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24 juil. 2020, 20:52
Un dîner peu commun.  Ouvert à tous 
La fin de l’année approchait.
Ashley finissait son dessert. Elle entendit des bruits venant de la table des verts et argents. Elle se retourna, en tenant toujours la cuillère dans sa main. Sa cuillère lui glissa des mains et tomba sur le sol avec un bruit mat. La Gryffonne ignora le bruit, bien plus préoccupée à essayer d’en savoir un peu plus sur le spectacle effroyable qui s’offrait à elle.
Une femme probablement d’origine asiatique était transpercée de flèches noires et du sang coulait inlassablement sur le sol de la Grande Salle du château. Un tigre blanc était là, lui aussi blessé. Les yeux bleus d’Ashley s’ouvrirent grand ouverts, aussi grand que le confus qui s’entremêlait à un mélange de plusieurs sentiments : la peur, l’horreur, l’inquiétude, le dégout face à cette masse de sang, la curiosité qui se pointe malgré tous ces sentiments. Tant de sentiments à la fois qu’elle ne savait guère où elle en était. Un frisson parcourut le dos de la fillette en dirigeant instinctivement vers la trainée de sang que l’animal a laissé derrière lui.
Elle entendit son cœur, ne se tenant plus en place. Elle fut ravagée par la peur ; son organisme ne bougeait plus et refusait d’obéir à son cerveau, qui lui ne contrôlait plus rien, ni le corps, ni ses émotions. Ashley entendit des murmures dans la foule d’élèves, mais leurs paroles entraient par une oreille et sortait de l’autre. Son regard inquiet parcourait la Salle. Elle sentait sa poitrine se gonflait et se dégonfler, en fonction de sa respiration haletante. Elle entendit la directrice dire que personne ne sortira d’ici. Dans tous les cas, Ashley n’aurait pas été capable de bouger ses jambes, encore moins de marcher avec.

Ashley Melywell
Le courage n'est pas l'absence de la peur, mais la capacité de la vaincre
24 juil. 2020, 21:02
Un dîner peu commun.  Ouvert à tous 
Partir. Partir. S’enfuir.

Magdaleen ne voulait pas rester là une minute de plus. Faisant fi des ordres sde sa directrice de maison- elle se prépara à s’enfui. Elle ne supportait pas cette proximité avec le corps meurtri, ne voulait plus rester dans cette salle désormais maudite.

Ses jambes ne lui obéissaient pas. Elle restait la, figée, voulant partir, sans pouvoir bouger.

- Euh... Ça va ?
- Hey! Tu m'entend ? Ça va ?


Ces paroles la traverèrent . Magdaleen n’y fit même pas attention. Trois choquéepour réfléchir normalement, elle passait en mode : instinct de survit.

Elle se sentie prise par l'épaule et secoué. Laissez moi partir ! Lâchez moi, Laissez-moi ! Quitter cette salle le plus vite possible. A n’importe quel prix. Quitter cette salle. Et commença à se relever, retrouvant l’usage de ses jambes. Elle était déjà à moitié début quant elle sentqîon l’agrippait. Une de ses voisines avait dû s’apercevoir de ce qui se passait. Elle restitua à ce qu’on pourrait appeler la force du désespoir. Les yeux brouillés, embués, elle ne voyait plus rien. Plus elle essayait de se dégager- plus on l’a tenait

Partir.Partir.Partir. Partir. Partir. Partir. Partir.
S’enfuir. S’enfuir.

- Laisse moi !

Elle avait crier. Elle s’en fichait.
La peur se mêlait au choc.
Poudlard allait il être attaqué. Y aurait t-il d’autre corps ? Pourquoi les professeurs les avaient ils abandonnés ?

A toi, @Jill Anders

Compte non actif
24 juil. 2020, 21:23
Un dîner peu commun.  Ouvert à tous 
*Bordel c'est quoi ça ?*

Elle n'avait pas faim.
A vrai dire, rien ne lui donnait envie sur la grande table jaune, et l'agitation qui l'entourait il y avait deux minutes et 42 secondes avait achevé de l'endormir.
Elle s'attendait d'un instant à l'autre à plonger dans une douce somnolence lorsque *Ça* arriva.

*Ça*, une fille, à-moitié déchiquetée par des flèches, une sorte de cadavre ambulant traînée par un monstre.
De lourdes traînées cramoisies maculaient à présent le sol, tandis que la créature s'efforçait de traîner le paquet de chair amorphe.

De longues flèches noires transperçaient le corps, semblable à celui d'une poupée de chiffons.
Pas d'ordre, dans ces tirs.
Juste une précision mortelle, l'envie de trouer les tissus et les cellules, de faire s'écouler dans la terre le sang frais.

L'odeur lui monta à la tête, lui donnant envie de vomir.
Les yeux écarquillés, les oreilles bourdonnantes par la vue de cette poupée brisée perdant du sang à pleine vitesse, elle ouvrait et fermait la bouche comme un stupide poisson essayant de respirer de l'air.

*C'EST QUOI ÇA ? *
Elle était au courant du contexte.
Elle ne s'en était pas soucié, égoïste, elle avait pensé que rien ne pourrait l'atteindre au château, stupide, qu'il la protégerait du monde extérieur et de ces monstres qui clamaient haut et fort le nom d'humain mais n'hésitaient pas un instant avant de s'entretuer.

Les cris commençaient à fuser, ordonnant tantôt de ne rien faire, tantôt d'aller chercher des plantes.
*Pourraient pas se mettre d'accord lors d'une situation pareille ?! *

Elle pestait intérieurement pour essayer de garder une contenance, de ne pas hurler à son tour face à la femme-cadavre, de ne pas pleurer, *Par Merlin, surtout, pas pleurer*, de ne pas paniquer plus qu' elle ne l'était.

Mais l'air ne voulait plus entrer dans sa trachée. Sa gorge était nouée et son estomac était tombé au fond de ses talons.
Elle avait oublié comment respirer, elle avait oublié comment Parler, elle avait oublié Tout face à ce cadavre.

Il la révoltait, plus que ce qu'elle ne voudrait imaginer.
Ce corps mou et informe, sur lequel tous les regards étaient fixés.
Elle aurait voulu crier sa haine au monde entier.

*Alors putain, y a que ça qui vous intéresse ?
Y a que ça, le sang, la mort, la destruction pour une histoire de quelques étincelles débiles au bout d'un morceau de bois taillé ? Vous la voyez où votre pseudo-supériorité ? Vous savez où vous pouvez vous la carrer, votre puissance inimaginable ?
Vous espérez mieux de nous après, enjolivez les batailles en nous préparant à rien de tout ça, et c'est comme ça que vous nous éduquez ? En nous balançant des cadavres à la gueule, en nous montrant toute l'horreur de la guerre ?
On devrait l'accrocher devant le château, cette femme, on devrait l'envoyer à toute la terre entière pour montrer jusqu'où vos conneries peuvent nous mener !*

L'air ne parvenait toujours pas à rentrer.
Pour peu, elle se serait bourrée de coups de poing, elle et Lui, l'invisible nécessaire à la vie, pour lui ordonner de rentrer dans son corps.
Et est-ce que la femme respirait, elle ?

Inspirant brutalement un grand coup, les poumons en feu, elle plaqua vivement ses deux mains sur sa bouche.
Fais pas l'idiote. Bouge pas.
Mais est-ce qu'elle pourra rebouger un jour, la femme ? Est-ce que les cadavres peuvent bouger ?
Ils ont dit de pas bouger. Alors tu laisses tes fesses collées à cette chaise !

Panique était plus forte.
Son cœur tambourinait à toute allure dans sa poitrine, comme s'il voulait se décrocher.
Et elle pensa à son sang, à elle.
A tout ce liquide qui coulait inlassablement dans ses veines, parcourait chaque parcelle d'elle, était Elle.
Elle voulait le transférer à la femme, la sauver, parce qu'elle détestait la voir dans cet état.

Elle se leva, parce qu'elle ne pouvait plus rester assise.
Son instinct lui hurlait de s'enfuir, loin des restes du corps, de claquer la porte, de sortir à l'air libre et de ne pas rester dans cet endroit confiné puant la mort.

Puis y avait autre chose.
Dans son cœur, sous la panique et la colère, qui pulsait, lui ordonnait d'agir.
Elle se leva, car dans les deux cas c'était un bon début.
Elle hasarda quelques pas, contournant les bancs, s'approchant des tables voisines.
Elle suivait de ses pieds là où tous les regards étaient figés.

C'était l'effervescence dans ce coin-ci de la salle. Telles d'immenses abeilles aux couleurs des quatre maisons, élèves et adultes s'affairent pour essayer d'abréger les souffrances *de soigner* la femme brisée.

Elle ne servirait à rien comme ça.
Du coin de l'œil, elle distingua l'inconnue de la Tour.
Elle aussi, piégée dans cette salle qui deviendrait bientôt un tombeau si Panique détruisait les maigres digues que l'espoir avait fait construire à tout le monde.
Pour essayer de la sauver.
La femme.

Alors elle s'approcha d'Inconnue.
Elle parlait à une autre qui semblait être au bord de la crise de panique.
Elle a pas de temps à t'accorder, enfant stupide.

Mais son corps la lâchait.
Ses genoux d'abord, qui se mirent à trembloter comme de la gelée.
Bientôt, ses jambes entières, suivies de son buste, de ses bras, de ses dents commencèrent à claquer en un bruit d'os glaçant.
Elle n'était plus que Ça, une Gamine tremblante devant un spectacle sanguinolant, que personne ne devrait être autorisé à voir.
Arrête de trembler, mauviette ! On dirait que t'as Parkinson !
*Parkinson... C'est de sa faute ? *

Plus que de s'asseoir, elle s'écroula sur le banc le plus proche, se foutant de savoir à quelle maison il était réservé, enfonçant ses ongles dans le bois tendre.
Des bribes de phrases lui parurent, trop brouillées pour être entendues.

"C... C'est q-qu-i la f-f-fem-me ?"

Murmure pitoyable.
Mais une autre question tournoyait, corbeau sombre et menaçant.
Elle aurait voulu céder à l'appel de la Peur.
Elle l'aurait d'ailleurs fait si y avait pas eu l'autre-qui-paniquait.
Mais au lieu de ça, elle ne fit que se répéter inlassablement sa question, en elle-même.

*Est-ce que la femme le méritait vraiment ? *


Plumes de @Hannah Hardhoke et @Maggy Thompson, merci de me laisser valser à vos côtés.
Dernière modification par Alison Morrow le 25 juil. 2020, 09:53, modifié 2 fois.

Je ne lâche jamais rien. Quand je commence une barre de chocolat, je la mange jusqu'au bout.
24 juil. 2020, 22:15
Un dîner peu commun.  Ouvert à tous 
La jeune élève qui semblait paniquée se leva, Jill tenta de la retenir.
La jeune Serdaigle indomptable se débattait essayant de dégager son bras de la main de Jill qui la retenait. La Serdaigle avait les yeux humides de désespoir. Elle s'écria en demandant qu'on la laisse partir.
Il faut la raisonner ! Les profs nous ont interdit de sortir et de bouger de nos places !
Elle est désespérée et horrifiée, la pauvre. Mais elle ne doit pas sortir, c'est défendu.
Bon, essayons de lui parler même si c'est pêne perdue.
Ne dis pas ça !
N'ai-je pas raison ?
Si, mais il faut comme même essayer... Après si il faut faire recours aux grands moyens... on le fera en temps voulu !
Mais qu'est-ce que tu va lui dire ?
Que c'est inutile de ce débattre et que...
Non ! Essaie plutôt de la rassurer et de lui demander de se calmer.
Oui... Lui demander de ce calmer...

Tenant avec fermeté sa prise elle dit calmement et assez fort ce coup-ci :
- Calmes-toi s'il te plaît, on nous a dit de rester à nos place... Je t'en prie, calmes-toi, s'affoler n'avance à rien... Allez, viens t'asseoir, pour boire un verre d'eau...
Tu ne peux rien faire d'autre qu'attendre, on a pas le choix... Ressaisi toi...

.Jill Anders*
24 juil. 2020, 22:31
Un dîner peu commun.  Ouvert à tous 
~
"Sont marrants, les Adultes. Pas paniquer, qu'ils disent. Mais nous, on est des Enfants, pas des Machines!"
Aristid O'Shaken
~


Des mouvements, encore et toujours. À te donner le tournis. Tu te prends des coups de marteaux dans le crâne. Les Pas de chaque être présent dans la Salle semble être le Fracas en personne. Est-ce un illusoire? Tu n'as pas le temps de réfléchir à ce genre de thèses. *Pas maintenant*

Bientôt, une fille plus âgée que toi s'approche. Tes yeux envahis de Larmes t'empêchent de la dévisager précisément. C'est une Poufsouffle. *B-bristyle?* Tu pries pour que cela ne soit pas le cas. Là encore, ce n'est pas l'instant rêvé pour poser des questions. Heureusement, la voix rassurante t'assure tout de suite que ce n'est pas elle. C'est une inconnue.

Ordinairement, tu l'aurais repoussée, par orgueil. Tu n'aime pas lire la pitié sur le visage d'une Semblable. Mais ce soir, rien n'est comme d'habitude. Alors tu refoules ton maudit orgueil au plus profond de toi. Les Mots que l'inconnue te donne sont plein de réconfort. Tu les accueille. Tu les place quelque part dans ta Mémoire, on ne sait jamais.

Aider
Oui, tu veux aider.
Seulement en es-tu capable?
Supporteras-tu longtemps la vue du sang, l'odeur putride du Corps de la Dame?
Toi, la Faible, seras-tu à la hauteur ?
*Je...J'sais pas*
Interrogations malsaines.
Tu préfères écouter la fille.
Tu inspires.
Le souffle est saccadé, essoufflé.
Mais, guidée par un regain de courage, tu transmets tes Larmes sur le Tissu de ta robe.
Tu te concentres un peu, plutôt que de pleurer bêtement.
Une affirmation, un bégaiement, sort de ta bouche.

"J-j'veux... Aider


Une autre fille, probablement de ton âge, visage tremblant, corps et Âmes tremblants terriblement, s'approche. Elle a l'air marquée elle aussi. Comme tout le monde. Ce jour restera dans les esprits, tu en es sûre. Tu voudrais à ton tour lui tendre une main solide, mais la tienne est frêle. *Tant pis, c'est mieux qu'rien* Alors tu te surprends. Alors tu gagnes en confiance, et ta paume vient s'allier avec celle de l'autre jaune.
D'une poigne ferme, qui se veut assurée. Est-ce pour la rassurer ou pour te rassurer? Tu ne le sais pas à vrai dire. *Pt'êt les deux*

Tu t'es surprise. Positionnement, pour une fois. La Mort, qui plane dans la Salle de la Joie, jette une humeur macabre dans le lieu. Son manteau uniforme et opaque semble recouvrir les Consciences. Ton visage n'est plus larmoyant. Il est fermé, tel un Coffre. Un coffre-fort. Accompagnée par deux personnes, ton assurance est née au milieux de la Mêlée. Tu tentes de te tenir convenablement, et ton Corps se redresse. Stoïcité. Sang-froid. Souffle, tout va bien se passer

Belles Plumes, c'est un réel plaisir de d'unir ma plume aux Votres pour cette Danse. Vos Mots m'inspirent, ils sont terriblement beaux.

𐌔
24 juil. 2020, 22:34
Un dîner peu commun.  Ouvert à tous 
-- Calmes-toi s'il te plaît, on nous a dit de rester à nos place... Je t'en prie, calmes-toi, s'affoler n'avance à rien... Allez, viens t'asseoir, pour boire un verre d'eau...
Tu ne peux rien faire d'autre qu'attendre, on a pas le choix... Ressaisi toi...


On a toujours le choix. La chinoise .... elle était jeune. Et peut être était elle jolie. Mais maintenant, Elle était l’Horreur .... et Magdaleen était trop proche d’elle. De son sang. De son tigre. De sa mort. Cette pièce était désormais souillée. Et Magdaleen ne parvenait pas s’enlever de l’esprit le visage, le corps criblés de flèches de l’Horreur.

Sa voisine ne comprenait pas.... rien n’était important à partir du moment où a vu Horreur. Rien.

Partir . Partir. Partir.

A présent, elle se débattait, en se mettant à pleurer. Elle ne pouvais pas sortir. L’Horreur est entre elle et la porte. Ellle ne pouvais pas sortir. Elle était coincée. Elle fondit en Larmes. Les larmes qui peuvent couler quant on est coincée dans une pièce avec l’horreur. A ce moment là, le plus grand souhait de Magdaleen était d’avoir été répartie à Poussoufle. Loin de l’Horreur.

Sentiment de trahison, de peur, de terreur, de dégoût. Voilà ce qu’est Magdaleen.

Pourquoi sont ils partis ?
Pourquoi un corps criblés de flèche et à quelque mètre de moi ?
Pourquoi ?
Pourquoi ?

Magdaleen ne veut plus réfléchir, cela fait trop mal. Et réussi à se dégager violemment, de la main qui l’a retient, mais ne fais que 4 pas en direction de la porte avant d’etre Ratrapée. Et là, perdant toute combattivité, elle se laissa tomber à terre et pleura. De toutes les larmes de son corps.
Et en plus , elle s’était rapprochée de l’horreur
Dernière modification par Magdaleen Roseberg le 24 juil. 2020, 23:09, modifié 1 fois.

Compte non actif
24 juil. 2020, 23:05
Un dîner peu commun.  Ouvert à tous 
Je prenais mon repas dans la Grande Salle comme tous les soirs, mais ce dimanche de mai n'était pas tous les soirs. La nuit n'était pas encore là, les jours se rallongeaient signe que l'été approchait. Les professeurs nous distribuaient l'emploi du temps pour les examens qui devaient bientôt arriver, pour les Poufsouffle c'était Miss Montmort qui s'en chargeait.

J'étais assise à la table de ma maison, et réfléchissait à quoi prendre pour remplir de nouveau mon assiette, quand des cris retentirent. Ma curiosité me poussa à en chercher la source, le chahut s'amplifiant semblait venir de la table des Serpentards. *Qu'est-ce qui se passe ?*

__________________________________


Nous recevons l'ordre de ne pas bouger, et je préfère obtempérer d'autant que les minutes passant la situation me semble de moins en moins anodine et de plus en plus préoccupante. Je ne sais toujours pas ce qu'il se passe et ne suis plus très sûre de vouloir le savoir...

L'agitation ne semble pas se calmer.
Je n'arrive pas à voir ce qu'il se passe.
Des silhouettes semblent sortir de la salle.
On a pour consigne de ne pas sortir.
Ne pas sortir.
De toute façon je n'en ai pas envie.

Que se passe-t-il ?
Quelqu'un rentre.
Qui est-ce ?
Je ne vois rien.
Tout est flou.
Mes yeux sont mouillés...

J'ai peur...
Dois-je demander de l'aide ?
De l'aide ?
Pourquoi ?
Comment ?
Qu'est-ce qui se passe ?

Je pensais être en sécurité !
J'entends d'autres personnes paniquer...
Il y a vraiment un problème, alors ?
Un problème ?
Mais quoi ?

Si vous voulez interagir avec Lily-Rose envoyez-moi un hiboux.
À titre informatif elle est assise à la table de Poufsouffle, à peu près au centre ^^

Seul on va plus vite, ensemble on va plus loin ! #PouffyFamily — Poufsouffle Vult !
Quatrième année RP, Cheerleader #D282A6
25 juil. 2020, 00:00
Un dîner peu commun.  Ouvert à tous 
Partie III — Aujourd’hui
Grande salle, 28 mai 2045
14 ans, 3e année

En ce beau dimanche de mai, Kaela était tout de même assez joyeuse. Il est vrai que cela ne s'était pas encore arrangé avec son frère, mais la jeune fille essayait de s'en faire le moins possible avec tout cela. Elle ne savait pas comment son changement d'attitude face à la situation avait pu être aussi draconien. Mais la rouquine s'y faisait et elle espérait tout de même du plus profond de son coeur qu'elle et son frère se réconcilieraient un jour. Un jour, peut-être bien qu'elle pourrait passer par-dessus son orgueil mal placé, notamment.

La jeune fille était allée à la bibliothèque durant l'après-midi afin de réviser. Les examens arrivaient à grands pas et ce n'était pas le temps de relâcher les efforts. C'était la dernière ligne droite. Celle qui mènerait les élèves à l'été, aux vacances. Cela signifiait beaucoup pour la plupart d'entre eux. Pour Kaela, cela signifiait retourner chez elle, revoir ses parents, revoir son frère à chaque jour. Bien évidemment, elle avait hâte aux vacances, mais la jeune fille ne croyait pas être capable de subir les foudres de Louis et d'Heidi. Ce n'était jamais simple. La vie n'était jamais simple, point.

Enfin arriva l'heure du dîner. Dans la Grande salle. Probablement tous les élèves ou presque attendaient ce moment avec impatience. Ils pouvaient manger, discuter avec leurs amis. Cependant, Kaela, comme depuis toujours, c'était sa hantise. La Serpentard ne pouvait supporter de voir ses camarades manger des repas aussi dégoûtants les uns que les autres avec un appétit tel au point qu'ils oublient tout ce qui se passait autour d'eux. Cela répugnait la troisième année. Profondément. D'où lui venait cette aversion pour les repas? Peut-être à cause du fait qu'elle était très difficile? Possible. Kaela se sentait tout de même mal de ne pas apprécier les repas autant que les autres Poudlardiens. Mais cela n'était pas de sa faute. Elle ne pouvait pas aller contre sa nature. S'oublier pour se fondre dans la masse. C'était aller contre ses valeurs les plus profondes et cela, elle ne l'accepterait jamais. Elle ne voulait pas s'oublier.

Elle s'assit à côté de son amie, Lili.

Allô Lili! Alors, comment vas-tu?

En attendant la réponse de son interlocutrice, elle essaya d'engloutir quelque chose, ne voulant tout de même pas retourner en salle commune le ventre vide. Elle n'avait pas bien le choix, après tout, de manger. Kaela se prit donc une mince portion, bien plus petite que les autres et commença à manger, non sans dégoût.

Puis, Kaela, tout comme Lili, remarqua que quelque chose ne tournait pas rond. En effet, certains Serpentard s'étaient levés de leur banc tout en criant. La rouquine regarda son amie d'un air apeuré, sans vraiment savoir, ni sans vraiment voir ce qui s'était passé.

Lili, qu'est-ce qui se passe? demanda Kaela en même temps que la panique s'intensifiait et que le calme laissait de plus en plus place brouhaha de la Grande salle. Puis, elle se fit quelques réflexions à elle-même. Ça doit être grave si les Serpentard crient comme ça... Ça me rappelle les événements de mars 2044 1 et je ne suis pas sûre d'aimer ça... J'espère que ce n'est pas grave... Que c'est juste une mauvaise blaque d'élèves.

Même si elle essayait de se convaincre que rien n'était grave, la rouquine ne le sentait vraiment pas. Elle ne savait pas pourquoi exactement, mais elle avait un mauvais pressentiment. Un très mauvais pressentiment, pour tout dire. Celui qui la prenait dans la gorge sans qu'elle ne s'y attende nécessairement. C'était terrifiant pour la jeune fille. Terriblement terrifiant. Comment réagir à tout cela? Comment ne pas paniquer? Comment garder son sang-froid, comme Kaela l'avait toujours fait – ou du moins, comme elle avait toujours essayé de le faire? Il était parfois impossible de rester de glace et cela, la troisième année essayait de le comprendre. Mais ce n'était pas toujours évident. Surtout pour elle. Surtout pour elle, qui est une fille aussi froide par moment lorsqu'elle le veut.

1 Aventure Nid de serpent

Voilà @Lili Cooper! Préviens-moi si quelque chose ne va pas!
Dernière modification par Kaela Maes le 06 août 2020, 23:44, modifié 5 fois.

Je me souviens
Kaela Maes
25 juil. 2020, 01:13
Un dîner peu commun.  Ouvert à tous 
Jill la tenait fermement, mais la jeune fille réussi à se libérer, mais elle ne fit que quelques pas avant que Jill ne la rattrape.
La Serdaigle s'effondra en larme, elle semblait avoir perdu toute combativité, alors Jill s'agenouilla à côté d'elle.
-On fera tout pour la sauver, ne t'inquiète pas...

Ah ! Ne t'inquiète pas, ne t'inquiète pas... Mais toi aussi tu t'inquiètes!


- Et puis, si les professeurs sont partis, c'est que nous sommes en sécurité, non ?

Tu t'écoute ? En sécurité ! Hahaha ! Tu en sais quoi ?

- Surtout si tu t'en fuie cela n'aide personne, d'autres élèves vont aussi s'affoler, et ce sera la pagaille. Et ça je pense que personne ici ne veut ça. Surtout qu'il n'y a qu'un adulte et qu'il s'occupe de la blessée.
Je te demande qu'une seule chose, qui est certainement très compliqué pour toi maintenant, mais s'il te plaît garde ton sang froid.

Oh! Là tu te mets à parler comme une adulte.
Et bien comment veux-tu que je parle, alors ?


- Je suis désolée je parles comme un adulte, je comprends pourquoi tu veux partir, mais on ne doit pas. J'aurais aimé partir que tout cela soit le fruit de mon imagination comme d'habitude, mais là c'est réel et on ne peut fuir la réalité. Où que tu ailles elle te rattrapera, alors s'il te plaît reste avec nous, on est tous là ensemble à veiller les uns sur les autres.

Elle l'aida à se relever.
- Allez viens, on va regagner nos places.

.Jill Anders*
25 juil. 2020, 01:58
Un dîner peu commun.  Ouvert à tous 
La vie n'est pas souvent rose disait mon père, je suis complètement d'accord, il faut toujours passer dans des zones d'Ombre. Moi mes zones d'Ombre j'ai l'impression qu'elles ne s'arrêtent jamais, quand j'en sors d'une l'autre prend le relais. Pourquoi je suis constamment déchirée en deux ? Dans mes insomnies les plus sombres je trouve un rapport avec mon sang, bien que je sois à moitié consciente je pense que je suis à moitié entre le camp des moldus et celui des sorciers. Sur ces mots trop flous je partage ma purée en deux comme pour illustrer mes propos, quelle partie je vais manger ? Trop difficile et puis c'est n'importe quoi ce que je me raconte, c'est des salades, je prends ma fourchette et mélange tout avec un peu de rage comme quand on barre grossièrement un mot faux. Les sang-mêlé sont des faux, non voulus.

Certains disent que mes parents ne peuvent pas s'aimer, que je ne suis pas un enfant voulu. Ça aussi c'est des salades s'ils ne s'aimaient pas et qu'ils ne voulaient pas d'enfants ils n'en auraient pas fait quatre. Mais les Mots ont toujours un Échos sur moi et je me sens toucher au cœur. J'ai envie de leur faire face, de leur faire un beau doigt comme on m'a appris et de m'en aller le cœur plus léger mais j'y arrive pas. Ils arrivent à me faire éclater, et là je m'effondre comme tout le temps je suis trop fragile. Il faudrait renforcer les remparts, réparer mon cœur et m'implanter du courage. Autant dire que je vais fondre en larmes encore un bon bout de temps. Faut sourire à la vie il disait aussi, tu parles. Moi je crie à la vie, depuis mon premier soufflé et je n'ai pas une face, ça va pas changer au fil du temps, c'est encré dans, euh, mes veines, oui mes veines. Mais comme j'obéis aux ordres mes faussettes se creusent difficilement mais finissent par retomber. Je regarde mes veines remplies d'un sacré mélange.

Pour chasser mes pensées dérisoires on passe pour donner un papier sur les examens de fin d'année, un sujet trop redouté. À peine le papier dans la main je me demande si j'ai tout bien noté et écouté, surtout en Sortilège. Je vais m'en tirer comme à chaque fois et avec une bonne note pour pas viser trop bas. Je pense que ça devrait aller, ce n'est pas grave une semaine d'examens, je vois ce qui pourrait se passer, en tout cas rien de grave ça c'est sûr.

Des cris me font sortir une deuxième fois du fond de mon Moi, j'avale ma purée de travers et toussote pour faire passer ça dans ma gorge. Je ne prends pas le temps de le faire correctement je jette un regard vers la table des verts pour voir la raison de ces cris perçants, mais pourquoi bon sang qu'est-ce qu'il y a de si impor... Mon visage se décompose sur la femme. C'est horrible elle est là et, et, et c'est tout. En un claquement de doigts mon cœur s'accélère et tout s'affole autour de moi, j'ai l'impression de voir tout au ralenti. Même mon esprit est lent, il ne veut pas tirer de conclusions, d'hypothèses ou de simples pensées. Mais tout d'un coup tout reprend, j'entends les consignes, je ne bougerais pas ça c'est sûr, mais je suis envahi par autre chose, de la terreur et beaucoup de doutes. La dame il ne faut pas la laisser comme ça, elle va crever. Si seulement c'était faux, mais moi je connais ce qui est faux, pas l'amour de mes parents, pas le sang de mes veines mais la sécurité. Je crois que c'est faux, y'en à pas, pas à Poudlard, pas chez moi avec les moldus et leurs bûchers et même plus dans mes rêves. C'est un mensonge, on est devant le danger et on nous raconte des salades. Et puis j'en marre de ce mot, je suis plus une fillette maintenant avec tout ça, j'ai le droit de dire que c'est des putains de conneries, merde à la fin !

J'me voile la face comme tout le temps et je préfère espérer que c'est une sorte de magie, que ce n’est pas vrai, qu'on est tous en train de subir une mauvaise blague ou que je rêve puisque mes rêves sont maintenant plus sûrs. J'ai envie de cracher un gros glaire du à la contraction de tous mes muscles possibles ou de l'accélération de mon système nerveux alors je me retourne et détache les yeux de la femme ensanglantée. Mais il y a une fille qui est debout et faut pas le faire c'est p'être dangereux alors au lieu de faire comme si de rien n'étaient je prends son bras au passage et la tire un peu. Pourquoi je réagi comme ça ? Ce n'est pas moi...


- C'est qu'une illusion, hein ?

Mon ton n'est pas tranquille, torturé, inquiet et grave. J'aurais pu dire tellement d'autre chose mais j'ai dit ça. J'ai plus le temps de réfléchir ou pas les moyens. Cette situation me dépasse, je réalise pas, rien.


@Lexa Queen dis moi si il y a un problème, la Danse promet beaucoup...

Miroir dis moi si je ressemble vraiment à ce que je deviens. Toi qui m'observe tout les jours, tu dois bien savoir pourquoi je suis comme ça ?
2° année Rp