Les paroles de son camarade la firent virer au rouge écarlate. Mais qu'est ce qui lui prenait de parler comme ça ? Elle se tourna vers Edmund et lui lança un regard noir, lui intimant silencieusement de ne pas aggraver son cas plus que nécessaire. Puis ce fut à Monsieur Dole de la plonger un peu plus dans la perplexité. Quelque chose de plus fort ?

- Euh.... je peux vous proposer un jus de citrouille mais je n'ai pas mieux. Sauf s'il y a quelque chose sur la table des professeurs. Je peux aller voir si vous voulez. Le cri du cœur qui suivit la fit sursauter et confirma qu'il fallait agir et vite. Monsieur Dole n'était pas du tout dans son état normal, elle n'en avait plus aucun doute. Je crois qu'on devrait même aller à l'infirmerie vous chercher quelque chose. Ce sera plus prudent. Vous ne bougez pas, je file d'accord. Tu restes surveiller ? demanda t'elle à la jeune fille qui s'était elle aussi agenouillée.

Deryn se redressa et vit Edmund. Son regard passa du garçon au professeur et elle décida que pour le bien être de la maison et de ses sabliers, il était préférable qu'il ne reste pas traîner dans le secteur.

- Tu veux bien m'accompagner ?

Une nouvelle fois, Charlotte sursauta brusquement quand elle entendit le hurlement d'Alison. C'est vrai qu'elle avait réussit à en faire dégouliner sur tous ses vêtements... Elle secoua la tête un bon coup, il était temps de se réveiller et Alison semblait avoir retrouvé ses moyens puisqu'elle lançait un récurvite du tonnerre qui enleva le jus de citrouille qu'elle était en train d'essuyer avec son pitoyable papier.

La voix qu'elle entendit la fit se crisper. Oui, Alison était bien de retour ça c'était certain. Une sensation de fraicheur la parcouru et finalement elle compris que la deuxième année n'était pas de si mauvaise humeur. Elle sourit à Lily *merci dm'avoir soutenue... Comme d'hab.*.

- Merci les filles. J'suis vraiment douée. M'enfin aussi... Faut pas m'dire des choses comme ça... Tu crois que tu t'es faite empoisonnée ?

Alors oui, elle était un peu directe mais pas besoin d'en faire tout un foin non plus. Elle avait finalement compris que les mots d'Alison étaient faux et tant mieux. Le rouge commençait doucement à s'estomper sur ses joues en même temps que le jus de citrouille disparaissait.

Elle regarda un peu autour d'elle après avoir ramassé le pichet au sol et remarqua que tous les gens de la salle (même les professeurs) étaient étranges. Surtout un qui semblait hurler au... Professeur de botanique...

@Alison Morrow@Lily-Rose Holland vous me faites bien rire

Deryn jeta à Edmund un regard noir qui le blessa profondément. Pourquoi était-elle tant en colère ? Il... il avait simplement voulu la maintenir à distance d'un individu louche qui traînait par terre comme un malpropre ! Elle avait beau n'être que pureté, elle devait bien voir que cet homme n'était pas fréquentable !

Confirmant ses dires, l'individu, ingrat, réclama à Deryn quelque chose de plus fort. Quel toupet ! La splendide Deryn offrait sa main au gueux et il lui prenait le bras ? N'avait-il aucune limite ?

Cependant, la jeune fille s'était retournée vers lui et lui proposa de se rendre à l'infirmerie pour lui trouver quelque chose. Sa dévotion aux autres ne faisait qu'ajouter à son charme, mais cela risquerait de la perdre si elle acceptait systématiquement d'aider des individus pareils !

C'est alors qu'Edmund vit le regard que sa douce avait pour l'autre. Un regard plein de sollicitude.

Le cœur du garçon rata un battement. Elle... elle s'inquiétait véritablement pour ce misérable ? Pourquoi ?

Une vague de désespoir submergea Edmund. Tout prenait sens. Le regard noir. La sollicitude. Elle n'aidait pas cet homme à la situation outrageuse que par pur altruisme. C'était parce que...

Ses épaules s'affaissèrent. Deryn lui posa une question, et il hocha la tête avant de quitter la salle d'un air abattu.

J'étais de plus en plus gênée.
D'une certaine manière, j'avais vraiment hâte que ce sort prenne fin.
Qui avait eu cette idée, d'ensorceler tous ces muffins pour que les gens se mettent à tomber amoureux d'une personne d'un seul coup.

Personnellement, je n'étais pas très fan de la situation.
Je la trouvais assez gênante au contraire.

Et face à ce qu'Elena me disait, je ne savais vraiment pas quoi lui répondre.
Même si je savais que c'était un enchantement qui la mettait dans cet état-là, je n'osais plus le lui dire en face et lui dire que cet amour qu'elle pensait éprouver pour moi n'était pas réel.

- Euh....

Je n'avais rien trouvé de mieux à dire, ni à rajouter.
Et j'osais encore moins faire ce qu'elle me demandait.

Faites que ce sort prenne fin rapidement !

@Elena Corbeau Encore désolée de ce temps de réponse . Ma Protégée a vraiment hâte que la tienne reprenne ses esprits

La réponse d'Edmund la rassura. D'une part, son camarade qui semblait bien étrange depuis la fin de son déjeuner serait avec elle, d'autre part, elle ne serait pas seule à expliquer à l'infirmière que Monsieur Dole hurlait des phrases peu compréhensibles assis pas terre en quémandant de l'alcool fort auprès de ses élèves.

Avant de partir elle s'arrêta un instant pour jeter un œil vers le petit groupe de quatrième année. La façon dont se comportait Chems lui fit un drôle d'effet. Deryn se mordilla la lèvre en songeant qu'elle était bien bête d'avoir imaginé qu'il aurait pu s'intéresser à elle. Elle glissa distrètement la main dans sa poche, se demandant ce qu'elle allait faire de son petit message.

Quelle odieuse matinée! Avec tout ça elle n'avait même pas vraiment déjeuner. La Poufsouffle haussa les épaules et quitta la salle à la suite d'Edmund.

@Chems Daley pour info

Alison était définitivement redevenu elle-même et semblait embarrassée au possible par ce qu'elle avait dit à Charlotte deux minutes plus tôt. Cette dernière se détendit un peu en comprenant qu'elle ne recevrait plus de mots d'amour venant d'Alison. Elle nous remercia avant d'émettre une théorie sur ce qui était arrivé à la brune. Je pris à mon tour la parole me tournant d'abord vers la première année, puis vers Alison

"T'inquiète c'est normal, les boulettes ça arrive. Tu te sens bien Alison ? Peut-être qu'on devrait t'emmener à l'infirmerie... Ce truc qui t'es arrivé, vaut mieux vérifier que c'est bien finit, non ?"

Je jette un regard un peu inquiet à ma camarade de classe, si ce que Charlotte avait dit était vrai, alors la substance devait encore être dans son organisme...

Vous me l'avez inquiétée @Charlotte Dwight et @Alison Morrow
Sinon je pense que c'est mon avant-dernier post pour ce rp !

Le botaniste ne comprit pas. Alors qu'il s'extasiait d'enfin pouvoir partir avec son amante, la main sur laquelle il tirait refusa de le suivre.

"Joanne ? S'inquiéta-t-il."

Mais la directrice de Serpentard ne le regardait plus. Le professeur fut soudain pris d'une grande tristesse, tandis que Joanne chuchotait qu'elle était désolée. Archibald lâcha la main de Joanne, vidé de toute émotion positive. Ne comprenant pas comment les sentiments qu'ils ressentaient l'un pour l'autre avaient pu s'évanouir chez elle aussi facilement... pour un professeur de vol. Qu'avait-il de plus que lui ? La jeunesse ? Le botaniste comprit alors que Joanne ne pouvait se résoudre à le suivre, car il était trop vieux et cela lui ferait trop de mal de savoir qu'il partirait avant elle. Le botaniste tourna les talons, trouvant mieux de laisser Joanne vivre une vie heureuse avec un autre et il s'installa à côté de Mark, qui venait de l'appeler. Il s'assit à même le sol, avec la mine des mauvais jours, les yeux larmoyants derrière ses lunettes ovales.

"Désolé Mark, ce n'est pas le moment pour rigoler. Dit-il, pensant que son collègue blaguait."

Tu es obnubilée par Eileen, que ce soit par ce qu’elle te dit ou par ce qu’elle fait, rien ne t’échappe. Seulement, tu sens que ce n’est pas normal de ta part, c’est trop pour une première discussion... Cela ne t’empêche pas d’être sincèrement touchée par son compliment.

Tu allais renchérir et lui faire un nouveau compliment lorsqu’un "Sale face de Murlap !" arrive à tes oreilles. Surprise, tu lèves la tête vers les professeurs avant de te reconcentrer sur la Serpentard. Enfin, tu essaies mais quelque chose semble différent, maintenant.

Tu prends un instant pour te demander comment cela a bien pu arriver. Tu regardes Eileen, embarrassée : que viens-tu de faire ? En réalité, ce que peuvent en penser les autres t’est complètement égal mais lui... Tu as complètement déraillé et, même si ce n’était pas fait exprès, tu t’en veux vraiment.

- Je euh.. je sais pas ce qui m’a pris, désolée.. Je sais pas pourquoi j’ai dit tout ça, fin, tu es sûrement une fille super mais tout ça, je devrais le dire à quelqu’un d’autre..

Tu ne sais pas si tu es en train de t’enfoncer ou non mais tu en as bien l’impression. Tu laisses ton petit-déjeuner tel quel puis tu te lèves pour vite partir de cette salle.

- Je ferais mieux d’y aller..

@Eileen Adams, fin pour moi, merci beaucoup pour ces posts

Ignorant ce que signifiait le silence de son amour, Elena fronça les sourcils, bien décidée à savoir où était le problème.

« Pourquoi ce "euh" ma bien-aimée ? Tu sais bien que je t'ai..., elle fit une pause et détourna le regard avant de reprendre, je...» Bredouilla-t-elle.

Les effets du muffin s'estompaient, Elena reprenait peu à peu ses esprits. Elle avait tellement honte de son comportement qu'elle rougit jusqu'aux oreilles et se retourna vers Alicia, la main sur sa bouche ayant peur de dire d'autres idioties. Lorsqu'elle enleva sa main, elle ne prononça qu'un seul mot.

« Désolé...désolé »

La rouge était si scandalisée par son attitude qui lui était impossible de rester dans les parages, elle prit donc la fuite, trébuchant comme à son habitude alors qu'elle s'apprêtait à se lever, puis trottina jusqu'à la porte d'entrée.

@Alicia Karp, merci d'avoir partagé ce petit RP avec moi, c'était très marrant !

Elle ne savait pas si elle devait se braquer, crier sur tout le monde, s'en aller en assurant qu'elle allait et qu'elle se sentait parfaitement bien, ou céder à la panique.
Entendre Charlotte parler "d'empoisonnement" n'améliora pas son état.

Ses pensées filaient, s'entrechoquant, avant de s'écraser sur les parois de son crâne.
Elle pliait et dépliait les doigts, hésitant encore sur la conduite à avoir.

Prenant brutalement une initiative, elle se sécha à son tour, ainsi que ses affaires à l'aide de plusieurs Recurvite plus ou moins bien réussis, puis commença à se mordiller la lèvre, anxieuse.

"C-c'est... Qui a organisé ça à votre avis?"

La peur que les 7 lignées (ou tout du moins ce qu'il en restait car cela faisait longtemps qu'elle n'avait pu se procurer La Gazette) aient fait n'importe quoi l'effleura.
Et si elle était vraiment empoisonnée? Et que le premier effet était de tomber amoureux de la première personne qu'on croisait?

Sa voix grimpant légèrement dans les aigus sans qu'elle puisse l'en empêcher, elle articula, dévorée par l'angoisse:

"Y-y a des effets secondaires à-à...C'truc? Et un an-antidote existe?" supplia-t-elle en se tournant vers l'autre Jaune, plus âgée qu'elle.
Puis il lui vint à l'idée que jamais Loewy n'aurait accepté que des muffins *roses* ruinent ses élèves.
Donc elle se calma. À peine.