Sophie s'en voulais vraiment pour Samuel. Elle n'avais pas vraiment été très sympa. Mais en même temps, pourquoi faisait-il cela ? C'était vraiment étrange. Il ne l'avais jamais remarqué, et comme cela, du jour au lendemain, il avais l'aire de beaucoup s'intéresser à elle. Sophie essaya de repousser sa culpabilité à plus tard. Quand elle pourrai réfléchir calmement, elle essayerai de comprendre. Mais pas maintenant.
Sophie regarda Eryne. La Poufsouffle venait de lui poser une question.

- Je vais bien. Je ne comprends pas pourquoi, mais Samuel Falkner à soudainement décider de venir me voir. Je ne suis pas sûre d'avoir compris. Et toi ? Ça vas ? lui répondit Sophie.

Elle remarqua une place vide, et s'y installa. Elle n'avais pas vraiment eut le temps de finir son petit déjeuner, mais tout ce rose lui coupais l’appétit.

@Eryne O'Kieran et merci @Samuel Falkner pour ce RP.

Laurence écouta son amie qui essayait de s'expliquer mais elle ne voulait rien entendre, n'avait-elle pas le droit d'aimer Lune ? Si elle ne la connaissait pas, temps pis, elles n'auraient cas à apprendre à se connaitre, la petite brune n'arrivait vraiment pas à voir ou était le problème. *Il ne m'arrive rien, j'aime juste Lune, c'est tout*. Laurence reprit son souffle et sécha ses larmes d'un revers de manche avant de regarder Lahya.

- Mais... Je te dis que je l'aime ! lui dit-elle très sérieusement avant de tourner son regard vers Lune.

- Lune, c'est vrai qu'on ne se connait pas, mais tu ne veux même pas me laisser une petite chance ? S'il te plait ! lui demanda t-elle avant de rougir, ses dernières larmes étaient complétement effacées et l'espoir que Lune l'aime était revenu alors elle se sentait mieux.

@Lahya Eaton @Lune Vacker

Laurence pleurait toujours... Et moi, je ne savais toujours pas quoi faire... C’était vraiment angoissant. Soudain, Laurence sécha ses larmes et se tourna vers Lahya :
Mais... Je te dis que je l’aime
Puis, elle se retourna, et me regardant, me dit :
- Lune, c'est vrai qu'on ne se connait pas, mais tu ne veux même pas me laisser une petite chance ? S'il te plait !
J’étais désemparée... Comment lui dire que je ne l’aimais pas ? Et que je ne voulais pas qu’on soit... en couple. Et puis, c’était vraiment étrange cette amour au premier coup d’oeil... Je me tournai vers l’amie de Laurence, mais elle ne disait rien. Alors, je décidai de prendre la parole :
[color= #0042a9]"Ecoute Laurence, je... je ne veux pas être méchante, mais tu sais, on ne se connais pas bien, et... et je ne pense pas que je pourrais t’aimer comme une petite amie. [/color]
Voilà, c’était dit. Je renchéris :
Mais si tu veux, on peut être amies. Je suis sure qu’on s’entendrait bien, mais c’est juste une relation... amicale.
J’espérai vraiment qu’elle réagirait bien à ma déclaration, car je ne voulais pas trop la rendre triste, elle avait assez pleuré... La pauvre... J’espérai vraiment ne pas l’attrister encore plus.

@Laurence Solomon et @Lahya Eaton

Deryn continuait à avaler méthodiquement ses céréales tout en essayant de comprendre ce qui se tramait aux alentours. Edmund avait visiblement une petite faim ce matin et se levait déjà pour partir. Elle se tourna vers lui pour le saluer et se figea face à son regard stupéfait. Mince elle devait avoir une moustache de jus de citrouille ou un truc du genre. Par reflexe, elle se saisit de la première serviette à sa portée et s'essuya la bouche.

- C'est mieux ? En fait... ce n'était peut être pas elle qu'il regardait. Un truc bizarre derrière peut-être ? Elle se retourna sans rien trouver d'anormal. Ou alors elle avait un truc sur la tête ? Deryn n'osait pas trop vérifier. Si c'était un truc dans le genre de l'araignée d'Aiobhe, elle risquait de hurler. Elle fit de nouveau volte face pour regarder son camarade les sourcils froncés. Où était le problème ?

@Edmund Long

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Je regarde l’enfant.
Comment se fait-il que je sois heureuse seulement maintenant ?
Pourquoi avant, je n’étais qu’une enfant solitaire, brisée et sans vie.
Pourquoi avant, ce que les Autres lisaient dans mon regard, ce n’était que de la peur.
Et parfois rien.
Pourquoi avant c’était comme ça ?
Je ne sais pas.
Mais maintenant, je ne faisais que regarder l’enfant.
Elle me lança des paillettes dessus,
Sans rien dire, je lui adresse un simple sourire.
Elle me demande si je l’aime.
Si je l’aime ?
Oui. Oui, je l’aime.
Plus que tout au monde.

- Oui je t’aime. T’es belle tu sais ? Ah et euh ... ton nom. Oui, ton nom. C’est quoi ? Je suis sure qu’il est magnifique. Juste comme toi.

Quelque chose en moi avait changé.
Mais malheureusement, je ne savais pas quoi.
J’aimerais tellement que quelqu’un m’apprenne cette chose.
Ce que c’est.
Comment on fait pour qu’elle arrive cette chose.
Cela m’éviterait de devoir expliquer pourquoi je suis ainsi.
Bizarre.
Seule.
Et pourquoi je vois des choses que personne ne voit.
Des choses qui n’existent pas.

@Julie Herman

J'attrape un verre de jus de citrouille pendant qu'Alison me répond sèchement. Tiens voilà qui me semblait bien plus habituel. Le liquide frais me sortit de ma torpeur matinale, suffisamment pour que je remarque la main de ma camarade de classe serrée autour de celle de Charlotte. Est-ce que j'interromps un truc ? D'ailleurs c'est drôlement rose dans la Grande Salle aujourd'hui... Et c'est quoi ce regard langoureux que la moitié de la salle a sur le visage ? Y a un truc spécial aujourd'hui ? Mais oui, ça me reviens ! On est le 14 février c'est la Saint-Valentin ! Bon ça explique la déco, mais pas le comportement d'Alison. Je m'adresse à Charlotte en chuchotant cette fois :

"J'interromps quelque chose ? Elle a pas l'air dans son état normal..."

Par contre je devais bien admettre que les muffins me faisait de l'œil... Peut-être après mes oeufs au plat habituels... Je m'installe près des deux filles et remplis mon assiette.

@Charlotte Dwight et @Alison Morrow, je suis ravie de vous avoir rejoins, je m'amuse déjà bien et je sens qu'il y a encore du potentiel...

Comme habituellement, Alison semblait bien changeante mais ce qui n'était pas habituel, c'était la manière dont elle changeait d'humeur, comme si tous les actes que Charlotte faisaient impactait la brune. Mais ça, la blonde ne s'en rendit pas compte.

Toujours aussi gênée, la plus jeune salua l'arrivée de Lily-Rose par un sourire. Peut-être qu'elle allait pouvoir la sortir de cette Alison complètement givrée ? Seulement cette fois, elle lui répondit tellement étrangement que la petite était perdue. Sur une voix mal à l'aise, Charlotte déclina la proposition d'Alison.

- Je suis désolée, Alison j'ai pas vraiment faim... Et puis tout ce rose ça me donne plus envie de vomir qu'autre chose.

Détournant le regard face à celui de la deuxième année, elle attrapa une carafe de jus de citrouille et la brandit devant les deux filles, les joues toujours beaucoup trop rouges.

- J'crois que je vais rester au jus de citrouille... Vous en voulez ?

Elle faisait tout pour essayer de distraire l'attention d'Alison et c'est alors que la voix de Lily-Rose dans son oreille qui lui fit confirmer que quelque chose d'étrange se tramait. Elle grimaça et opina de la tête, ne souhaitant pas répondre car Alison braquait toujours beaucoup trop son regard sur elle.

@Lily-Rose Holland et @Alison Morrow, désolée je me suis défilée

La fille ne répondit pas à sa question et se contenta de soupirer, au désappointement de Lahya. Bon tant pis, elle ne poserait pas de prénom sur le visage de cette fille, soit, ça ne la dérangeait pas plus que ça.
Ce fut finalement Laurence, qui, en lui jurant qu'elle aimait cette fille sans prénom, mit fin au sentiment d'exaspération qui pointait dans l'esprit de la jeune sorcière. Et son amie confirma quelques secondes plus tard ne pas connaître son interlocutrice qu'elle prétendait aimer. Génial.

Ne comprenant pas ce qui pouvait déclencher tout cela, la Serdaigle réfléchit. Et, selon elle, finit par trouver. C'était forcément ça !
Alors que la fille finissait de déclarer une phrase qu'elle n'écoutait pas, Lahya émit son hypothèse, sûre d'elle :

- Intoxication alimentaire. C'est sûr !

La sorcière ajouta ensuite, d'un ton suffisant :

- Laurence, tu as certainement mangé un œuf qui était pourri, ou un aliment périmé, je ne vois que cette explication à ton comportement hors-norme, désolé.

S’apercevant alors au bout de quelques instants que ses propos pouvaient être mal pris par son amie, la bleue essaya de se rattraper de justesse.

- 'Fin... Je ne dis pas que tu n'es pas bien hors-norme, du tout ! Mais... Heu... Je ne sais pas moi, il y a un problème.

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Je lui demande si je l'aime. Je suis heureuse, j'aime cette sensation d'aimer follement quelqu'un. Et en plus ma perlinounette.
J'attends sa réponse. Et si elle disait non ? Que ferais-je ? Pleurer ? Non, bien plus que ça. À quoi servirait-il de vivre encore si ce serait sans elle ?
Elle m'aime. Elle me répond qu'elle m'aime. Ho. Je suis surprise mais en même temps heureuse, soulagée. Elle me dit que je suis belle. Elle me demande mon nom. Elle me dit qu'il est sûrement magnifique, comme moi. Je souris.
- Moi aussi je t'aime. Et... Je m'appelle Herman, Julie Herman.
Je lui fais un clin d'oeil.
- Et toi c'est quoi ton p'tit nom ?
Je la regarde. Encore une fois. Elle est merveilleuse. Plus attirante qu'une chocogrenouille. Il existe peu de gens plus attirants qu'une chocogreenouille.
Et ma perlinounette, s'en est une.
Je l'aime. Mais c'est bizarre. J'ai l'impression que... Enfin... Elle est... Elle est différente.

@Léna Romanoff

Edmund comprenait à peine les mouvements que faisait Deryn. Il ne voyait que la grâce de ses gestes alors qu'elle tamponnait doucement les commissures de ses lèvres rouge passion mises en valeur par les décorations roses. Ses mots, tels le courant d'un ruisseau de haute montagne, coulaient dans le silence, frais et purs. D'un mouvement de tête altier, elle fit s'envoler ses cheveux tressés dont quelques mèches rebelles avaient éclos, ondoyant dans le vent, telle une mannequin d'une publicité de shampoing bien connue. Quand elle se retourna vers lui, ses yeux se figèrent à nouveau dans ceux encore émerveillés du jeune garçon, et il crut un instant humer le doux parfum de châtaignes. Il avait la sensation de voir Deryn pour la première fois de sa vie, comme si elle avait toujours été cachée par un voile translucide. Toute envie de partir s'était évanouie — en fait, toute pensée avait déserté son crâne creux. Et pourtant il savait une chose : il devait rester avec elle. À tout prix.

Soudain conscient qu'il dévisageait la jeune demoiselle depuis maintenant... combien de temps ? — il n'aurait su dire — il détourna chastement le regard et replaça timidement ses cheveux derrière son oreille gauche. Il fallait qu'il dît quelque chose !

« Tu... tu viens souvent par ici ? »