que le Destin faisait tout pour la mettre sur son chemin.

-Au revoir Irisia, essaya de crier Carry sans vraiment attendre de réponse avant de se diriger vers Alice et Brett qui était beaucoup trop proche à son gout.  Bonjour Alice. Bienvenue chez moi. Annonça-t-elle d'une voix neutre avant de regarder en direction de l’elfe de maison qui attendait des ordres de sa maitresse.  Kredule, aurait-tu la gentillesse ainsi que l’amabilité de prendre la baguette d’Alice Sangblanc et de la mettre avec celle de sa mère et de son frère s’il te plait ? C’est la règle si tu veux venir t’asseoir avec nous, Sangblanc. S’adressa-t-elle avec un air faussement aimable. Et Brett, tu devrais aussi retourner t’asseoir, les serviteurs risquent de penser que tu as terminé de manger et débarrasseront ton assiette si tu n’es pas là mon pauvre. Be t'inquiète pas, Alice nous rejoindra bien assez tôt... ou pas 

Kredule tout souriant de se savoir utile, s’avança d’un pas timide vers Alice et tendit ces petits bras maigrichons vers elle comme pour lui quémander sa baguette. Carry quant à elle, esperait sincèrement qu'Alice s'oppose à cet ordre pour lui donner une raison de s'en aller, tout ce qu'elle faisait maintenant, c'est de patienter, attendre et observer Alice comme un policier surveillerait un suspect.

Renvoyée de Poudlard
5ème Année RP (2047-2048)

Chasseuse de né-moldus professionnelle
Fiche Eleve