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21 janv. 2020, 22:26
 Libre  Combat de boue
Lundi 16 janvier 2045
Avec @Taylor Bagholmes

Tout avait commencé il y a une semaine pile-poil. En cours de potion pour être exacte. Orphéa était assise à côté d’une certaine Taylor. Miss Xarinez avait rendu le devoir tant attendu, et c’est sans surprise qu’elle avait obtenu une excellente note. Elle regarda sa camarade de classe avec un petit air suffisant. Après tout c’était elle la meilleure en potion, et ce depuis l’année dernière, et elle en était très fière. Mais alors qu’elle regardait sa copie en souriant, elle entendit une petite voix à sa droite.

« Ouah, pour quelqu’un qui à l’habitude d’avoir la note maximale c’est dommage, lui glissa sa voisine de table. À un point près tu y étais. C’est tellement dommage pour toi ! »

Tout dans cette phrase énerva la petite brune. Le ton de voix, l’intonation, l’air condescendant que prenait la Gryffondor.

« Je suis sûre que tu as triché ! » Répondit simplement Orphéa à la petite insolente avant de prendre ses affaires pour sortir de la salle d’un pas énervée.

Elles avaient passé le reste de la semaine à se jeter des regards méchants, mais sans jamais s’adresser la parole. La Serpentard avait bien trop d’estime d’elle-même pour parler à ce genre de personne. Les choses n’avaient fait qu’empirer en cours d’Histoire de la Magie, le vendredi qui avait suivi. Miss Monmort avait également rendu un devoir, auquel la brune avait obtenu à sa plus grande surprise, la note maximale. En plus de sa joie, elle y avait vu une occasion de remettre à sa place cette peste de Gryffondor. En sortant de cours, elle s’approcha d’elle avec un grand sourire sa son parchemin à la main.

« Combien tu as eu ? Moi j’ai eu la note maximale, la nargua-t-elle. C’était vraiment facile, je suis sûre qu’en faisant quelques efforts tu aurais pu faire de même »

Elle s’apprêtait à tracer la route satisfaite, mais les paroles de sa camarade la plongea une nouvelle fois dans une humeur désagréable.

« Pour une fois que tu arrives à me battre, c’est pas mal, lui rétorqua-t-elle. Mais pour un demi-point, je ne vais pas me mettre à pleurer comme un bébé ! »

Pendant le week-end, les jeunes filles ne s’étaient tout simplement pas croisées, mais ce matin-là, de nouveau en cours de potion, leur querelle était repartie de plus belle. Alors que chacun devait réaliser sa potion individuellement, Orphéa s’était mis en tête de préparer sa potion à la fois mieux et plus rapidement que Taylor. Mais visiblement, sa camarade avait eu la même idée, et les voyant se précipiter de la sorte, Miss Xarinez avait fini par leur retirer à chacune 5 points, mettant la Serpentard dans une humeur exécrable. Et les chose avaient empirées une fois de plus durant le cours de Monsieur Saunders. Les élèves ne volaient pas aujourd’hui, car ils entretenaient leurs balais, ce qui était un point essentiel d’après le professeur. Cependant Orphéa préférais rigoler avec ses amis plutôt que d’appliquer correctement les consignes, ce que Taylor ne manqua pas de lui faire remarquer dans une remarque cinglante. La brune éclata de rire avant de rembarrer la Gryffondor.

« De quoi je me mêle ? dit-elle en haussant un sourcil d’un air hautain. On en reparlera quand tu sera capable de monter sur un balai ! »

C’est pourquoi, après toutes ces péripéties, quand Orphéa aperçue Taylor venir dans sa direction, alors qu’elle était tranquillement installée au bord du lac avec ses camarades de Serpentard, elle l’interpella de manière légèrement agressive.

« Qu’est-ce que tu viens faire là toi ? cracha-t-elle méchamment. Le parc n’est pas suffisamment grand, tu es obligé de venir me coller ? »



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Réactions
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L’influenceuse qui lance des modes cheloues / Elue Star des cachots et Romantique 2047

01 févr. 2020, 23:49
 Libre  Combat de boue
Tout n’était qu’un « cauchemar » depuis plus d’une semaine. Un cauchemar plaisant, car pour Taylor rien ne semblait avoir plus d’importance que cette partie d’humiliation mutuelle ; un jeu qu’elle trouvait plus que jouissif ; et il n’en fallait point plus pour le voir.
Pour elle, ce jeu avait commencé lors de la remise des devoirs du cours de potion. S’attendait-elle à avoir un optimal à 20/20 ? Absolument pas, cela lui permettait de comprendre que même si on était faible dans une matière, il était totalement possible de rendre le maximum des informations et des procédures nécessaires pour y arriver. Pour tout cela, elle en était fière, tellement qu’elle ne put pas s’empêcher d’aborder un regard sur la copie de cette voisine quasiment insupportable pour sa joie de vivre et sa fierté dans ses devoirs. Elle voulait lui montrer qu’on pouvait avoir bien plus que le spécialiste – dans le cas présent, la spécialiste – en la matière.

Ouah, pour quelqu’un qui a l’habitude d’avoir la note maximale c’est dommage ! À un point près tu y étais. C’est tellement dommage pour toi !
Je suis sûre que tu as triché !

La réaction de l’élève de Serpentard fit rire intérieurement la jeune Bagholmes. Tout cela n’était qu’une jubilation pour cette dernière. Jamais, elle ne s’était jamais sentie aussi bien, sereine alors que ses réactions semblaient si éloignées de ce que l’on connaissait habituellement de cette dernière. Jamais, elle n’avait laissé transparaître une froideur et un sarcasme dans ses mots. Et pourtant, tout cela n’était qu’une satisfaction supplémentaire pour l’être que représentait Taylor depuis quelques mois déjà. Bien qu’elle ne cessât pas de cacher sa souffrance derrière son attitude habituelle devant les professeurs, mais elle ne se retenait jamais pour l’enlever et faire souffrir les autres avec elle. C’était ainsi qu’elle fonctionnait à présent. Et qu’elle fonctionnerait jusqu’à un temps indéterminé, et que cela en déplaise aux autres. Elle s’en fichait royalement.
Elle était l’ombre de Taylor, la souffrance, l’amertume, le sarcasme et tout ce que Taylor n’avait jamais fait. Elle était la Taylor sombre, et elle ne s’empêcherait pas de faire misère à toutes les personnes se mettant sur le chemin de sa « protégée », les Serpentard et les vermines en première ligne.
Mais, tout ceci n’était que la prémisse d’un sombre commencement, car il ne fallut pas plus de quelques jours supplémentaires pour que l’ombre ne prenne sa place de bouclier de sa « protégée ». C’était au cours d’Histoire de la Magie, le seul cours où la vraie Taylor était présente. Elle répondait toujours à chaque question, restait sage comme une image. Elle n’y allait sans aucune douleur, car Miss Montmort était son modèle. Elle voulait être comme cette dernière, forte, déterminée et superbement douée dans l’histoire de ce monde. Elle désirait être son double, tout en prenant le chemin qu’avait suivit Harold en devenant historien et en parcourant le monde à la recherche de merveilles et de somptuosités.
Mais le bonheur n’allait pas être de longue durée. La remise des devoirs fit perdre un sourire à Taylor. 19,5/20, elle n’avait pas réussi à décrocher la note qu’elle subtilisait trop souvent. Elle n’avait pas réussi à être l’idéale. Alors, elle se racrapota sur elle-même, laissant son ombre forger sa carapace. Elle ne devait pas paraître faible face aux nuisibles, et encore moins quand elle vit celle considérait comme un insecte s’approcher d’elle.

Combien tu as eu ? Moi j’ai eu la note maximale ! C’était vraiment facile, je suis sûre qu’en faisant quelques efforts tu aurais pu faire de même !

Elle la narguait et ce vieux sentiment de colère s’empara de la Taylor enfuit dans son ombre personnelle. Personne ne pouvait la battre de cette façon et surtout dans sa matière de prédilection. Mais elle se doutait que cela n’était qu’une charge de revanche par rapport à ce qu’elle avait lui avait dit en potion.
Un sourire froid et amer fit donc son apparition sur le visage de la Gryffondor. La partie allait finalement être bien plus intéressante que prévu, mais comparée à cette dernière ; elle n’allait pas pleurer ou se morfondre dans ses propres résultats face à un public. Elle n’allait pas être cette petite fille qu’elle eut toujours été en félicitant ses camarades d’une réussite. Non, elle allait rester ce qu’elle laissait transparaître, un masque de froideur, de méchanceté et qui aime voir le mal détruire chaque personne que sa « véritable » personne ne connaissait ou n’appréciait guère.
Posant alors ses mains sur ses hanches, elle fixa cette pseudo rivale, ennemie et tous péjoratifs pouvant s’y accorder et se permis d’énoncer d’une voix froide ce qu’elle pensait réellement, laissant aussi les sous-entendus prendre le dessus.

Pour une fois que tu arrives à me battre, c’est pas mal… Mais pour un demi-point, je ne vais pas me mettre à pleurer comme un bébé !

Sa phrase se termina dans un ricanement sombre, avant qu’elle ne partît en laissant un signe de main tout rompre de la discussion qui avait pris « place » entre elles. Taylor, ou du moins son ombre, poursuivit ce même comportement hautain le reste de la semaine. Aucun regard pour elle. Elle désirait réagir plus fortement que prévu, et quoi de mieux que d’attendre le prochain cours de potion pour laisser la rage et la haine prendre le contrôle du tournant de leur relation d’inconnue à rivale dangereuse. Cela allait être merveilleux. Jouissif, excitant, mais aussi destructeur. Oui, l’ensemble serait merveilleux.
Le cours de potion de la semaine suivante fut comme prévu un véritable concerto d’erreurs et de plaisir sadique. Jamais, Taylor ne s’était sentit aussi bien sous son apparence que tous connaissaient, bien qu’au fond d’elle, sa douleur contrôlait avec justesse ses regards et ses flots de paroles froides. Toutefois, elle ne se gêna guère d’imiter les mouvements de sa « rivale ». Il était hors de question pour elle de la voir reprendre le dessus sur ce qu’elle avait accompli dans ce début d’un nouvel an désastreux de part les nombreuses aventures qu’eurent à vivre les sorciers proches des moldus en déménageant dans des villages entièrement composés de sorciers. Taylor avait haï cette situation, elle n’avait pas accepté de perdre les « membres » de sa famille : les parents de sa hantise enfantine, les parents de Roxane. Elle n’avait pas accepté d’être séparée de ces derniers, cela avait été un coup supplémentaire sur son esprit déjà fragilisé par la perte d’Ulysse lors du bal d’Halloween. Elle n’allait pas donc pas laisser quelqu’un prendre sa place une nouvelle fois. Elle allait l’écraser.
Malheureusement, le désir ne fut que de courte durée, mais elle s’y était attendue. C’était inconscient de leur part de laisser une potion ne pas se réaliser dans les règles de l’art. Leur attitude dangereuse aurait pu mettre l’ensemble d’une classe en danger. Alors, c’était ainsi qu’elle avait accepté le retrait de points pour sa maison, bien qu’elle tînt cette Cooper comme unique responsable de cette perte. Cela était sa faute. Sa faute à elle si elle désirait garder une première place amplement méritée. Elle ne pouvait donc pas accepter cette partie de la « punition ». Elle assumait avoir faillit mettre la vie de ses camardes de maison en danger, mais elle ne pouvait pas assumer le fait que tout commençait à cause de cette pleureuse verte et argent. Elle allait lui faire payer.
Un payement qui s’effectuait en plusieurs étapes. La première fut lors du cours de vol, enfin, cours sur l’entretient d’un balai ; un cours où la concentration et le sérieux était de mise, et où cela était la seule partie du cours de Vol que la jeune fille, ombre ou pas, appréciait volontiers, la peur du vide l’empêchant de se retrouver bien haut dans le ciel. Pourtant, elle pouvait observer cette rivale qui semblait n’en avoir que faire de cette partie du cours, préférant largement parler avec ses camarades au lieu de prendre avec sérieux les étapes à accomplir. Cela lui allait loin. Alors, elle n’eut pas longtemps le maintient de sa patience pour la reprendre.

Au lieu de discuter, tu ferais mieux de prendre soin de ton balai, cela t’éviterait de ne pas être dans de bonnes conditions de vol. Tu serais tellement mal préparée que tu te retrouverais tête la première dans le Saule Cogneur, et je ne crois pas qu’un séjour à l’infirmerie te serait favorable !
De quoi je me mêle ? On en reparlera quand tu seras capable de monter sur un balai !

Taylor avait laissé un regard lourd de sens se figer sur sa « rivale ». Elle n’allait pas laisser passer cela, et aucunement. Il était invraisemblable pour elle d’entrevoir une liberté pour cette dernière. Elle venait de jouer ses mots sur sa phobie. Un point qu’il ne fallait point aborder pour la jeune fille, que cela fût pour elle ou pour l’ombre qui lui servait de bouclier. La vengeance serait le plat qui sortirait du congélateur, telle une glace à déguster. Elle allait se venger et de la plus belle manière.
Elle n’attendit donc pas longtemps avant d’agir. Elle venait de la voir s’installer non loin de sa position, accompagnée de ce qu’elle considérait comme des amis nuisibles. Alors, elle se levait, s’approchait l’air incroyablement froid, vide en quelque sorte. Elle laissait son démon prendre le dessus, la vengeance allait commencer. Allait-elle crier ? Elle n’en savait rien.

Qu’est-ce que tu viens faire là toi ? Le parc n’est pas suffisamment grand, tu es obligé de venir me coller ?
Malheureusement pour toi, j’ai plutôt l’impression que c’est toi le pot-de-colle, j’étais là bien avant toi. À croire que tu cherches vraiment à me voir dans ton cercle de ringards, malheureusement pour toi ; je préfère largement m’éloigner de ces insectes. Alors je te conseillerais juste de retourner dans le fond de ton petit lac qui te sert de dortoir. Ça ne doit pas toujours être facile d’appartenir à la maison des lâches et des meurtriers. Ah mais oui, j’oubliais, la plupart d’entre vous et de vos familles sont à genoux, les yeux dégoulinants de passion à la recherche d’une supériorité inexistante. Je me demande bien comment vous réagiriez quand les moldus réduiront les Sang-purs comme les moucherons que vous êtes au fond.

Tout ce qu’elle avait retenu sur la politique d’Ursula Parkinson ressortait en cet instant. Cette haine de la supériorité du Sang se dirigeait sur cette fille comme une traînée de poudre. Elle ne relâchait rien sur la bonne personne, mais vu l’ensemble des Serpentard qui appréciaient cette nouvelle directive, elle faisait d’une pierre deux coups : humilier cette fille et sa maison, même si au fond, elle retenait que son grand-père et l’un de ses oncles étaient des crèmes dans le monde brut des Serpentard, et que son oncle Poufsouffle était un traître.
Famille, Rivalité, tout ce que la part sombre de Taylor adorait fusionner pour blesser comme on l’eut blessée par le passé. Tout n’était qu’une belle satisfaction. Et elle n’allait pas laisser passer l’occasion de faire ce qui produisait en elle l’une des plus belles joies de sa vie. Elle allait montrer ce dont elle était capable de faire au-delà des croyances. Cela allait être amusant.

Désolée du retard :sweatingbullets: J'ai recommencé au moins trois fois ma réponse :lol:

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11 févr. 2020, 22:17
 Libre  Combat de boue
La réaction de Taylor ne se fit pas attendre et celle-ci réagit au quart de tour. Elle débita un flot incessant de paroles, desquelles Orphéa retenue deux idées principales qui l’énervèrent au plus haut point : Ses amis étaient un cercle de ringards, et elle faisait partie de la maison des lâches et des meurtriers.

Mais quand elle commença à parler de leur soi-disant supériorité, faisant de toute évidence référence au nouveau gouvernement ce fut trop pour la petite Serpentard. Elle se leva prête à répliquer et à expulser toute sa rage sur sa camarade. Elle aurait voulu lui dire qu’elle racontait seulement des conneries, qu’elle n’était même pas considérée comme sang-pur car sa mère était de nationalité Française. Que certains membres de sa famille étaient mariés à des moldus. Que ses parents étaient engagés dans la résistance pour mettre fin au régime de Parkinson, qu’elle même résistait à son échelle avec le M.E.R.L.I.N, et que les Serpentard y était même plus nombreux que les autres maisons. Elle aurait également voulu lui cracher à la figure que de nombreux parents d’élèves de Gryffondor, de Poufsouffle et de Serdaigle travaillaient avec son grand-père en tant que manteaux noirs, ou ailleurs sous les des dirigeants de la Citadelle. Mais elle ne pouvait pas. Elle avait vu la politique déchirer sa famille, il était hors de question que cela se produise avec sa bande d’amis. Aussi, elle s’était promis de ne jamais exprimer son opinion ou celui de ses parents, ni même de ses grands-parents devant eux.

Elle contrattaqua alors sur la seule ouverture qu’elle avait.
« J’ai peut-être un cercle de ringard avec moi, mais au moins j’ai des amis, rétorqua-t-elle méchamment. Nous sommes peut-être des lâches et des meurtriers, mais nous, nous sommes unis, contrairement à vous ! Tous ce que vous savez faire c’est pavaner et rugir, pour faire croire que vous êtes les meilleurs, mais en réalités vous êtes vides, et tellement peu intéressants. Pas étonnant que vous n’ayez gagné ni la coupe ni le Quidditch depuis des années »

S’il y avait bien une maison qu’elle méprisait dans cette école, c’était Gryffondor. A part quelques individus sympas qui avaient dû être placés par erreur chez les rouges, ce n’était qu’un ramassis d’incapables qui criaient sur tous les toits qu’ils étaient dans LA meilleure maison de Poudlard, celle d’Harry Potter et de Dumbledore. Elle n’avait jamais entendu un tel discours de la bouche de Taylor, mais en rabaissant les Serpentard ainsi, elle s’abaissait au même niveau que les autres imbéciles de Gryffondor.

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L’influenceuse qui lance des modes cheloues / Elue Star des cachots et Romantique 2047

18 févr. 2020, 10:08
 Libre  Combat de boue
J’ai peut-être un cercle de ringard avec moi, mais au moins j’ai des amis, rétorqua-t-elle méchamment. Nous sommes peut-être des lâches et des meurtriers, mais nous, nous sommes unis, contrairement à vous ! Tous ce que vous savez faire c’est pavaner et rugir, pour faire croire que vous êtes les meilleurs, mais en réalités vous êtes vides, et tellement peu intéressants. Pas étonnant que vous n’ayez gagné ni la coupe ni le Quidditch depuis des années !

À la suite de ces mots, un étrange sourire apparut sur les lèvres de la jeune Gryffondor. Un sourire qui pouvait laisser entrevoir l’amusement et un « amusement ». Cela semblait régir d’un mélange d’émotions. Pourtant, mots ne furent prononcé à l’exception d’un rire plus que froid, sadique et totalement hors de contrôle. Il en dura des secondes, des minutes avant qu’elle ne s’arrête. Tout lui semblait merveilleux dans ce rire où fusionnaient ensemble le froid et un certain besoin de puissance. Un rire qui était loin de ce qu’un enfant de son âge était en mesure d’acquérir, en vue du fait qu’il semblait tellement adulte.
Taylor posa son regard sur la jeune vert et argent, son rire reprenant de plus belle. Quand allait-elle s’arrêter ? Personne ne semblait le savoir, mais cela en devenait effrayant. Un sourire en coin se figea sur le visage de l’adolescente. Que pouvait-elle bien faire de plus puisqu’elle ne se sentait point touchée par les dires de son homologue Serpentard.

Si seulement tu savais, j’ai autant d’amis que toi, mais j’arrive à obtenir mes moments de solitude, parce qu’il est quand même nécessaire d’avoir du temps pour soi, ce que personne ne semble comprendre, enfin, surtout toi. À force de rester trop unis, on ne voit pas les trahisons, et cela rend les gens encore plus stupides et pathétiques ! Et pour ce qui est des résultats affligeants de ma maison, je ne m’en fais pas, et puis, des années en Quidditch ? Nous avons eu les coupes de 2038/2039 et de 2039/2040, ce n’est pas si loin que cela par rapport à Serpentard, votre dernière coupe remonte à 2037/2038, donc les ringards en Quidditch, laisse-moi te le dire, mais ce sont tes petits crochets d’amour ! De même que pour la coupe des Quatre maisons, nous l’avons assez gagnée pour vous faire gagner ces temps-ci, donc, vraiment, je ne m’en fais pas !

Si la Serpentard voulait jouer sur ce terrain, fallait-il mieux se renseigner sur le sujet avant de sortir des imbécilités d’une telle envergure. Et ça, pour cela, cette nouvelle face de Taylor n’hésitait pas à faire comprendre qu’il fallait tourner sept fois sa langue dans sa bouche avant de parler et de ne pas regretter ses paroles. Elle ne laisserait personne dire des stupidités pour faire croire qu’il savait tout alors qu’il ne savait rien du tout. Elle ne ratait donc pas cette occasion inestimable pour clouer le bec d’une élève sans connaissance des faits s’étant déroulés à Poudlard bien avant son arrivée. Parfois, aller à la Salle des Trophées pour se relaxer personnellement représentait un sacré avantage.
Taylor continuait donc de jubiler et cette tirade personnelle n’avait point pu l’empêcher de laisser transparaître une nouvelle fois un rire presque sanglant.

Tu devrais arrêter, tu vas m’apporter des ennuis !
Oh non, ne t’en fais pas, il n’y a que cela qui est amusant en ce moment, n’est-ce pas, Taylor ?

Son rire s’estompa quand elle se mit à regarder les « partenaires » de cette rivale inapte et criant de stupidité. Elle osait appeler cela des amis, et pourtant, elles étaient incapables de la défendre face à ses joutes verbales qui touchait à l’intégrité même des Serpentard. Ils étaient donc si peu unis que cela, du moins, d’après Taylor. Elle continuait donc à les fixer d’un regard de nuit avant de s’avancer vers Orphéa.

Tu devrais donc te renseigner avant de dire des bêtises pour te faire passer pour assez intellect. Peut-être que tu l’es sur la culture générale, mais un petit tour à la Salle des Trophées te ferait certainement le plus grand bien ! Car en cet instant, tu passes plus pour Peeves que pour Dumbledore ! Et franchement, cela, c’est d’une nullité.

Son rictus s’agrandit face à l’approche tant espérée et surtout à la visualisation d’une étendue de boue à l’arrière du corps. Ses mains, autrefois douces et fragiles, se posèrent fermement sur les épaules de la jeune fille avant de la relâcher dans une poussée qui se voulait violente.
Après les mots, Taylor franchissait enfin une autre bataille. Une guerre bien plus violente. Un combat de boue.

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19 févr. 2020, 15:28
 Libre  Combat de boue
Les mots que lancèrent Taylor pour répondre à Orphéa ne lui firent que peu de peine. En réalité, elle n’en avait rien à faire. Que la dernière coupe de Quiddicth des Serpentard remonte à la saison 2038 ? Peu importe. Que les Gryffondor est gagné plus de coupe depuis la création de l’école ? Peu importe. Ce qui comptait c’était que depuis qu’elle était là, la brune était dans la maison des gagnants, et que quoi qu’en dise cette peste rouge, Serpentard était loin d’être la maison qu’elle décrivait. Elle esquissa même un petit sourire quand sa camarade assura qu’elle avait plus à voir avec Peeves qu’avec Dumbledore.

Ce qui la blessa réellement dans son estime, c’est de sentir les mains de la Gryffondor se poser sur ses épaules et la pousser. Se sentant perdre l’équilibre, la jeune fille fit quelques pas en arrière pour tenter de se rattraper, mais à son plus grand désespoir, elle sentit ses pieds glisser dans la boue. Elle vacilla alors en agitant ses bras de la manière la plus ridicule qui soit, avant de tomber de tout son long dans la boue. Non seulement elle était réduite à l’état d’un vulgaire cochon, pataugeant dans la boue, mais en plus elle se retrouvait le visage et les cheveux couverts de cette substance marronne. Et pour couronner le tout, en plus de ces amis Serpentard, de nombreux élèves qui se trouvaient sur les bords du lac pour profiter du soleil commençaient à rappliquer, intrigués par l’agitation de la dispute.

Sachant pertinemment qu’en cherchant à se redresser, elle rechuterait probablement, se rendant une nouvelle fois ridicule, Orphéa préféra réfléchir, pendant que son adversaire profitait de sa courte victoire. Il était hors de question qu’elle s’avoue vaincu de la sorte. Hors de question qu’elle se laisse écraser. Hors de question qu’elle se fasse marcher dessus. Elle fit alors une chose à laquelle ne s’attendait certainement pas Taylor. Toujours allongée par terre, elle farfouilla dans sa poche pour y trouver sa baguette et la sortie avant de la pointer vers la Gryffondor. « Crocus Malis » cria la petite brune avec rage.

La seconde d’après la rouge et or se retrouvait elle aussi à plat ventre sous l’effet du croche patte magique que venait de lui infliger Orphéa. Celle-ci profita de l’effet de surprise pour agripper le bras de sa nouvelle ennemie et l’entrainer avec elle dans la boue, avec une force dont elle ne se serait pas crue capable, probablement décuplée par une haine naissante. Maintenant, elles étaient à égalité. Toute les deux aussi ridicules l’une que l’autre. Et au moins personne ne pourrait dire qu’elle s’était laissé marcher dessus par une Gryffondor.


Je déclare les Hunger Games ouverts ! A vos réactions chers supporters T-)

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19 févr. 2020, 22:02
 Libre  Combat de boue
RUBY, 11 ans
16 janvier 2045 Heure imprécise
Lac, Poudlard


•••

D 'ordinaire, je ne m'aérais pas l'esprit les lundis. Un jour trop strict et surtout sans éclat. Je m'occupais plutôt en Salle Commune, et on me trouvait à coup sûr le nez dans les bouquins pour mieux commencer la semaine. Mais ce jour là n'était pas un jour ordinaire, et un besoin d'air pur m'avait traversée toute entière. J'étais sortie, presque en courant, m'attirant les regards critiques de quelques camarades.

Je me retrouvais donc dehors, assise au bord du lac, à tripoter un brin d'herbe de ma main droite. Un peu déçue de retrouver le morne auquel je pensais échapper en m'évadant du château, mais toujours déterminée à attendre que la vie me surprenne. Il en fallait plus pour décourager l'entêtée que j'étais. N'importe quoi attirait mon attention, attisait ma curiosité. Mon premier étonnement fut le calme incroyable que m'apportaient les rides à la surface de l'eau — bien plus que quelques lignes tirées de L'Histoire de Poudlard. Le clapotis frais qui parvenait à mes oreille était doux, plus doux que les éclats de voix entendus au loin. Enfin, pas si loin de moi que cela.
Je tournai vivement la tête, de façon à distinguer clairement les deux silhouettes qui se chicanaient — deux connaissances. La première, plus familière, était celle de ma camarade de Dortoir, Taylor. J'estimais assez la Deuxième Année, et la soupçonnais d'aimer les livres tout autant que moi. La deuxième silhouette appartenait à Orphéa Cooper, de la même promotion que Taylor. Le bruissement de son nom m'était parvenu par des Serpents qui sifflaient leurs conversations aux Couloirs. Depuis, j'avais pu poser un nom sur le minois de la brune. Certains de ces Serpents étaient là, à entourer Orphéa d'ailleurs, l'excitation pouvait se lire sur leurs visages.

De là où j'étais étendue, je pouvais distinguer chacune de leurs paroles — et ce n'étaient pas des compliments. Les mots que se crachaient les deux filles résonnaient étrangement en moi. Orphéa n'était pas tendre envers les Rouge et Or. D'un côté, je me devais de défendre ma maison, où je me sentais si bien. Mais de l'autre, je n'étais pas d'accord avec les propos tenus par la Serpentard : ma maison m'avait accueillie pour ce que j'étais, et non l'inverse. Gryffondor ne devait pas me définir — comme quelqu'un qui se pavanerait, par exemple — ou me caser dans un statut bien précis.
L'idée restait néanmoins floue dans mon esprit brouillé, surtout que les accusations dévièrent sur le Quidditch. *Ça, j'y connais rien*. Les paroles d'Orphéa ne m'atteignaient pas directement, et mon indifférence faisait glisser les critiques plus loin de mon esprit encore. Il en allait apparemment de même pour Taylor, qui éclata d'un rire à vous hérisser les poils. Un rire auquel je m'étais déjà essayée, et qui m'avait beaucoup plu.
Dans ce surprenant duel verbal, mon parti commençait déjà à être pris.

La vie m'accorda enfin ce que je désirais, à savoir un peu de rebondissements, lorsque les deux rivales en vinrent aux mains. D'accord, je me sentait un peu coupable de profiter d'un spectacle aussi peu risible — même lorsque les filles s'étalèrent dans la gadoue.

D'ordinaire, je ne me serais jamais laissée tenter par un combat de boue. Trop sale, à l'opposé complet de mon éducation raffinée aux préceptes impeccables. Mais ce jour là n'était pas un jour ordinaire, et mon impulsivité me poussa à me lever d'un bond pour aller me placer aux côtés de Taylor. Ne sachant pas comment cette dernière réagirait suite à mon intervention, je la rassurai d'un coup d’œil, tout en lui tendant une main pour la relever. Moi, la blondinette — qui n'avais plus rien d'une Première Année — attrapai une poignée de boue de mon autre main libre. D'un ton acerbe, comme si je me trouvais impliquée depuis le début de la querelle, je m'adressai à Orphéa. Et je n'aurai que faire des moqueries qui m'attaqueraient sur mon plus jeune âge ; car il y en aurait, c'était si prévisible.

« C'est bien lâche de la part d'une Serpentard d'en venir aux mains, surtout quand on est une sorcière. Tu n'as pas assez d'intelligence pour te servir un peu plus de ta baguette ? Mais si tu veux jouer, Orphéa, alors on s'abaissera à ton niveau. »
Dernière modification par Ruby Everheart le 19 juin 2020, 14:33, modifié 1 fois.

these violent delights have violent ends

11 mars 2020, 09:01
 Libre  Combat de boue
De quoi elle se mêle celle là ?
La seconde Gryffondor venue aider la première semblait complètement à côté de la plaque, n'avait-elle pas vu que justement c'était Orphéa qui avait répliqué par la magie là où l'autre n'avait fait qu'agresser gratuitement et à mains nue sa camarade Serpentard ?
La situation était probablement sur le point de basculer, chacune des deux avait pu prendre la parole, chacune avait été plongé dans la boue, à présent soit les choses s'envenimaient soit elles en resteraient, pour le moment du moins.

Sachant que plusieurs amis de sa maison allaient se poser près du lac, profitant d'un rayon de soleil inespéré en ce mois de janvier, Aliosus lui même venait d'arriver une minute plus tôt lorsque la rouge pinaillait ridiculement en récitant l'almanach des coupes de Quidditch. Quand on se souvient de l'écrasante victoire de Serpentard à la coupe des Maisons de l'année dernière et au piteux résultats des Gryffondor, parler de coupe c'est vraiment pas une bonne idée s'était-il dit. Mais les choses n'en étaient pas restée là et si cela finissait mal, à savoir par une punition infligée par un préfet ou un professeur, il serait capable de témoigner que c'était Bagholmes qui avait attaqué Orphéa et que sa camarade n'avait fait que se défendre.

Il sortit machinalement sa baguette, au cas où il devait protéger son amie de bonne famille, il fit quelques pas pour rejoindre Orphéa et se mettre face aux rouges.

"Allez ça va, t'as poussé quelqu'un, bravo, Godric doit être fier. Tu peux partir maintenant ?"

6ème année

23 mars 2020, 10:51
 Libre  Combat de boue
Les cours de la journée étaient terminés pour les premières années. Hannah était une des dernières élèves à quitter la serre n°1, après le cours de Botanique sur la plante à pipaillon, en commun avec les Gryffondor. Malgré des températures faiblardes, l’hiver écossais offrait un ciel dégagé et lumineux, des conditions en somme parfaites pour le Quidditch. Vu le match que s’étaient livrés les Hel’s face aux Ailes d’Airain ce week-end, la fillette considérait que chaque moment libre devait être utilisé pour s’entraîner. Il était hors de question de subir une nouvelle déconvenue pour le prochain match des Crochets d’Argents, après leur cruelle défaite inaugurale.

La jeune Sparks décida donc de se rendre directement au terrain d’entraînement, sans même passer par sa salle commune pour y déposer ses affaires scolaires, histoire de vérifier s’il était libre. Pour cela, elle n’avait qu’à contourner le lac et elle verrait d’assez loin, si certains sorciers y chevauchaient leurs balais. Alors qu’elle longeait la rive, c’est bien sur le plancher des Porlocks, et non dans les airs, qu’une drôle de scène attira son attention. La jeune Serpentard s’arrêta un instant et, croyant reconnaître quelques camarades de sa maison, elle se dirigea vers le petit attroupement qui s’était formé.

A mesure qu’elle s’approchait, elle identifia tout d’abord Aliosus Nerrah, qui l’avait initié à l’art du duel la semaine précédente, ainsi qu’une autre deuxième année de sa maison. Si Hannah n’était pas certaine de son prénom, mais elle le connaîtrait sans doute très vite. En effet, en rentrant de la rencontre de Quidditch entre Serdaigle et Poufsouffle, elle était allée observer la fin des sélections organisées par Eileen Eastwood, la capitaine des Crochets d’Argent. A son arrivée dans les gradins, seuls Rufus Williams et cette brune étaient encore présents. De ce qu’elle avait pu voir depuis les gradins, tous deux feraient de bons coéquipiers, bien que moins expérimentés qu’Irisia MacLynn ou William Barckeley.

S’il s’agissait bien d’une nouvelle recrue pour l’équipe, il n’était pas envisageable qu’elle se blesse avant même son premier entraînement ! Encore moins à cause d’une Gryffondor, leurs prochains adversaires ! Alors qu’elle n’était plus qu’à quelques mètres de l’affrontement, la jeune Sparks apprécia le Maléfice du Croche-Pied lancé par Orphéa, à en croire l’une des spectatrices de la maison rouge. La blondinette se posta aux côté d’Aliosus, prête à dégainer sa baguette, qu’elle tenait déjà du bout des doigts dans la poche de sa robe. Elle resta silencieuse, ses yeux verts rivés sur l’adversaire de sa future coéquipière et la mâchoire serrée, bien que la réflexion de son camarade sur Godric Gryffondor la fit sourire.


Mots soulignés pour la session n°1 d'Au fil des mots.

"I‘d rather fall asleep than fall in love"
5ème année RP (2048-2049) - #245b3b