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10 oct. 2020, 15:36
Un dîner peu commun.  Ouvert à tous 
« Pourquoi cette Danse s'arrête-t-elle?
— Parce que les plus belles choses ont une fin.
»




_______________


*Est-ce que la Vie est faite pour être détruite?*
C'est la question que tu te poses, là, face à la Mort. Tu ne connais pas encore bien le monde certes, du haut de tes très ans et ton mètre quarante-cinq. Mais un an quasiment à Poudlard t'a permis d'apprendre maintes et maintes choses, parfois horribles, sur ce que peut-être la mystérieuse Vie. Celle qui jamais ne se prononce. Celle qui amnistie ou bien cisaille, celle qui s'efface ou bien brille dans le brouillard, celle qui jamais ne sera rentrée dans une case. Ah, par Protée! Cette Vie t'a encore dévoilé un de ses innombrables visages, comme une comédienne récitant sa pièce à merveille. Parfois elle joue les bienveillants, mais elle se plaît tout autant dans le rôle du traître, du tyran. Elle a arraché une âme sans même sourciller. *Détruite*

Les minutes ou bien les heures — tu as arrêté de compter il y a bien longtemps — qui s'égrenaient doucement alourdissent tes paupières. Diantre! Il se fait tard. Mais arriveras-tu à dormir, avec toutes ces images frappante, ce Sang qui reste gravé pour l'éternité dans ta mémoire et sur tes mains? Tu ne sais pas, tu ne sais plus. Tu as envie de tout abandonner d'un coup. De quitter Poudlard. De remonter le temps et rester auprès de tes parents, poursuivant ta vie sans vagues. Tes envies, tes désirs s'emmêlent et se contredise, la peur est passée par là. Tu jettes un coup d’œil furtif à ta robe qui elle, fort heureusement, n'est pas maculée de pourpre; elle est sobre, stable, fidèle à son rôle. Elle est actuellement ce que jamais les Hommes ne seront. Paisible.

Lorsque tu étais allée à l'infirmerie — souvenir ô combien détestable — tu te souviens du mépris démesuré, de la guerre que tu avais faite au Blanc qui envahissait la pièce, comme une lumière insidieuse venue t'écorcher la tête. Mais lorsque d'un geste simple et tragique l'infirmier drape de blanc la défunte chinoise, tu ne peux que reconnaître la pureté du Blanc — à contrecœur certes. Mais malgré cette couverture, l'image du corps criblé de flèches ne te quitte pas. Elle est comme gelée dans les méandres de ta conscience.

Voilà les professeurs qui reviennent, visages marqués, de leur escapade intrigante. En temps normal, tu aurais sauté sur l'occasion pour te poser mille questions sur ce qu'ils auraient pu faire durant tout ce temps, et répondre par des théories loufoques ou bien plausible, souriant intérieurement. Mais aujourd'hui, rien de cela. Simplement le soulagement de voir quelques autres présences rassurantes, quelques auras immenses qui te donne cette fausse impression — la femme morte à deux pas de là en est la preuve flagrante — de sécurité. Il y a aussi cette fatigue qui monte en flèche. Parfois, lorsque tu clignes des yeux, les paupières usées prennent une pause forcée de quelques secondes pour reprendre ensuite leur impitoyable travail d'essuie-glace, attendant le repos qui se fait attendre.

Quel affreuse soirée. Tu avais échappé à l'horreur du Bal, mais cette fois-ci la Grande Salle t'a littéralement empêché de réagir face aux évènements. Piégée. Prise en sandwich entre Vie et Mort, entre Chaleur et Froideur. Quel étrange sentiment que celui de la contradiction, qui teinte cette soirée d'une empreinte pathétique, une empreinte que ses griffes rendent indélébile, comme une terrible cicatrice du passé, irrattrapable et ombrageux.

Tireras-tu quelque chose de positif dans cette sanglante soirée? Fort heureusement, oui. Il y a ces deux personnes à qui tu t'es agrippée. Ces deux filles qui t'on guidée dans le Chaos, qui ont tout fait pour rendre la Réalité plus supportable bien qu'elle ne le soit pas du tout. Ensemble, vous avez créé une flamme en Antarctique, un océan dans le Désert, l'Himalaya dans les plaines. Vous avez tenté de résister, de *rêver*, de faire tout ce qu'il restait à faire pour ne pas craquer. Oh, il y aura bien un jour, dans ce futur incertain, où chacune de vous trois sera engloutie par le souvenir, qui ressurgira sans crier gare pour vous jeter à terre et vous mettre à la géhenne. Mais pour le moment le fil tient. Il est minuscule et affreusement abîmé, mais il résiste, lui aussi.

Nul échange futile, nul silence plein de malaise n'a brisé l'osmose qui règne entre vous trois. Il n'y avait pas *Swann* pour tenir, mais il y avait deux Poufsouffle, faisant honneur plus que jamais à leur maison. La Grande fille ne te fait pas mentir en tendant un beau carnet. Tu n'oses pas le toucher, tu penches simplement la tête afin d'observer les images sublimes défiler, cet univers qui, tu le comprends bien vite, n'est pas le tien. Il est trop parfait, trop calme pour appartenir à la réalité. Tu lorgne ce monde figé sur du papier, qui vaut à lui seul trois fois plus que l'immense espace dans lequel tu es cloisonnée. Ce carnet est le Rêve. Tandis que le monde dans lequel tu vis est la Réalité.

Tu lèves les yeux vers le plafond magique de cette Salle. Lui aussi, à l'instar de ta robe et du carnet, semble plaisir dans son humble manteau. Il offre encore de son rêve à la centaine d'âmes d'enfants fracassée par l'instant funèbre, il brille de mille feux comme pour jeter sur la Mort des pierres tranchantes. Il scintille de malice, car il sait que lui aussi, se tenant loin du tumulte causé par l'Humanité. Il est intouchable.

*Est-ce que je deviendrai un nuage plus tard?*


Ton index , guidant ton bras simultanément, pointe innocemment le tableau luisant au-dessus de vos têtes. Il vous reste peu de temps pour rêver ce soir, alors toi aussi tu veux aider, sans tuer personne cette fois-ci. Désignant le ciel rempli d'étoiles, tu apportes ta pierre à l'édifice. Quelques mots viennent, dans un murmure, accompagner ton geste fin.

« Un jour, on deviendra des étoiles filantes »


_______________



Eh bien, Plumes, quel moment!
Ce fut un immense plaisir d'écrire avec vous deux, du premier au dernier mot, de la Majuscule jusqu'au Point final. Vos deux Protégées ont véritablement fait changer les habitudes d'Hannah qui avait d'habitude tendance à se délecter des inconnu(e)s. C'était un grand moment pour moi, que je garderai en mémoire très longtemps.
A bientôt donc sur le beau chemin de l'Écriture,

Ombre

𐌔
11 oct. 2020, 13:46
Un dîner peu commun.  Ouvert à tous 



La curiosité d'Aster fut bien trop grande et elle c'était retournée... Elle ne quitta plus la scène des yeux et prononça ces mots... ces seuls mots...

- Oh mon dieu.

Je ne pouvais pas la laisser regarder cette scène atroce plus longtemps... Alors je lui pris le bras et lui demanda d'arrêter de regarder... Mais elle était comme absorber, elle ne détacha pas ses yeux, elle ne pouvait pas... Il fallait que j'arrive à la faire revenir.

-Aster ! S'il te plaît, arrête ! Aster ! Écoute moi ! Je t'en supplie ! Regarde moi ! lui criais-je, les larmes aux yeux.

Puis pendant ne serait-ce qu'une seconde, je regarda de nouveau cette femme et ce tigre blanc, baigner de sang... Ce liquide rouge qui jonchait le sol de la Grande salle... Jamais je n'aurais imaginer que la Mort passerais un jour les porte de Poudlard... Je me sentais en sécurité, je pensais que rien de tout cela n'aurais pu arriver un jour...
Tirant le bras d'Aster pour qu'elle se rassois, je resta silencieuse... Je m'en voulais d'avoir regarder de nouveau...
Je regarda la jeune fille en face de moi, dans un état de choque elle aussi...

-Aster... Tout va bien se passer... Crois moi. Et dans un murmure quasi inaudible je répéta. Tout va bien se passer...

Je n'y croyais pas moi même... Rien ne va rester comme avant... Tout va changer...
Puis dans un tourbillon de pensées, je repensa à Will...
Je ne savais même pas comment il allait...
Je ne l'avais pas vu...
Je ne le vois pas tout simplement.

*La jeune fille eut alors l'idée de demander à Aster si elle voulait retourner dans les dortoirs, ensemble*

-Aster que dirais-tu de retourner dans nos dortoirs ? Pour se vider la tête et se reposer ?

Elle accepta et nous voilà partie toutes les deux hors de la salle.

@Aster Fowler je me suis permise de faire bouger quelques fois ta protégée, dit moi si quelques chose ne te convient pas ^^

Marraine de petits chats diaboliques !
Je suis une patate douce !
11 oct. 2020, 14:31
Un dîner peu commun.  Ouvert à tous 
E. 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7
L. 1. 2. 3. 4. 5. 6



En un clignement de cils, tout s'écroule, la vie et l'envie de se battre quitte chaque Être. Tout le monde semble avoir compris depuis longtemps que personne ne pouvait plus rien pour cette femme et sa créature. On dirait qu'Ils le savent tous depuis le début, qu'Ils n'espéraient même plus une quelconque happy end. Que ça ne leur fait ni chaud ni froid que leurs souffles ne soient plus audibles. Étrangement, en Toi, le Contraire s'affole. Les Larmes te montent, la Rage t'éblouit, les battements de ton Cœur n'ayant plus la force de les retenir. C'est à ce moment-là, et malgré toutes ces émotions qui déferlent en toi, que tu mesures réellement le privilège de vivre. Elle, n'en a plus la permission, en étant privée, coupée du Monde. A-t-Elle rejoint les Étoiles, dans le vaste Univers ? En a-t-Elle aussi été amputée ? Qui peut se permettre d'ainsi ôter la vie ? Tous ces Souvenirs, ces Pensées, ces Sourires, ces Larmes... ?

La Fille aux cheveux Corbeaux garde son masque d'Enfant indifférente. Ô combien aimerais-tu faire comme Elle, avoir cette force inouïe qu'elle exploite. Mais non. Toi, tu laisses les Vagues détruisant tes côtes et remuant ton Âme s'abattre. Elles s'écoulent, pleine de puissance. Il est impossible de les contenir, ou Elles te démoliront.

L'agitation un peu plus loin attire ton attention. Ils sont de retour. Ils seront à présent là pour — tenter ? — vous protéger. Mais où étaient-Ils donc lorsqu'on avait besoin d'eux ? Pourquoi vous ont-Ils laissés avec pour seul adulte un infirmier ? Certainement devaient-ils avoir des raisons, mais ça n'excuse pas leur départ. Lorsque leurs visages tu aperçois, c'est à peine si tu remarques que deux des professeurs manquent à l'appel. Un air de Brouillard emplit tes yeux, avant que tu ne tournes à nouveau la tête vers la Fille. Elle semble si soulagée. Mais de quoi, bordel ?! Comment peut-on être si peu impacté par la mort de plusieurs Êtres en l'espace d'une si courte soirée ?! Elle te parle si doucement qu'on dirait une simple expiration. Puis, elle reprend ta main dans la sienne. T'en dégager, tu aimerais, mais cette sensation de chaleur et d'union t'aide à tenir bond. A ne pas craquer.

Tes yeux se posent sur un verre d'eau, à moitié rempli. Encore une Autre qui l'a oublié là, obnibulée par les Corps et les traînées vermeil, sûrement. Sans savoir ce qui se trame dans ta tête, tu t'empares du verre de ta main libre, lâche celle de la Fille, et le propulse avec toute la Rage qui sommeille en toi vers ce sol maculé de sang. Il éclate en un fracassant Son. Ton Corps exprime un sursaut, sans immédiatement comprendre que cela vient du plus profond de ton Âme. Les Larmes refont surface, emportant avec Elles toute cette souffrance intérieure qui tente de s'échapper de ton Être par ce biais. L'impression de te vider se fait forte. Tu ne sais plus si tu dois continuer à vivre normalement ou à te morfondre de leur Mort. Dans l'irréflexion, tu te rapproches — comme Avant — de la Fille. La Gamine. Tiens pour Elle. Vis pour Elle. Vis pour ces Étoiles n'ayant peut-être encore jamais rejoint l'Univers du Ciel.

Désolée pour le boucan. On peut y aller, maintenant.

Dans un énième souffle, tu loves sa main dans la tienne, te dirigeant pas à pas vers ta salle commune, sans un Regard en arrière. Sachant que tu laisses dans cette salle la Mort d'Êtres et un tas d'Autres encore sous le choc, ton estomac se contracte. Ca fait mal, si mal. Mais parfois, il faut penser à soi...


Plume de @Lydia Holmes, c'est la fin pour moi aussi. J'ai cru que j'allais pleurer avec Elle, cette fois.
J'ai cru que j'allais m'effondrer, tout contre Elles.
Ca m'a fait si mal d'écrire ce dernier Pas. Les réactions d'Elyna étaient tellement imprévisibles
que moi-même je ne m'attendais pas à les écrire.
Ce fut un agréable moment d'Écrire avec toi, Plume. A bientôt ?

#426b80 // sixième année
grandiose
11 oct. 2020, 15:22
Un dîner peu commun.  Ouvert à tous 
Posts précédents, table de Poufsouffle :
[1], [2], [3], [4], [5], [6], [7], [8], [9], [10], [11], [12], [13]


On me tends une serviette, probablement pour essuyer mes larmes... Ce que je fais. Elles ne s'arrêtent pas de couler pour autant, traçant de nouvelles lignes humides sur mes joues. Je me concentre pour entendre Lilly, j'ai besoin d'entendre autre chose que le brouhaha ambiant, que la panique générale, à laquelle je participe... Tout ira mieux ? Peut-être, j'espère en tout cas... Méditer ? Oui, c'est une bonne idée. Je suis les consignes de la grande et m'assois en tailleur, ma main dans la sienne, je ferme les yeux, évacuant de nouvelles larmes.
Inspire. Expire.
Pense à la chaleur dans ta main.
Inspire. Expire.
Chaleur au creux de ma main.
J'inspire. J'expire.
Je sens la chaleur dans ma main.
Les larmes roulent toujours, mais je ne tremble plus.
J'inspire. J'expire.
Le monde tourne autour de nous.
On devrait quitter la table et rejoindre les autres au fond de la salle.
J'inspire. J'expire.
Les minutes passent lourdement.
Silence.
Je n'entends que ma respiration.
C'est étrange.
J'ouvre les yeux juste à temps pour voir passer en volant un drap blanc. Je serre plus fort la main de Lilly et referme les yeux. Non. Je refuse. Elle n'est pas morte ! C'est pas possible !
Inspire. Expire. Inspire. Expire.
Chasse cette idée, ce n'est pas arrivé, ce n'est pas possible.
Inspire. Expire.
J'ai la tête qui tourne, tourne comme une girouette, tourne sans s'arrêter.
Mon coeur bat comme si le temps s'accélérait, handicapant ma respiration, qui devient hâchée... Quelques exclamations fusent et résonnent dans ma tête... Tout bourdonne. Je vois flou. Une douleur extrême et inconnue s'installe dans ma poitrine. Comme si on me comprimait la cage thoracique.
Un gong retentit.
La surprise. La Peur, fait que je renverse mon assiette. Assiette encore pleine avant de s'écraser sur le banc, laissant du ménage à faire à la table de Poufsouffle en plus de celle de Serpentard. Les professeurs sont revenus.
Je crois.
Je ne vois plus rien.
Noir, il fait noir.
Boum.

Merci pour ce RP, @Lumah Greenleaf et @Lilly Zarbi.
C'est la fin de ce RP pour moi, Lily-Rose est tombé dans les pommes, tout ça était beaucoup trop lourd pour elle...
Ce fut en tout cas un plaisir de partager ce moment difficile pour nos Protégées avec vous.

Mots soulignés pour la Cabane de Cristal

Seul on va plus vite, ensemble on va plus loin ! #PouffyFamily — Poufsouffle Vult !
Quatrième année RP, Cheerleader #D282A6
12 oct. 2020, 19:23
Un dîner peu commun.  Ouvert à tous 
Lahya comprit finalement que la réponse à sa question ne viendrait jamais lorsqu'elle vit Élina s'intéresser aux professeurs revenant de leur périple. En effet, un gong venait de sonner et l'attention des fillettes fut tout de suite attirée vers le remue-ménage produit par les nouveaux arrivants.
Les professeurs, plutôt amochés, venaient de débarquer dans la grande salle sous l’œil inquiet de l’infirmier.
Absorbée dans la contemplation de ces visages éprouvés, Lahya ne réagit pas immédiatement à la semi-interrogation de sa camarade.
Mais c’est finalement lorsqu’elle détacha son regard de la scène que la fillette prit conscience de la véracité des propos d'Élina.
« Réellement morte ».
Jusqu'à présent, Lahya ne s'en était pas vraiment aperçue. Elle avait simplement l'impression de flotter dans un mauvais rêve, ce qui était plutôt handicapant pour se rendre compte de la fatalité de ce qu'il venait de se passer.
Mais la phrase de sa voisine venait de la faire lamentablement tomber de ses espérances, et elle ne pouvait s'empêcher de lui en vouloir légèrement.
Certes, c'était stupide. Mais la soudaine prise de conscience est souvent un sentiment différent chez chacun — à la différence de la colère, universelle —, et chez Lahya il se traduisait par un extrême refus de la réalité malgré le fait qu'elle en soit consciente. Et ce refus consistait à ce jour à porter la faute sur sa camarade de l'avoir fait atterrir alors que c'était bien évidemment la sienne.
Soupirant, la petite sorcière se retint tout juste de sortir une réponse bien sentie à Élina, encore sous le choc.
*Calme-toi.* Elle ne devait pas dire une phrase qu'elle regretterait par la suite lorsqu'elle changerait d'avis telle une girouette.
C'est donc pour cela que la fillette prit bien le temps de formuler la phrase complète dans son esprit avant d'articuler faiblement à l'intention de sa voisine :

- Morte. Oui, il semblerait...

Ayant du mal à accepter ses propres mots qu'elle prononçait à bout de force, Lahya déclara finalement en un souffle d'exclamation, son agitation refluant déjà :

- Écoute... Je suis vraiment fatiguée après cette soirée éprouvante.

Petit sourire tandis que les yeux de la fillette se perdent dans le vague avant de revenir observer Élina.

- Je vais rentrer en salle commune, tu veux venir ?

Et Lahya se leva, son cœur pesant aussi lourd que du plomb, attendant juste le refus ou bien la confirmation d'Élina pour filer se reposer.

@Élina Clarke — Vraiment désolé du délais :ninja: C'est donc la fin du rp pour moi, j'espère que ça te laisse assez de temps pour le clôturer... Encore merci pour ce moment partagé avec ta protégée :cute:
Mots soulignés -> CdC octobre

Maison Victorieuse au Triomphe Majestueux, Jamais Serdaigle Unie Ne Perdra
#408040 — 3ème année RP — heart on fire
14 oct. 2020, 20:01
Un dîner peu commun.  Ouvert à tous 
Drap. Morts. Terminé.

Au début, je n'avais pas vu. Si on ne s'était pas arrêtées, peut-être n'aurais-je rien vu. Mais on s'est arrêtées. Et j'ai vu. Le drap par dessus la Femme. J'ai senti. La mort dans la pièce. Je crois qu'on l'a tous senti. Elle nous a tous regardé, je pense. Elle est venue arraché la Femme. Et elle est partie.
La Mort. Je ne l'ai jamais vu. Jamais même approché. Et je ne pense même pas souvent à elle. Mais elle était là. Elle a pris cette Femme. Je pourrais me convaincre que la mort ne me fait pas peur. Mais ce n'est pas que de la peur. Toutes ces émotions se battent en moi, et me troublent.
A défaut de laisser mes pensées me traverser, mon corps réagit. Il respire. Trop rapidement. Mon cœur s'apprête à éclater ma poitrine. Ma tête chauffe. Je tousse bruyamment. Mais je ne pleure pas. Lorsqu'Eileen me lâche la main, j'enfonce mes ongles dans ma peau. Pour calmer toute cette douleur. La Mort est toujours dans la salle. Elle nous agresse tous. Malgré mes propres émotions, je vois celle des autres. Pire, je les ressens aussi. La tristesse. La peur. La rage.
Et celles des trois Filles me tiraillent. Là où les miennes m'achèvent. Mais je suis là plus âgée. Si le Destin m'a mis sur leur route, c'est bien pour une raison.
Pourquoi est-ce moi qui ai inflige cette question ? Alors que j'aurais du chercher à y répondre. J'suis qu'une gamine. Un an nous sépare. Et la mort me paralyse tout autant.
J'ouvre la bouche. Pour tenter de rassurer, peut-être. Pour dire une connerie, forcément. Mais un bruit retentit dans toute la salle. Est-ce que la mort revient ? Pour nous prendre tous, cette fois.
Non. Ce n'est pas la mort. C'est les professeurs qui reviennent. Est-ce que ça montre la fin ? Des milliers de scénarios se jouent en moi. Mais je ne sais rien. On ne sait rien. Il vaut mieux qu'on ne sache rien. Pour le moment, au moins.
J'ai juste besoin d'être rassurée. Et les Filles doivent l'être aussi. Je suppose qu'elles sont plus fortes que moi. Et pourtant plus jeunes.
Parler ne sert probablement à rien. Même moi, je ne sais pas ce dont j'ai besoin. Comment savoir ce qu'il faut pour elles ?
Entre parler et se taire, mes lèvres décident de siffloter. Assez fort pour que je puisse l'entendre. Et tout ceux qui le voudront, assez doucement pour que je ne dérange personne. Mon cœur se calme. Le stress premier s'envole doucement.
Ella m'attrape la main, encore une fois. Et à ce contact, j'arrête de siffloter. Je n'en ai plus besoin. Le Fille a remplacé ce besoin.
Tour à tour je regarde mes camarades. Mes alliées en cette situation. Ella. La muette. Cette à qui j'ai coupé les cheveux. Nos rencontres n'ont pas toujours étaient dans les meilleurs des moments. Mais elle est forte. Et je ne sais pas ce que j'aurais fait sans elle. Eileen. Malgré son âge, son courage et son soutien sont importants. C'est vrai. Et la dernière Serdaigle. Je ne connais pas son nom mais son visage restera bloqué pour toujours dans le tête. Parce qu'il est relié. À cette Femme. A à la Mort.
Je flippe, bien sûr. J'me sens mal, c'est vrai. Mon Moi-même se trouble et s'affaiblit. Mais certaines choses permettent de passer au dessus de ça. Aujourd'hui, c'était les autres.

Merci à vous pour cet Écrit Plumes. A toi Plume d'@Ella Davis d'avoir était là dès le début, Welmina en a bien eu besoin. Et à vous Plumes d'@Eileen Jones et de @Laurence Solomon de les avoir rejoint par la suite.<3

Troisième année RP.
happy to be a l i v e
14 oct. 2020, 20:28
Un dîner peu commun.  Ouvert à tous 
Un apaisement incertain, des respirations calmes. Les yeux fermés. Plus rien autour qu'un endroit certainement meilleur et plus paisible. Que c'est beau d'imaginer, de rêver d'espérer.
Mais parfois la réalité n'est pas évitable.
Elle l'est rarement.

Les yeux fermés le monde tourne toujours autour de vous, et ce n'est qu'une question de minutes avant que celui ci ne vous rattrape.
La choc peut parfois être violent.
Il l'est souvent.
Et ce même si l'on tente d'y être préparé.

Des plaies se ferment tandis que des blessures se ré-ouvrent. Tandis que certaines n'auront jamais cette occasion, de guérir. Quand vient la fin qu'y-a t-il après? Et après? Et maintenant que faire ... Garder les yeux fermés, ne surtout pas voir de nouveaux. Respirer et être vivant. Mais les paupières closes n'empêche pas les larmes de couler. Un peu de chaleur. Mais surtout beaucoup de douleur. Vivre et être vivant, vivre et ne pas mourir. Conserver cette chance précieusement.

Le coeur qui se serre, la où la vie s'arrête, tout ne prends pas fin. Je sers leurs mains un peu plus fort, tente de m'accrocher, de résister. Là où je voudrais me laisser aller et tomber sans m'arrêter. Mais je m'accroche, dans la douleur. Je suis vivante. Je suis vivante et je pleure.

Lily-Rose tombe à côté de moi, le choc est trop fort pour elle. Pour nous tous. Par réflexe je prends son pouls. Il bat. C'est bête mais j'ai peur. Elle respire. Moi aussi. On vit encore. Il faut continuer à faire vivre la vie. Sauver la vie.

Je ferme les yeux à nouveaux les yeux quelques secondes pour attraper une infime partie de sérénité. Avant d’appeler de l'aide et de nouveau faire face au chaos.

Fin du RP pour moi également. Merci les filles pour ce RP, au plaisir de d'écrire de nouveau à vos côtés ! @Lumah Greenleaf , @Lily-Rose Holland

#PouffyFamily
5ième année RP - #408080 - Fiche - PR
14 oct. 2020, 22:49
Un dîner peu commun.  Ouvert à tous 
- Oh mon dieu.

Ces mots ne reflètent pas assez mon choc.
Mais que sont des mots face à ce qui se passe sous mes yeux ?
Je ne parvient pas à détourner le regard.
Le sang.
Il coule, ricoche, dévale.
Il m'appelle.
Le sang, son odeur métallique, sa couleur vermeil.
Il annonce la Mort.
La Mort de la Femme.
Imminente.

Je crois que je vais vomir.
Je sens un poids sur mon bras.
J'entends des cris étouffés, comme lointains.
Je ne vois que les corps.
Je ne vois que la Mort.

Pourquoi suis-je si hypnotisée par cette vision atroce ?
Je n'ai pas cette réponse...
Mon esprit me paraît limpide
Mais vide.
Comme si j'étais spectatrice de mes propres réactions.
Comme si j'avais quitté mon enveloppe pour m'élever là où ce genre de drame ne pouvait m'atteindre.
Car je ne ressent plus rien.
Même la bile dans ma gorge me paraît étrangère.
Mes réactions,
Mes émotions,
Mon corps,
Plus rien ne m'appartient.

Elle va mourir de toute façon...


Une petite voix que je n'ai jamais entendue.
Je voudrais lui répondre que l'on ne sait pas, que des gens sont venus à son secours
Mais ma langue pèse dans ma bouche et mes pensées refusent de se délier.

Tout le monde meure un jour...


La masse blanche s'effondre comme pour appuyer ses propos.
Un dernier cri,
Un dernier râle,
Un dernier soupir,
Et déjà c'est finis.
Personne ne le dis mais je le sais.
Et je sais que d'autres le savent.

Toujours ce poids sur mon épaule,
Toujours cette voix qui veut me ramener à la réalité.

La réalité est bien trop moche...


Elle a raison.
Ce monde là est bien plus agréable.
C'est comme si j'étais anesthésiée.
Je fonctionne comme un automate.
Je suis un automate.

Je suis la foule d'élèves et la fille qui me tient.
Les yeux écarquillés,
La tête dodelinante,
Impossible d'oublier.
Impossible d'oublier la Mort après l'avoir vue de si près.



Fin du RP pour moi.
Ça a été un plaisir d'écrire avec toi @Rafaëla White même si le temps nous a manqué. :wise:
La scène n'était pas supportable pour Aster qui est tombée dans un état d'absence que rien n'aurait pu l'en sortir alors ce post est un condensé de ses pensées, brèves et dépourvues de sens logiques...

♫ music playing ♫
#675C49 | 2ème année RP, Cheer
15 oct. 2020, 02:24
Un dîner peu commun.  Ouvert à tous 
Lahya semblait perdue dans ses pensées, un peu comme elle. Elle essayait tant bien que mal de reconnecter avec la réalité, mais c'était beaucoup plus difficile. Le bruit envahissait ses oreilles sans qu'elle l'entende réellement et sa vision semblait flou alors qu'elle avait toujours été parfaite. C'est finalement sa voisine qui la ramena à la réalité, confirmant son affirmation. La fillette était sous le choque, elle ne connaissait pas la femme qui avait déboulé dans la grande salle, mais avoir été présente lors de sa mort, elle ne savait pas quoi en penser.

D'un souffle de fatigue, Lahya lui annonça qu'elle comptait retourner à la salle commune et lui demandait si elle voulait la suivre. Elle n'avait pas envie de rester seule, mais elle ne se sentait pas encore capable de faire quoi que ce soit. Elle était lasse et la seule idée de devoir monter les marches montant à la tour de serdaigle, elle ne s'en sentait pas capable. Pas immédiatement en tout cas. Peut-être après quelque instants seules pour mettre du clair dans ses idée. *Peut-être* Elle finit pas secouer la tête en réponse pour sa camarade.

-Je... Je vais rester ici un peu, le temps de… je, je sais pas en fait. Vas-y, je monterai quand je serais prête.

Elle ne savait pas si ce moment arriverait un jour, mais elle devrait tout de même bouger d'un moment à l'autre. Après quelques instants à rester seule, le regard dans le vide, l'irlandaise finit par se lever et marcher sans réelle but, elle songea à aller faire un tour au lac, mais ça ne semblait pas approprié dans les circonstances. N'ayant aucune idée, elle finit par se rendre à sa salle commune, elle n'arriva pas à dormir cette nuit-là, l'insomnie de l'avait pas quitter d'une semelle, empêchant morphée de l'emporter.

@Lahya Eaton, c'est la fin pour moi également, merci d'avoir partagé ce moment avec ma protégée, c'était fabuleux d'écrire avec toi. J'espère que l'on se recroisera ;)

-6 heure avec la France | #356f68 | Cinquième année RP | Les Elin’s
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