Leur proximité se faisait ressentir et d’ailleurs Henry avait réussi à faire taire cette drôle de voix intérieure qui lui hurlait qu’il faisait une bêtise. Qu’il était en train de délirer. Absolument pas, plus il se plonge dans le regard de Kelly, plus il la trouve ravissante. Coup de foudre à Poudlard en somme.

Henry se rapprocha de Kelly dont la main était toujours dans ses cheveux, la sensation était à la fois étrange, mais surtout très agréable. Il sentait presque son souffle tellement il était proche. À vrai dire son regard avait dérivé sur ses lèvres. Il se demandait quel goût elle pouvait bien avoir. Quelle sensation ça faisait d’embrasser quelqu’un. Il avait réellement envie d’essayer. Il rapprocha son visage, mais s’arrêta au dernier moment.

Non pas qu’il n’en est plus envie, mais il avait une nouvelle envie désormais. Envie de se balader à deux, de profiter d’un moment d’intimité dans le parc. Un premier baiser au milieu de la Grande Salle ce n’était pas terrible, dans le parc c’était tout de suite mieux. Il lui attrapa la main et lui fit un large sourire.

– Ça te dit d’aller dans le parc ? Y’a trop de monde ici. Qu’on soit que tous les deux ?

Il lui fit un large sourire avant de se lever, attendant qu’elle en fasse de même, et les deux tourtereaux prirent la direction du parc.

Fin de la péripétie pour moi, merci @Kelly Fullbuster

Alors qu'Elena venait d'entamer sa phrase pour répondre à mon " euhh.." pas très assurée, elle s'arrêta d'un coup.
Est-ce que le sort faisait encore effet ?
Je n'en étais pas vraiment sûre.
Mais je n'allais pas tarder à l'être.

Elle commença à devenir rouge comme une tomate, et n'osait plus dire un seul mot.
Elle mettait carrément sa main devant sa bouche.
Ma camarade avait honte à ce point-là ?
Il fallait croire quoi oui.
Tout ce qu'elle osa dire avant de s'enfuir en courant en direction de la sortie de la Grande Salle fut un désolé.
Elle était vraiment embarrassée.

J'avais un peu de peine pour elle.
Je ne lui en voulais pas d'avoir été dans cet état, personne ne savait qu'il allait être envoûté en mangeant ce muffin.
J'avais envie de la suivre.
Mais en bonne Poufsouffle que j'étais, j'avais un petit déjeuner à finir.
Et puis, vu l'état dans lequel elle s'était mis, il était possible que je ne la retrouve pas tout de suite, surtout le ventre vide.

Je décida donc de finir mon bol de céréale avant, et essaierais de la trouver après.

Fin pour moi, merci également pour ce Rp @Elena Corbeau !

Son collègue de Défense Contre les Forces du Mal s'enfila un verre de jus de citrouille, avant de suspecter qu'une chose étrange se soit passée. Le botaniste, quant à lui, regardait toujours en direction de la table des professeurs, le regard vide en direction de Joanne. Il s'était bel et bien passé quelque chose d'étrange. Le professeur Featherstone détourna les yeux de la directrice de Serpentard : sa proximité avec le professeur de vol lui faisait trop de mal.

Mais alors qu'il contemplait la pierre qui revêtait le sol, Archibald commençait à reprendre ses esprits. Les effets du muffin s'estompaient et il retrouvait sa lucidité.

"C'est donc ça... Marmonna-t-il lorsque Mark cria à toute la salle d'arrêter d'ingurgiter les fameux gâteaux."

Le professeur n'avait plus d'énergie. La magie du muffin et les émotions éprouvées avaient fait quitter en lui toute forme d'entrain et de joie. Son collègue ex-Auror revint alors vers lui, lui indiquant qu'il était temps de se relever. Le botaniste s'exécuta, un peu déboussolé.

"Quel jour sommes-nous ? Demanda-t-il, s'inquiétant soudainement du travail à faire dans la journée. On est... mercredi..."

C'était une bonne nouvelle pour lui. Son emploi du temps était vide le mercredi, il aurait la journée pour s'en remettre. Il quitta alors la pièce, sans un mot de plus, ni un regard envers sa collègue d'Etude des Runes.


Merci à vous tous, et à celles et ceux qui ont suivi cette aventure, ce fut un vrai plaisir

Je me levai ce matin toute joyeuse, c’était la saint Valentin !!! Je me précipitai dans les couloirs sans voir personne et au moment où j’arrivai dans la grande salle, je vois tout le monde déjà attablé. Apparement, j’étais en retard... La décoration était fabuleuse et la nourriture aussi ! Sur la table était disposées quelques assiettes rouges remplis de toutes sortes de délices. Biscuits en forme de cœur recouvert de glaçage rose, cupcake rouge qu’il me semblais avoir déjà vus au chaudron baveur. Il y avais aussi pleins d’autres merveilles aux quelles j’avais envie de goûter. il y avait quelques rubans rouge sur les chaises, et au sol, quelques confettis en formes de cœurs.

Tout était devenu cotonneux, et surtout angoissant depuis les Hypothèses de Charlotte.
Elle voyait leurs lèvres bouger, enregistra précautionneusement le prénom de l'autre Jaune, *Lily, donc* seul élément (in)tangible auquel elle pouvait se raccrocher.

Dans le lointain, quelqu'un hurla d'arrêter de toucher aux gâteaux.
Elle nota juste que la phrase de Charlotte comme quoi *elle tient à moi!* lui fit chaud au cœur, mais elle repoussa bien loin cette sensation et la réduisit consciencieusement en charpie.

Le mot "flipper" avait perdu tout son sens.
Elle n'était qu'un abîme sans fond, dans lequel elle se sentait plonger, plonger... Mais rien au bout. Que de la terreur plus intense, de la panique plus forte, de la peur plus pressante.
Ce n'était même plus de la plongée à ce niveau. C'était de la noyade.

D'autres pourraient trouver ça beau de s'abandonner totalement à leurs sentiments. Elle, elle essayait de trouver dans le Trou de son esprit l'ancienne Alison, celle qui savait garder un visage lisse, celle qui était de marbre, toisait les Autres, assurait que tout allait bien.
Mais cette Alison-là devait être un foutu masque, *p'tain d'illusion* et dans le Néant de la Peur, elle n'arrivait pas à remettre la main dessus.

"Juste m'laissez pas..." Implora-t-elle, pitoyable, en suivant Lily qui la tirait par le bras."J'veux pas d'venir folle..."
*Folle amoureuse du premier crétin qui passe près d'moi...*

Et on passe au menace. Pourquoi celle que j’aimait tant, depuis il semblerait quelques petites secondes, avait tant envie de me frapper dès qu’elle me voyait ? Moi je ne voulais que l’aimer et la couvrir d’amour, pourtant... C’était décidé, j’allais lui déclarer ma flamme !

- Oh... Elfie, on t’as déjà dit que tu étais la plus belle à Poudlard ? commençais-je, d’une voix amoureuse. Je t’en supplie, arrête de te détester, moi je veux t’aimer... Tu veux bien que je t’aime, hein ? Dis oui, s’il te plait...

J’enchenais pendant quelques minutes sur le sujet, allant même jusqu’à lui parler de notre grande maison en face de la mer, près de Southend-on-Sea, de notre petit chien, qu’on appeler Lexfie, condensé de nos deux noms, et des trois enfants qu’on aura, une fille et deux garçons.

- Dis oui... aimes-moi comme je t’aime, s’il te plait Elfie-chérie...

Mes yeux l’imploraient, et mes pensées claquaient la porte du réel. Mon coeur et mon cerveau devenait les pôles Nord et Sud du globe terrestre, et je me rendais petit-à-petit compte de l’absurdité de ce que je disais. Aimer cette pauvre attardée violante ? Qu’est-ce qu’il me prenait ?

@Elfie Chassin, désolée pour cet affreux retard, je n’avais pas vue ton post ni ta mention

Je... mais... pourquoi elle fait ça? Elle provoque? Mais ça voit n’est pas provoquante? Je ne sais pas. J’avais une sensation bizarre, à la fois, je voulais la repousser mais elle semblait sincère. Je pris un muffin, et croquai un bout dedans. Elle m’énervait de plus en plus. Je levai mon bras pour la frapper, lui faire comprendre que je ne voulais pas d’elle, mais au moment, où ma main, allait se poser violemment sur la joue de l’autre, elle s’arrêta, et la caressa à la place. Ma main la caressait, et je vis dans ses yeux, tous ce que je n’avais jamais vu. Son côté bon, celui, que j’aimais.

-Oui je veux, je... je t’aime aussi.

Les muffins me faisaient dire n’importe quoi, à ce moment j’étais complètement perdue. Mais l’amour semblait réel, pur.

@Lexa Queen !

Elle... elle m’aimait aussi ? Tout d’un coup, mon coeur se sentit sur un wagon de montagne russe. Un moment je l’aimait plus que tout, et après je la haïssait. Mais m’aimer... elle m’aime ! Et je l’aime aussi, je crois. Evidemment que je l’aime ? Comment passer à côté de son charme, de sa gentillesse, de sa tendresse ? Je crois que je suis en train de tomber un peu plus amoureuse, à chaque secondes durant lesquelles la belle Gryffondor respire. Oui, je l’aime !

- Oooohhh... je t’aiiiime... je t’aim... quoi... je...,eh, non, non je t’aime pas toi ! Qu’est-ce que j'raconte ! Eh, mais bouge ta main, espèce de tarée !

Je faisais un bond sur le banc, m’éloignant d’elle. Que c’était-il passé ? J’avais dis à... cette chose... que je l’aimais ? J’avais réellement déclarée mon amour et parlée d’enfants, d’une maison, et d’un chien ? Avec elle ? Merlin, que m’arrive-t-il ? Et le plus bizarre, c’est que du plus profond de mon être, je ressentais encore le besoin d’être là, avec elle, et de l’aimer ! « Aimer » et « Elfie Chassin », ces deux mots n’allaient définitivement pas ensemble, encore moins lorsqu’il sortaient de ma bouche.

@Elfie Chassin

Je l’aimais mais oui! C’était évident ! Pourquoi je ne l’avais pas vu plutôt? Elle avait quelque chose, c’est certain, elle est parfaite. Je m’approche un peu d’elle. Je ne veux plus qu’elle me quitte. On va rester ensemble jusqu’à la fin!

La fin. Jusqu’à la fin de l’effet du Muffin, et celui-ci arrivait vite. Trop vite. La colère revenait petit à petit.

-Mais qué?

C’était sa faute sur, comment je m’étais approché d’elle comme ça?

-Tu m’as fait quoi? Dégage loin! Plus jamais tu me fais ça!

J’essayais avec mes pieds de la pousser en dehors du banc. Je pris ensuite mes affaires, pour partir, avant que ça dégénère.

@Lexa Queen ! C’est déjà la fin pour moi! On aura pas pu profiter assez de l’amour entre les deux