C'était enfin le grand jour.
Dans quelques minutes seulement, Zoë allait se retrouver dans le célèbre Poudlard Express en direction de l'école dont elle avait toujours rêvée.
Hier encore elle était pleine de vie et d'excitation à l'idée de ce voyage, elle n'attendait que ça depuis une éternité, mais maintenant qu'elle se trouvait juste en face du train fumant et que le stress remplaçait son enthousiasme, elle n'était plus vraiment sûre d'elle.

Aujourd'hui, c'était sa mère qui l'accompagnait pour sa rentrée mais ses tentatives de rassurer Zoë comme "Ne t'inquiète pas, même si ce train à l'air plus que vieux il n'a jamais déraillé" ou encore "Tu sais le bizutage des première année engendre seulement dans les pires cas des blessures relativement faibles" ne faisaient qu'empirer la situation.

"Merci beaucoup Maman pour tes superbes encouragements." répondit Zoë d'un air inquiet et sarcastique.

"Ne t'en fais pas ma chérie. Tout se passera bien. Ce voyage, tu l'attends depuis des mois alors essaye d'en profiter et dis -toi que si ça se passait pas vraiment bien..." à ces mots, Zoë reprit son air inquiet mais sa mère continua vite.
"J'ai dit si. Donc si ça se passait pas vraiment bien aujourd'hui, ce n'est pas grave. Ce voyage ne va pas définir ta scolarité à Poudlard et tu auras largement le temps de te faire des amis et d'en profiter quand tu seras arrivée. D'accord ?"

"D'accord", Zoë retrouva un peu le sourire.

"Allez, file ou tu vas être en retard. Il ne faudrait pas rajouter du stress là où il y en a déjà trop."

"Oui, j'y vais. Bisous et à dans deux mois !"

Zoë embrassa sa mère, prit ses valises et se dirigea vers l'entrée du train.

"Bisous et amuses toi bien", lui cria joyeusement sa mère avant qu'elle n'entre dans le wagon.

Zoë se sentait déjà mieux. Après tout sa mère avait raison, ce n'était que le voyage pour aller à Poudlard, ça ne définirait pas sa scolarité. Malgré ça, elle restait un peu stressée.
Elle entra dans le wagon. Des élèves pressés passaient devant elle et disparaissaient dans des cabines du train. Zoë prit une grande inspiration.

"Ça va aller, ça va aller..."

Elle se tourna vers la droite et s'engagea dans le long couloir du Poudlard Express à la recherche d'une place libre.

@Hellie Howard @Irmo Darik

Hellie faisait face au mur de pierre qui permettait d'accéder à la voie 9 ¾. Ses mains étaient crispées sur le chariot qui contenait ses affaires personnelles. Dans quelques secondes, elle allait s'élancer à travers le mur et arriver sur le quai du Poudlard Express.

- "Vas-y, maintenant !" lui dit sa mère.

Ecoutant le conseil qu'on venait de lui donner, la jeune fille prit son élan et couru le plus vite possible. A quelques centimètres du mur, ses muscles se raidirent et son poul s'accelera. Fermer les yeux, c'était ce qu'il y avait de mieux à faire. Lorsqu'elle les rouvrit, elle faisait face à deux manteaux noirs qui la stoppère net dans son élan. Surprise, elle s'arrêta brutalement, trébucha et le contenu de son chariot se déversa sur le sol. Rougissant de honte, elle se hâta de se pencher afin de ramasser ses affaires. Quelques secondes plus tard, sa mère et sa soeur étaient à ses côtés, s'affairant à l'aider, sans même avoir jeté un coup d'oeil aux hommes qui les observaient. Les manteaux noirs vérifièrent ensuite leur identité puis les laissèrent finalement partir. La petite famille s'éloigna silencieusement et rapidement du mur magique. Soudain, un bruit sonore se répercuta sur les murs du quai et la jeune fille redressa vivement la tête, les sens en alerte. Devant elle se tenait une magnifique locomotive rouge et noire qui resplendissait. Celle-ci laissait parfois échapper un filet de fumée grisâtre, puis se remettait à siffler et à cracher. La fillette trouvait ce spectacle...obnubilant. Elle aurait pu rester des heures à la regarder et à l'écouter. Arrachant ses yeux de la locomotive, elle regarda autour d'elle. La gare, plutôt spacieuse, grouillait de monde. Des enfants embrassaient leurs parents, parlaient entre eux, s'amusaient... En pensant à celà, la réalité lui revint en pleine face et des sentiments confus affluèrent en masse. La peur. Elle l'avait oubliée l'espace de quelques minutes. Mais maintenant qu'elle voyait tous ces enfants parler, rigoler et s'amuser ensemble, sa vielle amie revint comme était partie. Hellie avait peur de ne pas se faire d'amis. Peur de ne pas être à la hauteur. Peur que tout le monde la déteste. Peur, tout simplement. La voie de sa mère la tira de ses pensées :

- "Bon, il va falloir que vous montiez et que vous vous installiez. Le train part dans seulement 5 minutes !"

Sa famille lui parraissait déjà tellement loin...

-"Cinq minutes..." murmurai-je

Cinq petites minutes avant le grand départ... Celà lui parraissait peu, beaucoup trop peu...

Quelques secondes plus tard, Hellie se retrouvait agripée à sa mère, l'enlaçant et la serrant dans ses bras. Après un long calin, elle la lacha lentement puis se tourna vers sa soeur pour lui demander d'un air suppliant :

- "Je pourrais me mettre dans le même vagon que toi ? S'il-te-plaît..."

Celle-ci répondit d'un ton sec :

- "Ah non ! Surement pas, je serai avec MES amies !"

Hellie était au bord des larmes. Sa propre soeur allait la laisser tomber ! Sa mère lui jeta un regard sévère, ce qui eu l'effet de l'aggacer encore plus. Celle-ci leva les yeux au ciel et ajouta d'un air peu naturel:

- "Je suis sûre que tu vas te faire pleins d'amis et que tu vas t'amuser ! Tu verras, tu n'as pas DU TOUT besoin de t'inquiéter! Et tu n'as pas non plus de me coller..." ajouta -elle entre ses dents

Puis après un rapide "Au revoir" à ma mère et un "porte toi bien", elle tourna les talons et s'engouffra dans le train. Après l'avoir imitée, Hellie gravit les marches la séparant de la locomotive, puis disparut à son tour à l'intérieur du train, sans un regard en arrière.

C'était le grand jour, le jour que Irmo attendait aussi bien avec impatience qu'avec une grande peur, c'était le jour du grand départ pour Poudlard. Cette réflexion fit pâlir Irmo qui était déjà beaucoup trop pâle mais il fut sorti de ses pensées quand sa mère posa sa main sur son épaule.

- Tu es prêt ? lui demanda sa mère.

Irmo fit un petit oui de la tête et tout de se mirent à courir vers le mur en direction de la voie 9 ¾. Quand ils approchèrent du mur sa mère sera un peu plus le futur sorcier contre elle se qui le rassura et quelques secondes plus tard Irmo ouvrit les yeux et se retrouva devant le fameux train qui l'emmènerai lui et sa sœur à leur futur école. Un peu perdu Irmo se retourna pour voir sa mère toujours à côté de lui et sa soeur qui avait été plus rapide que lui et qui était déjà prête pour le départ.

- Je te laisse aller mettre tes affaires pendant que je dis au revoir à ta sœur dit la mère de Irmo avant de le laisser avancer tout seul en direction du train pour y deposer ses affaires. En s'approchant Irmo pouvait se rendre compte de la beauté du train avec un rouge pétillant comme neuf alors que ce train fesait quand même beaucoup plus vieux que les trains moldu ! Au bout de quelques minutes il put enfin déposer ses affaires et retrouver sa mère un peu plus loin.

- Tu fais bien attention à toi, d'accord ?

En marchant vers sa mère Irmo avait vu beaucoup de jeunes élèves pleuraient avant de montrer dans le train pour l'année et c'est à ce moment que Irmo se rendit compte que sa mère aller lui manquait mais qu'il voulait quand même être fort pour elle, pour qu'elle soit fière de son fils.

- O-o-oui maman !

- Je veux une lettre par semaine ! Et surtout n'hésite pas à demander de l'aide dans ta futur maison d'accord ?

Irmo passa alors à sa futur maison et a savoir si il serrai dans la même que sa sœur mais aussi si sa mère aimerait une maison particulière, cette pensée le perturba un peu mais il continua d'écouter sa mère

- Et écris à grand-mère aussi ! Sa lui rappellera des souvenirs !

- Je t'aime ma-ma-man ! dit Irmo en se jetant dans les bras de sa mère mais les au revoir furent de courte durée quand le sifflet de départ retenti.

- Aller monte ta soeur est à l'intérieur mais elle a l'air d'avoir déjà des amies alors ne l'embête pas lui dit sa mère en souriant

Puis après un petit "oui" de la tête Irmo tourna les pieds et monta dans le train en faisant un dernier signe à sa mère puis quand la porte se referma il partit se chercher une place dans cette immense train.

Zoë avançait le long du couloir encombré. De nombreux élèves la bousculait en passant dans l'autre sens sans même s'excuser. Un peu énervée, elle continua son chemin mais ne trouvait aucune place.
Après quelques minutes, elle remarque une cabine avec seulement deux élèves installées: il s'agissait de deux filles de peut-être un an de plus qu'elle qui papotaient sans même s'arrêter pour respirer. Zoë entra et demanda doucement en pointant un des sièges vides sans essayer de trop les interrompre:

"Cette place est libre ?"

Elle ne reçut aucune réponse si ce n'est un énorme vent en pleine tête. Elle répéta alors un peu plus fort avec un sourire amical:

"Cette place est libre, je peux m'y asseoir ?"

Les deux filles se retournèrent enfin en fixant Zoë d'un air méprisant et en se jetant des coups d'oeil moqueurs. L'une d'elle répondit enfin: "Ah..oui désolée, c'est que j'en ai besoin pour mettre mon sac sinon je n'ai plus de place pour mes pieds."
L'élève prit son sac et le plaça sur le siège tandis que son amie poussait sa veste sur le reste des places libres.
Zoë n'en revenait pas, qui étaient ces deux filles insupportables. Elles auraient au moins pu être honnêtes et moins arrogantes. Elle leur fit un grand sourire et répondu d'un ton sarcastique:

"Aucun problème, je comprends."

Elle referma la cabine énervée, elle voulait bien être polie mais il y avait des limites quand même.
Elle trouva finalement une place dans une cabine vide vers le bout du wagon. Elle s'y installa et plia sa veste qu'elle glissa au-dessus de son siège.

Mince ! Elle venait de s'apercevoir qu'elle n'avait pas du tout déposé ses valises dans le compartiment des bagages à l'entrée du wagon. Exaspérée par son étourderie, elle ramassa sa veste (de peur de la perdre ou de se la faire voler), repris toutes ses valises et sortit difficilement de la cabine en cognant ses affaires dans tous les coins de portes.
Zoë fit demi-tour vers le compartiment des bagages. Elle était presque arrivée, c'était tout près de la porte d'entrée du wagon. Elle aperçut une jeune fille rousse qui n'avait pas du tout l'air dans son assiette et qui regardait un groupe de filles s'en aller vers une cabine en rigolant. Une de ces filles lui ressemblait beaucoup, elles devaient être soeur.
En observant la mine triste de la fille rousse, Zoë en déduit qu'il s'agissait sûrement d'une première année et qu'elle se trouvait sans aucun doute dans la même détresse qu'elle.
Sans faire attention à ce qu'elle faisait et concentrée sur ses pensée, Zoë ne se rendit pas compte que la manche de sa veste traînait par terre. Elle marcha dessus par mégarde, trébucha et s'étala par terre en lâchant toutes ses valises.

En se relevant paniquée, elle s'aperçut qu'elle venait de faire tomber la fille rousse en lui éjectant ses bagages en pleine tête.

"OH MER.. Pardon ! Je voulais dire...excuse-moi, je ne l'ai pas fait exprès !"

Zoë ne s'était pas sentie aussi mal depuis longtemps, elle essaya d'aider la jeune fille rousse à se relever. Elle était très gênée et s'en voulait énormément. C'était la catastrophe ! Son voyage n'avait même pas encore commencé et tout se passait déjà mal.

@Hellie Howard @Irmo Darik

Hellie était à présent dans le couloir étroit qui menait aux compartiments. Elle jeta un regard à sa soeur qui papotait tranquillement avec ses amies en bloquant le passage à quiconque voulait passer. Elle lui tourna le dos et observa le paysage qui défilait à toute vitesse derrière les vitres immaculées. Elle aurait pu rester là tout le long du voyage sans bouger, celà ne la dérangeait pas. Mais il fallait qu'elle aille ranger ses affaires dans le compartiment à bagages pour ne pas gêner les autres. Elle les attrapa et les empila sur ses bras. Le tas menaçait de tomber à tout instant. Elle marcha tout doucement vers l'endroit ou se trouvaient les bagages des autres et faillit flancher sous le poids des siens. Une fois arrivée, elle essaya de décaler quelques affaires pour pouvoir y mettre les siennes. Maintenant, il fallait qu'elle trouve un compartiment ou s'installer. Malheureusement pour elle, ils étaient tous occupés. Elle en trouva un ouseulement une personne y était installée. Hellie fit coulisser la porte et s'exclama :

"Bonjour, heu... est-ce-que ça te dérange si je m'assoie là ?"

Elle reçu un ronflement sonore pour toute réponse. La jeune fille sursauta et préféra s'en aller discrètement car elle n'avait pas envie de réveiller le personne qui dormait à poings fermés. Elle continua donc d'avancer dans le couloir, évitant parfois de justesse des gens qui couraient dans tous les sens. Elle s'arrêta cinq compartiments plus tard, devant une porte identique à la précédente et l'ouvrit pour renouveler sa demande. Avant que la jeune fille ait pu ouvrir la bouche, la porte lui claqua brutalement au nez. Elle resta là, debout, à se demander ce qu'elle avait fait pour mériter un tel comportement. Hellie fit finalement demi-tour pour revenir vers sa soeur qui n'avait pas bougé de un millimètre et qui bavardait toujours aussi geaiment. Lorsque celle-ci l'apperçut, elle lui lança un regard glacial qui semblait vouloir dire : " Ne pense même pas à venir me voir". La fillette regarda donc sa soeur partir en gloussant et en s'esclaffant vers un autre wagon. Elle allait repartir en direction des fenêtres lorsqu'elle reçut un choc à l'arrière de sa tête et dans le bas de son dos, en tombant à la renverse, puis quelqu'un s'écria :

"OH MER.. Pardon ! Je voulais dire...excuse-moi, je ne l'ai pas fait exprès !"

Hellie se frotta l'arrière de la tête, se retourna et vit que quelqu'un lui tendait une main tremblante. Elle l'attrapa et se redressa. La personne qui avait accidentellement éjecté ses bagages sur elle était en fait une fille qui avait l'air d'avoir le même âge qu'elle. Elle avait l'air gênée et embarrassée. Ne voulant pas être désagréable avec la première personne qu'elle croisait et ne souhaitant pas la géner encore plus, Hellie lui dit :

"Oh, ne t'inquiètes pas ! Ce n'est rien ! Ca arrive à tout le monde !

Puis elle se pencha pour ramasser ses bagages, les lui tendit et s'exclama pleine d'espoir:

"Moi, c'est Hellie !"

Le train avait commencé à avancer depuis déjà plusieurs minutes et Irmo n'avait toujours pas bougé de place alors que sa sœur l'avait abandonné avec de nouvelles connaissance et Irmo ne lui en voulait pas mais il n'avait aucune idée de où s'installer dans le train malheureusement Irmo fut refoulé de plusieurs endroit de façon plus ou moins agréable "Ils sont tous aussi aimable que des portes de prisons ici ou quoi ?!".

Irmo se décida alors à enfin bouger, il avait déjà déposé ses affaires et ne gardait avec lui que son sac avec toute les affaires dont il avait besoin. Il avança un peu dans le couloir pour voir une personne sortir d'un compartiment avec ses affaires et en arrivant devant celui-ci il le découvrit vide.

- Eh ! J-j-je peux me mettre avec v-v-vous ? dit-il à la fille qui avait déjà beaucoup trop avancé pour comprendre qu'Irmo lui parler. "Bon je fais quoi moi ? Aller je vais m'installer puis au pire on me demandera de sortir...". Après cette réflexion Irmo ouvrit la porte du compartiment et s'installa dedans en enlevant son sac pour s'assoir puis regarda un petit moment le paysage qui défilé à toute vitesse. Irmo ouvrit ensuite son sac pour en sortir un livre moldu qu'il commença tranquillement à lire à haute voix pour s'entrainer à parler correctement ce qui n'était pas génialissime.

- P-p-puisse le sort vous être fa-fa-fa...vorable la phrase venait d'être détruite en trois secondes "Pas fameux..." se dit Irmo en continuant sa lecture tranquillement en se forçant un peu. Quelques secondes plus tard Irmo entendis un gros bruit en dehors de la cabine. Irmo se précipita dehors en avança dans le wagon pour voir ce qu'il se passait en et il remarqua alors une fille part terre avec plusieurs valises à côté d'elle par terre. Irmo fit alors demi-tour pour ne pas dérangé la personne qui était déjà aidé puis il se réinstalla dans son compartiment seul pour continuer sa lecture.

"OH MER.. Pardon ! Je voulais dire...excuse-moi, je ne l'ai pas fait exprès !"

Zoë essaya tant bien que mal de ramasser les valises de la fille rousse qu'elle venait de faire voler tout en lui tendant la main pour l'aider à se relever.
Elle continuait à s'excuser d'un air inquiet et idiot:

"Je sais pas ce qui m'as pris, j'aurais du faire plus attention...ça va ? Oh je suis désolée..."

"Oh, ne t'inquiètes pas ! Ce n'est rien ! Ça arrive à tout le monde !"

Zoë arrêta de murmurer des excuses la tête vers le sol et fixa la fille rousse d'un air interrogateur. Elle ne s'apercevait pas du tout qu'elle était en train de la dévisager bizarrement. C'est juste qu'elle ne s'attendait pas vraiment à cette réaction.
Depuis qu'elle était entrée dans le train, toutes les personnes que Zoë croisait l'ignoraient ou bien se comportaient d'une façon très désagréable et là, elle venait d'envoyer des valises dans la tête d'une fille qui se montrait super aimable et gentille avec elle. Et puis, honnêtement, si Zoë avait été poussée par quelqu'un et avait reçu ses bagages dans le visage, elle n'aurait sûrement pas réagit aussi gentiment.

La fille se releva et commença à ramasser les affaires restées par terre tandis que Zoë continuait de la regarder d'un air idiot. Elle se rendit enfin compte qu'elle avait l'air stupide et aida l'élève à relever les valises.

"Moi, c'est Hellie !", s'exclama t-elle pleine d'espoir en lui souriant et en lui tendant ses bagages qu'elle lui avait envoyé en pleine tête.

Zoë repris ses affaires et lui répondit d'un air étonné:

"Euh merci...Je suis Zoë ! ... Zoë, c'est mon prénom ! " s'empressa t-elle de répondre avec une voix étourdie accompagnée d'un sourire gêné tout sauf naturel.

Ces dernier mots résonnaient dans sa tête: "Je suis Zoë ! ... Zoë, c'est mon prénom !". Argh ! Pourquoi est-ce qu'elle avait dit ça ? Elle avait l'air ridicule en face de Hellie. Elle ne pouvait pas se présenter d'un air normal comme tout le monde ? Et puis d'habitude elle n'était pas aussi timide et coincée quand elle rencontrait quelqu'un. Mais bon, ça pouvait sûrement s'expliquer par le fait que cette première rencontre était catastrophique à cause d'elle.
Pour ne pas la rendre encore plus catastrophique qu'elle ne l'était déjà, Zoë proposa à Hellie:

"Dis, t'es toute seule toi aussi, c'est ta première année ? J'ai trouvé un compartiment vide là-bas, Tu veux venir t'asseoir ?"

Zoë voulait se rattraper mais ce ne serait sûrement pas suffisant de proposer bêtement à Hellie de passer tout le voyage avec quelqu'un qu'elle trouvait sûrement agaçant.
Malgré ça, Zoë avait l'espoir que ce mauvais départ ne serait pas décisif et que Hellie et elle pourraient tout de même bien s'entendre.

@Hellie Howard @Irmo Darik

"Je sais pas ce qui m'as pris, j'aurais du faire plus attention...ça va ? Oh je suis désolée..."

"Oh, ne t'inquiètes pas ! Ce n'est rien ! Ça arrive à tout le monde !"

Hellie pensait vraiment ce qu'elle venait de dire. Et elle comprenais l'embarras de la personne qui lui faisait face, puisque celà lui était arrivé d'inombrables fois. Après avoir aidé la fille à ramasser ses valises, Hellie s'exclama :

" Moi, c'est Hellie ! "

La jeune fille éspérait vraiment que l'autre n'allait pas l'ignorer et qu'elles pourraient passer le voyage ensembles. Ce serait tellement agréable de se faire une amie... Hellie allait demander à la fille brune quel était son nom, mais elle n'en eu pas besoin, car celle-ci répondit directement :

"Euh merci...Je suis Zoë ! ... Zoë, c'est mon prénom ! "

Zoëe... Elle aimait bien ce prénom... Hellie ne savait pas trop quoi rajouter, alors elle l'a regarda de plus près. La dénommée Zoë avait des cheveux mi-longs coupés au carré et une couleur blonds châtains que la jeune fille adorait. Elle avait de grands yeux bleu-gris, un petit nez légèrement retroussé et un visage fin. Hellie s'aperçut que la jeune fille semblait encore plus gênée qu'avant et pensa que c'était de sa faute et qu'il n'était pas très poli de dévisager les gens ainsi. Elle allait s'excuser lorsque celle-ci afficha un grand sourire et dit :

"Dis, t'es toute seule toi aussi, c'est ta première année ? J'ai trouvé un compartiment vide là-bas, Tu veux venir t'asseoir ?"

Hellie se sentir soulagée et dit :

"Oui, c'est ma première année et je ne connaît personne à part ma soeur, mais elle n'a pas vraiment envie d'être dérangée... si celà ne te dérange pas je veux bien venir m'asseoir avec toi ! C'est impossible de trouver un wagon vide !"

Puis elle ajouta :

"Si tu veux je peux t'aider à transporter tes affaires jusqu'au compartiment à bagages !"

Irmo était toujours installé tout seul dans son compartiment et essayait toujours de lire mais il abandonna rapidement pour regarder le paysage qui défiler derrière la fenêtre. Le jeune sorcier était tranquillement plongé dans ses pensées sans trop savoir à quoi réfléchir mais d'un seul coup il se demanda où prouver bien être sa sœur mais comme lui avait dit sa mère "ne l'embête pas…" comme si c’était son habitude " Je suis autant un boulé à trainer que ça ?" se demanda-t-il avant de sortir de ses pensées pour s'occuper pendant ce trajet qui allait être encore un peu long.

Irmo fouilla alors dans son sac pour sortir plusieurs livres qu'il avait gardé sur lui pour prendre de l'avances sur le contenu des cours quand la porte de son compartiment s'ouvrit et qu’un garçon et deux filles voulurent entrer.

- Juste le petit là, lui dit le garçon qui était entré, Tu peux bouger car on s'installe ici d'habitude.

Irmo fut légèrement étonné car il ne se souvenait pas avoir vu des noms sur les cabines.

- Désolé m-m-mais non car une p-p-personne doit me rejoindre.

- Oh regarde le... dit une des filles juste derrière, Il sait pas parler correctement. Un sourire se dessina alors sur les trois personnes devant lui ce qui n'enchanta pas le jeune sorcier.

- A-a-alors déjà, je sais p-p-parler mais j-je ne comprends p-p-pas les dé-dé-débiles dans votre g-g-genre !

Le garçon blond qui devait être en troisième ou quatrième année se projeta sur moi et sortis sa baguette pour effrayé le jeune Irmo mais juste derrière le groupe une personne passa.

- Il y a un problème ici ?

- Non, on s'en va... dit le garçon avant de se reculer et de partir puis le garçon qui m'avait sauvé la vie me fit un clin d'œil ferma mon compartiment puis Irmo se replongea dans une lecture à haute voix toujours aussi compliqué.

"Dis, t'es toute seule toi aussi, c'est ta première année ? J'ai trouvé un compartiment vide là-bas, Tu veux venir t'asseoir ?"

Étonnamment, Hellie eu l'air assez contente de la proposition de Zoë. Elle lui répondit gentiment

"Oui, c'est ma première année et je ne connaît personne à part ma soeur, mais elle n'a pas vraiment envie d'être dérangée... si celà ne te dérange pas je veux bien venir m'asseoir avec toi ! C'est impossible de trouver un wagon vide !"

Zoë était ravie, la catastrophe n'avait pas l'air si catastrophique finalement. Cette rencontre avec Hellie paraissait même plutôt positive même si elle aurait pu être moins mouvementée.

"Si tu veux je peux t'aider à transporter tes affaires jusqu'au compartiment à bagages !", rajouta l'élève.

Zoë répondit bizarrement avec un sourire étonné: "Euh... Oui ! Oui, pourquoi pas ? Merci beaucoup de me le proposer."

Hellie n'avait pas l'air d'être embêtée par le fait de l'aider à ranger ses valises ce qui la rassura beaucoup. Décidément, cette fille était très calme et patiente, et surtout pas du tout rancunière. C'était plus qu'un bon point !
Après que les deux filles aient rangé les valises dans un silence légèrement dérangeant qui donnait envie de rire à Zoë (chose qu'elle ne fit évidemment pas), les deux jeunes filles s'engagèrent dans le couloir du train en direction du compartiment vide. Pour casser ce silence qui paraissait un peu trop long, Zoë réflechit aux choses inutiles qu'elle pouvait dire pour espérer lancer une conversation. Pendant qu'elles avançaient vers leur cabine, elle lança alors à Hellie en pointant à gauche devant elle:

"C'est la cabine juste là ! J'espère que ça te dérange pas d'être au bout du wagon parce qu'on entend beaucoup plus le bruit du train ici. D'ailleurs, tu savais qu'il y avait une dame qui passait vendre des bonbons pendant le trajet ? J'espère qu'on la verra, j'ai un peu économisé et j'aimerais bien m'acheter deux ou trois chocogre...".

Zoë se coupa lorsqu'elle tira la porte du compartiment et aperçu quelqu'un. Pendant sa rencontre avec Hellie, un autre passager s'était installé. C'était un garçon aux cheveux noirs qu'elle avait entendu parler tout seul à voix haute quand elle avait ouvert la porte et qui s'était tout de suite arrêté. A son expression démunie, Zoë devina qu'il s'agissait sûrement, comme Hellie et elle, d'un nouvel élève. Il était accompagné d'une multitude de livres qui paraissaient bien trop nombreux pour un seul voyage d'après Zoë.

"Bonjour ?", lui lança t-elle d'un air étonné en le regardant avec des yeux ronds curieux.

@Hellie Howard @Irmo Darik