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29 févr. 2020, 23:15
Les flammes  L.C|K.L 
Tu veux qu'il aille bien, tu veux qu'il se change les idées, qu'il n'ait plus peur. Tu aimerais qu'il croie en ce que tu viens de dire, tu aimerais qu'il vous parle et tu aimerais pouvoir trouver les mots pour l'aider. Seulement, il n'est pas possible de tout pouvoir gérer dans toutes les situations, même si tu aimerais y croire dur comme fer. Tu es bien touchée par ses émotions, tu ne peux même pas tenter l'humour tellement tu n'as aucune idée de ce que tu pourrais dire. Tes pensées sont vides, tu ne sais pas quoi dire pour arranger les choses.

Tu vois qu'Edwin essaie de se sortir seul du problème et de se changer les idées, sa motivation et son espoir te fait légèrement sourire : Une larme coule sur ta joue. Instinctivement, tu lui dis :

- Une princesse peut aussi sauver son chevalier, non ? dis-tu en en rigolant légèrement. 

Il a été là pour toi, c'est à ton tour d'être là pour lui, coûte que coûte. Il mérite de vous avoir toutes les deux à ses côtés car Edwin est une personne en or que tu ne lâcheras jamais. En si peu de temps, il a fait parti intégrante de ta vie et pour rien au monde tu ne le repousserais, surtout pas lorsqu'il n'est pas au top de sa forme.

Kyana est très touchée par Edwin également et tu es contente qu'elle soit avec vous car c'est une personne que tu adores également : Rares sont ceux qui peuvent la cerner et il peut être compliqué de lancer le dialogue pour faire connaissance avec elle mais tu es ravie de voir que tu as su avoir la patience d'apprendre à plus la connaitre il y a plus d'un an de ça.

Sixième année RP | #4682B4
« Poufsouffle refoulée ayant été répartie à Serpentard, se proclamant Gryffondor et se faufilant parmi les Serdaigle » E.D.

18 mars 2020, 13:47
Les flammes  L.C|K.L 
Tu sens qu'il commence à bouger, et tu t'écartes doucement. Son visage torturé t'enfonce un pieu dans le cœur, et brusquement tu es assaillie par une vague de tristesse.
Tu te sens terriblement impuissante, là, en face de ton ami qui va si mal, sans rien pouvoir faire pour lui. Tu aimerais lui dire que tout va bien, mais c'est faux, absolument et irrémédiablement faux. 
Alors tu te tais, et lorsqu'il ouvre la bouche et se met doucement à parler, tu ne dis rien et tends l'oreille pour entendre ce qu'il dit. 
C'est un moyen de se protéger. Ses paroles, des choses simples et apaisantes, sont douces, destinées à le rassurer. Comme un mécanisme de défense qui s'activait dans son cerveau, comme s'il prononçait ces mots pour s'éloigner de toute sa douleur.
Il s'enferme dans un monde où il est seul, un monde où personne ne peut lui faire de mal. Tu sens bien qu'il s'éloigne de vous à chaque parole dite. Il s'éloigne, se referme, se centre sur lui-même pour ne plus avoir à se battre.
Tu tournes les yeux vers Lili, captes la lueur de sa larme qui coule lentement sur sa joue, fais le parallèle avec son sourire. Un léger froncement de sourcils interrompt ta réflexion et tu te demandes comment elle peut être à la fois joyeuse et triste. Puis ton regard se pose à nouveau sur Edwin, et ton esprit est à nouveau occupé par lui.
 Ton amie lance quelque chose qui est semble-t-il amusant, se tait à nouveau. Le silence t'écrase à nouveau ; tu n'entends pas les autres élèves autour de toi. C'est comme si Edwin, Lili et toi, vous étiez enfermés dans une bulle, comme si rien d'autre n'existait. 
Tu sens ta respiration s'alourdir, s'emplir de chagrin, devenir oppressée. 
Tu prends une inspiration hachée, puis te penches à nouveau pour murmurer à l'oreille du jeune garçon :

« Edwin, reste avec nous. T’en vas pas, on va t’aider. S’il te plaît, on a besoin de toi ici… »

• ‘til it seemed
that Sense was breaking through — •

ent‘r‘êvée

27 juin 2020, 11:06
Les flammes  L.C|K.L 
Il lui faut quelques longues minutes pour redescendre sur terre et il frotte son visage violemment en lâchant les lèvres qu'il avait commencé à mordre. Il fronce les sourcils en essayant d'essuyer son visage, levant doucement les yeux vers les deux autres. Elles sont toujours là, elles ne sont pas parties. C'est réconfortant, ça fait du bien et en même temps il a envie de leur gueuler dessus, de les faire dégager maintenant avant qu'elles ne finissent par le laisser tomber. Une petite voix dans sa tête lui dit que c'est une mauvaise idée, et il le sait alors il se colle un peu plus contre le mur en se roulant toujours plus sur lui même. Il se racle la gorge avant de baisser les yeux pour ne plus voir les autres et leurs regards. Elles semblent tristes, ou inquiètes. Il ne veut pas qu'on s'inquiète pour lui, il sait qu'il peut y arriver, qu'il peut s'en sortir tout seul, comme ce qu'on attend de lui. Il peut le faire, il n'y arrive juste pas pour le moment. Il va pouvoir y arriver tout seul, il n'a besoin de personne, il n'a juste qu'à pas regarder le feu, qu'à pas regarder sa mère. Eviter les problèmes, ça peut aller, il peut s'enfuir, partir très loin, là où personne ne pourra plus jamais lui faire du mal, là où il ne sera plus en danger.

Il veut partir là où il pourra être heureux, mais il sait qu'il ne peut pas le faire maintenant parce que la nuée noire le suivra à la trace. Elle le fait déjà. Il gratte sa poitrine, la main passée sous le haut. C'est une mauvaise chose à faire mais ça lui permet de se calmer un peu au moins.

Je suis désolé, ça va, ça va dit-il doucement, la voix craquelée. Où est le feu ? demande-t-il, à moitié caché derrière ses bras C'est pas moi qu'ai lancé le feu, il m'a suivi, je jure, je voulais pas il se racle la gorge quand il se rend compte qu'il recommence à dire des choses qui n'ont aucun sens. Edwin, Lili, Kyana, Kyana, Lili, Edwin Il hoche la tête Je suis désolé

"T'a Smaug sur son tas d'or et t'as Edwin sur son tas de rédacteurs" - Isaac Powell
Edwin Wellhister (16 ans, quatrième année)

02 juil. 2020, 19:06
Les flammes  L.C|K.L 
Tu laisse la Serdaigle parler à Edwin, et cela semble le calmer. Soulagée, tu attends que le Serpentard prenne la parole. Finalement, il s'adosse encore plus au mur mais tu ne le quittes pas des yeux, bien décidée à lui faire comprendre que vous êtes là pour lui. Lorsqu'il reprend la parole, tu es étonnée mais tu ne comprends également pas de quoi il parle. Tu plisses les yeux, comme pour lui demander des réponses, ce qui est ridicule puisque c'est lui qui vous pose des questions.

Tu trembles légèrement en comprenant qu'il y aurait un feu à Poudlard mais tu te calmes peu à peu, dans ta bulle, en te disant qu'il ne doit s'agir que d'un Incendio. Pendant ce lapse de temps, tu es absente, comme si tu avais puisé dans toutes tes forces mais aussi ta concentration pour t'éviter une crise de panique.

- Il ne faut pas t'excuser.

Tu te veux rassurante, tu veux lui assurer qu'il n'y a rien de grave que tout va bien et, si ce n'est pas le cas, que ça ira bien mieux plus tard. Dans tous les cas, Kyana et toi serez là pour lui, coûte que coûte.

Tout de même inquiète, mais aussi pour faire avancer ses questionnements, tu lui demandes :

- De quel feu tu parles ? En tout cas, il n'est plus là, regarde, dis-tu en posant ton regard sur tout ce qui est visible aux alentours.

En plus de chercher à rassurer le Serpentard, tu dois avouer que tu cherches également à te rassurer et à te dire qu'il n'y a pas de feu, pas ici en tout cas.

Sixième année RP | #4682B4
« Poufsouffle refoulée ayant été répartie à Serpentard, se proclamant Gryffondor et se faufilant parmi les Serdaigle » E.D.

16 juil. 2020, 15:16
Les flammes  L.C|K.L 
Les yeux fixés sur le visage de ton ami, tu songes. Qu'a-t-il pu lui arriver pour qu'il soit dévasté ainsi ? Qui a bien pu détruire ainsi le jeune garçon rieur sur le dos duquel tu t'étais perchée pour chanter à tue-tête les chansons de ton enfance ? Pourquoi s'est-on acharné à briser sa confiance en lui pour le transformer en un gamin plein de douleur, plein de culpabilité ? Et surtout, comment le reconstruire ?

Le feu. Où est le feu ? Où est le feu ? Tu lui jettes un regard incrédule. Quel feu ? Le feu qui l'a détruit ? Le feu qui faisait autrefois de lui un enfant explosif et plein de volonté ?
L'ombre qui assombrissait ses yeux en octobre est plus présente que jamais. Comme si, chaque jour qu'il passait au Château, elle gagnait du terrain ; comme si les Autres bouffaient sa joie de vivre et que sa solitude minait son moral.
Tu le sens plus brisé qu'il n'ose le montrer. Plus incertain que son regard ne le laisse entendre. Plus envahi par ce mal qui le ronge que tu pourrais l'imaginer. Ta main vient taper sur le dallage froid, en un rythme rapide. Tap, tap, tap. Tap, tap, tap. Comme pour éviter de penser à sa douleur et te concentrer sur autre chose, tu te forces à détourner le regard, à fixer ta main pâle.

*Arrête de pleurer, Edwin. Arrête et explique nous. Ca m’fait mal de t’voir comme ça, t’sais ?*

Finalement, tu rabats tes yeux de glace dans les siens pour souffler :

« On est là, et le feu il pourra plus jamais te faire de mal parce qu'on l'en empêchera. Qu’est-ce qui… »


Tu t’interromps. L’interroger risque de faire revenir ces Cauchemars qui semblent l’oppresser. Ta voix baisse encore d’intensité et tu murmures :

« Qu’est ce qu’il s’est passé, Edwin ? Qui c’est qui t’a fait du mal comme ça ? »


Comme une étrange vague, la colère monte en toi. *Celui qui a osé te détruire va l’regretter, j’te l’promets Edwin.*

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that Sense was breaking through — •

ent‘r‘êvée

13 sept. 2020, 18:00
Les flammes  L.C|K.L 
Il capte leur angoisse à côté de lui, et il s'en veut vraiment de leur faire ça, surtout à elle. C'est pour ça qu'il préfère paniquer tout seul, parce que même si ça fait plus mal, au moins il ne fait pas du mal aux autres. Il ne veut pas vraiment leur montrer que ça ne va pas parce qu'il a peur de briser la bulle qu'il a avec elles deux. Cette jolie bulle où il plonge dès qu'il les voit et qui lui donne l'impression d'avoir une vie normale et d'être heureux. Il a l'impression que quand elles sauront ce qui ne va pas, elles ne se comporteront plus de la même façon avec lui et que tout ça sera brisé, qu'elles ne feront que s'inquiéter pour lui et qu'il ne pourra plus prétendre que tout va bien. C'est son moyen de penser à autre chose, et il ne pense pas vraiment supporter si elles changent ça.

Mais sur le coup, la tête collée sur les genoux et le regard dans le vide, il s'en fiche un peu. Il a besoin de parler, de hurler et de pleurer, c'est quelque chose qui déborde de chaque pore de sa peau. Il n'aime pas tout garder pour lui mais il ne fait pas confiance aux gens pour leur dire. Au fond, les deux filles sont les personnes dont il est le plus proche, et même s'il ne veut pas les embêter avec tout ça, il a vraiment envie que quelqu'un le réconforte un peu, même seulement quelques secondes. Et tant pis si elles partent après, il restera tout seul comme à son habitude mais au moins cette fois-ci il pourra repasser un beau souvenir en boucle. Un souvenir où on lui dira qu'il n'a pas à s'inquiéter, que tout va bien aller et qu'il ne sera pas tout seul là dedans. Même si ça ne doit pas durer, il veut garder un peu de ce moment, un peu de la gentillesse des deux, de la bienveillance qu'elles lui montrent.

Personne ne comprendra jamais tout ce qu'il se passe, mais il n'a pas besoin de ça. Il veut juste qu'on l'écoute, parce qu'il sait qu'elles n'auront pas le pouvoir de l'aider. Alors puisqu'il sait qu'elles ne pourront rien faire, il ne se sentira pas trahit quand rien ne sera fait.

- J'ai blessé ma maman. chuchote-t-il doucement, la voix enfantine. Comme un gamin qui a fait une bêtise, parce que c'est exactement ça, sauf que lui a fait une grosse connerie. Il se racle la gorge. C'était de ma faute. Je voulais pas que ça se passe comme ça....

"T'a Smaug sur son tas d'or et t'as Edwin sur son tas de rédacteurs" - Isaac Powell
Edwin Wellhister (16 ans, quatrième année)

19 sept. 2020, 00:49
Les flammes  L.C|K.L 
La question que pose Kyana est assez risquée mais, après tout, elle vous permettrait de comprendre un peu mieux la situation. Tu vois qu'elle essaie d'y aller doucement mais ça ne veut pas dire qu'Edwin vous dira aussi facilement ce qu'il s'est passé. Lorsque tu entends ses explications, exprimées à voix basse, qui plus est, tu essaies de chercher un sens à tout ça : comment a-t-il pu blesser sa maman puisqu'elle n'est pas à Poudlard ?

Quelque peu surprise, tu fais de ton mieux pour trouver un moyen de rebondir, tout en vous permettant de continuer à saisir ce qu'il commence tout juste à vous partager. Avec du recul, tu te dis que, comme les vacances sont terminées depuis quelques jours, peut-être qu'il est en train de vous partager un évènement qui s'est déroulé à ce moment-là ou alors il s'agit tout simplement d'un cauchemar. Quoi qu'il en soit, tu ne peux être sûre de rien tant que le Serpentard ne s'explique pas un peu plus. Puisqu'il a l'air de fondre en excuses, tu essaies de le rassurer le mieux possible avant de passer à autre chose :

- T'inquiète pas, on se doute que tu n'as pas fait exprès, c'est rien, c'est fini. Est-ce que ça a un rapport avec le feu ?

Rien que prononcer ce mot te fait frissonner. Tu baisses, toi aussi, la voix : tu te dis qu'il a dû le faire pour une bonne raison. Tu le regardes mais tu ne te montres pas insistante, il a tout le temps de vous répondre. Tu regardes aussi Kyana, comme pour lui demander si elle, elle aurait compris quelque chose d'autre ou de plus que toi.

Sixième année RP | #4682B4
« Poufsouffle refoulée ayant été répartie à Serpentard, se proclamant Gryffondor et se faufilant parmi les Serdaigle » E.D.

25 déc. 2020, 17:12
Les flammes  L.C|K.L 
Tu te serres contre ton ami, comme pour lui transmettre toute ton affection et ton amour par ce contact. Au fond de toi, tu ne veux pas réellement savoir qui lui a fait du mal ; c’est déjà fait, de toute manière, et venger Edwin serait futile. Tu veux seulement lui montrer que tu es là, pour lui, que Lili est là également, et que vous le protégerez coûte que coûte. Son corps fin paraît trembler – de peur, ou de froid ? –, et tu poses ta main gauche sur son dos, tandis que l’autre continue de marteler le dallage en un rythme effréné.
Tu ne sais pas si Edwin a réellement besoin d’aide et de réponses concrètes, ou s’il cherche seulement à être rassuré. La solitude qui sourde de tout son être serre ton cœur violemment, et son corps recroquevillé sont l’ultime preuve qu’il n’a personne à qui se confier, personne à qui murmurer ses maux. Peut-être parler l’aiderait, ou bien ses mots finiraient de l’enfermer dans sa propre tête, et scelleraient le tout pour l’empêcher d’en sortir. Absolument perdue et incertaine de la marche à suivre, tu contemples ton ami et la peine qui forme autour de lui une aura de détresse.
Sa voix murmure, quasi-inaudible, avouant le méfait qui le torture. « J’ai blessé ma maman », qu’il affirme de son timbre brisé. Ton rythme s’interrompt, ta main revient se poser sur ta cuisse, et tu restes muette un instant. Finalement, tu te serres un peu plus contre lui, pour lui offrir un peu de la chaleur et du réconfort que tu ne peux lui offrir avec tes mots.
Le feu, le feu. Lili a parfaitement raison, tu t’en rends compte. Pourquoi associer le feu à une blessure faite à sa mère ? Pourquoi ces souvenirs si vifs et douloureux ?
Tu frémis. Aurait-il infligé une brûlure à sa mère ? L’idée te paraît peu probable, car à moins que la blessure soit grave et importante, tu peines à comprendre pourquoi ce souvenir le terrifierait autant.

Laissant ton amie poser ses questions, tu te contentes de frotter maladroitement le haut du bras d’Edwin, silencieusement. Ton contact, que tu veux rassurant et doux, s’ajoute aux paroles de Lili.
Hésitante, tu finis par ouvrir la bouche.


« Edwin, si tu veux pas parler d’ça… On comprendra, d’accord ? Mais on est là, pour toi, quoi qu’il arrive. »


Tu envoies un regard plein d’inquiétude à la Serpentard, débordant d’impuissance. *On fait quoi, Lili ? J’veux pas l’laisser comme ça.*

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ent‘r‘êvée

27 déc. 2020, 13:04
Les flammes  L.C|K.L 
Il frotte doucement ses jambes, à demi pour se réchauffer et se réconforter tout seul, comme il l'a fait des dizaines de fois chez sa mère, enfermé dans le noir de sa chambre. Parfois, il avait l'impression de devenir claustrophobe et il ouvrait la fenêtre et ses volets pour pouvoir voir les étoiles et se rappeler que dehors, il n'y avait pas de limite. La pièce était assez petite et dans le noir elle semblait l'enfermer mais le ciel était ouvert. Il n'y avait pas de mur pour l'empêcher de s'étendre si loin qu'Edwin ne pouvait même plus le voir et c'était ça qu'il aimait tant. Ca et observer les lumières de la ville. Elles semblaient lointaines pour certaines et pour d'autres tellement proche qu'il avait l'impression de pouvoir les toucher et même si elles effaçaient souvent les étoiles, elles les remplaçaient par tant de sources lumineuses qui montraient la vie qui ne s'arrêtait jamais à Londres que Edwin les aimait encore plus que les petits points blancs dans le ciel.

Malheureusement, c'était bien une des choses qu'il ne retrouvait pas à Poudlard et se loin qu'elles étaient, elles ne pouvaient plus l'aider la nuit, quand il faisait trop noir pour qu'il arrive à dormir sans angoisser de ce qui pourrait se cacher dans les recoins de la chambre ou de son esprit. Elles ne l'aidaient plus à traverser les cauchemars et, encore pire que tout, ici il ne pouvait même pas voir le ciel la nuit et c'était décidément quelque chose qu'il vivait assez mal. C'était stupide pour un garçon de 12 ans, trouvait-il, d'avoir si peur du noir. Edwin avait peur de tout ce qui pouvait s'y cacher et qui pourrait lui faire du mal.

Il passe à nouveau ses mains sur son visage, cette fois-ci pour le cacher totalement aux yeux des deux autres alors qu'il hoche la tête. Il arrête de pleurer, les yeux secs et douloureux et la voix rauque. J-je voulais pas revenir à Poudlard et.. et elle a cru que si.... Elle était tellement en colère et.. j-j-j'avais peur. Elle l'avait terrorisé, en fait. Peur était un mot trop faible à utiliser mais les autres ne voulaient pas sortir. Il pose finalement sa main sur celle de Kyana et la serre fort, une encre encore une fois. Il frotte son pouce sur le dos de sa main dans un geste devenu une habitude avant d'avaler sa salive encore une fois, une boule dans la gorge qu'il n'arrive pas à faire sortir et qui grossit à force d'en parler. C'est juste une tristesse infinie, la honte de soi et la peur et ça le bouffe. J-je voulais pas lui faire mal, m-m-mais j'ai paniqué et maintenant je sais pas comment elle va e-et si elle est v-vraiment blessée à cause de moi ?

"T'a Smaug sur son tas d'or et t'as Edwin sur son tas de rédacteurs" - Isaac Powell
Edwin Wellhister (16 ans, quatrième année)

08 janv. 2021, 17:56
Les flammes  L.C|K.L 
Tout comme la Serdaigle, tu restes aux côtés d'Edwin, bien décidée à lui montrer que vous êtes là pour lui. Ce n'est pas évident de trouver les bons mots car vous ne savez pas vraiment ce qu'il se passe mais Kyana résume bien ta pensée lorsqu'elle s'adresse au Serpentard : vous êtes à ses côtés, peu importe s'il souhaite vous expliquer ou non. Parfois, on a juste besoin de savoir que nous sommes entourés et tu es certaine que vous ferez du mieux que vous pouvez pour prouver à Edwin que vous êtes sincères et que vous vous faites du souci pour lui.

Tu ne loupes pas le regard que te lance Kyana et essaie de répondre d'un regard bienveillant. Tu hoches lentement la tête, comme pour lui dire que tout va bien et que vous allez réussir à le calmer et à faire en sorte qu'Edwin aille mieux. En tout cas, tant que ce n'est pas le cas, tu sais que tu ne le quitteras pas. Peu après, Edwin commence à vous expliquer et tu y vois un peu plus clair, même si tu dois déduire certaines choses. Ça a forcément un lien avec le feu, tu t'en doutes, mais tu vas devoir te contenter de tes suppositions pour conseiller Edwin car tu te rends bien compte que, s'il ne le précise pas, c'est sûrement parce qu'il n'a pas envie de le dire à haute voix.

- Hé, c'est rien, d'accord ? Je suis sûre que ta maman va bien.

Tu essaies d'être la plus rassurante possible tout en réfléchissant à une solution qui pourrait l'aider à ne plus s'inquiéter. S'il ne sait pas comment va sa mère qui se trouve à Londres alors qu'il est à Poudlard, alors il ne reste qu'une solution pour qu'il ait de ses nouvelles.

- Et si tu lui écrivais pour en avoir le coeur net ?

Ça, c'est bien une solution à la Lili. Tu n'aimes pas être pleine d'interrogations alors tu fais toujours en sorte de trouver une solution pour faire taire tes questionnements, en particulier s'ils ne dépendent pas de toi. A ton tour, tu regardes Kyana en te demandant si elle n'a pas une meilleure idée ou si elle approuve la tienne. Tu n'aimes pas voir ton ami dans cet état et tu espères vraiment que vous trouverez un moyen pour qu'il se calme sous peu, le voir ainsi te fend le coeur.

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