Inscription
Connexion
26 juil. 2020, 19:56
Un dîner peu commun.  Ouvert à tous 
Tu as passé tout l'après-midi à réviser pour les examens qui approchent à grand pas. Tu as donc bien mérité ton dîner, parfait pour reprendre des forces avant une bonne nuit de sommeil pour attaquer une nouvelle semaine. Tu espérais donc pouvoir t'aérer l'esprit en parlant futilité avec tes voisins de table mais cela ne semble pas pouvoir être le cas puisque vous recevez vos plannings pour la semaine d'examens à venir. Tu vois Kaela s'assoir à côté de toi et tu lui souris, contente de la revoir.

- Un peu fatiguée, j'ai passé mon temps à réviser aujourd'hui mais ça va. Et toi ? dis-tu tout en tendant la main pour attraper le planning que te donne Miss Taylor à ce moment précis. Merci Miss.

Tu ne t'es pas vraiment laissé de répit mais tu sais que ça en a valu la peine. Tu es un peu plus sereine quant aux notions que tu sais. Dès que tu en as la possibilité,tu te sers assez rapidement et tu avales une première bouchée. Ceux qui te connaissent bien pourraient être étonnés de voir que tu t'es servie assez largement, ce qui n'est pas dans tes habitudes mais tu en as bien besoin.

Tu allais reprendre une nouvelle bouchée quand tu es surprise par les cris qui viennent du bout de la table : étant assez proche des professeurs, tu ne comprends pas ce qui se passe. Tu regardes Kaela puis Miss Taylor, peu rassurée. Tu regardes dans la direction de ta directrice de maison et tu réponds aux interrogations de ton amie :

- Je ne sais pas. Assise, je ne vois pas grand-chose mais ça ne me semble pas être une blague.

Tu repenses aux évènements auxquels la troisième année fait référence et tu n'as pas envie de reprendre quoi que soit de la sorte, c'était déjà fort en émotions et tu es certaine que vous avez eu assez de rebondissements cette année, pas besoin d'en rajouter mais bon, tu te doutes que ça ne marche pas comme ça.

Puisque votre directrice l'ordonne, vous commencez à suivre vos préfets. Tu regardes rapidement ton frère et sa maison ne semble ne pas avoir le droit de se lever. Tu lui lances un regard d'incompréhension mais tu n'es même pas certaine qu'il l'ait vu ou aperçu. Vous arrivez peu à peu vers la porte, quand la directrice ordonne de rester où vous êtes. Tu te stoppes net et tu as fait en sorte de toujours rester avec Kaela. Tu essaies de garder tes inquiétudes pour toi mais tu dois dire que cela doit sûrement se remarquer, contrairement à tes habitudes. Ne pas savoir ce qui se passe n'aide pas à te calmer.

Tu arrives assez proche de la scène et tu comprends qu'un grand animal tient dans sa gueule une femme : celle-ci est tellement mal en point que tu ne la reconnais même pas. Tu vois des flèches sur elle ainsi que sur la créature et tu déglutis difficilement en regardant Kaela : Sait-elle ce qui se passe ?

Les professeurs quittent rapidement la grande salle, il n'y a plus que Miss Almeida avec vous. Certains sont déjà en train de retirer les flèches, sûrement pour essayer de les sauver. Tu ne peux pas t'empêcher de regarder ce qu'il se passe pour essayer de mieux comprendre, bien que ce ne soit pas la vue la plus agréable, tu dois bien l'avouer.

L'infirmier arrive et demande certains renseignements pour se rendre le plus utile possible. Tu essaies de t'approcher un peu pour pouvoir aider à ton tour, tu n'aimes pas ne rien faire alors que tu pourrais peut-être faire quelque chose. Quand Monsieur Mason parle d'aller chercher quelque chose dans son bureau, tu réponds aussitôt :

- On peut y aller, dis-tu en regardant Kaela. On peut y aller avec Saul, notre préfet en cinquième année.

Celui-ci est non loin de la scène puisqu'il devait initialement vous conduire jusqu'à votre salle commune.

@Kaela Maes

Sixième année RP | #4682B4
« Poufsouffle refoulée ayant été répartie à Serpentard, se proclamant Gryffondor et se faufilant parmi les Serdaigle » E.D.
26 juil. 2020, 20:16
Un dîner peu commun.  Ouvert à tous 
Dimanche soir. Je n'ai jamais faim, le dimanche soir. Trop de choses à faire pour le lendemain. Pas assez d'heures avant que le weekend touche à sa fin. Ça me coupe l'appétit sans que je ne puisse rien y faire. Et pourtant, un délicieux ragoût d'oignons et de tomates s'étale devant moi. C'est vrai, c'est toujours délicieux, ici. Mais ça ne ressemble jamais à ce que j'aurais choisi, et ça ne manque pas de me décevoir, à chaque fois. Je regarde mon assiette avec un mélange d'habitude et de dégoût. J'ai le même sentiment envers cette école. Encore et toujours. Les mois n'y ont rien changé. Mais j'imagine que ça ne tient qu'à moi. Que je m'aveugle. Que je me coupe des autres. Que je m'empêche d'apprécier. *C'est de ma faute*. Sans doute. Qu'importe ? Je ne rate pas grand chose. Je ne pourrai pas en dire autant dans soixante mois. Pas de temps à perdre. Ma boule au ventre prend trop de place, alors je me lève.

Une détonation.
Des cris. Des gémissements. Des hoquets. Des paroles furieuses d'un côté. Apeurées d'un autre. Incompréhensibles parfois même. Ça recommence, alors .. Je tourne vivement la tête. Une énorme bête, monstrueuse, majestueuse. Étalée sur tout son corps à l'Entrée. Mais surtout une femme, magnifique elle aussi. Sûrement dégagerait-elle quelque chose de sauvage si elle n'était pas morte. La mort. Son destin le plus proche, à n'en pas douter. Peut-être pourront-ils tout de même le retarder, le rendre moins douloureux ? Je tends l'oreille à travers le chaos. Est-ce pour cela que Mr Mason nous envoie chercher toutes sortes de plantes ? Pour ça, le danger, que Miss Loewy nous ordonne de rester dans la Grande Salle alors qu'elle .. *Elle s'en va*. Un portail magique, verdâtre. Désormais disparu. Le danger n'est plus ici, alors. Pourquoi continuent-ils de hurler, alors ? Parce qu'ils sont primitifs. Je n'aimerais pas l'être, ma nature pensive me rassure. Mon intelligence a empêché la peur de me gagner au moindre instant. Alors qu'ils n'ont toujours pas fait le lien.

Il n'y a qu'elle, cette femme aux cheveux noirs, qui est en danger. Et son compagnon. Je suis en sécurité, même si c'est difficile à croire avec ce vacarme indicible, et tout ce sang. Il suinte de leurs plaies béantes, s'étale en de grosses flaques pourpres qui ne tarderont pas à se rejoindre. Je ne me laisse tout de même pas duper par ces artifices. Je me sens détendue. Car pourquoi s'inquiéter pour quelqu'un de mort ? Peut-être parce que c'est humain, me souffle une petite voix. Peut-être que je ne suis pas si humaine que ça, je lui réponds doucement. Ce que je pense vraiment, c'est que fais tout simplement preuve de sens logique. Alors qu'ils sont totalement débiles. Pour ne pas changer. Je lève les yeux au ciel et m'apprête à me porter volontaire, mais d'autres se proposent alors j'attends les prochaines instructions. J'ai décidé de faire partie de ceux qui aident, parce que mon petit doigt me dit que la plupart d'entre nous sera bien trop tétanisée pour le faire et qu'il serait donc impardonnable de ne pas profiter de mon sang froid tout de suite.

Un problème se dresse tout de même. Mr Mason dit que pour aider, il faudrait rassurer les plus choqués et les écarter. Je ne suis pas bonne à ça. Parce que les Autres ne sont généralement pas comme moi. Qu'ils sont bizarres quand il s'agit de sentiments. Alors je décide de plutôt aider l'Infirmier à retirer les flèches qui transpercent encore le corps entier de la dame. Je serai meilleure dans cet exercice, précise et insensible à la douleur des autres comme je suis. Il a besoin de mortiers, alors je lance un Accio discrètement, bien que personne ne me prête de toutes manières la moindre attention, et espère qu'ils arrivent jusqu'à nous. Mais je sais que c’est peine perdue, je ne suis qu’en première année. Je m'agenouille à côté de lui. Pas trop près, pour ne pas gêner ses mouvements. Pas trop loin, afin de pouvoir lui apporter mon aide lorsqu'il en aura besoin. Il oeuvre déjà, pince à la main. Un spasme traverse presque aussitôt l'inconnue lorsqu'elle entre en contacte avec la flèche. Mr Mason la rassure d'un air confiant et calme comme seul un infirmier pourrait le faire. Je m’arme moi aussi d’une pince. Je remarque d’ailleurs que je ne suis pas la seule élève à le faire. Un autre, beaucoup plus vieux que moi, a assez retrouvé ses moyens que pour faire de même et je ne doute pas que d’autres vont suivre. Je l’espère vivement. Peut-être ne sont-ils pas tous des carcasses vides ?
Je regarde autour de moi.

Vous pouvez interagir avec Carmen sans souci, hibou ou pas pour prévenir! ^^
Dernière modification par Carmen Blackfall le 26 juil. 2020, 23:00, modifié 1 fois.

Qui n'a plus d'espoir n'aura plus de regret.
Quand il est sans remède un chagrin est fini.
26 juil. 2020, 20:27
Un dîner peu commun.  Ouvert à tous 
Elle contempla un instant le papier dans sa main, le programme des examens que venaient de distribuer les professeurs.
Des journées chargées se profilaient, la petite Holmes soupira à l'idée que ces heures passées à la fenêtre de son dortoir pour regarder le Ciel allaient sûrement devoir être employées à réviser. Même en astronomie, ses observations ne serviraient pas à grand chose puisque, à part Orion dont elle connaissait les Pleurs par coeur, elle ne maîtrisait que peu la pratique.

Songeant avec une pointe d'angoisse à ces épreuves, Lydia se servit d'un verre d'eau.
Elle sentait le liquide froid couler dans sa gorge, le contact du verre avec ses doigts.
Concentrée sur ses Sensations, elle ne perçut pas tout de suite l'index de sa voisine *'Fait quoi cette Autre?* pointé vers la table de Serpentard. En revanche elle commença à percevoir des bruits, un Tumulte, une agitation.

Comme plongée dans un coma, la fillette entendit vaguement Miss Holloway donner l'ordre de ne pas bouger. *Qu'est ce qu'il se passe ? Qu'est ce qu'il y a ?*. Elle posa son verre sur la table, il fit un bruit sourd. L'infirmier était rentré dans la pièce.

"Elle se lève, regarde vers la table Verte."


Un Corps se trouvait là, à côté d'un tigre.
Ils étaient tous les deux blessés. *Tout va bien. Tout va bien. Tout va bien. Tout va bien.*
L'enfant veut garder son sang aussi froid que l'eau qu'il y avait auparavant dans sa bouche.

-Tout va bien, sort de ses lèvres.

Elle veut rassurer les Autres pour Se rassurer.

Plume d'@Elyna Oak Je suis ravie d'écrire avec toi. Vraiment <3

#5d9686
entre en 5ème année RP -
post-pause
26 juil. 2020, 20:39
Un dîner peu commun.  Ouvert à tous 
Rien, Elfie ne voit rien. Au loin on peut tout de même voir tout nos professeur disparaître. Ce n'est pas bon signe ça. Mr Oliver nous a bien dit de rester à nos place mais il n'est plus là, comment pourrait il vérifier si on a respecter les consignes?

"Venez on y vas. "

Sans autre forme de procès, je me lève et passe mes jambes par dessus le banc. Est ce vraiment une bonne idée? Je ne sais pas mais je veux savoir. Les Serpentards bougent dans tout les sens certains sont mêmes en train de pleurer. Est ce vraiment su grave que ça?

J'avance le long de la table des professeur, celle ci est maintenant vide. Les élèves de Poufsouffle sont dans la même situation que nous vu leur visage. Certains ont l'air interrogateur, d'autre sont effrayés, certains continuent même de manger comme si de rien n'était.

En m'approcher de la table des Serdaigles, la tension dans la salle s'accentue. Je ne sais plus vraiment si j'ai envie de savoir finalement. Vu d'ici les élèves de Serdaigles et surtout Serpentards font peurs. La plupart ont le visage livide comme si ils avaient vu un mort.

Un mort? Et si c'était ça la raison de tout ce vacarme? Non ce n'était pas possible. Je devais savoir. Je repris ma marché pour atteindre la table des Serpentards. Qu allais je voir à cette endroit? Car tout venait de là.


@Helen McKemmish @Elfie Chassin c'est à vous :-)

#a64d79
4 ème année RP
Mr Briggs doit survivre à cette aventure.
26 juil. 2020, 22:18
Un dîner peu commun.  Ouvert à tous 
Clémence entendit au loin l'infirmier demander d'aller des choses dans son bureau, elle ne savait pas trop quoi penser, si il n'avait pas ce qu'il fallait sur lui, c'est que les blessures étaient vraiment graves, ou peut être simplement, qu'il ne s'attendait pas à un tel spectacle, ce qui était compréhensible. La Serpentard resta tout de meme clouée sur le banc.

Elle sentit des larmes couler sur ses joues, elle avait réellement peur et se sentait en danger dans ce monde, même ici, à Poudlard, qui était pourtant d'origine un endroit sur. Elle ne comprenait pas pourquoi. Pourquoi agir ainsi ? Elle répondit à Kelly dans un souffle :

- Ce n'était qu'une hypothèse, mais si c'est ça, la personne en question ne sera pas seule.

Puis elle tourna la tête, afin de voir les élèves qui étaient encore présents dans la salle, elle vit également le corps de la femme, ce qui lui provoqua une nouvelle remontée. La fillette reprit d'une voix apeurée :

- Donc si c'est cela, ils seront plusieurs et la plupart d'entre nous ne savons pas réellement nous battre.

Clémence réfléchissait à toute vitesse, elle essayait de se remémorer ses cours de défense contre les forces du mal, le seul sortilège qui lui vint à l'esprit fut Lashlabask.
Dans la grande salle, il restait beaucoup d'élèves, mais la plupart étaient dans les premières années de cours, comme elle et Kelly, et ne feraient pas le poids contre des adultes expérimentés.

Clémence, qui ne savait pas quoi faire pour se rendre utile, ou plutôt qui était trop effrayée par la scène pour se rendre utile, se servit un vers d'eau et le bu lentement, dans l'optique de réhydrater sa gorge sèche.

@Kelly Fullbuster

La perfection existe, elle s'appelle Clémence Lowen
M.Lewis et C.Lowen - Les jumelles diaboliques.
HaLowen - 2e année rp
26 juil. 2020, 23:00
Un dîner peu commun.  Ouvert à tous 
1. 2. 3. 4.

Je n’ose pas secouer la tête de gauche à droite quand ses mots résonnent et perdent leur chemin dans le vacarme assourdissant, je ne peux pas le faire. Car elle cherche à se rassurer en disant cela, même si aucune de nous deux n’y croit vraiment. Je peux lire la peur dans ses yeux bruns, à elle aussi. Pourtant, j’aimerais y croire. J’aimerais que tout le monde éclate de rire -ce n’était qu’une mauvaise blague de la part des Serpentard- et que l’on recommence à manger le cœur léger. Malheureusement,

C’est juste
Pas possible.

Parce que

L’orage est prêt
A
Éclater.


J’entends au loin la voix de M. Mason, mais ma tête est trop embrouillée pour écouter. Je dois trouver le courage nécessaire. Il faut que je me lève, mais est-ce que j’en ai la force ? Suis-je trop frêle pour soutenir ce qui s'offrira à mes yeux? Mes pieds fixés au sol comme par des vis me répondent. Je veux pas y aller toute seule, s’il vous plait. Ils vont tous nous faire du mal. Les mains tremblotantes, je sors de ma poche un petit carnet et un stylo. Même si je ne l’ai que très peu utilisé, des fois j’ai besoin de communiquer.

Quand t’as
Peur,
Hein ?


Welmina, tu sais ce qu’il se passe ?


Son nom m’est venu tout seul. Pourtant, ça fait longtemps que j’en connais plus aucun. Comme si je les avais oubliés. Ou que j’avais trop mal pour m’en préoccuper. Et je sais ce qu’elle va me répondre, elle n’en sait pas plus que moi. Mais tout au fond de mon cœur, j’ai envie de l’entendre dire que tout va bien. Que personne sera blessé. Que tout cela n’est qu’un mauvais rêve et que l’on va se réveiller. Je poursuis et écris encore. Mon écriture est enfantine, ronde et toute en douceur.

Presque
Innocente
Comme
La neige.


On va voir ?


Trois petits mots. Tout dépend de ceux qui sortiront de sa bouche. Je ne sais pas vraiment quelle réponse j’appréhende le plus. Mais rester là dans l’attente est insupportable. Leurs cris me vrillent les oreilles toujours plus fort, et je me demande soudain si je crierais aussi si je voyais ce qu’ils voient. Mon regard se fait plus dur. J'ai déjà fait mon choix.

J'aurai pas peur,
Maman.
C'est
Promis.


@Welmina MacMaulan ^^

Avatar réalisé par ~ en commun avec ~ l'incroyable Eugène Harlow. "Laissez passer les queen !"
26 juil. 2020, 23:30
Un dîner peu commun.  Ouvert à tous 
Kaela mangeait sans appétit, se concentrant sur ce que son amie lui disait. En effet, elle affirmait être un peu fatiguée à cause de l'étude qu'elle devait faire. En même temps, Lili attrapa l'horaire d'examens donné par Professeure Taylor, en lançant un « merci Miss! ». La rouquine imita sa cadette quelques centièmes de seconde plus tard et répondit à Lili.

Ouais moi aussi je suis fatiguée à cause de l'étude et j'ai fait exactement la même chose que toi aujourd'hui ahah! Mais ça va. Ça me tentait juste pas de devoir venir manger, mais je fais avec! dit Kaela en soupirant, non sans cacher son mécontentement.

Peu de temps après, le calme de la grande salle disparut et la panique générale à la table des Serpentard semblait s'intensifier un peu plus à chaque seconde. Kaela avait demandé à Lili ce qui s'était passé. Les deux jeunes filles se regardèrent ensuite et purent déceler une once de panique dans leurs yeux. La deuxième année répondit qu'elle ne le savait pas, mais que cela ne semblait pas être une blague. La rouquine acquiesça, encore moins rassurée. Kaela eut à peine le temps de se poser des questions qu'elle devait suivre les préfets. La troisième année fit quelques pas, mais pas suffisamment pour sortir de la Grande salle. En effet, la directrice ordonna de ne plus bouger. Les directives étaient un peu confuses. En fait, elles se contredisaient.

J'imagine qu'ils doivent y aller selon l'évolution de la situation, pensa Kaela.

Même si la jeune fille était dans ses pensées, elle faisait tout pour ne pas perdre Lili de vue. Elle ne voulait pas se retrouver seule, prise dans cette foule d'élèves aussi paniqués les uns que les autres. Ils étaient bruyants, terrifiés. La rouquine pouvait remarquer que son amie était dans le même état qu'elle. Mais elles, elles se tenaient plutôt tranquilles et ne parlaient pas, au contraire des autres. Finalement, Kaela comprit pourquoi il y avait eu ce mouvement de foule, pourquoi les élèves étaient apeurés. En effet, un grand animal tenait dans sa gueule le corps d'une femme. La troisième année ne savait pas qui c'était. En même temps, elle était dans un mauvais état. Il était difficile de la reconnaître. Des flèches transperçaient la peau de la femme et de la bête. C'était épeurant. Réellement épeurant. Dans la tête de Kaela, ça allait à 1000 km/h. Elle essayait de comprendre ce qui s'était passé, mais il était impossible pour elle de mettre le doigt sur une quelconque hypothèse.

La rouquine ne parla même pas. La seule chose qu'elle pouvait savoir, c'était que Lili se posait la même question qu'elle. Si elle savait ce qui se passait. Cependant, même si elle avait pu parler, la troisième année n'aurait pas été d'une grande aide. Elle n'en avait franchement aucune idée. Et c'était ce qui faisait si peur. C'était l'inconnu auquel ils étaient confrontés. La disparition des enseignants sortit Kaela de ses pensées. Il ne restait plus beaucoup d'adultes. En fait, il n'y avait que Professeure Almeida. Pendant que Lili regardait la scène, Kaela détourna le regard. Elle ne voulait pas voir cela. Elle n'en était pas capable. Comment sa cadette faisait-elle?

Peu après, un autre adulte fit son entrée dans la Grande salle, l'infirmier. La rouquine était contente qu'il soit présent. Elle se dit que lui serait capable de soigner les blessures. Lili s'approcha et Kaela fit de même. Elle ne voulait pas être en retrait. L'infirmier avait besoin de matériel pour ôter les flèches et pour panser les blessures, sûrement, d'après l'humble avis de Kaela. La deuxième année affirma qu'elles pouvaient y aller, tout en regardant son amie. La rouquine confirma ses dires, en se disant qu'elle souhait être utile. Même si cela ne l'enchantait pas de devoir se promener dans Poudlard, même si elle avait un peu peur, malgré son côté aventurier. C'est à ce moment que l'adolescente remarqua que celui-ci avait ses limites et qu'elle était peut-être moins aventurière qu'elle ne le disait.

@Lili Cooper
Dernière modification par Kaela Maes le 06 août 2020, 23:45, modifié 1 fois.

Je me souviens
Kaela Maes
26 juil. 2020, 23:38
Un dîner peu commun.  Ouvert à tous 
Qu’ils sont longs à la détente ceux là. Il y a pas un seul élève peut importe leur année qui est foutu de lancer un sortilège d’attraction. Pas compliqué pourtant non ? De quelques coups de baguette -je m’ennuyais de toute façon- je fais venir à moi les mortiers de la salle de potion. Je vois très bien dans mon esprit la grande armoire où ils sont entreposés, pas loin des pinces, des balances de cuivre, rangé juste au dessus des couteaux d’argent. Les mortiers de pierre noire servaient régulièrement, comme par exemple pour réduire en poudre les planches sèches.

Au bout de quelques minutes, il viennent à moi. Je les envoie avec un sortilège de lévitation vers l’infirmier, tout en croquant dans une pomme verte au jus agréablement acidulée. La situation actuelle m’ennuyait. Alors à défaut de pouvoir rentrer lire un livre à mon dortoir, de pouvoir discuter avec Anthony -qui est allé aider à retirer les dents- où même avec Dorian puisque celui si ne fait que parler de Mafalda, je tire paresseusement les cartes de mon jeu de tarot. Il était dans mon sac, c’est toujours plus intéressant que de lire le manuel de soins aux créatures magiques. De toute facon depuis que j’ai lu et relu les livres que Monty m’a envoyé par hibou, je suis calé. Si j’avais su j’aurais pris du thé.

6ème année RP
couleur : #1FA055
Formateur du MERLIN et fou à temps partiel.
27 juil. 2020, 02:07
Un dîner peu commun.  Ouvert à tous 
Je ne comprends pas un piètre mot de ce qu'elle vient de dire, je les ai déjà entendu dans mes chansons mais leurs sens m'est encore inconnu. Je ne suis pas naïve pour autant, la réponse est négative. Le mince filet d'espoir est détruit, en disant ces mots je n'y croyais pas vraiment mais j'essayais de m'accrocher à quelque chose, maintenant je n'ai plus rien pour ne pas sombrer. Si ce bras, d'ailleurs il appartient à qui ? Je lève enfin les yeux et observe plus que vaguement. Je la reconnais, Lexa me semble-t-il, j'ai entendu parler d'elle, je l'ai croisé dans les couloirs. Il paraît que... Non ce qu'elle est ne vaut pas d'être jugé par des ignorants, je pense que ça vaut bien mieux. Elle non plus ne doit pas avoir une vie calme et tranquille, comme tout le monde ici, on est tous dans cette pièce avec cette femme à l'agonie, ma vie a bien changé en un an. Entre des meurtres, de l'injustice, des batailles et les cabanes, notre librairie et la famille unie. Pourquoi à chaque fois je pense à tout en même temps au lieu d'être dans le vif du sujet ?
Car il est trop compliqué.
Et ma vie, elle, elle n'est pas compliquée et mes pensées et mes émotions ! tout est trop compliqué, il faut se battre pour survivre, résister pour exister et au final je soumis à mes émotions abusives et aux Autres, ceux qui ont du pouvoir et qui choisissent pour nous. Ce n'est pas plus mal . Non parce que ça fait souffrir des gens, j'en ai la preuve sous les yeux et ça m'horrifie.

Je ne sais pas quoi faire, on me demande de rien faire donc ça ne devrait pas être un problème mais j'ai l'impression de voir tout s'écrouler devant mes yeux et je ne peux rien y faire. Je repose mon regard vers la petite marre de sang, le sang coule, le sang a coulé dans la Grande salle. Demain on y mangera comme tous les jours alors que la veille il y avait, ça. Moi qui croyais que je n'étais pas innocente, c'est à présent le cas, maintenant, avant c'était des histoires pour les enfants. Maintenant c'est un autre niveau, je comprends enfin ce que c'est que les affaires des grands, de la culpabilité, de la vengeance et des "arrangements". C'est même bien plus compliqué que mes réflexions simplettes et mes émotions à la noix. Des gens sont en train de faire bouger les choses pour plus tard, à leur manière. Je suis littéralement dégoûtée de cette révélation même si je savais tout ça depuis le début.

Je tire sa manche plus fortement, pour la rabattre vers le banc avec l'espoir qu'elle s'assied. Je me rattache du mieux que je peux pour éviter des pensées des plus sombres et les tortures causées par cette peur. Je n'ai pas envie de finir une fois de plus rongée par la faiblesse, qui s'infiltre toujours au bon moment.


- Comment il est entré et pourquoi on vit dans cette sale réalité ? Pourquoi toute cette haine...

Je montre l'endroit que tout le monde fixe, comme si mes Mots étaient plus clairs avec ces images d'horreur. J'assiste à un massacre, je me rends compte que je devrais trembler encore plus alors je m'exécute. J'ai peur, je ne suis pas comme d'habitude, dans un état second et il n'y a que les injures et les "vilains" Mots qui veulent sortir. Ils me rongent ses Mots, ils me crient qu'ils sont là vérité et que j'ai le droit de le dire tout haut, tout fort. Alors je les prononce d'un ton calme et à part, ils résonnent comme un cri intérieur qui voulait sortir, je serrais seulement soulagée à la fin ?

- J'en ai marre de ce bordel.

@Lexa Queen

Miroir dis moi si je ressemble vraiment à ce que je deviens. Toi qui m'observe tout les jours, tu dois bien savoir pourquoi je suis comme ça ?
2° année Rp
27 juil. 2020, 08:59
Un dîner peu commun.  Ouvert à tous 
C'était un diner comme les autres. Banal. Un simple diner. Sans un soupçon de différence par rapport à tous ceux qui avaient précédés.
Un diner... *Nul*.
Pourtant... Quelque chose régnait dans l'atmosphère. Quelque chose de... *Différent. Étrange*.
L'ai était lourd. Chargé. De Sentiments ? Douleur ? Tristesse ? Joie ? Ou tout simplement, comme d'habitude. L'Enfant se faisait peut-être des idées.
Ou pas.
Vacarme assourdissant. Recouvrant les bavardages des Autres. Quelqu'un... Un animal, plutôt, est entré dans la Grande Salle.
Un... Tigre blanc ? Avec une dame. Asiatique, apparemment. Mais ce n'est pas ce qui frappe le plus l'Enfant, qui est assise près de l'entrée.
*C'est quoi... Ce... Ça ?
Ça, est un corps. Un corps traversé par des flèches. Un grand nombre de flèches. À la vue du sang, la Fille est prise de nausées.
Ce corps, inerte, la dégoute. C'est un *Cadavre*. Un mouvement attire son attention. La directrice vient de traverser un portail vert. Qui se referme derrière elle.

Sentiment d'abandon.
Sentiment d'horreur. De dégout.

***

Frère. Voiture. Sang. Mort.
Puis, Douleur. Tristesse. Colère.

***

Lui. Il était là. Dans sa tête. Hantant ses Pensées.

Souvenirs.

L’Enfant fut obligée de fermer les yeux. Pour ne pas pleurer. Ce Corps... Il lui faisait mal. Pourtant, Elle n’était même pas concernée. Elle ne savait pas qui était cette femme.
Ou alors elle l’avait oublié.

Pourquoi la Fille se leva ? Personne ne le su. Même pas Elle.
Peut-être qu’Elle voulait juste voir le Corps de plus près. Malgré le dégoût.
Ou alors, Elle voulait aider à enlever les flèches. L’infirmier avait été clair.

Plus Elle s’avançait, plus son Esprit était embrumé. Les sons s’atténuaient peu à peu dans sa tête.
Elle arrive devant le Corps.
*Qui ?*
Il y a des Serpentard, à côté.
*C’est qui, le Corps ?*
Quelqu’un qui avait une vie.
Insatisfaite. La Voix a mal répondu à la question.
Finalement, parler c’est peut-être mieux.
L’Enfant parle. Ne sachant pas vraiment à qui Elle s’adresse. Sûrement à l’Autre à côté d’Elle.

-C’est q-qui ?

@Carmen Blackfall, si tu es d’accord pour écrire avec moi. Désolée de ne pas t’avoir envoyé de hibou, au fait.

Cinquième année rp 2048-2049
« If you're the sickness, I suppose you can't also be the cure. » – Cardan Greenbriar
Membre de la RASA.