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14 juin 2020, 19:41
 Animation mensuelle  Couvertures ou Histoires
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L'imaginaire est à porté de tout le monde, mais régit-il de la même manière en fonction des contraintes ? Non, il est totalement différent et pas inintéressant. Et c'est sur cette base que les sorciers ont pu faire connaître leurs œuvres aux Moldus et involontairement que certaines œuvres moldues ont pu être connue dans le monde sorcier. Après tout, le mélange des cultures est le noyau des nouveautés par le bouche à oreilles ou par les hiboux.
C'est dans cette optique que votre bibliothécaire a décidé de vous offrir une nouvelle animation, mensuelle. Seriez-vous le nouveau J.K. Rowling, Georges R.R. Martin ou encore Daniel Levy ?

Cette animation vivra une tournante mensuelle. En effet, chaque mois, le format de la session sera différent.

LES SESSIONS

1. L'histoire à partir d'une couverture :
Cette session vous permettra de réaliser une histoire, de faire parler votre imagination littéraire à partir d'une couverture qui vous sera proposée.
Cette couverture mise à disposition vous permettra de comprendre l'ambiance de l'histoire (Drame, Policier, Romance ou Amitié), le thème de l'histoire grâce au titre imposé, mais aussi quelques éléments potentiel comme le nom du héros, la présence d'un objet et/ou une période de vie.
Ex :
Si le titre présent sur la couverture est Merci Murphy vous en conviendriez que vous pouvez appeler soit le héros principal Murphy, soit user du procédé de la loi de Murphy ou tout ce que vous voulez tant que le nom "Murphy" soit utilisé. :yes:
Cette session vous demandera ainsi toute votre attention, votre imagination, votre cohérence. Toutefois, faîtes attention à votre orthographe, relisez-vous, après tout cette session est un "concours" d'écriture. Votre histoire doit cependant être supérieure à 220 mots.

2. La couverture à partir d'un résumé :
Cette session vous permettra de réaliser la première de couverture d'une histoire, de vous aider à développer vos talents de dessinateur, de graphiste, mais aussi de photographe. En effet, toutes les technique pour réaliser cette couverture sont acceptées à condition d'avoir un lien avec le résumé proposé.
Ce résumé n'appartiendra à aucune histoire, et sera totalement inventé. Il vous donnera cependant certaines indications comme le personnage principal, le thème, etc...
Pour cette session, vous êtes libres du format, du titre de l'histoire (qui devra être présent sur la couverture) ainsi que du nom fictif de l'auteur de l'œuvre.

ATTENTION: Les œuvres (écrites et/ou graphiques) pouvant heurter la sensibilité des autres joueurs seront automatiquement disqualifiées.

LES HORAIRES DE L'ANIMATION

Cette animation se déroulera en trois phases bien distinctes :

1. Le Lancement de la session.
Une session débutera un lundi, et vous indiquera s'il s'agit d'une session couverture ou une session histoire ou les deux.
2. La fin de session.
Chaque session se terminera le samedi à la même heure que celle du jour du commencement.

3. Les résultats.
Les résultats seront annoncés le lendemain ou le lundi suivant la fin de la session.
Les prix seront distribuées dans la même soirée.

LA PARTICIPATION

Une seule participation par personne sera acceptée chaque mois, veillez ainsi à ce que votre participation soit complète avant de l'envoyer.
Pour l'envoyer, veuillez indiquer dans la case sujet de votre hibou "Couvertures ou Histoires - Participation de ..." . Bien évidemment, tout manquement dans les formes de politesse (Bonjour, s'il vous plaît, merci & au revoir) entraînera la non-comptabilité de votre participation.

LE PODIUM

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Pour tous les participants n'étant pas sur le podium, votre participation sera récompensée par une ou deux chocogrenouilles


Pour toutes questions, je vous suis disponible par hibou.
Bon amusement !

Si vous jugez le livre, le livre vous juge aussi — Stephen King

Bibliothécaire : 01 Septembre 2045 - 28 Octobre 2046
Professeur d'étude des moldus : 29 octobre 2046 - ...
14 juin 2020, 22:02
 Animation mensuelle  Couvertures ou Histoires
Session numéro 1
L'histoire à partir de la couverture
Pour cette première session, votre mission est de construire une histoire à partir de cette couverture :
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Pour rappel :
- L'histoire doit faire une longueur minimale de 220 mots.
- Certains éléments de la couverture doivent faire partie de votre histoire (l'ambiance, un objet, le nom utilisé).
- Vous êtes libre de la forme (épistolaire, journal intime, one-shot narratif.)
- Votre histoire ne doit pas avoir de contenu pouvant heurter la sensibilité du lecteur (nous sommes sur une plateforme internet accueillant beaucoup de personnes mineures ! )
- Faîtes attention à votre orthographe.
- Votre histoire doit me parvenir par hibou avec comme sujet : "Couvertures ou Histoires — participation de ... "

Vous avez jusqu'au 30 juin, 21 heures, pour m'envoyer votre histoire.


Bon amusement :yes:

Si vous jugez le livre, le livre vous juge aussi — Stephen King

Bibliothécaire : 01 Septembre 2045 - 28 Octobre 2046
Professeur d'étude des moldus : 29 octobre 2046 - ...
02 juil. 2020, 17:49
 Animation mensuelle  Couvertures ou Histoires
RÉSULTAT
Session numéro 1
L'histoire à partir de la couverture


Comme vous l'attendiez tous, les résultats de la première session de cette animation mensuelle. Vous le saviez, cette première session demandait à réaliser l'histoire pouvant entrer en relation avec la première de couverture représentée.

Toutes vos belles réalisations ont été départagés en toute objectivité en fonction de critères qui resterons confidentielles :yes:

LE PODIUM


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  1. Élina Clarke de la maison Serdaigle qui remporte une plume.
  2. Daisy McGuyer de la maison Gryffondor qui remporte une plume.
  3. Lucy Williams de la maison Serpentard qui remporte un bouquin.
  4. Luna Love de la maison Serdaigle qui remporte 10 mornilles.

    Merci à toutes les quatre pour votre participation !
    En espérant vous voir bien plus nombreux :yes:

    En attendant, voici la participation de nos gagnantes :

    Participation de Élina Clarke :
    Reducio
    Depuis toujours, tu as toujours eu une obsession pour les papillons. Que ce soit les monarques, les mélitée du plantain ou les machaon émeraude, tu as toujours adoré les regarder. Leur battement d’ailes si gracieux et leur liberté t’on toujours attiré, toi qui étais constamment emprisonné par ton propre sang. Toi qui n’avais que pour seule compagnie ton ours en peluche mauve au nom de Teddy. Toi qui ne recevais comme visite que la personne qui te donnait à manger par la petite trappe de ta porte. Toi, petit garçon de huit ans qu’on reniait pour la magie qui coulait dans tes veines. Tu n’avais rien fais de grave, enfin c’est ce que toi tu pensais, mais pour le reste de ta fratrie, les exploits inexplicables qui t’inspirait tant de beauté, ne leur aspirait que monstruosité et pour eux, eux qui se pensait supérieur, c’était une raison valable pour t’enfermer.

    Alors tu passais tes journées à observer. Observer les oiseaux. Observer le vent qui agitait les feuilles. Mais surtout, observer les papillons. Pas n’importe quelles. Non. Au fil des ans tu avais développé une préférence pour les papillons et tes préférés était, et de loin, les morpho bleu. La couleur bleue de leurs ailes te donnait espoir de meilleur jour et te faisait rêver de liberté. Evidemment, Teddy te tenait toujours compagnie dans ces moments-là, comme toujours, en fait. Et lorsque tu n’observais pas, tu dormais, Teddy bien encrer sur ton épaule afin qu’il te protège encore et toujours.

    Puis, une nuit, alors que tes rêves de délivrance t’empêchaient de fermer les yeux, tu sentis Teddy bouger. Ce n’était pas la première fois que cela t’arrivait, en fait c’était devenu une habitude entre vous, mais jamais Teddy n’avait jamais esquissé le moindre geste la nuit tombée. Alors que Teddy descend discrètement du lit, tu ouvres subitement les yeux et sans savoir exactement pourquoi, tu le suis. Tandis que ton ourson s’approche de la fenêtre, une flamme d’espoir s’anime en toi. Tu ne sais pas ce que Teddy compte faire, mais tu as l’impression que cela a un rapport avec tes rêves. Tu t’approches doucement de ton ami de peur qu’il arrête ce qu’il allait faire, et tu le regarde. Brusquement, la fenêtre sort de ses gonds et tu sens le vent autrefois inatteignable te happer en plein visage. L’odeur de la nature remplace très vite celle de renfermé qui planait dans ta chambre et tu sens la liberté te titiller jusqu’à ce que tu veuille y gouter.

    T’entrainant derrière lui, tu suis Teddy dans la forêt que tu avais si longtemps désiré de visiter. Tu essayes d’imprimer sur tes rétines tous ce qui croise ton chemin, de l’arbre le plus simple jusqu'à la fleur aux couleurs les plus éclatantes. Tu voudrais tellement pouvoir te souvenir de la mélodie que chante la nature afin de pouvoir t’endormir lorsque le silence t’oppresse. Tu voudrais ne jamais pouvoir oublier la sensation que tu as éprouvé alors que tes pieds foulaient l’herbe pour la première fois depuis trop longtemps. Alors que tes yeux se promènent sans cesse, changeant de cible à chaque seconde, tu continues de suivre Teddy qui s’avance de pied ferme dans cette nature luxuriante.

    Soudain, ton ours en peluche s’arrête pour grimper sur un tronc d’arbre renversé par le passage de la vie et il s’y assit. Te demandant pourquoi, tu regardes là où se pose son regard et tu les vois. Tu les vois ses insectes que tu as tant observer. Tu les vois battre des ailes et voler avec gracieuseté. Tu es tellement abasourdi que tu restes ainsi, debout, les bras pendant et la bouche ouverte, à les regarder, ses papillons dont tu as tellement rêvé. Tu ne peux t’en empêcher, la liberté qu’ils représentent à tes yeux est telle que pour une fois, tu crois réellement pouvoir l’atteindre. Tu t’accroupis finalement aux côtés de ton unique ami et tu les observes, comme tu l’as fait des centaines de fois, mais cette fois, tout est différent. Cette fois tu peux réellement espérer qu’ils t’approchent, cette fois tu pourrais les toucher si l’envi te prenais, cette fois tu crois réellement que tu pourrais y gouter, à cette liberté.

    Alors que tu te fais ses réflexions, tes rêves deviennent réalités. Ces morpho bleu que tu as tant voulu observer de proche, ils se posent un à un devant toi, sur le tronc d’arbre. Tu ne peux t’imaginer que ceci est réelle et pourtant, ils sont bien là, ayant l’air d’attendre quelque chose de toi. Tu te retournes vers Teddy, espérant qu’il te donne la réponse, mais il reste de marbre, comme s’il n’avait jamais bougé. Suivant ton instinct, tu tends le bras, pointe le doigt et patiente. Tu attends, puis tu vois un papillon se poser sur ton doigt toujours tendu vers l’avant. On dirait qu’il te parle ce papillon. Tu ne comprends pas ce qu’il te dit, mais tu le devine. Alors que tu hoches la tête, il s’envole et tu le suis.

    Tu le suis car tu ne supportes plus d’être enfermé. Tu le suis car tu veux être visité par plus qu’une simple personne qui vient te donner à manger. Tu le suis car tu veux profiter de cette magie qui boue en toi. Tu le suis car tu veux vivre plutôt qu’observer. Tu le suis car tu veux y gouter, à cette liberté.

    Ton choix est fait. Tu le sais sans même savoir pourquoi, tu ne retourneras pas dans cette prison. Tu te retournes vers Teddy, pensant qu’il va te suivre, mais un sourire mélancolique s’est peint sur son visage et tu comprends. Teddy t’a aidé à être libre, mais il doit maintenant aider une autre personne. Alors tu le sers dans tes bras une dernière fois, ton meilleur ami, ton confident, ton sauveur et tu lui dis adieu.

    Tu rejoints les papillons qui t’attendent et avance vers ton avenir. Espérant pouvoir le regarder une dernière fois, tu te retournes vers le tronc d’arbre, mais Teddy n’y est plus. Et alors tu souris, car tu espères qu’il saura aider quelqu’un d’autre comme il t’a aidé toi.


    Participation de Daisy McGuyer :
    Reducio
    Il était une fois, une petite fille triste, prénommée Anémone. Ses parents faisaient tout pour la rendre heureuse en la couvrant de cadeaux, mais aucun ne trouvait grâce à ses yeux et Anémone restait triste et morose. Des spécialistes venus de tout le pays, avaient tentés de la soigner, mais rien n’y fit, Anémone restait triste et morose. Un jour, découragée, la mère s’écria :

    « N’y a-t-il rien sur cette Terre pouvant faire sourire ma fille ? » son désespoir resta sans réponse.

    Le jour de son dixième anniversaire, ni l’énorme gâteau en forme de licorne, ni l’énorme pile de cadeaux, ni le meilleur clown du pays, ne changèrent le comportement d’Anémone. Soudain, la sonnerie retentit. Anémone alla ouvrir et découvrit sur le pas de la porte un ours en peluche rose. Surprise, elle le prit dans ses bras et la douceur de sa fourrure, lui arracha un faible rictus.

    « Tu seras Teddy » déclara-t-elle fermement.

    Les jours passèrent et Anémone tissa des liens avec son ours en peluche. Elle le promenait, prenait le thé avec lui, se baignait avec lui et dormait avec lui. Mais, jamais elle ne souriait.

    Un jour, alors qu’elle était assise avec son ours en peluche. Elle entendit une petite voix s’élever :

    « Je peux te faire sourire si tu veux. » Elle sursauta, surprise, regarda autour d’elle.

    « Pourquoi regardes-tu autour de toi ? Je suis là moi. » Comprenant que la voix provenait de son ours en peluche, Anémone baissa les yeux pour le regarder.

    « Tu parles Teddy ?

    - Oui, je suis un ours magique.

    - Mais, la magie n’existe pas Teddy !

    - Si je peux même t’emmener dans mon monde. Pour cela, il faut que tu me caresses trois le bras de haut en bas.»

    Impatiente, la petite fille s’exécuta et poussa un cri de surprise et de peur quand elle se sentit happée par le nombril. Elle atterrit dans une clairière féerique, des fleurs de toutes les couleurs jonchaient le sol, une douce lumière baignait la clairière, et une multitude de papillons bleus voletaient autour d'elle. S’extasiant, elle n’entendit pas, tout de suite, le bruit étrange qui s’échappait de ses lèvres :

    « Tu vois, tu rigoles grâce à moi. »

    À ces mots, elle arrêta de courir derrière les papillons et le bruit s’arrêta aussi. Surprise, elle constata qu’elle n’était plus triste. Elle n’avait pas les mots pour décrire cette douce chaleur dans son ventre. Elle ne savait pas comment qualifier cette grimace qui déformait ses lèvres à lui en faire mal aux joues. Non, Anémone ne savait pas décrire la joie et le bonheur, car avant ce moment-là, elle n’avait jamais été heureuse.

    Perdue dans ces nouvelles sensations, elle ne sentit pas happée par le nombril et elle ne réalisa pas, qu’elle était de retour dans sa chambre. C’est lorsque sa mère entra, que la jeune fille, sourire aux lèvres, se tourna vers elle. Choquée, la mère tomba à genoux devant sa fille, encadra sa tête de ses deux mains et s’exclama :

    « Ma chérie, tu souris !

    - Oui, je ne suis plus triste grâce à Teddy ! »

    L’évocation de son ours en peluche rose, lui rappela son existence, et elle le chercha du regard, mais ne le trouva pas. Inquiète la mère suivit le regard de sa fille et dit d’une voix douce :

    « Qui est Teddy, ma chérie ?

    - C’est mon ours en peluche rose, on s’est bien amusé ensemble ! »

    Comprenant que sa fille avait sans doute, créer un ami imaginaire, la mère lui fit un doux sourire et d’une voix complice dit :

    « Ah oui ! Teddy ! Il est parti parce qu’il devait rendre un autre enfant heureux. Il m’a dit de te dire de continuer à sourire, car c’est le plus beau cadeau que tu puisses lui faire. »

    À ces mots, Anémone ressentit un pincement au coeur. Mais, elle ne pouvait arrêter de sourire, pensant à cette multitude de papillons bleus.

    Depuis ce jour, Anémone est devenue une enfant heureuse, pleine de vitalité et entourée d’amis. Teddy, lui, continue à parcourir le monde et à rendre heureux les enfants tristes.


    Participation de Lucy Williams :
    Reducio
    ­­« Document d’étude : Image témoignant de la découverte d’une peluche, dégageant une sorte de magie très pure, retrouvée en Europe centrale, sur les terres du Grand Incendie de Germanie. Les sorciers chercheurs ont été mobilisés, mais incapables d’expliquer quel sort avait donné une parfaite conservation à cette peluche qui pourrait, d'après les matériau et les traces de brûlures, être là depuis bien plus longtemps que 1902, année de la création du premier ours en peluche. Des papillons et oiseaux voletaient autour, et à chaque battement d’ailes une odeur douce envahissait les narines des sorciers, qui finirent par s’entre tuer pour décider de qui gardera la trouvaille historique. »

    Un trait d’histoire, puis de légende
    An 775, Germanie du Sud.
    La guerre fait rage contre ce peuple aux croyances pacifistes. Charlemagne, Charles 1er le Grand, le Roi des Francs, qui deviendra empereur 25 ans plus tard, est en tête de la bataille. La religion païenne ne plaît pas à cet envahisseur catholique, alors il entreprend de grandes invasions, nommées plus délicatement des « expéditions », durant lesquels des milliers de païens sont massacrés, leurs lieux de cultes détruits, et des églises catholiques sont installées à la place. Cette histoire, dans le monde moldu, est bien connu. Ce qui est moins connu en revanche, souvent oublié, c’est le massacre des ours pendant près de vingt ans.
    En effet, les Germains les considéraient comme sacrés, et les protégeaient, ce qui créa entre ours et hommes, une symbiose parfaite.
    Malheureusement, les envahisseurs, souhaitant à tout prix mettre un terme à ses religions, lancèrent de grandes chasses pour tuer ces animaux. C'est ici que le mythe prend le pas sur l'histoire.
    La légende raconte que les païens, ne souhaitant pas voir l’animal qu’ils aiment disparaître, prièrent pour trouver un moyen de les protéger. Un beau jour, une jeune femme couturière, venant d’une famille modeste, se réveilla en pleine nuit, prise de tremblements et eut une révélation. On dit que c’est précisément à ce moment là qu’elle sut ce qu’elle devait faire. Aidée de toutes les autres couturières du village, et bientôt, du territoire tout entier, elles fabriquèrent des peluches en laine de mouton, à l’effigie des oursons. De couleur généralement brune, leur taille différait, leur qualité également, et même un peu leur apparence, chaque couturière apportant à ses œuvres son trait personnel. En revanche, une chose leur était commune. Les hommes, pendant que les femmes cousaient, prièrent pendant des jours et des nuits entiers, pour que cette idée soit efficace. Alors, par un moyen qui nous est inconnu, la magie s'opéra.
    Ces peluches, imprégnées par la foi et l’espoir, la nature les avaient dotés d’une résistance accrue, et d’une aura et odeur si douces qu’il était, d’après les dires, impossibles de ne pas craquer et les prendre dans ses bras
    Ces petits ours en peluche furent placés dans toutes les forêts, près de toutes les tanières à ours connues, puis, leur nombre augmentant, au pied de chaque arbre. De la sorte, les païennes et païens espéraient que les chasseurs se prendraient d’affection pour ses peluches, n’osant plus tirer sur les vrais ours qu’ils étaient venu tuer. Et c’est ce qui arriva ! Rares étaient les meurtriers capables de tirer après avoir croisé la route d’une de ces peluches. Il semblait que ce que dégageaient ces peluches détouraient des centaines d'hommes de leur mission.
    Malheureusement, raconte la légende, un chef envahisseur prit la décision de brûler toute la forêt, afin de brûler les peluches, ainsi que les ours qui avaient survécus. Les peuples vivant aux alentours furent obligé de fuir, et le feu fut si puissant, que la terre en conserve encore des traces aujourd'hui, et si vous questionnez les habitants aux alentours, beaucoup vous diront qu'il n'est pas agréable de marcher dans l'étendu d'herbes ayant poussé sur les lieux du crimes, comme si les vieux esprits chassaient les visiteurs, aussi, personne n'osait s'y aventurer.
    Cette légende se transmit de générations en générations, arrivant laborieusement jusqu’à nos oreilles. Tout le monde l'avait oublié, jusqu'à la découverte d'une peluche, ravivant ce mythe qui pourrait bien ne pas en être un.


    Participation de Luna Love :
    Reducio
    Je suis Teddy



    Bonjour, je m'appelle Teddy. Je suis un ours en peluche rose. En pluche ? Non, non ! En peu-luche. Ecoutez un peu ce que je dis, voyons !
    J'appartient à un oursanpoil nommé Alicia. C'est un ours, comme moi, mais il n'a pas de poils sur le corps. Par contre, il porte toujours des poils roses sur ses jambes, son torse et ses pattes. On est pareil, lui et moi !
    Les oursanpoils sont de grands ours, qui construisent des tas de trucs bizarres comme des gros champignons gris. Ils rentrent dedans, et peuvent même y dormir la nuit ! Alicia est très gentil, car il me fait dormir sur sa couche. Parfois, je ramène des branches du jardin, car Alicia oublie d'en mettre. Heureusement que je suis là pour y penser !
    Un jour, le frère oursanpoil d'Alicia s'est amusé à prendre une grosse abeille noire, qui faisait "bzzzzzzzzzttt" et a voulu m'enlever les poils avec.
    Heureusement qu'Alicia est arrivée à temps ! Je n'avais pas envie d'être un oursanpoil, même s'ils sont très intelligents. Par exemple, ils élèvent des abeilles dans des sortes de souches, et ils récoltent leur miel après ! Je n'y aurais jamais pensé plus tôt.
    Mais comme je n'ai pas la confirmation que je deviendrais intelligent si je deviens oursanpoil, il vaut mieux que j'attende avant de le faire.


    La prochaine session (La couverture à partir d'un résumé) commencera le samedi 11 juillet vers 14 heures.

Si vous jugez le livre, le livre vous juge aussi — Stephen King

Bibliothécaire : 01 Septembre 2045 - 28 Octobre 2046
Professeur d'étude des moldus : 29 octobre 2046 - ...
11 juil. 2020, 14:00
 Animation mensuelle  Couvertures ou Histoires
Session numéro 2
La couverture à partir du résumé.
Pour cette deuxième session, votre mission est de construire une couverture à partir de ce résumé :
"Elle n'a que six ans..."
Voici les derniers mots de l'aînée Polsam, Mélanie, lors de la diffusion annonçant la disparition de Léonie, sa petite sœur. Ces derniers mots puisqu'à présent c'est Mélanie qui ne donne plus aucun signe de vie. A-t-elle laissé quelque chose avant ce départ des radars ? Oui, un mot, un seul : Fuyez.
Que s'est-il passé ? C'est à vous et à l'inspecteur Thruesley de le découvrir.
Pour rappel :
- La couverture doit correspondre à l'ambiance du résumé.
- Vous pouvez inclure des images de personnage si vous pensez cela nécessaire.
- Vous êtes libre de la taille de votre première de couverture.
- Vous êtes libre de votre design (photo, montage, dessin).
- Faîtes attention à votre orthographe.
- Vous devez inscrire un auteur et un titre.
- Votre couverture doit me parvenir par hibou avec comme sujet : "Couvertures ou Histoires — participation de ... "

Vous avez jusqu'au 31 juillet, 21 heures, pour m'envoyer votre couverture.


Bon amusement :yes:

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02 août 2020, 19:07
 Animation mensuelle  Couvertures ou Histoires
RÉSULTAT
Session numéro 2
La couverture à partir du résumé


Comme vous l'attendiez tous, les résultats de cette seconde session de cette animation mensuelle. Vous le saviez, cette première session vous demandait de réaliser la couverture parfaite pour le résumé qui vous était présenté. Vous avez réalisé de très belles œuvres, seules celle des gagnants seront affichées, pour les autres participants, envoyez-moi un hibou pour me faire parvenir votre potentiel accord pour afficher votre œuvre.

Toutes vos belles réalisations ont été départagés en toute objectivité en fonction de critères qui resterons confidentielles :yes:

LE PODIUM


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  1. Zoë Scott de la maison Gryffondor qui remporte une plume.
  2. Erin O'Leary de la maison Serpentard qui remporte une plume.
  3. Lucy Light de la maison Serdaigle qui remporte un bouquin.
  4. Infini Parker de la maison Gryffondor qui remporte 10 mornilles.
  5. Jill Anders de la maison Serpentard qui remporte 5 mornilles.
Voici les participations de nos gagnants :

Participation de Zoë Scott :
Reducio


Participation de Erin O'Leary :
Reducio


Participation de Lucy Light :
Reducio


Participation de Infini Parker :
Reducio


Participation de Jill Anders :
Reducio

Ils ont aussi participé :
Théo WilliamsAywann GrimesCherry LloydEldarya Gwyneth
Vous recevrez deux chocogrenouilles pour votre participation.
Les participations non-gagnantes
Aucune autorisation n'a encore été donnée.

La prochaine session (Une histoire à partir de la couverture) commencera le 8 août à 14 heures

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Bibliothécaire : 01 Septembre 2045 - 28 Octobre 2046
Professeur d'étude des moldus : 29 octobre 2046 - ...
08 août 2020, 14:00
 Animation mensuelle  Couvertures ou Histoires
Session numéro 3
L'histoire à partir de la couverture
Pour cette troisième session, votre mission est de construire une histoire à partir de cette couverture :
Image


Pour rappel :
- L'histoire doit faire une longueur minimale de 220 mots.
- Certains éléments de la couverture doivent faire partie de votre histoire (l'ambiance, un objet, le nom utilisé).
- Vous êtes libre de la forme (épistolaire, journal intime, one-shot narratif.)
- Votre histoire ne doit pas avoir de contenu pouvant heurter la sensibilité du lecteur (nous sommes sur une plateforme internet accueillant beaucoup de personnes mineures ! )
- Faîtes attention à votre orthographe.
- Votre histoire doit me parvenir par hibou avec comme sujet : "CouH — participation de ... "

Vous avez jusqu'au 31 août, 21 heures, pour m'envoyer votre histoire.


Bon amusement :yes:

Si vous jugez le livre, le livre vous juge aussi — Stephen King

Bibliothécaire : 01 Septembre 2045 - 28 Octobre 2046
Professeur d'étude des moldus : 29 octobre 2046 - ...
05 sept. 2020, 21:25
 Animation mensuelle  Couvertures ou Histoires
RÉSULTAT
Session numéro 3
L'histoire à partir de la couverture


Comme vous l'attendiez tous, les résultats de la troisième session de cette animation mensuelle. Vous le saviez, cette dernière session demandait à réaliser l'histoire pouvant entrer en relation avec la première de couverture représentée.

Image


LE PODIUM


Il n'y aura pas réellement de podium, car je n'ai reçu qu'une seule participation valide.
Il s'agit de celle de Helen Primrose qui reçoit donc une plume.


En attendant, voici la participation de nos gagnantes :

Participation de Helen Primrose :
Reducio
Gris.
Un monde gris.
Endormi sous une couche de poussière.
Un monde tapis dans l'ombre qui s'étouffe petit à petit.
Des gens gris. Des mines grises.
Fumée. Poussière. Saleté.
Gris.

Voilà l'image qui s'offre à Lynn depuis sa fenêtre.
Cela fait bientôt 6 ans que la guerre nucléaire a éclaté dans le monde. Des bombes ont d'abord explosé de tous les côtés la premiere année. Les gouvernements avaient prévu des aménagements pour épargner les civils mais les dégâts sur la planète ont été fulgurants. Des centaines d'espèces ont disparu. Et 6 ans après la fin des explosions, des maladies mortelles continuent d'apparaître.
Tout s'est effondré.
Le monde s'est écroulé.
L'humanité est en train de disparaître à feu doux. Laissant derrière elle une nature décimée, une planète detruite, sous un voile de poussière, de fumée, de vapeurs toxiques, de gris.

Lynn, elle, a été épargnée. Jusqu'à présent.

La jeune fille détourna le regard du triste monde qu'elle observait. Elle n'en pouvait plus. Elle voulait des couleurs. Du soleil. Des rires. De l'amour. De la musique. Elle voulait vivre.
Elle s'allongea sur son lit, et, comme toujours quand elle voulait s'échapper de ce monde, elle prit la petite boîte en bois de chêne que sa grand-mère lui avait légué avant de mourir.
Elle inséra la petite clé de bronze dans la serrure, ce geste, elle l'avait déjà fait de nombreuses fois. Alors, sa vision se brouilla et elle se sentit tomber.

Quand elle émergea, tout avait changé. Elle se trouvait auprès d'une belle bâtisse en pierre, dans un environnement calme et verdoyant. Son ancienne maison. Là ou elle habitait dans le monde d'avant.
Que c'était bon de voir toutes ces couleurs, de sentir l'air sain sur sa peau, que c'était bon de sentir l'herbe verte sous ses pieds, et surtout, que c'était bon d'entendre au loin des éclats de rire. Elle s'approcha alors des voix, en profitant de la belle verdure qui lui manquait tant. Elle était maintenant assez près pour pouvoir voir deux jeunes filles qui faisaient un jeu de cartes autour d'une table. Quelqu'un s'écria dans la maison :
"Lyn, Suzy, vous voulez boire quelque chose ?"
Elle se trouvait dans un de ses souvenirs. Dans le souvenir auquel elle avait pensé en introduisant la clé dans la serrure de la boîte de sa grand-mère. Elle était là, adossée contre un arbre, et elle s'observait, elle et sa soeur, plus jeunes de 8 ans. Au temps où la vie était belle, ou elles vivaient sans se soucier du futur, ou elles riaient, ou elle pouvaient toucher des arbres, sentir le bon parfum des fleurs.
Au temps où le vent ne recouvrait pas tout d'une couche grisâtre, au temps où l'air que l'on respirait ne piquait pas les narines, au temps où un bébé sur deux ne mourrait pas prématurément, au temps où vivre n'était pas toxique...

"Lyn !"

Elle se réveilla en entendant la voix de sa soeur au dessus de son lit. La boîte s'était refermée et elle la replaça discrètement dans sa cachette. Elle se leva et suivit sa soeur qui voulait à priori lui montrer quelque chose.
Cela lui faisait mal au coeur de devoir mentir à Suzy, sa petite soeur. Mais sa grand-mère, en lui laissant sa fameuse boîte, lui avait dit ces quelques mots :
"Lynn, personne ne doit savoir, garde la comme je l'ai gardée, mais n'oublie pas qui tu es ma chérie, cette boîte pourrait te détruire..."
Elle avait bien sûr était intriguée par cet objet et elle s'était retrouvée dans le passé en l'ouvrant pour la première fois. Elle avait d'abord pensé que c'était une machine à voyager dans le temps, mais elle s'est vite rendue compte qu'elle ne pouvait voyager que dans ses souvenirs.
En faisant cette découverte, bien sûr, elle avait essayé de changer la destinée du monde, d'empêcher le déclenchement de la guerre nucléaire, mais une fois dans le passé, elle ne pouvait rien modifier, elle était invisible pour ceux se trouvant dans ses souvenirs, elle ne pouvait ni se faire entendre, ni se faire sentir, elle ne pouvait rien toucher, rien laisser, elle était simplement spectatrice de ses souvenirs.
Depuis qu'elle s'était rendue compte de son incapacité à changer quoi que ce soit malgré cette boîte magique, elle aimait se retrouver dans des moments de joie comme celui-ci, pour retrouver un peu la vie d'avant. Et cette boîte était devenue comme une drogue pour elle, elle ne passait plus une journée sans retourner dans un moment de la vie d'avant.

Elle descendit l'escalier en suivant Suzy. Elle découvrit alors ce qu'elle voulait lui montrer, les cadavres de deux chiens qui gisaient sur le pallier. Ceux-ci étaient de plus en plus fréquents depuis quelques semaines. L'air devenait de plus en plus toxique. Il allait encore falloir déménager. Ils habitaient dans cette petite maison depuis environ 8 mois, dans un quartier qui avait subit une purification. Mais celle-ci datait sûrement trop et la vie allait devenir dangereuse pour les habitants.

Lynn lut de la détresse dans les yeux de sa soeur. Elle aimerait pouvoir l'aider dans ces cas là, mais que faire ? À part la rassurer en lui disant qu'ils allaient trouver un nouveau logement sain. C'est ce qu'elle fit. Elle aurait aimer lui partager sa boîte à souvenirs, pour la faire revivre un peu de bons moments, pour retrouver ses yeux pétillants de joie. Mais elle ne pouvait pas, "personne ne doit savoir". C'était tellement injuste. Ce monde était injuste.

Ce soir-là, dans son lit, après avoir passé une journée dans les recherches pour un nouveau logement, Lynn caressait une photo. Une photo qui lui était chère. C'était elle et Jake, son petit-ami, son ex-petit-ami. Jake avait succombé l'année dernière à la maladie qu'il avait développé à cause de l'air nocif. Jake était mort. Mais Lynn ne pouvait s'y résoudre. Ils avaient tout fait ensemble, c'était son âme soeur. Il ne pouvait être partit, il ne pouvait l'avoir laissée. Elle laissa couler une larme en tenant toujours fermement leur portrait. Ils étaient beaux. Leurs cheveux étaient soignés, leur peau était claire, elle se rappela avec mélancolie le haut à perles fushia qu'elle portait, c'était Jake qui lui avait offert. Jake.
Alors, sans pouvoir s'en empêcher, elle ressortit la boîte à souvenirs et, alors qu'elle s'était jurée de ne plus le faire, elle tourna la clef en pensant à lui.
Elle se retrouva alors en Égypte. Et elle les vit. Eux. Elle et lui. Ils visitaient les pyramides. Il était là, ses beaux yeux, son sourire, sa main qui tenait celle d'une Lynn toute joyeuse. Elle regardait, impuissante, ce couple s'éloigner, son couple. Son Jake. Elle voulait le retenir. Pouvoir l'embrasser une dernière fois, lui dire combien elle l'aimait, combien il lui manquait. Mais c'était impossible, il n'était qu'un souvenir, il n'était que dans sa tête, que dans cette boîte. Cette maudite boîte...
Lynn revint à elle, ses joues étaient trempées de larmes. Elle savait qu'elle ne devait plus le faire. Ça lui faisait plus de mal que de bien. Mais elle en avait besoin.
Si seulement il pouvait être là, avec elle. Elle aurait pu trouver un peu de lumière dans ce monde si triste, si gris.
Et les couleurs de ses souvenirs n'arrivaient pas à lui rendre son sourire d'avant. La vie était encore pire quand elle se réveillait.
Mais sa boîte lui permettait de s'évader. Elle s'échappait de ce monde dans lequel elle n'était rien. Sans Jake, elle n'était rien.
Elle voulait que leur amour perdure à travers les époques. Elle l'aimait.
***

Les journées qui suivirent, Lynn entra dans une sorte de torpeur, elle se noyait dans son amour pour Jake. Des heures entières, malgré les insistances de sa mère et de sa soeur pour les aider à trouver un logement, elle s'enfermait dans sa chambre, s'allongeait sur son lit, sortait sa boîte et plongeait dans ses souvenirs avec Jake. Son amour pour lui allait surmonter sa mort. Malgré le temps. Elle était là, avec lui, elle le voyait.
Elle voyagea en Russie, en Afrique, se retrouva dans l'océan, alors qu'ils se baignaient tous les deux, revécut les voyages qu'ils avaient fait ensemble, à des années différentes, à des lieux différents. Elle était avec lui.
Une bonne semaine passa ainsi, elle était décidée à vivre avec Jake. Qu'est-ce qui la retenait dans ce monde infect ? Elle préférait vivre avec lui à travers ses souvenirs que dans sa vie à elle qui la privait de son âme soeur.
Elle vivait dans le passé.

Un matin, sa mère vint la réveiller, affolée. Lynn la découvrit les yeux pleins de larmes.
Face à son regard interrogateur, sa mère lui répondit dans un souffle :
"C'est Suzy..."
Elle comprit ce que cela voulait dire. Elle avait dit la même chose le jour où son père les avait quittées. Elle se précipita dans la chambre de sa soeur, la gorge nouée, effrayée par ce qu'elle allait découvrir.
Et elle la vit, là, échouée sur son matelas, blanche, raide, des poches violettes sous ses yeux.
Morte.
Suzy était morte, comme c'était leur sort à tous.
Lynn s'écroula. Elle hurla sa tristesse. Elle hurla sa colère. Elle hurla son désespoir.
Pas Elle, pensa-t-elle, pas Suzy.
Des images revinrent alors à son esprit. Elle se remémora sa soeur prise soudainement d'une quinte de toux. Elle revit ses doigts trembler et ses yeux fatigués. Elle avait ignoré tous ces détails.
Et maintenant, il était trop tard.
Elle avait été trop occupée à vivre dans ses souvenirs pour voir la souffrance de sa soeur.
La faute à cet air toxique ! La faute à la guerre ! pensa-t-elle.
Mais cette pensée essayait de camoufler une autre, plus persistante.
Ta faute. Toi qui n'a rien vu. Toi qui était dans le passé. Toi qui ne t'es pas occupée du déménagement. Toi qui l'a tuée. Ta faute.
***

Ce monde toxique avait prit son père d'abord, puis Jake, et puis sa Suzy.
Il ne restait qu'elle et sa mère.
Elles avaient finit par déménager. Dans un lieu plutôt calme dont les habitants n'étaient pas beaucoup touché par les maladies.
Lynn s'en voulait toujours pour sa soeur. Mais elle voulait avancer à présent. Dans le présent. Pour prendre soin de sa mère. De ceux qui restent.
Elle savait que rien ne comblerait jamais le vide que ses proches ont laissé. Mais elle, elle était là. Elle vivait. Et elle allait profiter, pour eux.
Elle ne pouvait rien changer à la toxicité de l'air, elle ne pouvait empêcher l'extinction de l'humanité. Mais elle allait profiter, tant qu'elle le pouvait.

C'est dans cet état d'esprit qu'elle sortit de chez elle, prit sa boîte à souvenirs et la jeta de toutes ses forces dans le lac le plus proche. Peut-être que quelqu'un en ferait meilleur usage qu'elle. Sa grand-mère avait eu raison. Cette boîte pouvait la détruire.
Elle n'allait pas oublier son père, sa Suzy ou Jake, non, ses souvenirs elle les gardait précieusement, ils faisaient partit de son passé. Un passé qu'elle n'oubliera pas. Son amour pour Jake allait perdurer. Et elle allait vivre.
Dans ce monde.
Gris.


Bravo à vous, Miss Primrose.

La prochaine session (La couverture à partir d'un résumé) commencera le samedi 12 septembre vers 14 heures.

Si vous jugez le livre, le livre vous juge aussi — Stephen King

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Professeur d'étude des moldus : 29 octobre 2046 - ...
12 sept. 2020, 14:00
 Animation mensuelle  Couvertures ou Histoires
Session numéro 4
La couverture à partir du résumé.
Pour cette quatrième session, votre mission est de construire une couverture à partir de ce résumé :
Elle est humaine et muette. Il est vampire et sourd.
Ils sont à mille lieux d'une bonne entente, et pourtant, le destin les a choisis pour faire d'eux les sauveurs d'un monde qui n'existera plus puisque Loup-garou et zombie ont décidé d'enfreindre la loi de la non utilisation des humains comme alimentation principale.
Comment vont-ils pouvoir faire valoir les droits humains ? Comment vont-ils faire taire cette haine nouvellement née ?
Ils ont deux mois pour tout changer avant que Vampires ne se joignent à cette éradication de l'espèce humaine...
Et le temps passe vite.
Pour rappel :
- La couverture doit correspondre à l'ambiance du résumé.
- Vous pouvez inclure des images de personnage si vous pensez cela nécessaire.
- Vous êtes libre de la taille de votre première de couverture.
- Vous êtes libre de votre design (photo, montage, dessin).
- Faîtes attention à votre orthographe.
- Vous devez inscrire un auteur et un titre.
- Votre couverture doit me parvenir par hibou avec comme sujet : "CouH — participation de ... "

Vous avez jusqu'au 30 septembre, 21 heures, pour m'envoyer votre couverture.


Bon amusement :yes:

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03 oct. 2020, 17:09
 Animation mensuelle  Couvertures ou Histoires
RÉSULTAT
Session numéro 4
La couverture à partir du résumé


Je tenais à remercier l'ensemble des participants pour leur participations à cette session, car il s'agissait de la dernier avant un changement dans le process du jeu. En effet, quelques petits changements vont faire leur apparition. En tout cas, merci pour votre fidélité.

Toutes vos belles réalisations ont été départagés en toute objectivité en fonction de critères qui resterons confidentielles :yes:

LE PODIUM


Image

  1. Diane Turner de la maison Chaudron Baveur qui remporte une plume.
  2. Will Robbs de la maison Serdaigle qui remporte une plume.
  3. Personne.
  4. Personne.
  5. Personne.
Voici les participations de nos gagnants :

Participation de Diane Turner :
Reducio


Participation de Will Robbs :
Reducio


Ils ont aussi participé :
Aucun nom ne peut être attribué.
Les participations non-gagnantes
Aucune autorisation n'a encore été donnée.

La prochaine session commencera le vendredi 16 octobre.

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17 oct. 2020, 14:28
 Animation mensuelle  Couvertures ou Histoires
Session numéro 5
L'histoire à partir de la couverture
Bonjour,
Je tenais à m'excuser, normalement, le jeu sortait hier, mais je l'ai totalement oublié. Veuillez donc m'en excuser. :sweatingbullets:

Pour cette cinquième session, votre mission est de construire une histoire à partir de cette couverture :
Image


Pour rappel :
- L'histoire doit faire une longueur minimale de 220 mots.
- Certains éléments de la couverture doivent faire partie de votre histoire (l'ambiance, un objet, le nom utilisé).
- Vous êtes libre de la forme (épistolaire, journal intime, one-shot narratif.)
- Votre histoire ne doit pas avoir de contenu pouvant heurter la sensibilité du lecteur (nous sommes sur une plateforme internet accueillant beaucoup de personnes mineures ! )
- Faîtes attention à votre orthographe.
- Votre histoire doit me parvenir par hibou avec comme sujet : "CouH — participation de ... "

Vous avez jusqu'au 31 octobre, 17 heures, pour m'envoyer votre histoire.


Bon amusement :yes:

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