Le carnet intime et de voyage de Leta
Jour 11
Nous nous réveillons tard et allons à Cracovie le matin, le temps n’est pas très beau, mais il ne pleut pas, c’est plutôt bien. Nous visitons l’église Notre-Dame où nous avions entendu le trompettiste la veille. L’intérieur baroque est très riche avec beaucoup de dorures et décorations en tout genre, une petite partie est en rénovation. Nous écoutons à nouveau la mélodie de trompette qui se répète toutes les heures.
Nous continuons notre visite en... mangeant ! Sur les conseils ma grand-mère qui est d’origine polonaise, nous commandons des « pierogi », sorte de raviolis fourrés avec des aliments selon la carte, nous prenons du salé et du sucré, c’est excellent ! On a très bien mangé et on repart. Nous allons voir ce qu’il y a l’intérieur des remparts du Château Royal où nous visitons à nouveau une très belle cathédrale, la cathédrale de Wawel comportant certains lieux qui m’étonnent ; des renfoncements ont été achetés, ou bien donnés, à certaines familles. Un autre fait rigolo que l’on a vu, c’est la grande maquette superbement colorée, qui avait été exposée à Paris à Notre-Dame en 2015. Cette maquette était un cadeau de la Pologne à la France, aujourd’hui les Polonais récoltent dans une urne à ses pieds, des zlotys ou euros pour donner à Paris, pour la rénovation de la cathédrale Notre-Dame, qui a brûlé il y a peu.
Nous partons le soir à 20h en direction des mines de sel. Nous nous garons et profitons de cette soirée pour se reposer.
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Jour 12
Le réveil est à 07:30, pour aller tôt à la mine. Nous achetons les billets, la visite en anglais est à 10:15, nous avons un petit temps pour visiter Wieliscka, tous les 3, qui est une mignonne petit ville.
On descend ensuite ensembles dans la mine de sel, nous sommes avec une guide et un groupe d’anglais. Le premier escalier, en colimaçon (carré), est long de 64 mètres, il continue plus loin mais nous nous arrêtons là pour visiter correctement. Nous apprenons que le sel est par endroits presque translucide, là où « l’or blanc » est le plus pur. Certaines salles sont tout simplement impressionnantes, il y a du sel partout, les statues sont évidemment aussi en sel. La salle la plus connu a commencé à être décorée par un seul homme, rejoint ensuite par d’autres, le travail final est magnifique. Il y a du bois partout (d’ailleurs, fin dix-huitième siècle, un incendie s’est déclaré, il a duré 8 mois. Oui, c’est bien des mois et pas des jours !), bref, le travail de charpentier est assez fou, atteignant 36 mètres de hauts. La visite dure 02:50 et est longue de 2km, nous finirons notre tour à 135m sous terre. Nous sortons de la mine dans un minuscule ascenseur minier où nous sommes entassé à 8. Nous avons, non pas des étoiles, mais du sel dans les yeux, le travail minier exécuté est incroyable.
On mange et l’on part en direction des montagnes des Tatras, je profite du voyage pour regarder un film sur la télé du camping-car. Nous nous arrêtons à Zakopan, ville décrite comme la Chamonix polonaise. Et ce n’est pas réellement le cas, même si certains endroits sont beaux, il manque surtout d’authenticité à cette ville montagnarde. Nous mangeons très bien (beaucoup de viande, peu de légume). Nous rentrons quand même déçus par la superficialité de cette ville.
Nous nous arrêtons au pied du départ de la randonnée de demain dans un parking grand, presque vide.
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Jour 13
Au réveil, le parking vide de la veille s’est soudainement rempli comme par magie. Tout est bondé, on dirait que les Tatras sont appréciés. Nous déjeunons bien, et préparons nos sandwichs. Nous entrons dans le parc national et marchons. Les paysages, aux moments où nous levons les yeux, sont très beaux. On marche pendant au moins 2 heures sur du bitume et quelques fois sur des pierres en ne s’arrêtant que pour boire et voir la nature, nous arrivons au premier lac où il y a beaucoup trop de monde pour s’arrêter manger tranquillement. L’eau est vraiment belle, très bleue. Le paysage est magnifique. Nous continuons pour aller au deuxième lac, et c’est bien plus dur, ce n’est que des pierres qui peuvent glisser. Le chemin devient compliqué (ce qui explique peut-être le fait qu’il y ait moins de monde), la pente s’accentue. Je préfère ne pas m’arrêter, si je le fais j’attendrai trop longtemps pour repartir. C’est ainsi que je suis le premier de la famille à découvrir le Lac Noir de mes yeux.
Je fais quelques ricochets sous le regard de Papa et on mange nos sandwichs et on s’aperçoit qu’il y a de la neige de l’autre côté du lac. Seuls Papa et moi décidons d’y aller, le trajet est tout en grosses pierres, certaines bougent sous nos pieds, nous arrivons à la neige un peu fatigués, mais surtout contents de toucher de la neige en été. La vue d’où nous sommes est tout simplement magnifique, je prend quelques photos, elles ne seront qu’un pâle reflet de ce que nous avons vu. Nous retournons vers Maman doucement mais sûrement. Ce voyage nous fera 2 km en plus de Maman. La descente entre les deux lac est étonnamment plus facile, on « sautille » sur les pierres. Le retour est fatiguant même si ce n’est pas la fatigue de l’aller, les pieds sont tellement chauds qu’ils sont cuits (comment ça c’est pas drôle ?). La fatigue est aussi mentale, l’on n’attend qu’une chose, s’asseoir sur les sièges du camping-car. Une fois rentrés, on se repose et on décide d’aller aux thermes le lendemain pour récupérer de la journée d’aujourd’hui, 26 km ça fait mal aux pieds et aux jambes surtout pour moi et Maman.
On décide de passer par la Slovaquie pour dire qu’on y est passé, les maisons sont par moments étranges avec de longs toits en bois. Nous arrivons sur le parking des thermes, en Pologne, presque vide où nous demandons si nous pouvons dormir ici, et quel sera le prix pour le demain. Comme la réponse pour le parking est positive, on dort ici après avoir regardé deux épisodes d’une série. On se couche tranquillement (et très vite) après cette journée de marche.
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Jour 14
Nous nous levons sans stress vers 08:00, nous déjeunons et allons aux thermes de Bukowina (c’est pas loin du tout, on était sur le parking). Nous prenons un forfait 4 heures. La taille des thermes est assez impressionnante, il y a 4 niveaux de bassins, un à l’intérieur, deux externes et un troisième avec une fausse grotte (donc à la fois interne et externe). Il y a trois toboggans différents (et qui sont plutôt pas mal, surtout le « bleu »). J’ai lu sur un fascicule que l’eau était puisée à 2500m de profondeur et que la chaleur des bains allait de 28°C-36°C (chaque bain a une température différente). Nous nous dépensons physiquement pendant que notre esprit récupère des forces. On prend un petit repas aux thermes. On profite bien de cette matinée et nous reprenons la route.
Nous nous dirigeons vers, selon moi, l’un des points les plus émouvants de notre voyage. Nous allons en direction d’Oświeçim, ou plus connu comme ville ou a été implanté Auschwitz-Birkenau. Nous achetons un livre (écrit en anglais) pour nous guider, nous irons demain peu après 07:30, ouverture des sites.
Reducio
Ce jour (Jour 15, pas le 14) seulement ce jour porte sur Auschwitz, camp d’extermination, si vous ne pensez pas pouvoir lire certaines informations (sensibles), vous pouvez remonter au sommaire et lire le jour suivant qui arrivera sous peu.
Jour 15
Papa se lève à 06:30 pour aller réserver nos place, nous avons eu le conseil de nous présenter aux guichets tôt pour ne pas patienter trop longtemps à cause des queues. Papa prend nos billets et il revient au camping-car pour que l’on mange ensembles manger le petit déjeuner. Nous entrons à Auschwitz I par la célèbre porte « Arbeit macht frei », nous visitons certains blocs qui sont ouverts, comprenant des expositions. En 1944, le site se divisait en trois camps, Auschwitz I, Auschwitz II - Birkenau et Auschwitz III - Monowitz. Le premier comprenait 16000 détenus, le second 90000 et le dernier 10000 détenus. Le camp contient de sections « réservée » aux pays pour des expositions, celui de la France contient des passages en se concentrant sur certaines personnes, une des salles contient près de mille photos d’enfants juifs déportés de France et tués à Auschwitz. Dans le block 5 sont exposées les affaires personnelles arrachées aux détenus, lunettes, prothèses, casseroles, valises, brosses le plus impressionnant est l’amoncellement de chaussures pour hommes et femmes ainsi que dans une vitrine séparée, les vêtements de petits enfants. Nous entrons également dans la chambre à gaz du camp et passons près des fours crématoires adjacents à la chambre. J’ai l’impression que mon visage reste impassible alors que mon esprit se tort de tristesse.
Au moment où nous rentrons au camping-car, la pluie commence à s’abattre pour devenir un orage. Heureusement, le mauvais temps part vite et nous allons en bus en direction d’Auschwitz II - Birkenau. Le camp est pratiquement détruit par les allemands. Le camp abritait les équipements de meurtre de masse (chambres à gaz) les plus importants de toutes l’Europe occupée. Il y a moins de choses à visiter avec sûrement moins d’émotion que dans la premier camp mais la taille du camp est immense et laisse imaginer des douleurs bien plus grandes. Birkenau était le plus grand centre de mise à mort immédiate des Juifs. Le camp contenait quatre chambres à gaz et et cinq crématoires.
Après ces visites qui ont étés éprouvantes, nous prenons la route pour Wroclaw. Nous mangeons assez tôt sur une aire d’autoroute. On trouve un parking assez proche du centre historique de la ville. La ville est animé le soir et comme à Gdańsk, Warsawa et Kraków, la lumière met en avant les riches décorations sur les devantures des bâtiments. Le festival de film y a lieu, les longs-métrages sont traduits en allemand et anglais, ce qui nous permet de comprendre ce qu’il se passe sur le grand écran blanc.
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Jour 16
Nous visitons Wroclaw qui est une belle ville, notamment connue pour ses 110 ponts, elle est d’ailleurs surnommée la Venise du Nord. Nous mangeons une boule de glace chacun en nous promenant le long du fleuve, elles sont très bonnes. Nous avons lancé un défi à Papa : il devait prendre un selfie avec un lutin que nous avions vu sur un fascicule, il relève le défi et donc on cherche tous un petit lutin pour qu’il prenne une photo avec. Il y en a tant que nous sommes impressionnés, nous ne les verrons pas tous car la ville en compte 250 !
Nous nous arrêtons à « Wok’in » où on prend un bol chacun de nouilles avec des goûts différents. Avec ma coupe de cheveux, une vendeuse m’a à nouveau confondue avec une fille, comme avec Herschel. Papa était presque honteux et en colère tandis que Maman a voulu me rassurer me disant que tout allait bien. Mais je sais bien qu’il y a quelque chose qui cloche avec moi.
La ville de Wroclaw est très riche en décorations, il y a plein de magasins, dont certains que nous visitons. On rentre au camping-car et prenons la route de nuit pour nous rendre aux monts Tabulaires. La route dégage de la brume car l’eau s’évapore, cela donne un effet merveilleux entre les bois, c’est beau. Nous croisons également un bouc’ qui ne reste sur le côté jusqu’à ce que Maman dégaine son téléphone pour lui prendre une photo, il s’enfuit. Nous nous arrêtons sur un petit parking en terre.
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Jour 17
On se promène dans la forêt pendant quelques temps, les lieux sont beaux le vert est partout. On rentre au camping-car pour manger le déjeuner et Papa prépare un feu de camp qui n’était qu’un jeu au début et finalement, c’est grâce à ça que l’on a cuit nos pommes de terre et crevettes ! Le tout était très bon !
On décide de se reposer en faisant des jeux de cartes, puis l’on regarde deux épisodes de notre série, comme il pleut une bonne partie de l’après-midi, on reste dans le cc. Nous jouons le soir au tarot africain, avec 4 parties, nous nous amusons bien. On se couche tôt.
Jour 18
Nous allons aujourd’hui nous balader un peu plus loin qu’hier car nous avons changé de parking. Nous descendons jusqu’au village et puis nous montons jusqu’au haut des monts Tabulaires, le lieu est nommé ?Sciellienic Wielki? Vu dans haut, le paysage est magnifique, nous surplombons la vallée. Nous entrons ensuite dans les espaces rocheux et étroits de la montagne. Nous nous retrouvons dans des lieux minuscules en largeur, et d’autres où l’on doit s’accroupir pour avancer. Avec une quinzaine de mètre en hauteur et seulement un mètre de largeur, certains passages sont vraiment impressionnants. Ces endroits sont tout simplement incroyables, c’est fou ce que peut faire la nature aléatoirement ! On redescend plus vite qu’à l’aller, en prenant une route différente. On mange au restaurant, les plats sont très beaux. On retourne au camping-car.
Nous prenons ensuite la route vers la République tchèque, on dépasse la frontière à 18:00. On roule encore pour arriver à Praha, capitale de la République Tchèque (plus connue sous le nom francophone de Prague). Nous nous installons dans un camping plutôt sympathique (il y a un jeu d’échec géant -40cm de haut-, j’y joue avec Maman).
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Jour 19
Nous partons du camping pour rejoindre la gare car nous prenons le train pour aller au centre de Prague. À peine sortis de la station, une averse que nous voyons arriver à l’œil nu, comme un rideau d’eau, nous cloue sous le parvis d’une banque. On attend que l’averse se calme puis on reprend la marche. On goûte une spécialité tchèque : une sorte de pâte à brioche cuite entourée sur une barre. Ce qui donne comme un cône de glace qui est ouvert des deux bouts. La pâte est garnie à l’intérieur de chocolat, caramel, confiture et bien plus. Nous passons par le Pont Charles car on sent qu’une averse va bientôt arriver, les nuages sont menaçants, pour trouver un restaurant. Et nous avons raison, une belle averse se déclare une fois que nous sommes installés à table. Là encore, les assiettes sont magnifiques et très bonnes.
Nous visitons encore la ville à pied avec certains lieux à faire. Praha a développé une application sur laquelle nous pouvons connaître la position des lieux à voir. Cela nous permet de connaître les lieux et ce qu’il y a d’intéressant, l’application est très pratique. Nous allons ainsi sur plusieurs sites différents dont le mur de John Lennon. On se pose quelques instants dans un centre commercial où il y a des sièges. Dans ce même centre, nous allons dans une boutique de jeux en bois, pour la plupart mécaniques. Aucun des objets ne contient de pile et pourtant, il y a des trains, des araignées, des voitures,... tout fonctionne avec des élastiques et des engrenages ! C’est étonnant ! La journée se continue, nous repassons une nouvelle fois sur le Pont Charles où nous prenons cette fois-ci le temps d’admirer le lieu. Deux groupes de musiques jouent pas si loin, ils sont bons les deux. Chaque colonne est surmontée par des statues ornementées, et il y a plein de colonne, ce qui donne une suite de statue assez étonnante et belle.
Nous allons au château de la ville alors que la nuit commence à tomber. Là aussi, les place sont impressionnantes, le lieu est immense et très beau. On rentre au camping par un des dernier train. On dort à nouveau dans le camping que nous quitterons demain. Nous battons à nouveau notre record de marche avec plus de 30000 pas. Et Praha est vraiment une ville tout juste magnifique.
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Jour 20
Aujourd’hui, c’est une journée shopping. Et c’est sur le plus grand centre outlet de République tchèque que nous jetons notre dévolu. C’est justement le moment de dire que la République tchèque contient le plus de centres-commerciaux du monde en concentration (et pourtant, on pourrait penser que c’est les USA, mais la Tchéquie ? C’était assez improbable, et pourtant vrai journal). Nous entrons dans
des magasins pour voir si des choses pourraient nous intéresser, les chiffre sont le plus régulièrement aux alentours de 1200. Car évidemment, la Tchéquie n’a pas adopté l’euro, la conversion est assez énorme, pour un euro, il y a vingt-cinq couronnes tchèques ! Une fois la matinée bien finie, et le portefeuille un peu délesté, nous reprenons la route. J’écris et je lis, ce voyage s’annonce plutôt long, nous allons en Allemagne une nouvelle fois.
Nous passons pour la deuxième fois de ce voyage la frontière Allemande à (j’ai oublié l’heure, désolé journal, je ne faisais pas attention). Nous roulons jusqu’à Munchen où nous visiterons le musée BMW le lendemain. Comme il est tard, très tard, j’essaie de ormoie un peu sur mon siège, mais c’est compliqué. Papa et Maman me réveillent alors que je m’assoupis, j’ai la surprise de découvrir que nous dormirons à côté du stade de l’Allianz Arena, stade du FC Bayern Munchen, club de football moldu que j’apprécie particulièrement. On dort sur un parking d’où je peut voir le plus beau stade d’Europe et sûrement du monde.
Bonne nuit journal.
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Jour 21
Après notre nuit auprès de l’Allianz Arena, nous reprenons le camping-car pour se garer à proximité du musée BMW. Nous y allons pendant 6 heures. Le musée est, selon moi, mieux que celui de Porsche, étant plus complet. Il retrace l’histoire de la marque, les différents modèles, l’aérodynamique. Nous pensons que le musée est implanté sur un ancien parking aménagé de façon très design. Une exposition permanente présente également l’évolution de l’écologie et de l’autonomie dans les voitures, nous voyons les i3, i8 iNext, voitures qui sont passées de prototypes à réalité (sauf la iNext, l’idée est trop récente pour être commercialisée, cela dit, la voiture est magnifique et j’espère voir des voitures moldues comme ça plus souvent). Évidemment, le musée a donné envie de s’acheter une des i (Papa a passé le permis Moldu il y a quelques années et donc on a conduit quelques voitures depuis).
Nous reprenons la route jusqu’à Landsberg am Lech, très beau petit village au sud de l’Allemagne, proche de l’Autriche. Nous le visitons un peu de nuit et c’est très beau.
Jour 22
Papa et Maman vont chercher le pain en ville (ils adorent le pain frais des boulangeries), pendant que je reste au camping-car préparer le petit-déjeuner. On finit le petit-déjeuner vers 12:00. Comme aux monts Tabulaires, on décide de se reposer en regardant deux séries. Nous allons ensuite visiter la ville qui est très calme et très belle. Nous prenons des glaces, qui se révèlent être super bonnes.
Nous prenons ensuite la route vers le lac de Constance qui se situe à la fois en Allemagne et en Autriche, nous irons du côté Autrichien dans la ville de Bregenz. Nous passons la frontière Autrichienne vers 19:15, c’est le quatrième pays où nous passons durant notre voyage. On s’arrête pas loin d’un château, nous y passerons la nuit.
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Jour 23
Nous étions allés pour la dernière fois en Autriche il y a sept ans, nous nous étions arrêtés au bord du lac, sans avoir visité Bergenz. Nous y remédions aujourd’hui. On se rend compte que la ville est très riche sans pourtant montrer de la superficialité, elle reste très modeste et très belle. Nous faisons une heure de bateau sur le lac Constance, c’est très reposant. Nous allons ensuite voir le festival de la ville : un spectacle installé sur l’eau qui change chaque année, cette année c’est sur Guiseppe Verdi. On ne fait que voir des estrades les installations, le spectacle est prévu pour les soirées, et nous n’y assisterons pas.
On rentre au camping-car et prenons la route vers la Suisse dont nous passons la frontière vers 17:30. On mange sur une aire d’autoroute et on reprend le camping-car pour dépasser la frontière française à 22:45. On s’arrête finalement pour la nuit à Moulin de Charrix, petit village français.
Bonne nuit journal
Jour 24
On quitte assez tôt le petit village où nous avons dormit et reprenons la route vers le Nord de la France, notre sommes sur le retour de voyage, je m’en rend compte car la route est longue et que ça fait déjà bien longtemps que nous sommes partis. Le trafic ralentit et je regarde autour de moi (j’étais dans un livre particulièrement intéressant), de partout il y a des voitures et c’est un bouchon complet. Je comprends que nous ne sommes pas sur une autoroute, il y a des immeubles à côté. Et soudain, je la vois, la pancarte « Paris ». Nous sommes à la capitale française ! Papa et Maman ne m’avaient pas dit qu’on y allaient.
Nous garons notre camping-car sur un parking spécial et on se rend dans le centre historique de la ville. Les maisons et immeubles sont vraiment très beaux. Nous passons sur les Champs-Élysées avec l’Arc de Triomphe. Tout ça est très beau ! Mais quand même, le plus incroyable, c’est la Tour-Eiffel. Elle est tellement haute que d’en bas, je ne sais pas si j’ai pu en voir le haut. Notre visite de la capitale française se termine, et on reprend le camping-car. C’est pendant la route que je me rend compte qu’un paquet m’attend à la maison, et qu’il va falloir que je l’ouvre à un moment ou à un autre, ou bien que je le jette, que je l’oublie. Mais je n’ai pas le cœur à choisir, je vais profiter de la fin des vacances.
Nous arrivons vers un petit village au nord de la France après avoir un peu roulé, on est pas loin de l’endroit où on doit prendre l’embarcadère.
Bonne nuit journal !