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28 juil. 2020, 15:12
Un dîner peu commun.  Ouvert à tous 
Où voulait-elle aller ? Elle ne savait pas. Tout ce qu'elle voulait, c'était faire autre chose que rester assise là, sur ce banc. Elle ne voulait pas être inutile, juste aider. Mais aider qui ? Comment ? Où ? Elle ne savait pas. Mais elle ne supporterait pas de rester plus longtemps assise sur le banc à attendre que les professeurs reviennent. Elle inspira, regarda une nouvelle fois autour d'elle, arrêtant son regard sur la table des professeurs totalement vide.
Elle allait répondre qu'elle ne savait pas, qu'elle ne savait absolument pas où elle voulait aller, mais elle n'en eut pas le temps.

- Avant qu’on y aille, si tu as besoin de quelqu’un pour t’épauler ou si tu te sens pas, on peux faire demi-tour et rester les deux. Je vais t’aider… Ensemble on va faire quelque chose.

Eileen hocha la tête. *Ensemble*. Oui elles allaient rester toutes les deux, elle ne se sentait pas d'y aller seule, de rester seule au milieu de toutes ces personnes avec qui elle n'avait probablement jamais parlé. Être seule l'angoissait, elle ne savait pas pourquoi. Mais son coeur s'emballait rien qu'en y pensant. Elle n'allait pas s'éloigner de Laurence, pas avant que tout ça soit fini.

- Oui, on reste ensemble, même si toi non plus t'es pas bien à un moment, ben au pire on revient là. Mais on reste ensemble.

Elle voyait des personnes se lever, bouger. D'autres restaient plantées sur leur banc, ne voulant certainement pas en sortir. Elle aurait pu être comme eux, et rester bien sagement assise sur le banc, à fixer toutes les tables de la Grande Salle une à une, sans jamais se lever jusqu'à ce que les professeurs reviennent. Mais non. Il fallait qu'elle bouge, qu'elle ne reste pas impuissante face à tout ce qu'il se passait à l'entrée.
Elle n'avait aucune envie de voir l'horreur qui semblait y avoir près de la table des Serpentard, mais si il fallait qu'elle aide à faire quoi que ce soit, elle allait le voir. Forcément. Mais elle ne serait pas seule, il y aurait Laurence, l'infirmier, et toutes les autres personnes regroupées là bas.

- On va voir là bas ?

Elle avait dit cela, non pas en regardant Laurence, mais en fixant l'attroupement d'élèves à l'entrée. Son coeur se serrait déjà à l'idée qu'elle allait peut-être tout voir. Elle espérait que Laurence refuse. Elle espérait vraiment qu'elle n'allait pas vouloir, et qu'elles partiraient à l'autre bout de la Salle, vers les autres tables, mais pas vers l'entrée. *Dis non, s'il-te-plait, dis non*.

@Laurence Solomon et tout ceux qui voudraient venir :cute:

IRL TRÈS CHARGÉ / Gneuh. #234932 Trop de quote tue le quote. Capitaine des Aigles de Bronze
#poudlardredécoréenbisounours / membre de la RASA
Maison Victorieuse au Triomphe Majestueux, Jamais Serdaigle Unie Ne Perdra
28 juil. 2020, 17:44
Un dîner peu commun.  Ouvert à tous 
Helen finissait de manger quand elle entendit des bruits de pas derrière elle. La fille qui était assise à côté d’elle fit tomber sa cuillère. La jeune gryffone tourna la tête et vit une scène horrible. Il y avait une femme qui était transpercée par des flèches et un tigre blanc qui était gravement blessé. Le sang qui coulait abondamment sur le sol lui donnait la nausée. La directrice donna l’ordre que personne ne sorte de la Grande Salle puis elle partit. Helen était terrorisée par ce qu’elle voyait, elle se demandait ce qui s’était passé et qui en était le responsable. L’infirmier de Poudlard arriva et commença à examiner le corps. Il demanda à des élèves d’aller à l’infirmerie pour ramener ce dont il avait besoin pour essayer de la soigner. Helen était trop terrifiée par ce qu’il venait de se passer qu’elle ne bougea pas de sa chaise quand un petit groupe d’élèves volontaires partit à l’infirmerie car elle ne se sentait pas capable de marcher tellement elle tremblait. En attendant leur retour, elle chercha à en savoir plus sur ce qui s’était passé. Pour cela, elle demanda l’avis de la fille qui était à côté d’elle pour savoir ce qu’elle pensait de tout ça.
- D’après toi, que s’est-il passé et pourquoi les professeurs sont partis ? lui demanda Helen.

@Ashley Melywell

Membre de la RP5DAG et Cheerleader de la fanfare de Gryffondor
2ème année RP
28 juil. 2020, 19:12
Un dîner peu commun.  Ouvert à tous 
Elle ne voyait plus.
Elle voudrait ne plus voir.
Mais la réalité était qu’elle était clouée sur place par ce cadavre.
Si...réel.

Rien devant ses yeux, que ce corps mort, tellement mort qu’elle voudrait le tuer pour le faire disparaître.
Tout est de Cramoisi et de Pourpre.
La Faucheuse s’approchait, elle sentait sa respiration glaciale courir dans son cou.
Elle arrivait, la Terrible, impitoyable, elle allait couper jusqu’à la dernière corde intérieure de la femme.
Et sans cordes, plus de vie.

Les cordes des veines, tissées en d’incroyables toiles.
Les cordes du coeur, qui le font Sentir et Battre.
Les cordes de la Parole, qui chantonnent les mots doux et bercent les mots calmes.
Plus rien.
Tout décimé, à cause de la faux de carmin.

Tant de mots pour décrire cet Océan du corps.
Du sang.
Un mot simple, anodin.
Il déployait sa force dans les instants comme ceux-ci.
Et il courait sur les dalles, ruissellait le long des murs, visqueux, était abreuvé par ce cœur essayant de survivre et cette tête qui semblait avoir déjà abandonné, il dégoulinait le long des tables, sombrait sur le sol, serpentait autour de ses pieds, ruisseau rugissant, emportant ses espoirs, ne laissant que le Noir de la peur *J...J’vais mourir*, lui donnait envie de chialer, mais elle se retenait car les larmes seront de Pourpre, et elles l’engloutiront à son tour, avec des flèches noires dans sa poitrine, elle mourra, souffrante, elle aura mal, elle aura peur, elle...



*Refuge*


Là...Contre ses doigts.
Chauds.
Quelque chose.
De dur. Tangible.
C'était pas poisseux. C'était pas du Carmin.
C'était... Un membre.
Qui vivait, qui bougeait, était relié à un cœur, qui battait, qui abandonnait pas, qui saignait pas.
Un cœur *Vivant*.

Alors elle se calma.
Doucement.
Elle respira.
Elle contempla les doigts entrelacés solidement, tels des racines noueuses, ces doigts qui lui promettaient qu’ils ne la lâcheraient pas.
Elle leur fit confiance, à ces doigts.

En levant la tête, elle aperçut Deux.
Inconnue et l’autre qui paniquait.
Maintenant, elle la rassurait.
Elles la rassuraient.
*Ensemble*
C’est ainsi.
Trois cœurs battants, trois Perdues surnageant difficilement, se retenant de couler dans les flots de la Panique.
Naufragées, comme le soir de novembre.
Le mal est tout autre.
L’océan de bleu était devenu de sang.
Mais Naufragées tout de même, égarées, apeurées.
Elle ne s’était jamais pourtant sentie aussi entourée, aussi Accompagnée, aussi Ancrée dans le monde.

Le sol, les bruits, rien ne tanguait plus.
Comme si tout revenait comme avant.
C’était une Chimère.
Mais elle n’était que Minuscule.
Elle avait encore le droit de rêver.

Et doucement, doucement, un autre souffle arrive.
Elle sentit quelque chose enlever ses doigts crispés du banc, la ramener sur la terre, l’éloigner du néant.

Tout le monde dit que le néant est noir.
Que ce n’est que l’absence du Tout.
Un Rien.
Elle l’avait dit, pensé, d’innombrables fois.
Maintenant elle savait.
Elle avait découvert la Vérité.
Le Néant n’est pas que le Noir.
C’est le Noir aux reflets de Pourpre.

Puis les yeux.
Le visage clair devant ses pupilles.
Un instant de repos.
Ces yeux, elle les connaissait.
Comme le Soir, ils étaient plus puissants que tous les mots possibles.
Encore une ancre, si puissante et simple.
Elle s’y accrocha de toutes ses forces.
Lentement, une ombre de sourire gagna ses lèvres.

Ce n’était pas un endroit pour sourire.
Ce n’était pas un Temps pour sourire.
Mais ce fut le seul symbole de reconnaissance qu’elle fut capable de formuler.

Elle rassembla toutes ses pensées égayées aux quatre coins de son crâne pour se concentrer sur l’instant présent.
Son regard quitta celui d’Inconnue et se fixe sur le cadavre.
Les flèches s'enfoncèrent encore plus lorsque l’infirmier essaya de les enlever.
Elle ne put retenir un frisson.
Peur ? Dégoût ? Colère ?
Un peu de tout ça, certainement.

Et Inconnue parla.
Pour la deuxième fois sa voix retentit.
C'était toujours surprenant, un peu chargé de mystère.
Elle s’était imaginée des milliers de voix, mais jamais la Vraie.
Et pour une fois, celle de la réalité lui plaisait plus que toutes celles de ses songes.

Aux pieds du cadavre.
Voilà où elles étaient à présent.
Elle avait eu un mouvement de recul au début.
Qui savait ce que la Mer de Pourpre leur réservait ?

La mer est une belle salope. Ce qu’elle te montre est toujours infiniment moins dangereux que ce qu’elle ne te montre pas.

Elle était méfiante mais croyait en Inconnue.
Et si Inconnue avait pensé que leur place était ici, à côté de ce cadavre plutôt que dans un coin de la salle à se morfondre et paniquer, alors elle ne bougerait pas.

*Nos mains délicates*

Pas ses mains délicates.
Les leurs.
Toutes.
Comme si elles n’étaient qu’un seul corps, et qu’Inconnue leur partageait son adresse.
*Elle a confiance en nous.
Elle aurait pu pleurer de reconnaissance.
Balbutier longtemps, rougir, se perdre en remerciements.
Mais ça n’aurait servi à rien.

Alors elle se rapprocha des flèches pour les détailler.
*Elles sont moches.*
Fallait les enlever ?
Comment ?
Avec de la magie, leurs mains ?
L’infirmier avait échoué.
Pouvaient-elles y arriver ?
*Faut essayer, non ? Ça vaut le coup, après tout.*

Elle regarda le cadavre *la femme*, mais plus avec répugnance.
Oui, elle allait essayer de l’aider.
Oui, il était probable qu’elles échouent.
Mais ce n’était pas grave car elles seraient toujours Elles.
Ensemble.
Soudées.

«Y a pas un sort pour enlever les... Trucs comme ça ? »

Les quelques mots avaient mis du temps à sortir de sa bouche, ne désirant pas éclater dans l’air chargé de tension.

« Les flèches sont magiques non ? On peut pas arrêter le sort qui les anime ? »


Elle rougit et baissa la tête, serrant un peu plus les mains qui la soutenaient.

« C’est juste une idée après »
marmonna-t-elle encore.

Elle s'approcha légèrement des mortiers et des pinces, les imaginant bientôt recouvertes de sang.

Elle vit des yeux se tourner vers elle.
Des personnes qu’elle ne connaissait pas.
Les mêmes regards que les hiboux, yeux oranges flamboyants, intéressés comme ils le seraient devant une proie.
Ils te jugent.

Elle se raidit instinctivement, se rapprochant d’Inconnue et de l’autre.
Tant pis pour les outils.
Elle les détestait tous pour Ça.
Leurs regards.

Plumes de @Hannah Hardhoke et @Maggy Thompson

Je ne lâche jamais rien. Quand je commence une barre de chocolat, je la mange jusqu'au bout.
29 juil. 2020, 13:09
Un dîner peu commun.  Ouvert à tous 
~
C'est une fille altruiste, mais renfermée sur elle-même. Elle est une sorte de paradoxe à elle-même...
Zian Past
~



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Tu es toujours entourée d'une marée humaine encombrante. Tes yeux sont dépassés par le flux inhabituel d'élèves dans la Grande Salle. A cet instant, tu souhaiterais être chez toi auprès de tes parents. *Papa... Maman...* Tu ne peux pas empêcher tes pensées de revenir à eux. C'est plus fort que toi. Comme une pulsion indestructible qui vient du Lambeau de Cœur *Lambeau d'merde* Un Lambeau de merde, peut-être, mais un lambeau qui te fait vivre, petite insolente. Tu cesses enfin de réfléchir quand Maggy, qui te tenait de sa main rassurante, répond à l'infirmier. Aider Tu vas aider, toi la faible. Toi, celle qui est loin des Semblables. Aujourd'hui, tu vas être plus proche que jamais d'Eux. Mais tu n'es pas seule pour les affronter.

Il y a ces deux filles qui te protègent - c'est l'illusion que tu as du moins. Il y a ces deux filles, qui sont venues, guidées par le Destin peut-être? Il y a ces deux filles, dont tu ne connais pas les noms. Il y a ces deux filles bien différentes l'une de l'autre. Il y a ces deux filles, qui n'ont pas l'air d'appartenir au groupe des Semblables *J'en suis sûre*

Tu réfléchis plus sérieusement à la situation actuelle. Il est certain que des choses graves ont lieu dans le monde magique actuellement. Le pouvoir, encore le pouvoir. L'Homme ne peut s'empêcher de répéter les mêmes erreurs indéfiniment, c'est irrésistible, comme une sorte d'instinct animal qui l'embarque dans les délires les plus sanglants, dans une quête de contrôle et de pouvoir. Tu ne sais pas qui a envoyé ces flèches sur la Dame de Sang mais le but était clair; l'anéantir. Et elle n'a pas été tuée ici par hasard. Poudlard est un lieu connu mondialement chez les sorciers.

Déracinée de ton train-train habituel, tu es obligée d'improviser -comme tout le monde dans la salle - face à cette situation pour le moins inédite. Un perle humide suinte sur ta tempe gauche, sûrement en conséquence de l’atmosphère plus étouffante encore qu'à l'accoutumée.

Tu observes la gamine de ton âge aux cheveux noirs, qui semble elle aussi avoir repris ses esprits. Elle déblatère des phrases que tu n'écoutes qu'à moitié, toi, tu attends simplement les paroles de l'infirmier. Ses mots qui rassurent, qui créent une bulle salvatrice. Tes yeux rougis par tes larmes de l'instant antérieur tournoient, guettant des personnes que tu connais. Mais la foule est tellement compacte que cela t'est impossible. Tu te contentes donc d'observer sagement la Grande Fille. Elle aussi te rassure, par son âge supérieur.

Tu as toujours besoin de t'accrocher à quelque chose dans les moments difficiles, mais rarement des humains. Tu gardes avec toi la Solitude, son étreinte est suffisamment affectueuse pour te permettre de survivre à chaque épreuve. Mais en ce jour tu comprends que l'équilibre que tu pensais avoir trouvé loin des autres, n'est que calomnie. Le danger est partout, et ce château n'est peut-être pas autant en sûreté que tu ne le crois...

En guise d'approbation pour appuyer les paroles de la gamine aux cheveux d’Ébène, tu hoches lentement là tête, tel un robot étrange à moitié hors-service. Tu aimerais bien dire quelque chose, mais tu te souviens des paroles de Maman "Quand tu ne sais pas quels Mots employer, il faut te taire1". Ce que tu fais, ne sachant quels mots employer pour agir. Tu suivras le mouvement, pour une fois. Une fois n'est pas coutume...

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1Pour ceux qui se poseraient la question, cette phrase avait déjà été citée ici

Je suis, encore et toujours, belles Plumes, sous le charme de vos Mots...

𐌔
29 juil. 2020, 13:21
Un dîner peu commun.  Ouvert à tous 
RAFAËLA, 12 ans
~PREMIÈRE ANNÉE~
• 28 Mai 2045 •
Grande Salle, Poudlard


————


Que ce passait-il ? Je n'y comprenais plus rien... Je tremblais, j'avais envie de pleurer...
Ma tête tournais, ma gorge se nouait, je n'arrivais à peine à respirer...
Le regard dans le vide, effrayé, apeuré, choqué à la vue du cadavre ensanglanté...
J'avais cette image gravé dans mon esprit, cette femme asiatique, ces flèches qui l'a transperçait et ce tigre blanc à ses côté...
Ce tigre majestueux qui n'était plus blanc comme neige...
Le sang qui coulait sur le sol de la Grande salle me fit comprendre à quel point c'était grave...
Il n'y avait plus nos professeurs, seul l'infirmier entouré d'élèves.

Qu'allait-il ce passer à présent ? Je me le demande...
Il y avait tellement d'élèves autours de moi mais j'étais comme toute seule...
Comme si il n'y avait personne à part moi et cette scène juste horrible...
Je n'arrivais pas à savoir si c'était la réalité ou seulement un cauchemars...
J'aimerais tant que ce soit un cauchemars que je me réveil et que j'efface tout ceci de ma mémoire...
Mais malheureusement je suis dans la réalité pur et dur...

Je ne mettais pas rendu compte que je faisais une crise d'angoisse...
Le problème avec ça c'est que je peux pas me calmer toute seule et qu'il faut que quelqu'un m'aide mais aprioris personne n'avait remarqué mon état...
J'observais la table de ma maison et je vis que tout le monde s'interrogeait...
Je tourna la tête vers la table des Serdaigle cherchant du regard quelqu'un qui pourrait m'aider...

@Will Robbs si ça te dit ;)
Dernière modification par Rafaëla White le 11 oct. 2020, 13:41, modifié 3 fois.

Marraine de petits chats diaboliques !
Je suis une patate douce !
29 juil. 2020, 13:44
Un dîner peu commun.  Ouvert à tous 
Eileen rassura un peu Laurence, elle se soutiendrait, quoi qu’il se passe et resterait ensemble. Laurence hocha la tête. Elle resterait ensemble et c’était déjà pas mal.

- On va voir là bas ?

Laurence regarda ou Eileen regardait et comprit qu ‘elle voulait se diriger vers l’infirmier et ce pour quoi tout le monde semblait s’occuper. Était ce le bon choix ? N’allait-elle pas gêner ou être inutile ? Ne fallait il pas mieux qu’elles aillent voir si d’autres personnes avaient besoin de soutient ? Tout ce qui se passait lui échappait et Laurence était perdue. Elle regarda autour d’elle en essayant d’observer et de comprendre la situation. Certaines personnes pleuraient. D’autres aidaient. Il y avait quelques élèvent qui entouraient l’infirmier. Certains étaient partis de la grande salle, probablement pour aller chercher quelque chose.

Et Laurence, que devait-elle faire dans tout ça ? Se sentait-elle capable d’aller voir ce qu’il se passait vers l’infirmier ? Elle avait déjà accompagné sa mère lorsqu’elle travaillait pour faire des pansements ou autre choses dans se genre et le sang ne lui faisait pas peur. Mais là… Qu’allait-elle voir une fois arrivée là-bas ?

Cherchant une réponse à ses questions, elle se dit alors qu’elle pourrait juste voir et comprendre ,donner des réponses aux questions qui lui trottent depuis le départ des professeurs et savoir si elle n’allait pas plus gêner qu’autre chose. Demander à l’infirmier si il avait besoin d’aide et si elle pouvait faire quelque chose.

Laurence posa à nouveau son regarde sur Eileen et hocha la tête.

- Si tu veux, je t’ai dis que je suivrais.

L’aiglonne n’était pas prête à prendre les devant. Elle suivrait la rousse jusqu’à l’entrée de la grande salle et demanderai si elle peuvent faire quelque chose. A moins que Eileen le fasse avant et dans se cas là, ça l’arrangerai bien. Elle avait peur, mais si autant d’élèves pouvaient approcher ce qu’il se passait là-bas, ça ne pouvait pas être dangereux. Si vraiment, sa baguette était dans sa poche et elle pourrait l’utiliser.

@Eileen Jones et ceux qui le souhaitent :cute:

Laurence Solomon, Cinquième Année RP.
Couleur :#800040 ; Membre des bouquinistes L&L
Maison Victorieuse au Triomphe Majestueux, Jamais Serdaigle Unie Ne Perdra
29 juil. 2020, 16:04
Un dîner peu commun.  Ouvert à tous 
28 mai 2045
- Lucy a 14 ans


Lucy est tranquillement en train de dévorer son repas du soir - elle a très faim ce soir - quand sa directrice de maison, Miss Montmort, commence à distribuer les emplois du temps pour les examens. Elle avale sa salive avec difficulté, en tendant la main pour recevoir son planning. Elle en prend rapidement connaissance, et retourne à son repas. Elle aura bien le temps de stresser après. Pour le moment, il faut qu'elle mange.

Quand soudain, la porte de la Grande Salle s'ouvre. Comme elle est au fond, elle ne voit pas ce qui se passe. Elle se lève donc pour regarder. Et ce qu'elle aperçoit lui donne un haut-le-coeur. Une femme asiatique, en sang. Partout. Des épines plantées dans sa peau. Tirée par un tigre blanc.
*C'est.... C'est quoi ça ? C'est qui ? *

Les professeurs ont des indications contraires. Bouger, pas bouger, aller là, pas bouger, aller chercher des plantes, pas bouger... Lucy se fige. Elle est incapable de solliciter qui que ce soit pour l'aider. Elle ne peut pas fermer les yeux : même avec les yeux fermés elle est forcée de voir cette image.

L'infirmier arrive, les profs s'en vont. Ou alors c'est l'inverse. Elle ne sait plus vraiment. Certains se portent volontaire pour faire des choses. Aller quelque part, elle croit. Ou alors, enlever les épines... Malgré cette rigidité dans ses muscles, elle sait ce qu'elle vit, elle entend, elle écoute.


*Est-ce que la dame est morte ?*

Si vous voulez interagir avec Lucy et que vous êtes à la table Poufsouffle, n'hésitez pas à me mentionner (pas besoin de m'envoyer de hibou ^^)

Luehssyie Woudde Pecker ~ Jerry -4e année RP~#PouffyFamily
Quasi absente jusqu'au 14 septembre
29 juil. 2020, 17:55
Un dîner peu commun.  Ouvert à tous 
1. 2. 3. 4. 5. 6.

J’hoche la tête, sans pour autant croire en ses derniers mots. Aurons-nous vraiment le droit de faire marche arrière ? Lorsque nous arriverons, nos cœurs battant la chamade se figeront-ils dans un grand Vide froid et glacé ? L'eau coulera-t-elle de nos yeux sans qu'on ne puisse rien y faire? J'sais bien qu'on peut pas tout prévoir à l'avance. La vie ne prévoit rien, elle nous punit juste quand elle en a envie, qu'on l'ait mérité ou non. C'est cela qui fait qu'on peut se demander

J'suis
Bien vivante?


En fait, j’ai peur. Peur de ne jamais pouvoir oublier ce que nous nous apprêtons à découvrir. Que les images reviennent à la charge, qu’elles tissent et créent une nouvelle boucle infernale dont je ne pourrais jamais m’extirper. Mais dans la vie, souvent

On n’a
Pas le choix.


Je plante alors mes yeux dans ceux de Welmina. J’essaie de nous rassurer, toutes les deux, alors que la panique brouille ma vue. Je la connais pas, je sais pas ce qu’elle a vécu. Pourtant, je ne veux pas qu’elle ait mal, ni elle ni tous les autres. Moi, quelque part, je suis habituée. Mais je veux me rappeler que ça n’est pas notre faute.

Avant d’me jeter
Dans l’vide.


Je ne suis pas prête à ouvrir grand les bras. Encore moins à sauter en sentant le vent me fouetter la figure avec cette force violente qui arrache tout sur son passage. Mais pourtant il le faut. Alors, en serrant les poings, comme toujours, je me lève. Tendue. Je regarde encore vers là-bas. Ils nous ont dit de pas bouger. Je leur dit, la tête haute, que cette décision ne leur appartient pas. Je veux être la seule maître de ma Destinée, même s’Ils l’ont bousillée sans mon avis.

J’attends donc que Welmina se lève. Ça sera le signal.

@Welmina MacMaulan :)

Avatar réalisé par ~ en commun avec ~ l'incroyable Eugène Harlow. "Laissez passer les queen !"
29 juil. 2020, 18:35
Un dîner peu commun.  Ouvert à tous 
Tu regardes les deux filles à tours de rôle. Apparemment, les deux voulaient venir. L’une d’elle était plus peureuse. Elle doit être plus jeune, Octavia, tu la connais et tu savais qu’elle dirait oui, elle était d’ailleurs déjà en route. Tu lui emboîtes le pas assez excité à l’idée d’aller découvrir le chaos. Tu penchais ta tête en arrière, pour dire à la petite rousse:

-On verra, mais si tu veux partir plus tôt, tu pourras!

Tu cours ensuite assez vite, trop curieuse, en te frayant un passage, dans les différentes tables. Tu veux absolument savoir, alors tu pousses, pour voire. En prenant bien soin te toucher avec ta robe, sans aucun contacte physique. Tu arrives la première de vous trois, et tu vois en première l’horreur. Tu vois quelqu’un par terre, allongé, plein de sang. Tu avais le sang qui se glace mais tu ne peux t’empêcher de regarder. Tes yeux sont rivés dessus et dans un soupire, tu prononces, avec comme cible la jeune rousse:

-T’es sure de vouloir voir?

Tes yeux quittent le corps, pour se poser sur l’infirmier de Poudlard. Apparemment, c’est lui qui prenait les choses en mains, il a besoin de personnes pour l’aider, mais toi, dans l’instant présent tu arrives quand même à dire à Octavia:

-Faut pas que j’y aille, je risque de prendre une mauvaise plante, ça risque d’aggraver.

Tu ne te rend pas compte de la scène, tu ne penses pas à se qui a pu se passer. Ton esprit est comme vide, tu n’as pas peur, tu ne penses rien, bizarre.

@Octavia Still et @Helen McKemmish

Il y a deux possibilités envisageables: Soit j’ai raison, soit vous avez tord

7 ème année RP- Filière sport et soin InRP
Loustics problématique
29 juil. 2020, 21:22
Un dîner peu commun.  Ouvert à tous 
A peine tu t'es proposée qu'un autre élève de ta maison se décide à vous accompagner. En plus d'être un joueur de quidditch, c'est un élève de cinquième année, ce qui signifie que tu n'as même pas à embêter Saul pour que vous vous rendiez à l'infirmerie. Dès que tu vois qu'il sort de la grande salle, tu lui emboites le pas tout en restant au même niveau que Kaela. Tu ne mets que très peu de temps à comprendre que Wilson, puisque c'est comme ça qu'il s'appelle si tu t'en souviens bien, n'a pas envie de perdre son temps vu la vitesse à laquelle il marche. Tu gardes le plus possible le rythme mais tu ne caches que difficilement que tu es essoufflée en arrivant au troisième étage. Tu n'as même pas le temps de te poser des questions quant au fait que tu n'as pas aperçu les professeurs à l'entrée dans la grande salle.

Tu as rapidement remarqué la Serdaigle qui vous accompagne et tu dois dire que tu es étonnée de la voir à vos côtés vu que la plupart des Serdaigle n'ont pas bougé de leur place mais, en soi, elle est ici pour aider, c'est le principal. Sous l'ordre du cinquième année, tu te dépêches de chercher les trois plantes que vous devez fournir à Monsieur Mason. La Serdaigle a trouvé la camomille, ce qui signifie que tu peux encore chercher du tilleul ou du millepertuis.

- Prends-en le plus possible, ça nous évitera de faire plusieurs allers-retours.

En plus de ne pas avoir à remonter ces escaliers qui pourraient facilement se montrer capricieux selon leurs envies, ne pas en avoir assez peut être fatal selon ce que l'infirmier avait prévu et tu le savais. Tu te souviens également que l'infirmier n'était pas certain d'avoir de la camomille ce qui signifie peut-être qu'il n'en a plus beaucoup

Tu continues à chercher quand, non loin de l'armoire de la Serdaigle, tu trouves du tilleul en quantité. Tout comme tu le lui as dit, tu en prends le plus possible. Tu lèves la tête pour voir où en sont Wilson et Kaela et tu prononces :

- J'ai trouvé du tilleul. J'en ai pris beaucoup mais on peut en prendre encore un peu si vous avez les mains libres. Vous avez trouvé du millepertuis ?

En attendant une quelconque réponse, tu poses ta trouvaille et tu te mets à chercher de plus belle, en espérant que vous trouverez cette dernière plante : ne pas revenir avec tout ce qui vous a été demandé n'est pas une option.

@Kaela Maes, @Wilson Kingson & @Magdaleen Roseberg

Sixième année RP | #4682B4
« Poufsouffle refoulée ayant été répartie à Serpentard, se proclamant Gryffondor et se faufilant parmi les Serdaigle » E.D.